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Kalistow ✗ Our love has gone cold

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❝ KALISTOW + Tu étais comme une drogue pour moi, c’est comme si tu étais ma propre marque d’héroïne. ❞Our love has gone cold Désolé Kali, j'suis pas un pantin et j'en serai jamais un, alors tes mots peuvent être aussi tranchants que des lames de rasoir ça pourra pas atteindre mon coeur d'pierre. Tout ce qu'elle me sort, cet espèce de poison dégoulinant d'entre ses lèvres me fait pas d'la peine. Le Harlow qui avait seize ans aurait été dévasté par des paroles si injustes, mais j'en ai entendu des bien pires alors maintenant ça ricoche. Ouais c'est ça que j'aimerai lui dire, lui cracher au visage avec un peu de sang au passage d'ailleurs, j'deviendrais pas une marionnette qui croit tout ce qu'elle dit au point de se soumettre. Au fond, ça m'fait vibrer d'une manière que j'aime pas, ça anime mon corps d'une haine que j'ai rarement éprouvé. J'lai détesté Kali, si j'tais croyant j'aurai prié pour qu'il lui arrive malheur, mais j'passais juste mes journées à l'imaginer se faire larguer pour une fille plus belle, plus riche, plus maligne et qu'elle ressente la douleur que j'ai eu quand j'étais plus rien à ses yeux. « J'tai incapable de faire du mal à la fille que j'ai aimé, toi j'te connais pas » J'essuyais d'un revers du bras les filets s'écoulant sur ma joue, c'est pas à ce moment là d'un film x qu'une infirmière sexy se ramène ? J'me replaçais droit sur mes jambes en avançant vers elle, la forçant à reculer contre le mur pour la bloquer en quelques sortes, pressant presque mon torse contre elle et plantant mon regard brillant de colère dans ses iris bleus. « Tu sais plus rien de moi Petrova » J'me décidais à m'écarter de nouveau après quelques secondes à avoir sonder son regard, une douleur trop vive au niveau de l'épaule m'arrachait une grimace et j'observais l'infime tâche de sang ayant marqué l'endroit où j'étais appuyé quelques secondes auparavant. « J'en ai vu des biens pires que ça au cas où t'aurais oublié » Quand j'tais à Fargo combien de fois j'quittais ma chambre en pleine nuit pour m'infiltrer chez elle après que mon père m'ai tabassé ? Les nuits à avoir de la glace sur le visage, les phalanges à vifs et des griffures sur les bras, ouais j'ai vu l'enfer avant tout ça Kali.© 2981 12289 0
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T'étais pas un monstre, bien que t'ai changé, t'étais pas non plus Satan. Et ouais t'avais changé, dans un sens c'était pas plus mal comme ça... Mais d'là à ce qu'il te réponde qu'il ne te connaissait pas, tu n'y croyais pas un mot. Sinon pourquoi il serait comme ça avec toi ? On agit pas de la sorte avec des inconnus, avec des gens qu'on préfère ignorer. "J'te crois pas" que tu te contentais de dire. Lui-même savait bien que tu connaissais la vérité, il pouvait pas t'mentir. Tu ressentais un frisson parce que tu sentais bien dans sa voix que quelque chose était différent, ouais, une défaillance faite de rancoeurs. Il s'approchait de toi comme un fauve convoite sa proie, seulement Harlow était un lion et tu étais sa lionne. Le mâle ne peut pas vivre sans sa belle, et toi, t'étais là pour sa survie. Harlow, il pouvait pas s'passer de toi et tu veillais bien à ce qu'il s'en souvienne jusqu'à la fin de ses jours. "J'en sais plus que tu le penses, Falgren". Tu l'tuais de tes yeux trop clairs, de tes yeux trop vert. Va te faire foutre Harlow. T'es personne, pourquoi tu lui fais ça, pourquoi tu la menaces ? Tu penses qu'elle a peur de toi, mais tu t'trompes lourdement. Tu t'éloignais du mur assez rapidement, t'hésitais à le dépasser pour pouvoir rentrer dans ta chambre et prendre une douche. Tu serrais la mâchoire à l'entente du passé, comme si t'avais pu oublier des choses pareilles. "Non, j'ai pas oublié non". En même temps, comme une gamin de seize ans pouvait écarter ses images de son esprit ? T'avais été une infirmière éphémère plus d'une fois. Tu le détaillais de haut en bas, il semblait bien amoché et tu levais les yeux au ciel. "Allez, tu vas m'donner ta clé de chambre que j'te désinfecte tout ça" que tu te surprenais à dire. Il était chanceux pour ce soir, cette partie de son passé attisait chez toi un sentiment indéfinissable.

