Wake up girl, i'm here... - Aza-Bela

All I am, all I need

• Les yeux encore fermé, j’étais là, calme, posé, un sourire affiché sur mon visage, une petite respiration qui ne se faisait entendre, j’étais là, en plein rêve. Je ne sais pas vraiment de quoi je rêvais, mais, ce qui était sûr, c’est que ça devait être pas mal. Le monde des rêves étaient un endroit calme et paisible quand les cauchemars décidaient de rester loin de vous, loin de votre esprit, de votre imagination. J’aimais ce monde, j’aimais y passer des heures, ouvrir une porte pour atterrir je ne sais où, dans un endroit spécial qui n’avait rien à voir avec ce qui pouvait bien se trouver de l’autre côté de la porte que je venais de refermer derrière moi. Bref, j’allais pas tarder à quitter ce monde, je le savais, les bruits qui pouvaient se trouver dans le vrai monde, dans le monde réelle et non pas celui qui se trouva dans notre cerveau commençait à se faire entendre, que ça soit le chant des oiseaux sur les toits des immeubles ou bien les bruits des voitures qui circulaient. Ouvrant les yeux, je passa rapidement mes doigts sur ces derniers pour les ouvrir un peu plus, et là, je vis face à moi une belle blonde qui me collait, son bras m’écrasant presque le visage et l’un de ces pieds posé sur les miens. Ce n’est pas qu’elle prenait de la place, mais, un peu. Après tout, c’était son lit alors. Je me souvenais bien de cette soirée, j’avais couché avec cette jeune femme après qu’on se soit chauffé dans un bar. Ont avaient rapidement finit chez elle pour terminer dans son lit, là où ont avaient couché ensemble. Soulevant la couverture doucement, je remarqua qu’elle était encore nue, tout comme moi d’ailleurs. Ne pouvant m’empêcher de sourire, je me remémorai cette nuit que je venais de passé, et, disons que j’avais vachement apprécié. Chanel, oui, c’est comme ça qu’elle s’appelait, était encore en train de dormir, alors, je ne voulais pas la réveiller. J’étais donc là, essayant de ne pas trop bouger pour ne pas la réveiller. Les gars, se réveiller aux côtés d’une fille plutôt sexy et complètement nue, c’était le pied, je peux vous l’assurer. Surtout que si je me souviens bien, sous ces airs de jeune femme innocente, c’était loin d’en être une. Elle avait même été plutôt… Entreprenante lorsqu’on a couché ensemble… Bref, j’étais là, dans ce lit, à attendre qu’elle décide d’ouvrir les yeux... Je ne sais pas combien de temps j’allais attendre, mais, je m’en moquais car ce spectacle était plutôt pas mal… •

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Aza Ҩ Ezra

« Wake up girl, i'm here »

Putain mais qui faisait briller cette putain de lumière ? Je détestais les réveils, je détestais me réveiller. Dormir, y'a que ça de vrai. T'as pas besoin de te faire chier à vivre, tu dors, personne te fait chier, personne t'agresse. Mais cette lumière là, elle m'agressait et j'étais déjà de mauvais poil avant même d'avoir ouvert les yeux. Encore une journée de merde qui s'annonce, c'est pas possible. Je bosse pas les week ends, c'est censé être mon moment préféré dans la semaine, les jours çù je bosse pas, où je me prends pas la tête, où je me tape autant de mec que je veux. Non pas que je puisse pas le faire le reste de la semaine, je suis le boss - avec Alek - alors je viens bosser quand je veux et celui qui ouvre sa gueule, je le vire.

Là, c'est moins qui va ouvrir la gueule. Je suis à peine réveillée que je baille. En plus, chuis mal installée c'est dingue ça. J'ai pas souvenir que mon lit ait jamais été aussi peu confortable. A quoi ça aurait servi que je le paie la peau du cul alors ? J'ouvrai péniblement les yeux. Au début, j'avoue que j'ai pas compris. Merdique pour quelqu'un qui se tape mon QI. J'ai l'impression d'avoir trop dormi, ou pas assez. Que mes yeux me jouent des tours parce que, là, dans mon lit, y'a un type. Ouais, y'a un mec. Ca n'arrive jamais. Croyez pas que je couche jamais, au contraire. Seulement y'a une règle tacite, une règle simple: t'es pas là quand je me réveille. Et si par malheur t'es là, t'as intérêt à courir vite.

