Our love has gone coldfeat. Harlow
Il était désolant, et toi ça commençait à t'agacer. Ce soir, tu te posais encore une fois cette question, celle qui t'as traversé l'esprit durant ces quatre dernières années. Pourquoi lui, pourquoi étais-tu tomber amoureuse de ce mec ? Il était tout ce que tu pouvais détester actuellement, et bizarrement, bien que tu le méprisais au plus haut point, tu ne pouvais pas t'empêcher de sentir une part d'attendrissement. Dans le fond, t'avais bien passé deux ans de ta vie à ses côtés, il avait été un repère à travers toutes tes histoires de famille. Harlow avait été là quand il n'y avait plus rien, lorsque tu t'étais dit que tu devais passer à autre chose. Il avait été là, et même si tu détestais ça, ça comptait encore beaucoup pour toi. "
Tu t'es mis à la littérature ? Tu vas devenir un de ces poètes français, le genre complètement déluré et qui termine dans un hôpital psychiatrique ?". T'aimais bien lui envoyer des phrase sanglantes, quelque part c'était une manière de protection. Puis d'une autre, fallait bien avouer que tu pensais tout ce que tu disais. Avec le temps, tu t'étais rendue compte de la personne qu'il était. C'est-à-dire un mec paumé, un déchet de la société. Harlow était le fléau de votre monde, et malheureusement, il n'était pas le seul. Alors quoi, durant ces deux années t'avais été une âme charitable à essayer de le sauver ? Peut-être. Tes souvenirs du pourquoi du comment étaient trop flous, et d'un côté, c'était pas plus mal comme ça. Tu ne relevais pas sa phrase accompagnée d'une grimace horrible, il avait le visage déformé par le flux d'alcool dans son sang et ça le rendait encore plus pathétique que jamais. Il était devant toi et si tu t'en allais pas, tu doutais que lui le fasse pour vous. "
J'étais la première de la classe. Et puis je n'étais pas avec toi pour ça à l'époque" et ça, c'était vrai et tu le savais. C'était aussi pour ça que t'étais partie, c'était pour ça que Chad avait été un bon parti. Lui, il était populaire. Lui, il était riche. Lui, c'était un bon parti. Il n'était pas méchant, bien que très peu intelligent. Il était ce cliché ambulant dans les films américains, seulement, il t'avait apporté ce que tu désirais. Être la reine du lycée. Tu souriais. "
Alors dis-moi, pourquoi tu te bourres la gueule ce soir ?" que tu demandais curieusement.