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no reason to stay is a good reason to go (Kyla <3 )

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 Si j’avais pu prendre les coups à sa place, je l’aurais fait, parce que voir les bleus qui recouvraient sa peau, son visage qui se crispaient à chaque mouvement, ça me rendait fou. Je savais pas encore que le coup qui ferait le plus mal, c’était moi qui allais lui donner dans quelques minutes. Non, je ne le savais pas encore, je déconnais donc, soufflant des propos allusifs qu’elle saisit très bien, et auquel elle répondit avec le même regard salace que le mien… Incorrigibles. Mais oui, surement que vu son état, un baiser sur le dos de sa main était tout ce à quoi je devrais me tenir. Je l’écoutais me souffler ensuite les explications sur ce qui s’était passé. Je me décomposais à mesure de ses paroles, avouant finalement ma part de responsabilité dans cette histoire en comprenant un peu mieux l’origine du quiproquo : quand j’avais endossé l’identité de Dante pour aborder Ivy, puisque Wade avait du la prévenir de se méfier de moi. Le prénom de mon batard de demi frère déclencha aussitôt l’agacement de mon interlocutrice. « Kyla, calme toi… » lui soufflai-je, ma main se posa sur la sienne pour tâcher de l’apaiser. Je confirmai d’un hochement de tête que, oui, il s’agissait d’Ivy, le fameux soir où l’on s’était pris la tête par sms elle et moi, à l’époque où je l’hébergeais dans ma chambre à la EH. Et là, sans m’en rendre compte, le piège s’était refermé sur moi, j’étais cerné. Aucune magouille, aucun mensonge ne me sortirait de là. Kyla voulait savoir ce que j’avais fait avec cette fille. « Je lui ai payé un verre, on a discuté, je lui ai raconté du baratin sur ma vie d’italien torturé… » racontai-je glissant alors : « Je lui ai parlé de mon projet de devenir pizzaiolo. » Anecdote qui je l’espérais réussirait à dérider un peu la brune mais non, même imaginer son coloc en faiseur de pizza ne la faisait pas sourire, surement parce qu’elle voyait la lueur de culpabilité dans mes yeux. « Elle m’a surtout donné les infos que je voulais sur mon drogué de demi frère. Les services sociaux seront ravis d’écouter le petit enregistrement de notre conversation crois moi. » énonçai-je donc avec plus de sérieux. Mais aucune de mes paroles, aucuns de mes mots, n’effaça de l’esprit de la demoiselle la certitude qu’il y avait eu plus. Elle éleva de la voix, rien qu’en imaginant un baiser entre Ivy et moi. « Mais arrête Kyla, on n'était pas ensemble toi et moi, qu’est-ce que ça peut faire si je l’ai embrassée ? Qu’est-ce que ça peut faire si je l’ai… » Non, je ne terminais même pas ma question, parce que les yeux de la jeune femme sur moi me firent taire sur le champ : j’étais un homme mort. Kyla Carmichael venait de me tuer d’un regard.
