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❝ J'ai fait une connerie. ❞ - Nevada & James - C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux. |
Je sais que j'aurai dû réagir d'une manière différente, je sais qu'en ce moment, mon comportement était de trop. Mais, je ne contrôlais pas, ce besoin puissant qui s'éternisait dans mon corps, à la suite de l'évanouissement de Nevada. C'était un supplice, de ne rien dire, de le regarder simplement, sans jugement, sans critique, sans qu'il se sente menacer ou pire, qu'il sente que je l'oblige à s'alimenter. J'aurai pu, après tout. Lui dire que s'il ne faisait plus d'effort, il n'aurait plus de mariages, que la seule solution serait qu'il reprenne un poids idéal, qu'il n'oublie pas, comme il venait de me dire, de prendre à manger. Comment peut-on oublier de se nourrir ? C'est insensé, et au fond de lui, je savais qu'il s'en doutait. Alors que la proposition de chercher une maison était sur la table, je passais nerveusement une main dans mes cheveux en les rabattants en arrière. Je ne sais pas si nous avions une nouvelle fois, droit à ce bonheur, d'être tombés raide dingue de cette baraque. Mais je le voulais plus que tout, je voulais vivre avec lui, qu'il ne soit plus chez lui, qu'on ne doive plus dormir l'un chez l'autre. Sans repère. De plus, je n'arrivais plus à dormir convenablement en étant seul. Alors que je sors gracieusement mon portable enfui dans l'une de mes poches, je regarde rapidement les annonces d'une gérance habituelle. C'est celle qui nous avait présenté notre ancienne maison, et toutes les autres d'ailleurs. Un instant silencieux, pour ensuite prendre la parole, tout en montrant l'écran de mon téléphone à Nevada, pour qu'il puisse scruter rapidement les photos et surtout le nombre de maisons à vendre et d'appartement. Soyons honnête, vu l'endroit où nous habitions, il serait fort probable d'avoir une maison, c'est à la limite un coup de chance. < Il y a beaucoup de maison à vendre, je suppose qu'un fera notre bonheur. > Positif, il fallait rester dans cette ambiance. Je ne désirai plus entamer une discute sur le fait qu'il ne mange pas, qu'il néglige et qu'évidemment, cela pourrait avoir des effets négatifs dans notre couple. J'ai toujours trouvé agréable, les courbes de ces hanches, ces fesses fermes. Et il me serait difficile d'accepter un autre corps, que celui que j'ai connu depuis bien longtemps. Enfin, je reprends possession de mon téléphone, en appuyant sur les touches pour marquer un numéro, je t'invitais à attendre, tandis qu'une voix féminine arrivait à mon oreille. < Bonjour, James Daniels. Oui, c'est moi. Il serait possible d'avoir un rendez-vous ? J'ai vendu la maison, et je suis en recherche d'une nouvelle avec mon compagnon. Cependant, j'aimerais que vous notiez les différents point importants. > Je me redressais, ma phalange caressant mon menton dégagé. < Oui, je comprends. Dans les alentours, exactement. Le quartier ? Peut important, tant qu'il est agréable et assez calme dans l'ensemble. Et bien, les points les plus importants seraient les 5 chambres, un balcon, ou un jardin, ou même les deux. Si c'est possible, une maison. Je dois avouer que partir d'une maison et d'arriver dans un appartement et devoir cohabiter avec des gens, est loin d'être plaisant. Oui oui, je prends bien note le fait, que nous soyons dans une grande ville. Je suis disponible, cette après-midi, et mon conjoint l'est également. 15h00 ? Parfait. Je vous remercie Annabelle. Bonne journée. > J'attends qu'il raccroche, pour finalement poser mon mobile sur la table basse. Certes, je n'avais pas tenu compte de l'avis de Nevada, mais en soit, c'était plutôt juste ce que je faisais. J'avais hâte de découvrir d'autres demeures, même des appartements qui pourraient grandement être à nos goûts. En dévalant celui de mon petit-ami, je passe une main dans ma veste en extirpant mon paquet de clopes, dont une que je viens caler entre mes chaires en brûlant l'embout. J'étais stressé, paniquant à l'idée qu'aucune des nombreuses visites que nous irions faire, nous ne plaisent pas. L'idée de revivre seul, m'insupporte, bien que là.. Je vivrais sous le toit de Nevada, se qui était loin de me déplaire, sauf le fait que je ne savais pas, se qui c'était passé ici, et honnêtement, je ne quémande pas une justification. < On a encore trois heures, à attendre. Je te propose d'aller au restaurant ? Manger un bout, et après, je dois passer au bureau, je veux vérifier que la nouvelle secrétaire se porte bien, et si elle a besoin d'une assistante. > Je parlais en rapport au dernier cours que j'ai fait à l'université, j'ai eu énormément de demande et il serait plutôt intelligent d'en prendre compte, histoire d'avoir une réputation digne de ce nom, bien que cela ne soit pas moi, le formateur, j'exigeais tout de même quelques rencontres afin d'être sûr d'avoir pris le bon choix. En revenant auprès de mon futur fiancé, je lui aborde un tendre sourire, passant un bras autour de ces frêles épaules, de manière à faire face à ces lèvres des plus divines, pulpeuses, légèrement rouge de mon attaque, encore abîmés de mes morsures. La fumée valsait à côté de son visage, et cette image, resterait gravée dans ma mémoire, qu'il est beau, si Innocent, si enfantin. C'est dingue comme les choses peuvent