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Black intention ► Noara

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Black intention
— Noara

Je le regardais, avec ce sourire qui étirait lentement mes lèvres lorsque le liquide coulait sur ses cheveux, puis ses joues, son cou, avec cette impression de le mépriser d'autant plus qu'avant d'ainsi le traiter comme un moins que rien. Sauf qu'il ne bougeait pas. Il n'esquissait pas un geste de surprise, pas un mouvement pour m'empêcher de déverser l'entièreté du verre. Il restait là, pantois, un sourire venant même éclairer son visage alors que le mien se durcissait à nouveau. Il riait même, et moi j'étais complètement perdue, tiraillée entre l'idée qu'il était décidément complètement frappé et la curiosité qu'il éveillait en moi. Je fronçai les sourcils, terminant la coupe sans aucun remords avant de la poser à nouveau sur le bar une fois vide. Je le regardais rire en silence, me demandant ce qui pouvait bien passer par la tête de ce pauvre type pour agir ainsi. Il m'agaçait. Il m'agaçait tellement. Et en même temps sans que je ne me l'avoue vraiment, il m'intriguait. Je ne bougeais pas lorsqu'il fit signe au serveur, avant de rester bouche bée en l'entendant commander un nouveau verre de champagne. Je lâchais un rire sec, n'en croyant pas mes oreilles de voir jusqu'où il poussait le vice juste pour me provoquer, sans que je ne comprenne pourquoi. Et de toute évidence, il lui importait peu de gaspiller son argent dans du champagne à plus de dix dollars la coupe. Plus tendue que jamais, je le regardais s'essuyer le visage, puis remplir son verre de ce whisky puant avant de le lever vers moi, comme pour trinquer, alors que le barman était revenu remplir ma coupe. Mes yeux froids plantés dans les siens, je n'accordais pas un regard à mon verre, lui mettant volontairement un vent auquel il s'attendait probablement. Il me dégoûtait. Il me dégoûtait et en même temps, je ne pouvais m'empêcher d'être attirée par la noirceur qu'il dégageait. C'est quoi ton problème au juste ? Ton existence est tellement minable que venir emmerder des inconnues est devenu ton passe-temps favori ? demandai-je, acide.

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✧ Bar, 29.07.16✧Lara et Noah

Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? Tu as l’air surprise. Tu pensais que ta coupe de champagne allait me faire ciller ? Je t’en prie. Je suis venue te rejoindre après la menace. Si tu ne l’avais pas fait, je me serais arrangé pour te pousser à bout jusqu’à ce que tu le fasses. Tu tiens parole, et ça, ça me plait. Parce que tu viens sans le savoir de m’avouer qu’effectivement je te mettais en colère. Qu’effectivement tu allais me donner ce que je recherche. Pourquoi c’est toi ? C’est comme ça, tu n’en sauras rien. Je t’ai choisi, alors tu obéis. Même malgré toi, tu obéis. Parce que je suis obstiné, que j’ai viscéralement besoin de ce que je suis venu chercher, et que de ce fait, je ne laisserais pas tomber. Et puis, tu viens précisément de faire exactement ce qu’Echo a fait la première fois. Me balancer une coupe de champagne à la gueule. Je jubile, j’exalte. Je souris narquois en m’essuyant le visage avec ce torchon, les yeux de la nostalgie amusés. Comme une vieille âme se remémorant les plus noires et beaux souvenirs de sa vie passée. Tu lui ressemble tellement. Tu as cette manière différente d’habiller l’espace. Comme si tout autour de toi, tout s’arrêter, comme si tu prenais le temps de décomposer chaque cellule de ton univers. Jamais précipitée, tu le domine. Tu lui ressemble tellement. Et je commande une nouvelle coupe de champagne parce que je me convaincs qu’elle ne peut pas partir. C’est impossible. Il y a ce truc incompréhensible qui se passe, que je construis de toute pièce comme un fou qu’écrit le scénario de son univers. Et dans ce texte, tu ne pars pas, tu restes là, et tu vas au fond des choses. C’est ce qu’elle avait toujours fait. Aller jusqu’au bout, que même la fin soit terminée. Alors je me convaincs que c’est précisément ce qu’il va se passer. Non, bien sûre que non, tu ne trinqueras pas. Et je te fixe comme tu me fixe. Tes yeux sont froids, les miens sont aussi brûlant que du feu grégeois. Et j’incline la tête d’un signe entendu, sans pouvoir empêcher le sourire mesquin qui maquille mes lèvres d’une insolence acerbe. Et dans un petit rire soupirant, je finissais par boire mon verre. Cul sec. Je n’ai pas besoin que tu acquiesce à mes méfaits, tu es un pantin, mon jouet. Une Echo rassis qui va me faire sortir de mes gonds parce que rien ne peut être pire que ce que je ressens. Je repose le verre sur le comptoir et me pince les lèvres en rond, prenant délibérément le temps de répondre à ses paroles. J’ai le temps, on a le temps. Plus rien n’existe autour. Echo n’est pas précipité, Echo elle aime me torturer lentement. Et moi, maso, j’apprécie le bruit docile de mes chaines quand je suis à la merci de son sadisme psychopathe. Quelques secondes de silence encore. Je fixe mon verre vide. Et finit enfin par relever les yeux vers elle. Cette même voix lente, basse, taciturne et grave. Cette même façon de sortir chaque lettre dans son entièreté, de faire crier chaque syllabe : « Mon problème est que ton verre est encore plein ». Et je pivote sur mon tabouret me trouvant face à elle. C’est comme de s’exposer à une éclipse : « Je n’emmerde pas les inconnus. Je te connais déjà ». Silence. Je reprends : « Tu es venue seule dans ce bar, parce que tu es seule. Incomprise. Insaisissable. Tu regarde le monde de loin, parce qu’il ne te correspond pas. Tu es froide, parce qu’il ne te réchauffe pas. Tu n’as pas peur. Indomptable. Sauvage. Personne ne sait jamais comment t’attraper. Personne ne sait deviner ce qu’il se cache derrière tes sourcils froncés. Dans tes silences, quand tout le monde se met à parler ». Je la regarde, avec plus d’insistance que jamais, mes yeux arrivant enfin à se caler presque naturellement sur ce point fixe, oubliant l’ivresse. Je me redresse : « Dure comme un roc, parce que c’est comme ça que tu t’es défendu. Au début, tu étais heureuse. Et puis tu as pleuré. L’armure s’est confondue avec ta chaire, et ton cœur … tu l’as oublié ». Je me lève de mon tabouret, devant elle, la même persistance dans le regard, l’avenance déconcertante : « Tu es incapable de perdre le contrôle. Et tout ça je le sais parce que tu es là. Et si tu reste là, c’est parce que tu sais pertinemment que je pourrais ébranler tout ça. Et ça te mets hors de toi. ». Plein d’assurance, arrogant au possible, comme si la terre entière m’appartenait. Je baisse la voix, murmure presque, tandis que mes doigts dessinent la courbe de son menton sans jamais vraiment la toucher. Un tueur qui savoure sa proie avant de la dépecer : « Tu vois, je te connais ». Et je m’arrête net à quelques centimètres de son visage redressant la tête. La main qui l’effleurait à peine se tend pour pousser la coupe de champagne plus prés d’elle encore : « Peut-être même plus que tu ne te connais toi ».