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Kyla, calme toi. Plus il prononçait cette phrase et plus je montais en pression, plus je m'énervais et plus j'avais envie de lui sauter au cou, de l'égorger sur place et tout ce qui va avec. Comment voulait-il que je me calme alors que tout était si... clair maintenant. Tout ça, ces coups, mon corps cassés en douze parties c'était sa faute. Encore et toujours la faute de ce bon Wildingham. Et si j'avais toujours été conciliante, avouant totalement ma part de conneries là dedans, ce n'était plus le cas. J'étais incapable de relativiser, de me dire que tout allait bien, que c'était pas bien grave. Il avait menti à cette fille et avait usé de l'identité de mon meilleur ami. Certes, les magouilles de Dante ne le concernait pas mais putain... Pourquoi ? Pour faire chier son demi frère ? Savoir qu'il était un ancien drogué ? Je déglutis. Il aurait pu me le demander et je lui aurais donné tout ce qu'il voulait. Je lui aurais même dis que Wade revendait sa saloperie contre du sexe. Mais ça serait m'exposer et je n'avais aucune envie de ça. Je l'écoute et me crispe d'avantage, glissant mes mains sous le drap en manque de soupline dans lequel j'étais. Ça l'éclate peut être tout ça mais moi, non. J'ai presque envie de dire que Dante sait faire n'importe quel plat alors la pizza, c'est cliché. Mais je me retiens. Ça ne sert à rien. Et je veux qu'il aille au bout des choses. Et puis, je me crispe. " Tu ne t'attaqueras pas à ce gosse Wildingham, tu m'entends ? Tu peux lancer le monde aux trousses de ton frère mais ce môme n'a rien demandé " Crachais-je en fronçant les sourcils sans ciller, pour le coup. J'étais trop énervée pour ressentir quoi que ce soit. Et je m'emportais facilement, trop facilement. Fatiguée, meurtrie, je n'avais que ça pour me défendre. Sa phrase en suspens, je ne bouge plus, à nouveau. Bug informatique, veuillez redémarrer la machine. Merde, je ne suis pas un robot, qu'on le prévienne ! " T'as couché avec elle ? " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux. " T'as couché avec cette fille pour avoir des informations sur ton frère ? Me dis pas que t'as fais ça ! " Hurlais-je, tremblant encore plus, commençant à bouger dans le lit. " J'avais raison ! Tu voulais juste la baiser pour avoir ce que tu voulais ! " Un sanglot m'étrangle et je serre la hausse de matelas de mes petits poings. " On était pas ensemble et quoi ? Je te rappelle ton pacte avec Baptiste ? Quoi ? Je dois écarter les cuisses pour toi mais toi, tu peux aller baiser n'importe qui ? " Hurlais-je, incapable de me retenir. Commençant à pleurer. " Dégage ! " Beuglais-je en cherchant le bouton pour appeler l'infirmière. " Casse toi ! " Et je donnais des coups de ma jambe valide pour le faire déguerpir du lit. " Je t'ai tout dit sur Dimitri, je me suis confiée à toi ! J'étais vulnérable " Complètement accroc, vulnérable et tout ce qui va avec. " Tout ça c'est ta faute. Tu m'entends ? C'est ta putain de faute ! Alors dégage ! "
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  Je relatais donc la mission Ivy, évasivement, relatant mes exploits, les nombreuses révélations qu’elle m’avait naïvement confié, révélant ainsi ce que je comptais en faire. « Je vais pas lui faire du mal, je vais le sauver de ces toxicos de parents… » Et à la rigueur je ne ferais rien, j’allais juste me contenter d’alerter les services sociaux sur l’incompétence évidente de Forbes à être père. Je sentais malgré tout le sujet sensible. Et pourtant, je crois qu’il aurait mieux fallu encore qu’on parle de ce gamin à naître plutôt que de me voir interrogé sur mes actions avec Ivy. Mais on n’était pas ensemble alors… Voilà ce que je me répétais, pour déculpabiliser surement, en remarquant combien l’idée que j’aie pu l’embrasser la mettait hors d’elle. Et ma phrase en suspend me trahit sur ce qui s’était réellement produit. Ses yeux scrutant les miens, elle me le demanda cash. J’aurais pu mentir, certes. Lui assurer que non, je n’avais pas touché la blonde. Mais elle l’aurait lu dans