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❝ KALISTOW + Tu étais comme une drogue pour moi, c’est comme si tu étais ma propre marque d’héroïne. ❞Our love has gone cold Cette relation elle était malsaine, mais est-ce qu'elle l'a toujours été ? Kalista c'tait un peu cette personne qui a un chien d'attaque et qui s'en sert pour menacer ceux qui lui font de l'ombre et parallèlement s'en prend à son pauvre cabot quand quelque chose c'est pas passé comme elle le voulait. Dans ce genre de situation aussi étrange que ça puisse paraitre, le pauvre animal qui est utilisé comme une arme de dissuasion et d'attaque crève d'amour pour son maitre, même après une raclée laissant des marques à vie. Et c'est ça Kalistow, une fille sans amour pour quelqu'un d'autre et un mec qui était prêt à mordre à la moindre occasion pour elle. Si là j'en ai pas la preuve, j'me suis fais casser la gueule car ma présence indisposée madame, un claquement de doigt et j'me retrouve plus bas que terre. Maintenant la question qu'on peut tous se poser, est-ce qu'un chien battu peut se retourner contre la personne de sa vie ? Un chien non, ils sont bien trop cons et aimants pour faire ça, mais un alcoolique junkie criminel ouais. Plus d'une fois j'ai eu envie de remettre Veïa à sa place, mais elle est fragile alors non, tandis que Kalista est un roc. « J'ai pas besoin que tu joues à la fausse sainte après tout ça » J'lobservais du coin de l'oeil en serrant les poings, j'veux pas de son aide, plutôt crever dans ce couloir que de la laisser approcher mon visage avec du désinfectant qu'elle aurait remplacer avec de l'acide. Mais la douleur est trop forte, j'men suis pris des volées aussi bien contre des gars qu'en skate, mais là ça fait mal. J'avançais vers ma porte, le trousseau de clés fermement entre les doigts avant de l'insérer dans la serrure et d'enclencher la poignet, marquant un temps d'arrêt. « T'attends quoi pour rentrer ? » J'allais m'installer sur mon lit en m'trainant, si elle vient pas au moins qu'elle ferme la porte ça lui coute rien.© 2981 12289 0
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Tu l'regardais avec sa gueule cassée, il était bien amoché et toi t'essayais de rester de marbre. Bien que tu l'voulais voir dehors, t'avais du mal avec la violence et la vue du sang n'était pas ce que tu préférais. T'essayais d'oublier un peu son état, seulement tu n'y arrivais pas et comme il l'avait si bien dit, c'était pas la première fois que tu l'récupérais dans un état critique. Tu te résignais sans trop comprendre pourquoi, peut-être parce que les blessures physiques n'étaient pas aussi importantes que celles que tu pouvais faire en interne, puis peut-être que c'était pas réellement drôle d'le voir dans un état pareil. S'il crevait la bouche ouverte après s'être vidé d'son sang, sur qui tu pourrai passer tes nerfs ? Seulement sa voix méprisante s'élevée dans ce couloir trop grand, trop froid, trop solitaire. Tu faisais rouler tes yeux et tu commençais à avancer, ouais, t'allais pas t'éterniser ici et puis finalement c'était la voix du brun qui t'arrêtait dans ta lente marche vers le sommeil. Tu te retournais vers lui sauf qu'il avait déjà disparu à l'intérieur de sa chambre. T'hésitais pendant quelques secondes, t'approchais de la porte et tu tenais la poignée. Bizarrement si tu entrais, tu savais bien qu'il n'y avait pas de retour possible et ça venait te tordre le ventre. Peut-être que c'était l'unique verre de Martini que t'avais bu qui te donnait la force d'entrer, ou peut-être la folie plutôt. Tu l'voyais sur son lit, tu scrutais la chambre qui semblait être un bordel ordonné et déjà personnalisé à la Harlow Falgren. T'allais dans la salle de bain, tu commençais à ouvrir quelques tiroirs avant d'arrêter. "T'as du désinfectant au moins ?" que tu le questionnais, parce que ouias, t'avais pas vraiment envie de perdre ton temps à regarder partout. Puis tu brisais l'étrange silence qui venait s'immiscer entre vous.

