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no reason to stay is a good reason to go (Kyla <3 )

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 « Mais c’est ma petite amie !! » m’excitai-je sur la pauvre secrétaire à l’accueil de l’hôpital pour au moins la dixième fois en moins d’un quart d’heure.  Oui, pour un mec qui avait tant de mal à assumer son statut d’homme en couple, je le criais beaucoup sur les toits d’un coup. C’est que ce statut de conjoint officiel devait me permettre l’accès à sa chambre non ? Non, fallait croire que non. « Je veux parler au médecin qui s’occupe d’elle, je veux savoir ce qu’il s’est passé, je veux savoir ce qu’on lui fait. Je m’appelle Cole Wildingham et je vous prév… » Mes menaces furent stoppées par l’arrivée d’une infirmière au tempérament bien trempé qui m’ordonna alors avec autorité de me taire, m’entrainant dans une salle d’attente. En quelques mots, elle me dressa un tableau qui me glaça : Kyla avait été retrouvée avec de graves blessures et elle était toujours au bloc, dès qu’elle aurait plus d’informations elle viendrait me chercher mais pour l'heure je ne pouvais qu’attendre. Un sentiment d’impuissance totale m’envahit alors que je m’avachissais sur l’un des sièges de la pièce, enfouissant mon visage entre mes mains… Les secondes passèrent, les minutes, les heures… Puis la soignante réapparut : genou cassé, poignet foulé, multiples contusions. Le chir ortho avait réduit la fracture sous AG et l’avait plâtrée, elle venait de sortir de salle de réveil pour être reconduite dans sa chambre, mais elle avait besoin de calme. Je sentis son regard sévère sur moi. « Je veux la voir… » Mon ton était moins impétueux, mon regard se faisait presque suppliant. « S’il vous plait, pas longtemps, je serais discret, je veux juste la voir… » Et la femme céda. Je la suicis jusqu’à la chambre de Kyla, poussant ensuite la porte doucement, je déglutis difficilement en découvrant la brune étendue sur son lit, endormie, méconnaissable… Ses paupières tuméfiées, des ecchymoses recouvrant son visage, sa jambe sous plâtre, son bras immobilisé en écharpe… La blouse et les néons de l’hôpital amplifiaient surement l’effet. La gorge nouée, aucun mot ne sortit de ma bouche alors que je m’approchais de son chevet, la détaillant avec des yeux effarés.
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Les coups tombent et je ne bouge pas, je ne me débats pas, rien. Pourquoi ? Tout simplement parce que je sais très bien que plus je bouge, plus je tente de me défendre et plus j'aurais mal, très mal, trop mal. J'ai l'impression que mon corps se brise, je mords l'intérieur de ma bouche pour étouffer mes cris, mes pleurs. Et une fois que je n'entends plus de bruit, de pas, je crie, j'hurle pour ameuter quelqu'un. J'espère que quelqu'un va passer par là. Et c'est le cas puisque Meleya, une étudiante et étudiante en médecine débarque. Le trajet à lh'ôpital est long, très long, trop long. Je garde l'enveloppe dans ma main. Cette photo de Cole et moi, sa tête entourée d'un cercle rouge et un mot derrière faisant référence à Dante et à la Camorra. Je ne sais pas ce que c'est mais je compte bien le savoir. Mais pas tout de suite parce que, pour le moment, je me sens partir. Je refuse la morphine. Je ne veux pas de ces merdes dans mon corps, pas après mes précédentes addictions à tout ce qui me passait sous la main. Mon corps me fait tellement mal quand j'ouvre les yeux en salle de réveil. Je ne comprends pas trop ce qu'il se passe. Une large lumière au dessus de moi, je bats des cils et me rendors immédiatement. Je ne me souviens de plus rien, j'ai l'impression d'avoir oublié ce qui s'est passé, que j'ai été frappée et laissée pour morte en plein parc. Si Meleya n'était pas passée par là... J'espère qu'elle m'a laissé son numéro d'ailleurs ou quelque chose. Je divague, mes paupières sont lourdes et je ne fais que ça, une fois qu'on me ramène dans ma chambre. Réveil. Endormie. Ça dure un petit moment, jusqu'à ce que je me réveille réellement. " Bordel " Soufflais-je en serrant les dents et tournant le visage vers la droite. Ma main se pose sur mes côtes et je fronce les sourcils. Il fait noir et je vois une paire d'yeux à côté de moi. " Cole ? " Lançais-je en fronçant les sourcils, grimaçant automatiquement avec ces blessures sur mon visage. La lèvre éclatée, j'ai mal, vraiment très mal. " Ça va ? " Demandais-je en tendant ma main gauche pour attraper la sienne. Kyla, défoncée, qui s'occupe de Cole plutôt que d'elle. J'ai mal, tellement mal mais il est là.. Et ça me fait du bien, tellement de bien.