mes prunelles que je la baratinais. Et puis, elle aurait fini par l’apprendre, par Ivy elle même peut être… Alors c’est dans un silence tout aussi révélateur que je me murais, déglutissant difficilement, mourant à petit feu sous son regard. Kyla explosa alors, hors d’elle. Les reproches fusèrent, sa voix tremblant de rage et mes prunelles finirent par flancher, se fixant obstinément sur mes genoux pour échapper aux siennes. Honteux, pris en faute. Je devrais rétorquer quelque chose, essayer de me défendre. « Kyla… » Je me levai d’un bond alors que sa jambe valide me chassait de son matelas. « Kyla, attends… Fais pas ça, je suis désolé, je pensais pas que… On n’était pas ensemble et… » baragouinai-je en m’approchant d’elle en essayant de saisir ses mains pour l’empêcher d’appeler le personnel, qui de toute façon, n’allait surement pas tarder à arriver vu combien la jeune femme était montée dans les décibels. « Kyla, écoute moi… Fais pas ça… » Me chasse pas. Me repousse pas. Me quitte pas. Pas pour ça. Pas pour cette connerie… « Ca ne voulait rien dire… »
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" Et le gosse sera confié à sa famille la plus proche : toi. Wow, tu vas tout gagner dans cette histoire ! " S'occuper du gosse de Wade et Briony... Ou alors c'est le frangin de Briony qui va s'en occuper mais je doute qu'Avery soit franchement plus compétent que les deux mather. Parce qu'il allait collé les services sociaux sur le dos de Wade, ils vont faire une analyse approfondie et se rendre compte que la mère n'est clairement pas mieux que le père, qu'ils ne sont qu'à un claquement de doigt de faire revenir leur mattos de merde à la maison pour pouvoir se défoncer en tranquillité. Et si je le trouvais pire qu'abominable sur tout ce qu'il avait minutieusement prévu, le silence qui s'installait entre nous alors qu'il ne répondait pas à mes questions me rendait folle, pire que ça même, pire que dingue. J'avais envie de le tuer sur place. Et là, j'avais le courage de le faire, je n'avais plus mal nul part, comme si la vague de rage qui m'envahissait se servait de mes douleurs physiques pour se nourrir. Et mon prénom qui sortait de ses lèvres. J'avais envie d'hurler, réellement. De lui dire de m'appeler Eleanor parce qu'il avait perdu le privilège de m'appeler Kyla, qu'il m'avait trahi. On est pas ensemble. Vieille excuse. Pas après ce que je lui avais dis, pas après ce que je lui avais confié, usée, fatiguée, vulnérable et faible. " Et alors ça te donne le droit d'être un connard parce qu'on était pas ensemble ? Je me suis ouverte à toi ! Je me suis mise à nue putain ! " Et j'ai été nue dans ses draps pendant cette période. " Je me suis mis mon coloc à dos pour ta pomme ! Et ta seule excuse c'est "on était pas ensemble" ?! " Et j'ai été bien conne, pas de doute là dessus. Une vraie conne, une pauvre crétine. " Parce que ça t'arrive de penser avec autre chose que ton entrejambe ?! J'avais raison ce soir là ! " Il s'est offusqué, me demandant pour qui je le prenais. Et bien, pour ce qu'il est. Ou était. Intérieurement, j'espérais que c'était au passé, qu'il n'avait pas recommencé, encore moins depuis qu'on était ensemble. Je le regarde, mordant ma lèvre inférieure déjà dans un sale état. Ça voulait rien dire. Certes. " C'est pas parce que ça voulait rien dire que ça fait pas moins mal " Loin de là même. Pourquoi le faire alors ? " J'ai essayé de coucher avec un mec après être partie de la EH " Enfin non, d'abord je me suis mise dans un état pathétique et Dante est venu me chercher. " Mais j'ai été incapable de coucher avec lui. Incapable ! Parce que je le détestais de poser ses mains sur moi, parce que c'était pas toi ! Et toi, tu t'es envoyée en l'air avec une pote à ton frère ! " J'avais laissé les "demi" à la poubelle. " Pars Cole, pitié " Laisse moi digérer l'information. " Je veux plus te voir " Finis-je par lâcher, appuyant sur le bouton pour faire venir quelqu'un. " Merci. J'avais pas assez mal physiquement " Maintenant, c'était aussi au coeur que j'avais mal. Et pas qu'un peu.