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❝ KALISTOW + Tu étais comme une drogue pour moi, c’est comme si tu étais ma propre marque d’héroïne. ❞Our love has gone cold J'me demande bien c'que je fou là, à accepter l'aide de Kalista alors que c'est d'sa faute si j'vais avoir une gueule de détenu jusqu'à fin du Summer Camp. L'inviter dans ma chambre c'est comme dans ces films où faut donner la permission au vampire d'entrer, j'fais venir un démon dans mon petit refuge là, merci l'alcool qui remplace le sang. Avec un autre scénario ça m'aurait pas dérangé d'la voir se balader ici, comme au bon vieux temps mais compte tenu d'la situation y'a pas de quoi fantasmer. J'appuyais mes coudes sur mes genoux en plaçant ma tête entre mes mains, j'sais pas si j'ai plus mal au nez ou à la tête avec cet excès de cocktail. J'tournais la tête en direction d'la salle de bain, fronçant les sourcils comme si j'avais la Russe face à moi. « Pourquoi j'en aurais pris ? J'avais pas prévu d'me faire casser la gueule en faisant ma valise » À la limite j'avais pris d'quoi survivre niveau fumette et capotes, mais c'tait pas dans mon programme de devoir soigner un nez ensanglanté à cause d'un gros con croyant protéger la reine d'Angleterre. J'levais les yeux sur ma table de chevet où trônais une bouteille d'alcool, certainement pas de grenadine à l'intérieur, à la guerre comme à la guerre. « Mais j'ai ça, ça peut faire l'affaire si c'est pas trop grave » J'attendais qu'elle sorte pour désigner d'un mouvement du menton l'objet en question. Hors de question que j'aille à une clinique pour s'occuper de ça, j'y suis plus jamais allé depuis que j'ai quitté Fargo et ça va pas recommencer ce soir à cause d'la fierté de Kalista. Demain j'vais avoir encore plus de regret, à cause d'la gueule de bois, des marques qui vont rester sur mon visage et surtout l'parfum de la blonde qui allait empester la pièce. © 2981 12289 0
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Tu regardais autour de toi et fallait bien avouer que ça sentait la testostérone. Tu levais les yeux au ciel à sa remarque, parce que bien entendu, fallait que ça se retourne contre toi. Enfin quoi, t'avais simplement demandé à ce qu'il se fasse virer et non pas tabasser. Bon, dans un sens il avait bien cherché à ce que tu le provoques d'une telle manière, non ? Tu prenais même pas la peine de répondre à sa remarque, tu passais l'encadrement de la porte de la salle de bain pour rejoindre la chambre. Tu laissais échapper un "On fait comment alors ?" parce que t'en avais aucune idée. Ouais, t'avais pas envie de l'emmener aux urgences ou quelque chose du style, après tout, ça n'avait pas l'air si profond... Enfin tu l'espérais surtout. Tu commençais à avoir mal aux pieds, t'enlevais tes talons pendant qu'il te désignait une bouteille de vodka sur sa table de chevet. Tu secouais la tête, c'était pathétique de se retrouver là avec de l'alcool à porté de main quand t'es couchée dans ton lit. Enfin, tu ne cherchais pas à comprendre et tu te dirigeais vers la bouteille en verre. T'avais pris l'temps de te saisir de coton quand t'étais dans la salle d'eau, t'ouvrais la bouteille en silence et tu imbibais la douceur blanche entre tes mains. Une fois fait, tu te dirigeais toujours sans un mot vers Harlow. En fait, ça faisait bien longtemps que tu n'avais pas joué l'infirmière et à vrai dire, ça ne t'avais pas manqué le moins du monde. Peut-être aussi que c'était des mauvais souvenirs pour vous deux.. "Si ça te fait trop mal, tu me le dis". Puis t'approchais délicatement le coton contre la peau de son visage.