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Mes prunelles rivées sur son visage presque méconnaissable, je me laissais tomber sur la chaise près de son lit, respectant la consigne donnée plus tôt par la soignante, à savoir du calme et du repos. Je ne pus m'empêcher de penser avec horreur que si le scope n'avait pas affiché ses constantes vitales, si son buste ne s'était pas soulevé de manière régulière en rythme avec sa respiration, son teint bleui aurait presque pu faire penser au pire... Mes pensées furent interrompues lorsqu'elle s'éveilla... Son visage se crispa aussitôt sous l'effet de la douleur alors qu'elle bougeait. " Hey, doucement... " lui soufflai-je alors avec une voix inquiète. Mais je n'eus pas le temps d'énoncer d'autres consignes ou de citer celle de l'infirmière que ma demoiselle me demandait comment j'allais en m'apercevant à son chevet. Une ébauche de sourire se profila sur mes lèvres quelques secondes, alors que j'ironisais en répondant : "Bah les sièges sont vraiment pas confortables ici, alors j'ai un peu mal au derrière... Puis les néons, ça me file la migraine." Cole ou l'art de se lamenter... Enfin, là, c'était clairement de l'humour, pour me.moquer un instant de son altruisme démesuré. Parce que rapidement je repris en la voyant tendre la main vers moi. "Mais reste tranquille Kyla... M'oblige pas à rappeler cette folle d'infirmière, déjà que j'ai eu un mal fou pour qu'on me.laisse venir te voir. " Je voulais pas courir le risque qu'on me vire d'ici. Mes doigts se resserrèrent malgré tout sur les siens, doucement. "Comment tu te sens ?"
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Rien ne va dans cette putain de vie de merde. J'ai vraiment l'impression de vivre embrouilles sur embrouilles comme si j'avais signé un pacte avec le diable l'année dernière. Ça pourrait très bien être le cas quand on voit ce qu'il m'arrive. Le cyberharcelement dont j'ai été victime, ma descente en enfer, la perte de la mobilité totale de mon genou et donc l'arrêt de mes études... Puis Dimitri. Surtout Dimitri. Et je suis là à cause de lui. Même en étant célibataire, loin de lui et sans entendre parler de lui, il arrive à me faire du mal, beaucoup de mal. Mon corps me fait terriblement mal et c'est difficile de ne pas céder à l'appel de la morphine. Mais je ne veux pas, je refuse. Je préfère prendre sur moi, mordre ma joue et me retenir de tout. Et quand je croise le regard de Cole, je suis partagée entre l'envie de l'embrasser et de l'assassiner. Pourquoi les russes l'ont-ils confondu avec Dante ? Ils n'ont rien en commun bordel... Je le regarde et souris légèrement. " Tu changeras jamais... Éteint la lumière si tu veux " Soufflais-je timidement. Ça peut se faire et ça ne me gênera pas, loin de là même, il ne pourra pas me regarder. " Tu veux venir avec moi ? " demandais-je doucement. Je suis pas sure qu'on entre à deux dans le lit mais bon... Je souris quand il me dit qu'il s'est battu pour me rejoindre. " J'ai l'impression qu'on m'a roulé dessus mais ça va.. " L'art de minimaliser les choses. " Ce sont les hommes de Dimitri qui m'ont fait ça " Soufflais-je à voix basse, sa main dans la mienne. " Embrasse moi... " Soufflais-je les yeux en coeur, pitoyable, demandante, ayant besoin d'affection, encore et toujours plus.
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  Je me lamentais, avec une ironie certaine, histoire de lui signifier par là que pour le coup, s’inquiéter de mon bien être depuis son lit d’hôpital n’était pas nécessaire. « Kyla, t’en fais pas pour moi, ça va. » soufflai-je, sans sarcasme cette fois. Et lorsqu’elle tendit le bras pour saisir ma main, je la réprimandais. Elle avait dit quoi la petite infirmière aigrie : du calme et du repos. « Non, mais je suis sérieux Kyla, repose toi et ne bouge pas. » Je me levais pour venir m’asseoir au bord de son lit. « Si elle me choppe là elle va me tuer sur place. » fis-je en redoutant d’avance la réaction de la soignante. Mes doigts se resserrèrent doucement sur les siens quand elle me confia sa douleur, en essayant de minimiser la chose. Je grimaçais, ce sentiment d’impuissance me nouant le ventre, la gorge serrée en observant d’un peu plus près les plaies et ecchymoses sur son visage. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Et elle me confia alors la révélation choc : les hommes de Dimitri, son mafioso taré d’ex. « Bordel… » Un éclair de fureur traversa mon regard. « Tu vois j’aurais du le chercher… » Le trouver, le tuer… J’étais trop en colère contre ce salopard pour exécuter son ordre, puis j’aurais trop peur de la casser encore plus en ne serait-ce qu’effleurant ses lèvres. « Comment ça se fait qu'il s'en soit pris à toi ? » demandai-je avec déjà un pincement de culpabilité. Ce n'était quand même parce qu'elle refaisait sa vie, qu'elle avait retrouvé quelqu'un et qu'on formait un couple ?
