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Taking Chances
— Harleïa
— Harleïa
Nous pouvions enfin avoir une vraie conversation comme deux adultes, ne pas chercher à se prendre la tête. Il n’avait aucune raison pour que je puisse exploser, même si j’espérais ne plus jamais faire de crises en sa présence. Ce qui me rendait le plus heureuse dans tout ça c’est qu’il était attentif à ce que je disais et c’était suffisant. Un beau rayon soleil pour mes vacances, je suis pas une personne mélancolique je ne cherche pas à m’appuyer sur mon sort et je suis contente de voir que nous nous ressemblions sur ce coté. Je me surprends tout de même à penser à quoi nos prochains rencontres ressembleront. Est-ce que je devrai constamment lui refiler un verre d’alcool pour qu’il soit clément. On dit que les contraires s’attirent et dans ce cas ci je crois qu’on se complète au final. Il est le diable que je ne saurai jamais et je suis l’ange qu’il ne pourra jamais incarner. «Tu fais bien . En attendant j’éponge un peu les pertes que tu aurais fait en alcool. » Je le sens plus vulnérable, plus humain et par chance je ne suis pas une profiteuse. Je ne retournerai jamais ces confidences contre lui. Même si j’essayerai, il sera capable de me briser encore plus facilement. Il sait jouer avec les mots, alors que moi je n’arrive qu’à les écrire sur papier. Je sourie lorsqu’il reconnait qu’il ne devrait pas forcément me juger parce qu’il n’est pas saint non plus. Est-ce que quelqu’un vraiment sur terre peut vraiment clamer haut et fort qu’il a toujours tout fait bien ? . «Tu peux, je passe mon temps à faire des trucs stupides. Et je t’ai déjà reprocher des choses alors c’est équitables au final » Je reconnais que j’aurais besoin d’un fort encadrement. D’une personne pour me dire stop quand je pars en courant sans penser aux conséquences. J’ai besoin qu’on veille sur moi, qu’on me coupe les ailes par moment pour que j’arrête de flotter. Parce qu’autrement je dois le faire par moi-même et je n’y arrive pas toujours. Je suis soulager d’avoir bien formulé ma question puisqu’il enchaine rapidement avec une réponse. Il n’a pas de quoi me faire rêver non plus dans ces métiers. Ils doivent bien savoir jongler avec les billets verts. Nous ne nous sommes pas née pour être riche, on veut vivre modestement. «Je comprends que tu sois partie alors. » Il devait être étouffé là-bas, comme le fait que j’ai étouffé trop longtemps dans la maison familiale. Je ne crois pas qu’il aurait été plus heureux en Italie. . «Tu veux aller fumer ? »
(Invité)