changer, en quelques jours, en quelques heures. < Je vais me changer. Passer de l'eau sur mon visage. Prépare-toi. > Le sommet de mon corps se penchait, dégageant la faible distance qui s'était vivement installée entre nous, pour déposer, un baiser de protection sur le haut de son front, caché par quelques mèches rebelles. Debout, face au miroir de l'armoire de Nevada, je remarquais les nombreuses marques qui étaient inscrites sur ma peau. Quelqu'une défiguraient mes tatouages, se qui était désagréable à voir, et encore plus au touché. Dans un faible soupire, je passais un simple tee-shirt, avec un jean déchiré au niveau de mes jambes. Le tout accompagné par mes lunettes de soleil, ainsi que des baskets de la même couleur que le haut. Je prenais soin de mon apparence, c'était un fait, je pouvais passer des heures à entretenir mon corps, sous le sport, l'alimentation. J'étais plutôt fier, d'avoir parcouru autant de chemin, et d'être arrivé à là. Jamais auparavant, j'aurai imaginé être où je suis actuellement. En tournant mon intention sur la silhouette élancée de Nevada, je récupérais attentivement mon portable que je cale dans ma poche droite. Je lui fais signe s'il était prêt, et de s'avancer vers la porte, passant devant lui, puisque c'est quand même son appartement et pas le mien. Je descendais les marques pour être enfin dehors, juste en face de ma voiture que j'avais pris le temps de garer devant. D'un geste habile, j'ouvrais la voiture, tout en ouvrant la portière passager, pour rejoindre mon compagnon, dû côté conducteur. Ciel, que j'aime cette voiture. Je n'ai jamais regretté mes achats, concernant les voitures, finalement tout ce qui état matériel, je restais très sûr de mes choix. Je démarrais, mettant en fonction le GPS, qui nous guiderait à l'endroit voulu. < J'ai envie de manger un macdo. T'en penses quoi ? On pourrait passer au drive, et manger à mon bureau. > Pour ne pas perdre de temps, à vrai dire. Vu la queue habituelle qu'il y avait dans ce genre d'endroit. Je prenais la route jusqu'au restaurant, tout en posant une main sur la cuisse de Nevi, la serrant timidement entre mes doigts, tout en affichant un certain sourire complice. < J'ai la permission de ton université, de pouvoir faire des cours, quelques fois de droit. À quelques élèves intéressés. J'ai demandé que cela soit un vendredi, ou un mercredi, c'est là en général que j'ai moins de monde, niveau réunion, et dossiers. Je pourrai limite demander à ma secrétaire de prendre la fin de mes dossiers ouverts et qu'elle me les transferts pendant que je donne les cours. Histoire d'étudier des dossiers réels, et non-fictif. C'est mieux, je pense. > C'était un avantage que peu d'avocat avait. Cependant, j'estimais avoir le droit, après tout, j'étais reconnu par mon efficacité, et depuis bien longtemps, personne n'a soupçonné de quoique ce soit. Je suis blanc, sur toute la ligne, dû moins, devant ces fameuses lignes. < On pourra se voir un peu plus. Tu pourrais rentrer avec moi, qu'est-que t'en penses ? > Certes, je comprenais rapidement l'enjeu, de partir avec un prof, main dans la main dans les couloirs de l'université, ce qui était une mauvaise idée, comme pour moi, et l'avenir professionnel de mon conjoint. < Enfin, c'est une mauvaise idée. Ce n'est pas le mieux, que tu sois vu accompagné par un prof. Ça me fait un peu chier, mais à l'occurrence, pendant notre travail, le mieux serait de ne pas montrer immédiatement que nous sommes ensemble. Tu sais qu'il existe des jaloux, et qu'ils n'hésiteraient pas à foutre la merde. > Les épaules haussés, et une grimace installé. Je soupirai exagérément en me garant derrière la file de voitures, qui attendaient pour la même chose que nous. Je penche la tête en dehors, observant le contenu des panneaux tout en réfléchissant longuement. < Tu veux quoi ? > Levant mes lunettes, en les plaçant sur le sommet de mon crâne, j'avançais, pour arriver devant le microphone. Commandant nos envies, je remerciais la bonne femme, qui avait un certain courage de gagner sa vie ainsi, c'était un des nombreux métiers que je ne pouvais faire. Surtout à cause des clients, la plupart étaient grossiers, et la plupart n'avaient aucun savoir-vivre. Alors que je sortais ma carte de crédit, j'arrivais devant le comptoir, où l'on devait payer avant d'avoir notre commande. J'indiquais mon numéro, puis je prenais possession de notre repas, que je mis sur les jambes de Nevada. Dans un sourire taquin et assez provoquant. < On ne mange pas dans la voiture. C'est une règle. Alors, ne va pas piquer une frite, je sais que tu aimes ça. > Ma main passait sur la joue de mon tendre, caressant sa lippe inférieure de mon pouce. J'ai tellement envie de l'embrasser. C'est limite malsain. Je reprends la route, en destination de mon bureau, qui je priais, n'était pas sous des dossiers non-classés. À vrai dire, j'essayais de rendre cette journée un peu plus appréciable, surtout vue les événements qu'ils s'étaient passés. Entre la vente de la maison, la demande de mariage, et l'évanouissement de Nevada. Je crois qu'en à peine 3h00.. J'étais passé du stress, au bonheur, puis à l'inquiétude qui se manifestais plus dans un énervement qu'autre chose. Mais en vin, c'est normal, mes actions sont normales. |
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