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M'occuper de lui, lui demander comment il va, m'inquiéter de lui était une manière comme une autre de ne pas penser à moi, à mes blessures et à tout ce qui va avec. Je n'avais pas envie d'y penser, j'avais envie d'oublier mes douleurs, les coups d'électricité que je ressentais de par et d'autres de mon corps. Ne pas bouger et se reposer. " Ok... " Soufflais-je en lui adressant un léger sourire. Je n'avais pas envie, je le voulais avec moi, dans mes bras mais c'était de la folie complète, j'allais pleurer ma mère si je venais à le prendre contre moi et puis, il était sage pour une fois, il ne voulait pas me faire de mal. Le lit s'affaisse un peu et je souris-grimace en même temps. " C'est le patient qui choisit ce qu'il veut. Et je veux que tu sois là " Soufflais-je. J'ai mal partout mais je peux supporter un peu plus. Un bisou demandé et rien. Je fronce les sourcils et grimace aussitôt. Pourquoi ? J'ai demandé pourquoi ? " Mais... " Ronchonnais-je quand il me regarde et ne m'embrasse pas. " Arrête de me regarder, je suis moche " Moche, amochée, démolie, tout ce que tu veux quoi. Et puis, je lui explique vaguement qui m'a fait ça parce que je sais qui l'a fait et pourquoi. Cette lettre, ce mot, cette photo... C'est donc vrai, quand on sort avec un Kazennov, notre vie prend fin au moment où nos lèvres se croisent. " Tu vas chercher personne Cole. Déjà que tu m'embrasses pas ! " Ronchonnais-je à nouveau. Bébé malade, bébé doit avoir tout ce qu'il veut. J'attrape sa cuisse et le regarde. " Je vais grogner le temps d'attraper mon truc " Le prévenais-je en ronchonnant quelques secondes, ouvrant le tiroir et chipant l'enveloppe. " Visiblement, ils t'ont pris pour Dante " Soufflais-je en sortant l'image de l'enveloppe avec le mot derrière. " Je comprends pas pourquoi.. " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux.
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  Je m’installai près d’elle et je vis bien que le simple mouvement du matelas suffisait à réveiller sa douleur, vu son visage. Je lui citai les consignes de l’infirmière ce à quoi elle objecta que c’était le patient qui commandait. « Attends de voir la mégère qu’on t’a collée comme soignante… » Si j’avais eu le fantasme de l’infirmière sexy, c’était fini après ma rencontre avec l’autre ronchon de service là.  « T’es pas moche Kyla, t’es blessée c’est tout… » Et je ne l’embrassais pas, parce que l’embrasser, là, sur ses ecchymoses, ça tiendrait plus de la torture pour elle que du plaisir surement. Et je l’écoutais ensuite avec un air inquiet, concerné, me confier que son ex était dans le coup. Mon sang ne fit qu’un tour. J’aurais vraiment du embauché quelqu’un pour le retrouver, peut être même que j’aurais du mettre Leevy dans le coup, avec ses contacts mafieux… Je lui aurais fait avaler ses baguettes chinoises moi, et pas par la bouche… Sauf qu’elle refusait cette idée, ronchonnant après ce baiser que je ne lui donnais pas. Alors, tout doucement, ce sont ses doigts valides que je tenais toujours dans les miens que j’amenais doucement à mes lèvres, embrassant délicatement le dos de sa main. « Là, ça te va ? » Parce que trouver une zone non bleue c’était compliqué. Et là elle annonça alors qu’elle allait grogner, qu’elle avait un effort à faire et elle s’exécuta avant que je n’aie pu protester, attrapant quelque chose, une enveloppe dont elle en sortit une photo, m’expliquant qu’ils m’avaient pris pour Dante. Je grimaçais aussitôt. Parce que ça fit tilt dans la tête, que le timing ne pouvait pas être du au hasard : il y avait quelques jours, on avait croisé Ivy alors que je buvais un verre avec mon rital détesté, et je l’avais embarqué dans ma magouille pour sauver ma couverture, le présentant à la Cabot comme étant Cole et lui parlant de moi comme Dante. On avait du nous entendre. Mais c’est d’abord en essayant de bluffer que j’essayais de m’en sortir. « Oh tu sais, de dos et dans le noir, on se ressemblerait presque un peu alors moi ça ne m'étonne pas tant que ça… » Genre d'un coup, je me trouvais des ressemblances avec Ravioli ? Ouais, pas très crédible. Je passai nerveusement ma main dans ma nuque, pinçant mes lèvres avec un nerf coupable : « Et puis, je me suis peut être fait passé pour lui aussi… »