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— Noara

Mes paroles flottaient dans ce silence absurde alors que je ne le quittais pas des yeux, détaillant son profil jusqu'à sa pomme d'adam qui se mouvait au fil des gorgées qu'il engloutissait. Pourquoi est-ce qu'il était là, à côté de moi ? Qui il était pour se retrouver ici, à chercher à me faire sortir de mes gonds alors qu'il ne me connaissait même pas, qu'il ne savait rien de moi ? Mes paroles n'étaient pas balancée en l'air. Plus les secondes passaient, et plus je me disais qu'il s'agissait d'un pauvre type qui cherchait juste un moyen de se distraire. Mais je ne pouvais pas simplement m'en aller en l'ignorant, c'était plus fort que moi. Même si je m'agaçais moi-même à présent, de rester là comme une idiote à attendre qu'il daigne me répondre. Et il prenait son temps, fixant son verre en silence pendant des secondes qui me parurent une éternité alors que je voyais bien qu'il s'amusait de se jouer de moi. Puis il releva à nouveau son regard, comme s'il daignait m'accorder de l'attention, renforçant un peu plus toute l'exaspération qu'il m'inspirait. J'esquissai un sourire ironique lorsqu'il me parla de ce verre auquel je n'avais pas touché, mais mes lèvres se figèrent à l'instant où il se tourna face à moi, plantant son regard acide et soudain si profond dans le mien. Sans que je ne puisse me contrôler, mon coeur s'emballa. Je tressaillais à ses mots, ayant l'impression d'être découpée pièce par pièce, hachée menue comme un vulgaire morceaux de viande. Il me mettait à nue, me dépouillant sans pitié avec une assurance déconcertante qui me faisait l'effet d'une gifle. J'étais pétrifiée. Ses yeux, sa voix grave, et surtout ses paroles si tranchantes, si justes me faisaient perdre pieds. L'air me manquait, tant j'étais aspirée par ses mots criants de vérités. J'avais envie de pleurer comme j'avais envie de l'étrangler là, maintenant. Je tressaillais encore en sentant son visage si proche du mien, ses doigts si proches de ma mâchoire, sans que je ne puisse réagir. Je sentais l'étendue du pouvoir qu'il avait sûr moi. Et ça me pétrifiait de peur. Quelques secondes de silence planèrent entre nous alors que je le voyais rapprocher sa coupe de champagne de moi, me ramenant à la réalité. Je sortais de ma torpeur en sentant l'animosité que le lui portais bouillonner en moi, en voyant cette coupe pleine qu'il attendait que j'ingurgite comme une conne. Tu te trompes. Tu ne sais rien de moi dis-je la voix tremblant légèrement, complètement refermée, le regard dur planté dans le sien. Puis j'attrapai mon sac en déposant rapidement un billet sur la table et passais les portes du bar, tentant de fuir ce type autant que la fragilité qui faisait trembler mes membres.