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❝ KALISTOW + Tu étais comme une drogue pour moi, c’est comme si tu étais ma propre marque d’héroïne. ❞Our love has gone cold J'me suis déjà pris des coups à cause de Kali, mais dans l'genre où un gars avait mal parlé sur elle et avait fait une remarque sur sa plastique, ou tout simplement avait laissé ses yeux trainer trop longtemps sur elle. Ça c'tait normal à l'époque, en étant ma copine personne pouvait s'autoriser à s'retourner sur elle et pire même, la draguer ouvertement alors que j'tais dans le coin et d'jà à seize ans j'avais l'sang chaud alors c'est arrivé plus d'une fois. Mais là c'est comme si c'tait elle qui m'avait frappé, elle avait tout manigancer comme une peste en une fraction d'seconde alors que j'tais tranquillement en train de dormir à moitié après mes nombreux verres. Je la guettais presque comme un animal maltraité le faisant en voyant arriver son bourreau, ouais j'la tiens pour coupable de la gueule que j'aurai demain en m'levant. Ça aller faire mal, j'le sais très bien parce que l'alcool comme ça c'est pas pour usage médical c'est bien connu. J'saisissais son poignet au dernier moment en le maintenant à quelques centimètres d'mon visage. « Si tu fais exprès d'appuyer fort ou quoi, j'le saurai donc fais gaffe » J'libérais sa main en gardant un regard méfiant, j'suis prêt à parier que j'vais me retrouver avec le coton dans l'oeil ou alors un coup d'ongle sur la plaie que j'ai déjà. J'prenais sur moi en essayant d'penser à autre chose que ce qu'elle était en train d'faire, j'ai jamais aimé ça et j'aimerai jamais. « Ça a l'air de quoi ? » J'me suis pas vu depuis que j'ai quitté la soirée et maintenant qu'il y a du sang en moins on doit y avoir plus clair, même si ça fait mal c'est p'têtre pas aussi moche que ça.© 2981 12289 0
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T'étais pas une professionnelle mais simplement une infirmière de dernière minute, peut-être que dans un autre contexte, vous auriez pu faire ce jeu de rôle dont la plupart des mecs raffolent. Ouais, ce culte de l'aide-soignante qui vient aider son prochain, peut-être même que ça aurait pu t'amuser.. Seulement ce temps était bien lointain même si tu t'sentais comme la jeune fille qui avait 16 ans, cette même adolescente qui soignait clandestinement son copain chez elle. Tu sursautais quand il venait serrer ton poignet un peu trop fort et tu fronçais les sourcils, il te faisait mal oui, mais pour rien au monde tu lui dirai une phrase pareille. "Tu vas m'lâcher si tu veux que ça se passe bien" que tu lançais d'un ton froid. Ça te faisait pas plus plaisir qu'à lui de te retrouver ici, seulement c'était bien votre cas et vous deviez faire avec. Harlow lâchait ton avant-bras sûrement trop frêle pour sa poigne sauvage. T'y allais doucement, peut-être même un peu trop compte tenu de votre relation. Tu restais silencieuse durant le temps de nettoyer, tu t'rendais même plus compte du temps. Deux minutes ? Ou peut-être une dizaine ? Tu soufflais quand tu voyais que la peau de son visage était enfin propre. Tu te reculais un peu et tu regardais son visage, bizarrement, cette situation te gênait plus qu'autre chose. Peut-être parce que pour la première fois, t'essayais pas d'porter un regard hautain sur lui. Tu finissais par lui tourner l'dos et tu jetais le coton à la poubelle. "Ça a l'air que tu t'es pris une raclée, mais je pense que tu n'auras pas besoin de points de suture. Et puis les blessures, ça attire bien toutes les pétasses dépravées que tu dois fréquenter. Sinon, est-ce que t'as d'autres plaies à nettoyer ?" Tu lui faisais face à nouveau, les bras croisés sous ta poitrine. Harlow, pourquoi tu faisais éveiller toutes ces émotions au fond du ventre de Kalista Petrova ?