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On m'a vraiment collé une casse bonbon ? On verra qui sera la plus chiante parce qu'il est hors de question que je prenne un quelconque cachet à moins d'en avoir vraiment besoin et là, je supporte plutôt bien la douleur. Je devrais remercier Dimitri non ? non, je crois pas ! " Je suis hideuse, c'est ce que je dis " Soufflais-je en baissant les yeux alors qu'il faisait tout sauf m'embrasser, tout sauf ce que je voulais. Ne voulait-il pas me promettre que rien ne changerait, une nouvelle fois ? Il pouvait, je l'attendais. J'attendais ses mots qui glisseraient sur moi comme un baume bien agréable. Pas sûre que ça fonctionne réellement mais bon... Son visage se ferme, se tord au fur et à mesure que je lui avoue pourquoi je suis là, pourquoi je ressemble à ça. Ces mots russes, cet accent que je ne connais que trop bien. Je le regarde alors que ses lèvres se posent sur mes doigts et hausse les épaules. " Pas vraiment mais j'aurais pas plus, hein ? " Demandais-je en baissant le visage. Quel dommage, j'avais envie d'avoir mal pour ça, d'avoir mal pour quelque chose qui fait du bien, que j'aime. Mais mon temps, mon envie de l'embrasser se tut rapidement quand je l'entendis baragouiner qu'il pouvait très bien être confondu avec Dante. Rien que la musculature, c'est mort. Et puis c'était lui et moi sur cette photo, pas Dante et moi. Il était de profil mais on le reconnaissait bien. Et ce qu'il finit par avouer me glaça le sang. " Comment ça tu t'es fais passer par lui ? " Demandais-je en me redressant en étouffant un gémissement. Je lève mes mains pour qu'il reste loin et ne s'occupe pas de moi. " Pourquoi, quand et comment tu t'es fais passer pour lui ? " Soufflais-je le regard accusateur. Quoi ? Être Cole Wildingham n'était pas assez ? J'aurais pu dire que les jeux de rôles étaient intéressants mais là, j'étais bien trop concentrée à ne pas sauter sur la pompe à morphine pour dire quoi que ce soit d'autres. " Qu'est-ce que t'as fais Cole.. " Soufflais-je à voix basse. J'ai donc définitivement reçu ces coups à cause de ses conneries... Je n'y crois pas. Non...
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 "Mais non, t'es pas hideuse Kyla..." soufflai-je avec sincérité, me surprenant moi même à ressentir toujours les mêmes élans de tendresse envers la demoiselle. Malgré son visage tuméfié, malgré ses bleus, malgré ses bosses, malgré la blouse d'hôpital et tout le tralala... Non, elle n'était pas hideuse, elle était Kyla Carmichael alors rien ne la rendrait jamais hideuse à mes yeux. Si je freinais mes démonstrations d'affection, c'était bien pour la ménager, de peur de lui faire mal, de raviver ses blessures. Un bisous sur le dos de sa main, surtout aux vues de sa langue fendue. "Trouve moi un autre endroit qui n'est pas lacéré, bleu ou tuméfié et je t'y embrasse quand tu veux..." lui répondis-je, avec une certaine dose de sous entendu salace, peut être aussi pour la détendre, me détendre, parce que je pressentais déjà que la suite de ses propos n'allait pas me plaire. Dimitri. Les Russes. Et je me crispais. D'autant plus quand elle m'expliqua la raison de son agression, le fait qu'on en avait après Dante et que ses agresseurs m'avaient visiblement pris pour lui. Gloups... Je tentais, mais en vain parce que mon visage coupable me trahissait surement, un instant de sauver le coup, de me trouver soudain des ressemblances avec ce cher Basini, puis je finis par lâcher la vérité. "Kyla reste tranq..." commençai-je à la sermonner quand elle se redressa un peu trop vite suite à mes révélations, grimaçant de douleur. Mais son sombre regard et son petit geste pour me maintenir à distance me fit me raviser de m'approcher. Elle voulait des explications, davantage que ce que j'avais concédé à lui donner... "Ils faisaient des promos au rayon ravioli pour les italiens pure souche ?" tentai-je avec un