Alors je fixe ce mec, cet impudent qui a eu l'audace d'enfreindre La Règle. Je me redresse, je plaque le drap contre moi, il m'a assez vu nue comme ça. Il mérite pas plus. Et là, j'attends. Je le fixe et j'attends. Il peut pas être si con. Il va finir par comprendre pas vrai ? Elle avait pas pu choisir un débile mental. Elle était lucide lorsqu'elle avait couché avec lui, mais elle était jamais bien exigeante. Il avait une belle gueule, il était drôle, il était pas trop con. Rien qui vaille vraiment son standing mais suffisant pour une nuit. Mais voilà qu'il squattait ses draps cet idiot. Et il avait pas l'air de comprendre que sa présence n'était plus désirée ici alors je me décidai à ouvrir la bouche.

« Tu comptes passer le restant de tes jours ici ? »

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All I am, all I need

• Putain j’avais la gueule dans le cul, je venais à peine d’ouvrir mes yeux, me remémorant la soirée que j’avais passé avec cette blondinette jusqu’au moment où elle ouvrit ces yeux à son tour. Merde, y’avait un problème là je crois. Elle venait de plaquer le drap contre son corps, et elle me fixait, ne disant pas un mot. C’était limite stressant, elle m’aurait presque fait peur en fait, on aurait plutôt dit qu’elle m’en voulait d’être là vu son regard. Merde, y’a un truc qui va pas, y’a vraiment un truc qui cloche car hier soir ce n’était pas avec ce regard là qu’elle me regardait, non, hier soir c’était plutôt « vas’y continue » que ces yeux dégageait, là c’était « vas’y qu’est-ce que tu fous là connard ? ». J’arrivais pas trop à comprendre en fait. Habituellement, quand je vais coucher avec une fille, je vais passer la nuit avec elle, prendre le petit déjeuner avec et puis, je me casserais. Je pensais que c’était un minimum de respect à avoir. Peut-être mon côté romantique qui est de trop, j’en sais rien. Qu’est-ce que je suis censé faire en fait là ? D’un côté, j’ai envie de rigoler, et de l’autre, j’ai envie de partir en courant car elle me fait limite flipper en fait. Etrangement, je trouvais ce côté psychopathe/mente religieuse plutôt sexy… Je pense que personnellement, je devais avoir un léger problème au niveau du mentale en fait, ou un truc du genre, comment vous pouvez trouver ça sexy ? Une fille qui vous regarde avec une tête de psycho et qui a limite envie de vous arracher les yeux ? « Tu comptes passer le restant de tes jours ici ? » Elle avait enfin décidé d’ouvrir sa bouche. Ce n’est même pas un « salut ça va ? » « t’as bien dormi ? » ou un truc du genre, quelque chose de gentil, de respectueux quoi, non, elle c’était du genre « qu’est-ce que tu fous là ? Pourquoi t’es pas encore parti ?! » J’avais envie de rire d’un côté, mais de l’autre, je me demandais ce qu’elle avait dans la tête pour me demander ça. C’était une nympho ou quoi ? J’avais déjà entendu parler des gars qui couchait et se cassait au même moment, mais, des filles non… J’suis censé répondre quoi là ? Alors, m’étirant, je regarda le plafond avant de soupirer et de jeter rapidement un regard vers elle, putain, elle était toujours en train de me fixer, collant le drap à son corps comme si elle avait un problème. Bon… Elle commence à me faire flipper, mais j’aime bien ça… Alors, m’asseyant dans le lit, je me décida de répondre à la question. •

« Seulement si t’es chaude pour coucher encore une fois… Autrement, t’as pas un truc à manger ? »

Fiche (c) Espe

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Aza Ҩ Ezra

« Wake up girl, i'm here »

Un tic nerveux agita le coin de mes lèvres, ce qui chez équivalait à l'expression de la plus profonde irritation. Mais vous savez bien, j'ai toujours été forte pour contenir mes émotions. Chuis pas russe pour rien, j'ai de la vodka dans le sang, ça aide à tenir le choc. Mais là le choc, je le digère pas un peu comme la pisse de chat que constitue la Smirnoff. C'est quoiqu'il comprend pas, c'est qu'il pige pas ? Il me regarde comme s'il avait pas saisi un traitre mot de ce que je disais. Pourtant, étant donné que ma mère est britannique, mon anglais est impeccable. Il était peut-être bien démeuré finalement. Merde, c'était embêtant ça. Si qui que ce soit apprenait que je m'étais tapée un mongole, ma réputation était cuite. Voilà qu'il s'étira calmement. J'allais perdre patience, c'était certain.