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❝ KALISTOW + Tu étais comme une drogue pour moi, c’est comme si tu étais ma propre marque d’héroïne. ❞Our love has gone cold Avant j'savais qu'en allant chez Kali c'tait un refuge, peu importe à quel point j'avais passé une journée d'merde et combien j'en avais bavé, à partir du moment où j'tais dans sa chambre j'avais plus à me soucier du reste parce que ça se finissait toujours d'la meilleure des façons. C'tait ça le gros décalage qui avait ce soir, après avoir le visage clean j'allais pas avoir le réflexe de la prendre dans mes bras pour la remercier, de lui dire que j'tais chanceux de l'avoir et que si elle était pas là j'sais pas c'que je ferais. Nan là c'est comme faire une trêve avec son ennemi, à tout moment elle pourrait changer d'avis et m'laisser en plan comme moi j'pourrai avoir un pique de rage et l'envoyer s'faire voir parce que sa peau qui effleure la mienne ça m'retourne le ventre. J'sortais mon téléphone d'ma poche pour observer mon reflet sur l'écran, ça avait l'air plus impressionnant quand j'sentais juste le sang couler mais maintenant c'tait relativement présentable comme blessure. « J'espère bien qu'ça va les attirer que j'ai pas subi ça pour rien, au moins avoir une récompense » C'est d'la moquerie mais la vérité, un gars avec une gueule de bagarreur ça emballe les hormones et j'comprendrais jamais pourquoi. J'me retenais bien d'lui rappeler qu'elle aussi ça lui a plu, mais j'ai pas l'courage de faire la guerre maintenant que la tension c'est un peu calmée et surtout qu'il est tard. « Nan nan c'est bon, t'peux disposer, si tu veux » J'menfonçais un peu plus sur mon lit en m'étirant, j'crois que demain j'aurai aussi des courbatures à cause d'la défense que j'ai opposé aux cons d'videurs d'un soir. J'attendais pas à ce qu'elle vienne m'aider ce soir, peut-être des remords ou la peur que j'me venge, alors j'me dis que j'peux bien enterrer à un quart la hache de guerre.© 2981 12289 0
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Tu l'regardais attentivement se regarder dans son téléphone qui semblait lui servir de miroir, il n'était pas si amoché que ça mais il en était pas plus laid. Dans un sens Harlow semblait montrer ses blessures à l'extérieur, à la vue des autres. C'était pas intentionnel mais t'y voyais tout un autre sens. Et toi Kali, elles sont où tes faiblesses à la vue du monde ? Il n'y en avait aucune, simplement parce que toi tu ne voulais pas qu'on suppose quelque chose pareille. Tu soufflais quand t'entendais sa réponse, ouais, toi tu pouvais lui donner une récompense. Enfin, éventuellement tu pouvais lui donner une baffe en guise de contact physique. Tu venais récupérer tes escarpins qui jonchaient sur le sol, tu ne prenais pas la peine de les remettre pour rejoindre ta chambre. "J'espère que tu vas rêver de moi" que tu lançais avec un sourire aux lèvres en te dirigeant vers la sortie. Tu fermais la porte derrière toi et tu courrais sous la douche. Ouais, t'avais besoin de te laver l'esprit.

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