petit sourire désolé aux lèvres. Ok, regard noir again. Pas l'heure et le moment de vanner mon ennemi préféré, j'ai compris. "T'énerves pas. Reste calme, c'est pas bon pour toi ok ? Je vais tout te dire..." Enfin, il faudrait peut être appeler la vieille infirmière pour qu'elle lui fasse une dose de calmant avant... J'y songeais, presque sérieusement, mais les yeux de Kyla qui s'impatientait me poussèrent à reprendre : "Quand je suis allé parler avec Ivy, je ne pouvais pas me présenter comme Cole Wildingham, je me doutais que Wade l'avait briefée sur moi." J'avais sauté son ex, drogué sa meilleure amie, planqué une culotte dans l'appart qu'il partageait avec sa nana... Il avait du prévenir tout son entourage d'éviter COLE WINDINGHAM à tout prix. "Du coup, je lui ai donné le premier nom qui m'ait passé par la tête... Dante Basini. Et elle a mordu à l'hameçon. Quand je l'ai revu y'a quelques jours au bar de l'hôtel j'étais avec le vrai Dante, mais je l'ai fait passé pour moi et je crois qu'on a plutôt bien sauvé ma couverture..." Pas de petit ton fier néanmoins dans la voix, parce que quand je voyais le résultat, Kyla dans ce lit d'hôpital, ça me rendait malade. "Si j'avais su que..." Que Dante avait des ennemis parmi la mafia ? Ca voulait dire ça en fait cette agression ? "Bah j'aurais pris le nom de Baptiste." Ou j'aurais juste pas couché avec Ivy...
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" Juste un peu moche alors " Soufflais-je avec un léger sourire. Je n'avais pas vu mon reflet mais le peu de fois où j'ai porté mes mains à mon visage, je ne me suis pas reconnue au toucher. Et quand je vois ses yeux sur moi, j'ai envie de me cacher sous les draps mais ça risquerait d'être trop difficile quand même. Et puis, il fallait qu'on discute et j'avais besoin de le regarder dans les yeux pour voir s'il me mentait ou non. Je connais bien assez l'engin pour savoir que mentir est aussi facile que respirer pour lui. Je le regarde et ris légèrement. " J'ai bien une idée mais je risque d'avoir plus mal qu'autre chose et je voudrais pas avoir de mauvais souvenirs tu vois " Une vraie bande de pervers ensemble, non mais je vous jure ! Sauf que j'avais beau dire ce que je voulais, je n'avais aucune envie de faire des choses de ce type pour le moment, trop choquée par tout ce qui venait de se passer. Je n'étais donc pas tranquille, constamment surveillée par Dimitri et ça n'avait pas le don de me rassurer, loin de là même. Allait-il jugé si mes actions sont bonnes ou pas ? On en était là ? Il avait des droits sur moi, même maintenant ? Non, hors de question ! En tout cas, je me tordais pour récupérer l'enveloppe avec la photo que j'avais confié à Meleya avant de partir au bloc. Je ne voulais que personne la voit et elle avait bien réussi sa part du marché. En tout cas, apprendre que l'anglais s'était fait passer pour l'italien ne me rassurait guère. Situation d'urgence ? Non, plan machiavélique à la con. Et quand j'entends le prénom de Wade, je deviens dingue, instantanément. " Wade, encore et toujours Wade ! T'as pas un autre prénom à la bouche ? " Râlais-je en le dévisageant. Avant de froncer les sourcils. " C'était elle la fille le soir de l'anniversaire de Sage " Soufflais-je en déglutissant difficilement. Et j'écoute sa petite magouille avec mon meilleur ami, magouille dont il s'était abstenu de me parler, bien évidemment. Et puis, je reste quelques secondes à le regarder, stoïque, comme si j'étais morte et que j'attendais qu'on me descende à la morgue. " T'as fais quoi avec cette fille ? " Demandais-je en tournant légèrement le visage vers lui. " Tu peux pas me faire croire que c'est juste en entendant un nom qu'ils ont décidé de me faire ça " Soufflais-je, la voix tremblante. " Tu l'as embrassé, c'est ça ? Pendant que moi je te défendais, que je disais à Wade que s'il s'approchait de toi je le réduisais en poussière, TU L'EMBRASSAIS ?! " Criais-je en tremblant littéralement. Wade avait un secret gros comme le monde sur moi et lui, il continuait à se frotter à lui. Putain...
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