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  "Comme si j'avais envie d'élever leur gosse..." Non bien sur que non, j'aurais déjà bien assez à faire en gérant le mouflon de Sophia. Les services sociaux le placeront en famille d'accueil, et happy end. Enfin sauf pour Forbes et sa chère et tendre bien sûr... Mais c'était pour le bien du petit que j'agissais moi. Alors oui, j'étais plutôt fier de mon plan, surtout qu'après le coup de mon anniversaire et la nuit que j'avais passé en cellule avec d'Aremberg à cause de Wade, ma soif de vengeance était exacerbée... Mais je n'étais par contre pas très fier des méthodes utilisées pour parvenir à mes fins... Et puis, j'aurais très bien pu repousser l'invitation d'Ivy, rentrer sagement à la Eliot après avoir enregistré ce qu'il me fallait sur les problèmes d'addiction de son meilleur pote... Qu'est-ce qui m'était passé par la tête ? Les accusations et les pressions de Kyla par SMS m'avaient énervé, tout comme le fait de la savoir justement en soirée avec mon demi frère justement. Alors je balbutie quelques excuses, toutes plus discutables les unes que les autres. D'ailleurs elle s'énerva, soulignant le ridicule de mes mots et leur irrecevabilité... Elle me rebalança alors ce qu'elle m'avait reproché alors, que je ne pensais qu'avec mon entrejambe... "Kyla, je... Je suis désolé." désolé de te donner encore une fois une raison de douter de moi, de douter de nous... Je sentais son regard sur moi et je fixais le sol pour y échapper, ça ne voulait rien dire... Y'avait rien entre elle et moi, d'ailleurs il.n'était même pas prévu qu'on se recroise avant ce hasard dans ce bar quelques jours auparavant. "Je suis désolé... T'étais en soirée avec Forbes, ça m'a rendu dingue... J'sais pas ce qu'il m'est passé par la tête..." tentai-je de me justifier avant de relever les yeux à ses paroles suivantes. "Tu as quoi ?" répétai-je avec un air ahuri après ses aveux. "Attends t'es en train de me faire une crise pour un truc que t'as toi même essayé de faire ?" L'art de retourner la faute sur l'autre par Cole Wildingham... "C'était qui ce type ?" demandai-je sur un ton bourru, oubliant presque la partie de ses confessions où elle avouait ne pas y être parvenue. C'est juste le fait d'imaginer ce mec poser ses mains sur elle, l'embrasser... Parce qu'avant d'essayer de coucher ensemble, il y avait du avoir un tel rapprochement. Je me radoucis quand même quand elle me répéta de partir, s'emparant de la sonnette pour appeler les soignants... "Kyla, non... Fais pas ça." Trop tard, le bouton clignotait, l'infirmière aigrie ferait bientôt son entrée.  "Kyla je m'excuse...Je... Je veux pas te perdre pour ça." soufflai-je en lui lançant un regard peiné avant de faire volte face vers la porte qui venait de s'ouvrir sur la blouse blanche du service. "Y'a un problème ici ?"
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" Bah si t'as pas envie, arrête tes conneries " Soufflais-je gravement. Qu'il arrête ses idioties, qu'on en finisse je sais pas moi... J'étais tellement mal, stressée et énervée par tout ce qui venait de se passer que je n'avais pas eu le temps de lui parler de ma découverte d'hier soir avant mon passage à tabac : Sophia n'est pas enceinte. Y aurait le temps pour ça, plus tard, beaucoup plus tard parce qu'il fallait parler de lui, de moi, de nous. De cette putain de confiance aveugle que j'avais placé en lui, en nous et pour quoi ? Pour finir le coeur - et le corps - brisé en dix milles morceaux par ses propres soins. Je le détestais. Et je détestais ses excuses bidons encore plus que lui à ce moment là. Roi du bal ? Le plus intimidant ? C'est l'award du mytho de l'année qu'il aurait du recevoir ! Mon dieu, j'avais envie de l'étriper rien que d'y penser. Comment est-ce que ça avait pu m'arriver, encore une fois ? Il puait les embrouilles à douze kilomètres et pourtant... " J'étais en soirée avec Forbes et alors ? T'avais peur de quoi ? Que je couche avec lui ? " Wade est pas mal mais c'est pas mon style. Je les préfère avec moins de substances illicites dans le corps. Je pourrais dire un peu plus stable mais visiblement, la stabilité c'est pas ce qui qualifie Cole. Et puis, je lui balance ce qu'on a tenté de faire avec Bonaventure, en vain. " La ferme ! " Hurlais-je immédiatement alors qu'il tentait de tout retourner contre moi. " La ferme ! " Beuglais-je encore plus fort. Qui est ce type ? On s'en fout. " Tu voulais pas de moi, tu voulais que je fasse quoi au juste ? Mais y a une putain de différence entre ce que t'as fais et ce que j'ai voulu faire, j'ai jamais été capable de kiffer et de voir quelqu'un d'autre que toi quand je l'embrassais " Et qu'est-ce que c'était désagréable putain... J'en avais des frissons rien que d'y penser. Ça avait été rapide avec Bonaventure. Je lui avais demandé de me suivre, lui vendant du rêve : on pouvait s'aider tous les deux. Et au final, deux baisers échangés et on était arrivé à un putain de constat : la machine était cassée. Lui était obnubilé par Athena et moi par Cole... À croire que c'était toujours pareil. Je voulais qu'il parte, pour calmer mes larmes et les vagues de douleur qui me prenait de partout. J'avais l'impression de vivre une deuxième agression. " Ne pas faire ça ? Pourquoi ? T'écouter déblatérer tes salades encore et encore ? " C'était nouveau pour lui le couple, certes. C'était avant qu'on soit ensemble, certes. " Sors d'ici.. " Soufflais-je en me retenant tant bien que mal de lui dire qu'il ne me perdait pas, mais que j'avais besoin de temps. Parce que ses putains d'actions avaient de sacrés répercussions sur ma vie.. " Laisse moi... " Soufflais-je d'une voix tremblotante alors que je serrais mes poings pour ne pas hurler de douleurs. " Mademoiselle ? " demanda l'infirmière en toisant Cole bien comme il faut. " Je voudrais être seule " Soufflais-je en tremblant de haut en bas. Elle se tourne vers Cole et je ferme les yeux, ne voulant pas le voir filer. Et pourtant c'est moi qui le demandait. " Tu gâches notre séjour à Londres encore une fois " Soupirais-je en regardant par la fenêtre.