Mais j'étais lucide dans ce bar. Je savais ce que je faisais, je savais ce que je cherchais, comme si c'était l'étude préliminaire avant de se jeter à corps perdu dans une opération chirurgicale. Il avait été charmant, toussa toussa. L'étreinte avait été... jouissive, au-delà de toutes mes espérances. Mais je l'espérais surtout moins con. Est-ce que j'avais fais quelque chose qui aurait pu le porter à croire que je voulais qu'il reste plus de quelques heures dans mon lit, qu'on passe encore du bon temps ensemble ? Non, je fais pas ce genre de connerie. C'est le genre de truc que font les amatrices, de celles qui se lient avec leurs amants d'un soir. Moi chuis pas comme ça. Je veux pas de cette proximité. Je crois pas aux contes de fée. Moi c'est le sexe, point barre. Personne obtient plus de moi et c'est pas prêt de changer.

« Seulement si t’es chaude pour coucher encore une fois… Autrement, t’as pas un truc à manger ? »

J'étouffe un hoquet de surprise. Il se fout de ma gueule ? Dites-moi qu'il se fout de ma gueule putain ! Est-ce que j'ai une gueule à vouloir remettre ça ? Est-ce que j'ai une gueule qui lui fait croire qu'il existe une quelconque ouverture à nouveau ? Non je crois pas non. Il doit pas avoir le bon décodeur celui-là, ni la lumière partout si vous voulez mon avis. Et il prend ses aises dans mon pieu, dans mes draps en satin. Mais pour qui il se prend ? Moi en tout cas, je suis décidée à pas le prendre avec des pincettes. Chuis pas du genre à faire la fine bouche à dire ou faire les choses à moitié. Je suis cash et je plaisante pas, je répète autant de fois que nécessaire. Si vous me faites chier, vous le saurez, soyez-en certain. Alors ni une ni deux, je le balance du pied. Une bonne poussette et il attire par terre, comme une loque. Pour faire bonne mesure, j'arrache de son étreinte, les draps qu'il froisse et tord dans sa contorsion. Pas question qu'il ait leur peau.

« Je crois qu'on t'attend chez toi. Ou ailleurs, peu importe. Bye bye. »

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All I am, all I need

• Alors là, c’était la première fois que ce genre de conneries m’arrivait. J’étais pas du tout le genre de gars entreprenant à inviter la fille avec qui je venais de coucher au cinéma le lendemain, ou alors, c’était plutôt pour essayer de recoucher avec elle. J’étais pas le gars qui faisait de grand projet avec une fille alors qu’il la connaissait depuis quelques jours, je prenais mon temps, et surtout, je ne me prenais pas la tête. Sauf que là, j’avais enfin trouvé une fille qui était encore plus haut que mon niveau, elle, c’était vraiment juste le cul, tu prends ton pied et tu te casses directement après. En fait ouais, vu sa réaction, ça devait être ça. Sauf que moi, con comme je suis, j’étais resté dormir. C’est ce que je faisais à chaque fois, tu restes dormir et tu te casses ensuite, mais là, vu sa réaction, je comptais bien la faire un peu plus chier. Attendez, si elle aurait pu avoir des fusils à la place des yeux il y aurait déjà mon sang partout dans la pièce décorant le papier peint. Elle m’avait demandé si je comptais passer mes jours ici, et, l’enfoiré que j’étais lui avais juste répondu qu’il était prêt à baisé une fois de plus ou bien prendre un petit déjeuner. Vous voyez un peu le genre de gars qu’Alek peut-être, non ? Bref, c’est à ce moment-là que je senti un petit pied me toucher pour me faire rapidement dégager du lit. Elle avait aussi bien repris ces draps avec elle, comme si j’allais lui manger. Mais, elle est vraiment pas net cette fille, c’est dérangeant, mais plutôt drôle comme situation en fait. « Je crois qu'on t'attend chez toi. Ou ailleurs, peu importe. Bye bye. » Me relevant tout en ramassant mon boxer pour l’enfiler, je la regarda avec un grand sourire tout en la pointant du doigt. J’avais compris putain ! J’avais enfin pigé ce qui n’allait pas chez elle, et, j’étais même plutôt content de l’avoir découvert… •

« Ah putain j’ai compris ! En fait t’es une nympho ! »