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✧ Bar, 29.07.16✧Lara et Noah

L’esprit malade, confiné dans son corps léthargique et faiblard, peut se convaincre de beaucoup de mascarades. Même s’il sait qu’elles sont fausses, il les tient pour vrai. Parce qu’un joli mensonge est moins douloureux que certaines vérités. Et la plus âpre des machinations je crois, c’est quand nos yeux résistent à la persistance de la réalité. On sait qu’il y a un décalage entre ce qu’on voit et ce qu’on veut voir, que la connexion des rétines au cerveau est brouillée. Mais on y croit. Ce qu’on voit n’existe pas, on le déforme, on le transforme, on le déguise, on le maquille. On en fait un tableau plus facile à regarder, une scène de théâtre sur laquelle on se plait à jouer le metteur en scène et l’antihéros. C’est ce que je fais depuis que j’ai croisé le visage de cette fille. C’est comme ça que je la regarde. C’est comme ça que je regarde le souvenir ressuscité d’Echo la garce qui m’a torturé. Là, dans ses traits trop familiers pour ne pas être effleurés du bout des doigts, je décèle ce que j’attendais. Un moyen d’exploser. De sortir de cet affreux marasme, même si c’est infernal. L’enfer, c’est mieux que le néant. Elle a les yeux couleur du ciel, et je les fixe avec impertinence. Mes condoléances, ça aurait pu être n’importe qui d’autre, mais c’est toi que je choisis. Parce que tu lui ressemble et par ce seul fait, je te hais déjà. Ma cage thoracique se dessine en profondeur. Un trou béant, autour les viscères. Mon cœur s’est brisé, et sa poussière éclatée laisse derrière elle une nostalgie amère. La peine, ce n’est pas le pire. Le pire, c’est ce silence abyssal au fond de moi. Et le mieux, là, tout de suite, c’est ton air déconcerté quand je te décompose de quelques mots comme si je te connaissais déjà. Je te connais déjà. Je m’en convaincs. Et je dessine de mes doigts la courbe de ton menton, ta peau que je voudrais arracher, ton regard que je voudrais plus hargneux. Qu’il vienne me marteler. Viens me flageller. Mets-toi en colère, ne me laisse pas à ma neurasthénie. Mets moi en colère, donne moi tes cris, ta haine, ton mépris et tes névroses. Eclate cette coupe de champagne sur ma tête, je veux rire de te voir faiblir et ne plus sentir dans mon ventre l’âpre stérilité d’une jouissance avortée. Là, là, doucement, on y arrive. Tu tremble à l’intérieur même si ton corps reste stoïque. Et moi j’esquisse un sourire satisfait, narquois, en ne quittant pas tes yeux qui laissent entrevoir l’âme que je viens de dévorer. Les effluves d’alcool grandissent ce sentiment d’évasion. Je me sens vaporeux et flou, une scène de film en slow motion. Le bruit de la coupe qui frotte le comptoir traine à mon oreille comme un cri strident. Je te regarde encore, je ne bouge pas. Assuré, téméraire, imposant. Il n’y a que toi et moi, les autres autours ne voient pas. Tu bois ta coupe et je me délecte de te voir faire, caressant ma lèvre inférieure de ma langue sèche. Comme si dans ton geste c’était moi que tu venais de faire entrer dans ton œsophage. Et je vais te faire suffoquer, je vais t’éreinter. Tu ne sauras jamais pourquoi, mais c’est comme ça. Je t’ai choisi, toi. On ne demande pas à un fou de justifier ses choix. N’essaye pas d’y mettre des formes, n’essaye pas de rendre ça beau. N’essaye pas de résister, ni de te convaincre que ça n’existe pas. Ça existe parce que je l’ai choisi. Il n’y a pas de porte exit. Les dés sont jetés et je vais t’en faire baver. Ce sera médiocre, bas et laid. Comme ta phrase qui me fustige d’un « tu te trompe ». Tes yeux, ils disent le contraire de ta bouche. Je ne me trompe pas, tu le sais, je n’ai pas besoin de te l’entendre dire, ta voix a changé. Et je ris, je ris sincèrement en hochant la tête de gauche à droite. Je ris de dégueuler ce souvenir macéré d’Echo, de tes bras fantômes qui s’agitent pour se débattre, de ton mensonge. Laid, bas et médiocre. Et je ne réponds rien. Me rassois sur le tabouret sans jamais te quitter des yeux. Yeux qui te suivent jusqu’à ta sortie du bar. Tu n’es pas entrain de partir. Tu viens tout juste d’arriver. Sur la scène de théâtre que j’ai crée, tu viens d’entrer. J’ai la sensation d’étouffer à ce moment là. Quand la porte se referme, que ta silhouette disparaît. J’étouffe. Oui, j’étouffe. Mais ça veut dire que je respire. Enfin. Alors, je me tourne vers le comptoir, commande un nouveau verre. A la tienne. Et aux bouquets de Chrysanthème que je voudrais te faire livrer.



FIN DU RP


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