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  « C’est pas au programme… Demande moi ce que tu veux, mais pas d’arrêter de lui pourrir la vie. » Ca c’était mission impossible. Parce que, c’était pour cela en partie que j’avais rejoint Vic à Boston. Parce qu’elle me manquait, parce qu’elle avait refilé l’argent à Wade et que ça m’intriguait, parce que je pressentais qu’il lui en faisait baver et que j’étais donc décidé à faire de sa vie un enfer. Et si depuis janvier, depuis mon arrivée, beaucoup de choses avaient changé et j’avais trouvé d’autres bonnes raisons d’adopter Harvard, je n’en avais néanmoins pas fini avec ce voleur d’héritage. C’est d’ailleurs de lui que je me servis comme excuse : Forbes, et cette soirée qu’elle avait passé avec lui, l’anniversaire de Sage, le moment où j’en avais profité pour sortir et m’attaquer à Ivy. Excuse irrecevable, again. « Je t’ai dit que c’était LE type que je supporterais pas que tu approches et tu passes une soirée avec lui Kyla, comment tu t’attendais à ce que je réagisse ? Imagine un peu, si après m’avoir dit que le truc qui te ferait me haïr serait d’apprendre que j’avais couché avec ta jumelle, j’avais été passé une soirée avec Delilah ? » m’énervai-je pour qu’elle comprenne bien le problème. Le soucis ce n’était pas qu’elle sorte, même si c’était pour aller à une stupide soirée d’anniversaire d’une mather, ça encore… Non, l’énorme souci c’était lui, Wade, encore et toujours. Et le ton monta de plus belle suite à ses révélations. J’étais en tord, j’étais celui qui s’était envoyé avec une autre alors que Kyla et moi étions en phase de rapprochement, mais j’arrivais à être celui qui gueulait. L’art de se victimiser, selon Wildingham. Mais Kyla, malgré son état, arrivait encore à crier plus fort, m’ordonnant de me la fermer lorsque je lui reprochais sa tentative de coucherie avec je ne savais qui. Elle répéta alors durement que les situations étaient complètement différentes, puisqu’elle n’avait pas conclu complètement son affaire avec ce mec… Je sentis alors qu’on atteignait le point de non retour de cette conversation. Je redoutais presque qu’on la continue, mais je craignais tout autant qu’elle y mette fin. Parce qu’elle allait les dire, ces trois mots qui m’effrayaient tant. C’est fini. Je m’attendais tellement à ce qu’elle les prononce, que j’anticipais, lui soufflant de ne pas faire ça. « Kyla… Je… » Elle avait raison, j’avais que mes fausses excuses et mes regrets à lui servir, et est-ce que ça allait suffire ? De toute façon, la soignante fit irruption dans la pièce, me regardant d’un air plus qu’accusateur, vu l’état de tension de sa patiente et les constantes de la demoiselle qui s’affolaient sous l’énervement. Je levai les mains en l’air, pour montrer ma bonne foie, essayant d’amadouer l’infirmière avec un petit sourire forcé. Mais Kyla lâcha qu’elle voulait être seule.  « Allez ouste, elle a besoin de calme, vous avez entendu. » ordonna la blouse blanche en me poussant vers la sortie. Pas l’occasion de lui dire au revoir, et avant que l’infirmière ne me claque la porte au nez, je criais à la jeune femme : « Je suis désolé Kyla… Pardonne moi. » Rêve Cole, rêve… Et c’est tout penaud, le bide serré, qu’il ne me restait donc plus qu’à me diriger vers la sortie de l’hôpital…