• C’était bien la première fois que je tombais sur une fille nympho. J’en avais entendu parlé, c’était pas une légende hein, mais là, je trouvais la situation plutôt drôle. Elle voulait juste que je me casse de chez elle en fait. Sauf que là, un truc n’allait pas, un nympho à la base, ça a tout le temps envie de baiser non ? Alors normalement elle aurait dû être chaude ce matin et être prête, mais non, elle voulait juste que je me casse de chez elle. J’aurais voulu faire le gars compréhensible, je me serais barré comme elle le voulait, mais, je trouvais ça pas très cool, ça me faisait penser à un caprice de petite gamine pourri gâté, alors, je comptais bien la faire chier avant de partir. Elle était là, dans ces draps de satin, me regardant et attendant une chose, que je me casse, sauf que c’était pas dans mes prévisions… •

« Sérieusement, j’me casse si tu veux, mais avant, t’as pas un petit truc à manger ? J’aime pas partir dès le matin le ventre vide, je risquerais de mourir sur le chemin, et tu serais la responsable car tu m’auras pas nourri, maîtresse ! »

• Maîtresse ? C’était quoi cette putain de connerie encore ? J’en sais rien, mais par moment, y’a des mots qui sortent de ma bouche comme ça, sans trop que je les aie invité, et, lui, il en faisait partie… •

Fiche (c) Espe

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Aza Ҩ Ezra

« Wake up girl, i'm here »

J'ai failli tomber du lit. J'aimais pas être percé à jour, encore moins par un mec limité niveau intellectuel. Oui, j'étais bien une nympho et je le vivais bien. Mais j'évitais de l'ébruiter dans le milieu élitiste dans lequel je vivais. J'avais une réputation à tenir, bon sang. J'avais cette apparence juvénile mais froide, distinguée et maniérée. J'en jouais. Je cachais derrière tout ça ma passion dévorante pour les relations charnelles. Rares étaient les hommes qui valaient le coup que je succombe malgré tout. Mais peu importe, c'était pas la question. Le problème c'était que ce mec venait de mettre le doigt sur quelque chose qui ne le regardait pas. J'aurai pu lui couper la langue. J'aurais pu le faire disparaître. Les hommes de mon père se faisaient toujours un malin plaisir d'exaucer le moindre de mes souhaits depuis mon enfance. Cette fois-ci ne ferait pas exception. Elle leur avait des missions plus compliquées que de faire disparaître un citoyen américian lambda.

Mais il m'a prise de court. Avant que j'ai pu arrêter ma décision, il avait déjà enchainé sur autre chose. J'espèrais qu'il partirait sans demander son reste, qu'il m'oublierait dans la foulée et qu'on puisse continuer nos vies chacun de notre côté. Mais il avait pas l'air décidé à me faire ce plaisir.

« Sérieusement, j’me casse si tu veux, mais avant, t’as pas un petit truc à manger ? J’aime pas partir dès le matin le ventre vide, je risquerais de mourir sur le chemin, et tu serais la responsable car tu m’auras pas nourri, maîtresse ! »

Maîtresse ? Maîtresse ? J'en croyais pas mes oreilles. Putain que ce mot sonnait bien à mes oreilles. Un sourire naquit soudainement sur mes lèvres, progressivement. J'aimais le pouvoir qu'il de me conférer malgré lui. Et je n'étais pas prête de lui restituer cette dernière. Il n'avait aucune idée de l'emprise que j'allais désormais exercer sur lui. Si j'étais nympho, j'étais aussi particulièrement dominatrice. J'aimais avoir le pouvoir, le contrôle... C'est jouissif. Et il allait l'apprendre à ses dépends, croyez-moi.

Déjà je descendais du lit, toujours envelopper dans mes draps de satin qui me faisait comme une longue traîne. J'avais l'air d'une mariée sans doute. Une mariée débauchée, une catin nuptiale. Je m'en foutais pas mal. Le jeun venait de débuter, j'avais toujours ce sourire enjôleur et lui, il n'allait pas tarder à déjanter.

