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C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits.
— with Oska
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La crise de larmes, ce n'était pas du cinéma. Je pleurais tout le temps. Chaque fois que je sentais que la situation m'échappait en réalité. Quand j'avais peur. Aujourd'hui, c'était le cas. J'avais peur de perdre Osean. Cela faisait seulement quatre mois que nous étions ensemble et pourtant, je l'aimais déjà, bien plus que je n'avais aimé auparavant. Je n'avais aucune idée de si c'était parce que j'étais plus vieille et que cela prenait une autre importance ou simplement parce que c'était lui et que sa folie ainsi que sa ténacité avaient eu raison de moi.. Je n'en savais rien, mais dans tous les cas, ça revenait au même : j'étais éperdument amoureuse d'Osean. Le genre de relation qui vous donne le tournis et qui vous brise en deux quand elle s'arrête. Je le redoutais, très clairement. Puis finalement, en parlant, en s'expliquant, tout semblait aller déjà mieux. À la seconde où je pensais avoir le feu vert, je fonçais dans les bras de mon petit ami pour recevoir un câlin. Je voulais juste m’enivrer de son odeur et qu'il m'enveloppe de ses bras pour me réconforter. J'en avais besoin. Je coupais court quand mon inquiétude vint me tordre à nouveau l'estomac. Mon regard croisa celui du dunster et je ne pus m'empêcher de poser des questions sur sa santé. « Je crois bien que oui... Fin j'en sais rien c'est spécial je dirais.... Mais pas de la façon que tu pense. ». Je fronçais légèrement les sourcils en le regardant. Avait-il quelque chose à dire ? Cachait-il un truc ? Je ne pouvais rien dire. J'étais à ce moment-là en train de lui cacher ma grossesse alors qu'il était le premier concerné. Je passais à autre chose, lui annonçant que je comptais dormir avec lui. S'il n'allait pas bien, je voulais être là pour lui. Ce n'était pas une question, mais ma réflexion vint tout de même à le surprendre. « Ça me parait être une évidence il me semble. » Je ne pus m'empêcher de sourire avec lui. Je fermais les yeux quand nos fronts virent à se poser l'un contre l'autre, soupirant de bien-être quand ses lèvres charnues vinrent ensuite y déposer un baiser. « Ça fait un mois que mon lit un vide... » chuchotais-je tristement sans ouvrir les yeux comme pour expliquer ma volonté de dormir dans ses bras cette nuit-là. C'était du temps que l'on ne pourra jamais rattraper, c'était impossible. Je le voyais déjà me dire que Wade m'avait tenu compagnie, mais il était clair que toute présence était dérisoire à côté de la sienne. Puis sans quitter ses bras, je lui proposais de manger quelque chose. Je détestais le voir en aussi petit forme. « Ouais, tu me redonne faim alors j'suis pas contre un truc à grailler là tout d'suite. » - « Si je te donne faim, c'est parce que j'utilise mon super gel douche sucre-vanille.. » m'exclamais-je en riant doucement, faisant référence au soir de la mather party hard où il avait clairement dit vouloir me manger, ou plutôt, j'avais imaginé qu'il le fasse. Mes mains vinrent se placer sur son torse et avec un petit sourire je l'obligeais à reculer de quelques pas, le poussant en direction du lit pour qu'il s'y allonge. Une fois à califourchon sur lui, j'attrapais le téléphone non loin de la tête de lit, lui chuchotant, un sourire espiègle aux lèvres. « Tu veux manger quoi ? ». À l'autre bout, j'attendais simplement que le room service décroche.
© SEAWOLF.
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