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Je l'écoute et soupire. Et bien soit, qu'il continue ses conneries, qu'il se retrouve avec un gosse sur les bras, que le retour de la médaille lui fasse bien mal. J'en avais marre, j'avais assez de tout ça, de toutes ces conneries. Je refusais de participer à tout ça d'une manière ou d'une autre. Je ne voulais juste pas qu'un enfant soit pris dans cette guéguerre des plus idiotes. J'avais tenté de savoir d'où tout ça venait mais Wade n'avait rien voulu me dire. Pour me protéger ? Je ne pense pas parce qu'il ne se gênait pas pour me dire de quitter Cole, que je méritais mieux et tout ce qui va avec. Je l'écoute et le fusille du regard. " J'ai pas passé la soirée avec lui espèce d'idiot ! J'aurais jamais été lui parler si tu m'avais pas dis que t'étais en mission Anti-Wade. J'en ai rien à carrer de ce type putain ! Qu'est-ce que j'y peux si c'est un ami de Sage sérieusement ? Tu te rends même pas compte des conneries que tu déblatères, c'est dingue " Soufflais-je en riant légèrement. " Avec toutes les saloperies à ma portée ce soir là, j'aurais pu foutre n'importe quoi dans son verre, le prendre en plein flagrant délit de sniffage ou de fumettes... Mais t'as juste pensé avec tes parties intimes et ça va être ma faute c'est ça ?! Sers toi de ton cerveau un peu ! " Ça changera. Je lui avais plus ou moins proposer en plus de partir en quête d'informations pour lui, de profiter que j'étais là dans son entourage pour obtenir bien des confessions, pour le mettre à mal et bien comme il faut. Je lui servais tout sur un plateau en or et il n'en voulait pas. Je le détestais pour ça aussi. Préférer passer par le sexe plutôt que... Il n'avait pas confiance en moi, visiblement. J'avais envie de le tuer sur place et plus il restait là, à tenter de se défendre et plus j'hurlais, impossible de me calmer, mon pouls augmentant, faisant s'affoler les machines autour de moi. Je n'étais pas une patiente normale, loin de là même. Et merci qui ? Je tremblais et je tentais de me contrôler, en vain. J'avais envie de lui lancer à la tête tout ce que j'avais sous la main, absolument tout. Mais ça n'en valait pas la peine. Je n'avais jamais réussi à coucher avec Bonaventure, absolument jamais. Et c'était après notre "séparation" de la Eliot House qui avait fait pas mal de bruit... Là, y avait vraiment plus rien, il ne voulait pas de moi, alors... Je le détestais vraiment. J'en avais fais des conneries pour l'oublier. Et là, je ne le regardais même plus, les yeux pleins de larmes, le coeur serré et l'envie de mourir, que tout ça s'arrête plus que présente. Je l'entends une ultime fois. Pardonne moi. Et je sais que je le ferais. Alors, c'est plus fort que moi, j'attrape la télécommande et la lance sur le mur en face de moi alors que la porte se ferme. Je crie, je pleure et l'infirmière arrive rapidement sur moi. " Dégagez ! Cassez vous ! " Hurlais-je sur la femme qui appuya sur un bouton. " Lâchez moi ! Je veux pas de vos merdes ! " Pas de morphine, rien pour me calmer, absolument rien. J'arrête de gesticuler, pleurant encore un peu plus, le sang tâchant les draps blancs. " Je veux plus le revoir ici vous m'entendez ? Et s'il passe la sécurité, si je le croise dans un couloir, je vous colle un procès, vous m'entendez ? " Hurlais-je alors qu'une infirmière tenait mon bras et l'autre, contre mes indications, m'envoyez faire un petit somme.

rp terminé.
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