« Maîtresse, hein ? Pour commencer, ici c'est pas toi qui commande c'est moi, pigé ? Et si tu veux quelque chose, va falloir au minimum le mérite. Après, tout dépend de mon bon plaisir. Alors, qu'est-ce que t'es prêt à faire pour pouvoir manger ? »

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All I am, all I need

• Mais qu’est-ce que j’avais pas dit la bon sang… Maîtresse… Je le sais en plus, quand un mot de ce genre-là me passe par la tête, je ferme ma bouche et je me le garde. Mais là non, j’avais fait le con, je l’avais ouvert, sortant ce mot avec un large sourire, et, ça avait pas loupé. A l’entente de ce mot elle avait levé son petit cul de son lit, enroulant son putain de drap autour de son corps tout en s’approchant de moi. Bizarrement, là, elle souriait, elle avait choppé un putain de grand sourire sur son petit visage, comme si ce mot la rendait folle. Sérieusement, elle commençait à me faire flipper. Je crois que je vais arrêter de coucher avec des inconnus en fait, car on sait jamais sur quoi on peut tomber. Pourtant, hier soir, elle n’était pas comme ça, elle m’avait bien chauffé et sans attendre elle m’avait ramené chez elle pour qu’on couche ensemble. Mais là, depuis qu’elle avait ouvert les yeux, c’était une toute autre personne. J’avais mis le doigt sur quelque chose de vrai, c’était une nympho, son kiff à elle c’était se faire fourrer, c’est tout, elle ne cherchait pas à connaitre la personne. Tu me donnes du bien, je prends mon pied, je tape mon orgasme et toi tu te casses. En fait, elle était comme ça. « Maîtresse, hein ? Pour commencer, ici c'est pas toi qui commande c'est moi, pigé ? Et si tu veux quelque chose, va falloir au minimum le mérite. Après, tout dépend de mon bon plaisir. Alors, qu'est-ce que t'es prêt à faire pour pouvoir manger ? » Who who who… Stop là, stop ! Elle est complètement cinglé cette fille en fait, j’ai jamais vu ça ! Voilà que maintenant elle me demande ce que je suis prêt à faire pour pouvoir manger. Elle se fou de moi ou alors elle a vraiment un problème ? Sous ces airs de jeune femme innocente, c’était en fait une putain de nymphomane dominatrice ! Reculant d’un ou deux pas, je la regardai avec des gros yeux assez… Choqué, avant de lui répondre. •

« Attend là stop ! T’es sérieuse dans ce que tu me dis là ? Tu prends aussi ton pied en dominant et tu m’as pris pour un esclave ?! Moi tout ce que je peux te donner c’est du sexe ! J’suis pas non plus un clochard, alors si t’as envie que je nettoie tes sols ou que je range chez toi, tu rêves hein ! »

• La prochaine fois que j’envisage de coucher avec une fille je lui demande un CV ou une merde du genre, histoire d’être sûr de ne pas tomber sur une malade. J’sais pas ce qu’on lui avait fait durant son enfance à cette fille, mais, elle devenait limite flippante par moment. •

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Aza Ҩ Ezra

« Wake up girl, i'm here »

« Attend là stop ! T’es sérieuse dans ce que tu me dis là ? Tu prends aussi ton pied en dominant et tu m’as pris pour un esclave ?! Moi tout ce que je peux te donner c’est du sexe ! J’suis pas non plus un clochard, alors si t’as envie que je nettoie tes sols ou que je range chez toi, tu rêves hein ! »

Et voilà. Il avait peur mais il était acculé. Il pouvait pas partir de chez moi sans mon autorisation. Le personnel laisserait pas faire. Il était pris au piège et c'était jouissif. J'aimais être celle qui a les commandes, j'aimais tirer avantage de toutes les situations possibles et imaginables. Il voulait partir maintenant ? Dommage pour lui, il aurait dû le faire quand je le lui en avais offert la possibilité. Maintenant qu'il s'était jeté dans mes filets, il était pris au piège jusqu'à ce que mon bon vouloir en ait décidé autrement. J'étais née aux dessus des autres, j'étais née pour être dans les hautes sphères de la société et je ne manquais jamais une occasion de le mettre en application.
Je m'approchais encore de ce jeune impudent, un sourire sadique aux lèvres, me déplaçant d'un pas souple et gracieux, sautillant presque dans mon drap de satin.
Qu'il fasse le ménage ici ? Pas la peine. J'avais tout un personnel chargé de l'entretien de la maison. Comme si j'allais m'abaisser à me salir les mains pour maintenir ce palace en état. Non, je n'exigerais pas de lui qu'il fasse le ménage dans la maison. En fait, tout ce que je pourrais attendre de lui ne serait pas de nature administratif. Je connaissais pas ce mec, ni d'Adam ni d'Eve. Je savais pas ce dont il était capable. Soif pour une chose: le sexe.

