Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(terminé) AUSTIN ▼ les jours passent mais ça ne compte pas j'ai tant de mal à vivre. ivre de ce parfum si différent du tien, pire. j'ai compté chaque minute qui me retient à lui, comme si j'étais ma propre prisonnière. - Page 3
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(terminé) AUSTIN ▼ les jours passent mais ça ne compte pas j'ai tant de mal à vivre. ivre de ce parfum si différent du tien, pire. j'ai compté chaque minute qui me retient à lui, comme si j'étais ma propre prisonnière.

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Le salon ne ressemblait plus à rien et je savais désormais pourquoi mes parents n'ont jamais voulu acheter un canapé blanc ou mettre du paquet couleur clair à terre. Franchement.. Je ne savais même pas comment je pourrais ranger tout ça. Honnêtement, je disais à Austin que ce serait à lui de le faire mais je savais pertinemment que je serais la seule à mettre la main à la pâte. Il ne mit pas beaucoup de temps avant de me bousculer légèrement pour foncer dans la salle de bain. Salaud. Je le suivais à la trace avant qu'il ne me ferme la porte au nez. Il voulait jouer à ça ? Bien. J'avais déjà deux solutions en tête. J'entendais déjà l'eau couler alors que je décidais de me venger d'une façon.. Comment dire.. Agréable ? Je n'allais pas me gêner, après tout. Attendant simplement et dans le silence qu'il soit dans la douche, je jouais un peu avec le loquet extérieur de la serrure pour ouvrir la salle de bain. Mes parents sont trop protecteurs, je sais, mais en même temps.. Le nombre de fois où je restais enfermée là-dedans ou que je tentais de m'y enfermer pour leur échapper.. Je connaissais la combine, du coup. Soit, j'arrivais à ouvrir assez facilement la porte et, toujours en essayant d'être discrète, je me déshabillais avant de rentrer d'un coup dans la douche. « SURPRISE ! » criais-je en explosant de rire. Bon, je sais, la situation peut paraître.. Délicate. Il vient de dire qu'il n'y aurait plus rien entre nous, mais.. On est nu, ensemble, sous la douche. Sauf que je m'en fiche. Enfin.. Je profite de la vue bien entendu, mais surtout de l'eau chaude et ça.. Je n'allais pas tirer un trait dessus juste parce que lui avait envie de me faire chier. Donc.. Si je pouvais 1) avoir de l'eau chaude 2) le mater et 3) me pavaner devant lui pour le faire baver et l'emmerder, je trouvais que c'était une vengeance au top (a).
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Je savourais ma victoire sous une bonne douche chaude, ne cessant de me répéter que j’étais un vrai petit génie dans le fond. Franchement, il fallait le faire pour qu’elle se fasse encore avoir après tant d’années, elle devrait me connaître pourtant. Bien trop occupé à me féliciter intérieurement, je ne remarquais même pas les quelques bruits que faisait la poignée de porte. En même temps, jamais je n’aurais pensée qu’elle oserait faire une telle chose. Bon, forcer la porte c’est une chose, mais me rejoindre sous la douche cela en est une autre. Encore elle aurait été entièrement habillée je n’aurais rien dit et j’en aurais probablement rit, mais là, c’était juste super bizarre en fait. Bon, on se connaît depuis toujours donc pas tant que ça, mais avec notre relation un peu chelou même si maintenant c’était clair, je ne me douche pas nu avec mes amis, no way. “Ha putain ! Mais t’es malade !” J’avais le coeur fragile quand même. Néanmoins, j’esquive un sourire pour lui montrer quand même que ce n’était pas contre elle. “Faut croire que t’es devenu maligne avec le temps à force de me côtoyer” riais-je avant de sortir. “Une chance pour toi, j’ai fini” Je m’empressais d’enfiler une serviette autour de ma taille, récupérant mes vêtements au passage pour pouvoir sortir de la salle d’eau. Gentil comme j’étais -même si le plus gros avait été rangé- je pris la décision de finir de peaufiner l’appartement avec ses parents démoniaques ne décident de revenir.
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Faire croire à Austin qu'il avait gagné m'amusait énormément. Monsieur pensait toujours avoir le dessus mais.. Il allait très vite redescendre. Ce n'était pas parce que j'étais blonde naturellement que je n'avais rien dans le crâne et il allait vite s'en rendre compte. Ouvrant la porte sans trop de problèmes, je me retenais de rire pour lui laisser toute la surprise. Prendre une douche avec son ex/meilleur ami/ambigu – enfin, apparemment plus ambigu mais.. bref – ce n'était pas l'idée du siècle mais je ne comptais pas me taper l'eau froide quand même ! Après tout.. C'était de sa faute si nous étions dans un tel état. Et je ne parle même pas du salon. Sa réaction me faisait pouffer de rire. Franchement, on aurait dit qu'il n'aurait jamais cru ça de moi et.. à vrai dire, je n'aurais jamais cru que je ferais ça un jour avec lui alors que nous ne sommes plus qu'amis. Chose qui m'ennuyait toujours mais il faudrait que je fasse avec de toute façon. « Malade ou maligne ? Faut savoir.. parce que si je suis malade, tu l'es au moins le double de moi (a) » lui lançais-je avec un petit sourire moqueur. L'eau chaude me faisait un énorme de bien et il faut dire que je ne m'attardais même pas sur le corps de mon ex. « Un chance ? » murmurais-je, pas sûre de comprendre. Il comptait faire une bataille de savon ou.. ? Soit, je riais en le laissant sortir de la douche pour pouvoir m'occuper pleinement de mes cheveux. Cela dura une bonne dizaine de minutes avant que je ne sorte, m'habille et le rejoindre dans le salon, les cheveux trempés. « Je vais t'engager en temps que femme de ménage » souriais-je, amusée en venant embrasser sa joue avant de lui donner un coup de main pour finir de tout mettre propre. Je ne savais même pas quand rentreraient mes parents mais soit, ce n'était pas important. Regardant l'heure, je souriais un instant. « Je ne te jette pas dehors, mais il faut que je sorte donc.. on se revoit un autre moment ? » proposais-je. La plupart du temps, c'était lui qui mettait un terme à nos petits moments, mais là.. J'allais me faire tuer si j'arrivais en retard. Prenant doucement son poignet, je sors de la maison de mes parents en sa compagnie, fermant la porte, avant de le raccompagner chez sa mère - pour lui dire bonjour - avant de filer tranquillement, un peu le cœur lourd encore de me dire qu'il n'y aura plus jamais rien entre lui et moi. /fin
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