« Chuis sûre que tu vaux pas un clou comme soubrette. Toute manière, j'ai plus bien plus de personnel qu'il en m'en faut ici. Non, ce que j'attends de toi est tout autre. »

J'étais tout prêt de lui à présent. Je passais sensuellement ma main sur son torse, espérant que cette fois, il comprendrait.

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All I am, all I need

• Je ne savais pas vraiment chez qui j’étais tombé, avec qui j’avais couché cette nuit. Je ne sais pas si au fond de moi-même, je l’aurais fait si j’aurais été au courant de sa réaction au réveil. Disons que ça ne courait pas les rues les filles comme elle, les nymphos dominatrices. J’étais un peu fou sur les bords, j’aimais les nouvelles expériences tant que ça restait raisonnable et que je n’avais pas besoin de baisser mon froc et de me prendre des trucs dans le cul. Cette fille avait l’air d’être aussi dérangé que moi, et, d’un côté, même si la situation était assez étrange, je commençais à bien aimer, à trouver à assez intéressant et plutôt changeant. Ouais, c’est pas tous les jours qu’on se réveille aux côtés d’une fille avec qui vous avez couché la veille et qui vous jette du lit à coup de pied. J’avais l’air con là, à moitié à poil, avec seulement mon boxer pour cacher mes attributs. Elle les avait bien vu hier soir, mais, disons que je pensais me casser, alors j’avais commencé à me rhabiller, rien de plus normal. Sauf qu’elle en avait décidé ainsi, elle avait décidé que pour le moment j’allais rester, sauf que je ne comptais pas lui faire son putain de ménage ou lui masser ces doigts de pieds, si je voulais vraiment me casser, je n’allais pas lui demander, rien à battre qu’elle soit friqué et que sa chambre fasse la taille de mon appartement. Si j’étais encore là, c’est que j’en avais envie, que je ne voulais pas vraiment partir. Bref, elle c’était approché de moi, passant sa main sur mon torse tout en me regardant avec un léger sourire de dessiné sur son visage innocent. « Chuis sûre que tu vaux pas un clou comme soubrette. Toute manière, j'ai plus bien plus de personnel qu'il ne m'en faut ici. Non, ce que j'attends de toi est tout autre. » Ce qu’elle attendait de moi ? Dit comme ça et avec sa main sur son torse, je n’avais pas besoin d’un décodeur ou d’une merde du genre pour comprendre. Et, disons que dit comme ça, étrangement, j’en avais envie moi aussi. La blondinette était tout proche de moi, sa main contre mon torse. Alors, ne lui laissant le choix, je passa mes mains à travers son draps en satin pour venir les poser sur ces fesses et la serrer contre moi. L’embrassant assez sensuellement, je décolla mes lèvres des siennes, laissant une distance de quelques millimètres entre nos visages avant de répondre. •

« Et si tu me laissais te retirer ce draps ? »

• Ont avaient beau être réveillé depuis quelques minutes seulement, j’en avais rien à faire, j’étais toujours prêt, et, je pense qu’elle aussi. On allait voir si c’était une vrai nympho ou pas… •

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Aza Ҩ Ezra

« Wake up girl, i'm here »

Ca y est, il a pigé. Je le lis dans ses yeux, je le lis dans ses gestes. C'est pas trop tôt. Et ses mains qui se referment sur mes fesses pour me propulser tout contre son corps. Il m'embrasse, je lui rend son baiser. Il aurait pu paniquer, baliser, se dégonfler mais je sens bien là, tout contre lui, qu'il a fini par tirer avantage de cette situation pour le moins étrange. Je sais que chuis pas facile et que chuis dure à suivre. Chuis versatile, chuis une femme. Mais avec moi, faut pas s'embarasser des détails. Quand je veux un truc, donne-le moi, ça vaut mieux.

« Et si tu me laissais te retirer ce draps ? »
« Fais-toi plaisir. »

J'enroule mes bras autour de son cou et je l'embrasse à mon tour, avec passion. J'ai soif de lui tout d'un coup. Ca me prend souvent, d'avoir envie de me jeter sur les hommes. Heureusement pour moi, ils sont toujours coopératifs. C'est moi en général qui les bazardent au bout d'une fois. Mais lui a réveillé ma soif à nouveau. C'est intéressant. Je me presse tout contre lui, caressant sa peau nue, mordillant le lobbe de son oreille tout en me pressant contre lui. Plus question de se débiner maintenant. Ils allaient dans le même sens tous les deux, un point c'est tout.

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