(team lama) hunger of the pine

Il m'aura fallut trois jours, trois jours d'angoisse et de remords, à me triturer le cerveau dans tous les sens, avant de prendre enfin la décision de le revoir. Cette fois c'était mon tour, j'avais sur-réagit et j'en avais à présent pleinement conscience .. Alors même si j'étais encore blessée par toutes les dernières conneries en date d'Adam, je savais que si je ne faisais pas un pas vers lui ce serait la fin de notre amitié. Et même s'il était têtu, invivable et capricieux, je ne pouvais tout simplement pas me résoudre à vivre sans lui. Knock, knock. J'étais devant la porte de son cottage, c'était drôle, ça donnait presque une impression de déjà vu. Derrière la porte, j'entendais ses pas se rapprocher à mesure que mon cœur battait plus vite. J'étais nerveuse, mal à l'aise, les excuses n'étaient clairement pas mon fort, surtout que celles qui nous attendaient risquaient d'être riches en émotions, je le sentais. C'était tout ce que je détestais, mais pour lui, je ne me posais même pas la question. Hey. Il venait d'ouvrir la porte, l'air surpris. Je lui lançais un regard neutre, fatigué, et entrait à l'intérieur sans attendre qu'il m'y invite.

Trois jours, qu'il n'arrêtait pas de penser à sa dernière conversation avec Victoria. Trois jours, qu'il se torturait l'esprit. Trois jours, qu'il n'avait pas de nouvelles d'elle. Voulait-elle toujours le voir après lui avoir avouer qu'il avait fait de la prison. Peut-être qu'il n'aurait pas dû le cacher à son entourage le plus proche. Peut-être. Il ne sait pas, il est perdu. Il a juste l'impression d'être un tas de ruine. En se levant, ce matin, il n'avait rien de spécial à faire. Il attendait la fin de la journée et la balade de kayak qui était proposée au programme. Il traînait dans son cottage, il s'était fait un bol de céréales pour se remplir le ventre, et servir un grand verre de jus d'orange pour prendre des forces. Il boit une gorgée avant d'entendre quelqu'un frapper à la porte. Il hausse un sourcil, étonné. Qui cela pouvait-il être ? Il n'attendait personne. Automatiquement, il abandonne son petit déjeuner dans la cuisine, et va ouvrir. Son coeur loupe un battement en découvrant les traits de Victoria. Elle s'invite dans son cottage, fidèle à elle-même. Il lui faut encore quelques secondes avant de réagir être et prononcer un Salut. Même s'il ne le montrait pas, il était secrètement content de la voir. Il s'était imaginé les pires scénarios possibles dans sa tête ses deniers jours. Tu veux quelque chose à manger ? j'étais en train de petit déjeuner. Propose-t-il histoire d'entamer une conversation.

Je ne savais pas quoi dire, ni par où commencer .. Alors j'entrais simplement et restais silencieuse, jusqu'à ce qu'il m'offre de quoi boire. Non mais je veux bien un café, merci. Je pouvais rien avaler de toute façon, et ce depuis trois jours. J'avais oublié à quel point elles pouvaient me retourner, mes disputes avec lui. Fallait dire que c'était rare qu'on en arrive à ces extrémités là. Il faut qu'on parle Adam .. L'air neutre, ailleurs, je traversais la pièce et m'asseyais sur l'une des chaises hautes, face à lui. T'es mon meilleur ami depuis plus de dix ans et pendant tout ce temps, je ne pense pas qu'on se soit caché quoi que ce soit toi et moi .. on s'est toujours tout dit, on a toujours été là l'un pour l'autre .. Alors ton secret, je le comprends pas. J'me doute que t'as voulu bien faire et que t'avais réellement peur pour tes proches si tu leurs disait la vérité mais .. Si ces gars veulent nous attaquer, ils vont pas se restreindre juste parce que tu auras gardé le silence, ça changera rien. T'as peu être honte d'en parler aux autres, j'peux le comprendre aussi, mais rien me dire à moi Adam ? A moi ! Je n'étais pas 'les autres'. Ça j'le comprends pas, et que tu me mettes à l'écart ça me rend malade. Passons le fait qu'en parallèle, il m'avait fait un caca merdeux pour lui avoir caché un début d'histoire avec Avery. Ironique, non ? Je sais que j'ai sur-réagis l'autre fois, j'en ai conscience maintenant .. Mais j'peux pas passer au dessus du mal que ça a fait d'être mise de côté dans ta vie comme ça. J'voudrais, sincèrement, parce que je ne veux pas que notre amitié se termine comme ça mais .. J'peux pas. J'étais dans une impasse, allez savoir s'il aurait les mots pour m'en sortir. Alors maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?

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Il comprenait parfaitement la réaction de Victoria. Être mise à l’écart, le rendait malade, Adam aurait réagi pareil dans le cas inverse. C’est ce qu’il avait ressenti -de façon excessive- lorsqu’il avait appris pour Avery et Victoria. Ils n’étaient pas meilleurs amis pour rien, c’était leur façon de s’aimer. L’anglaise lui déballe son ressenti, il l’écoute d’une oreille attentive. Il attend qu’elle finit totalement ses mots avant qu’elle en pose l’ultime question Alors maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Il s’assoit en face d’elle avant de briser le silence « On ne se cache plus nos secrets » Autant moi que toi, si tu as des confessions c’est maintenant ou jamais. Ne brisons pas nos nouvelles résolutions. Adam reprend la parole « J’ai fait une erreur en te cachant une partie importante de ma vie. Je le regrette sincèrement Victoria. Je croyais bien faire, mais je me suis trompé. J’apprends de mes erreurs. » Il n’était pas fier de tout ce qu’il avait fait. Mais une chose était sûr, ces mots étaient sincères. Adam a soudainement une idée. Il se lève et fait signe à Victoria qui allait revenir dans quelques instants. Il allait chercher un objet qui leur était précieux à tous les deux. Un objet synonyme de la force, de leur amitié, de leur amour. Dans ses affaires, il retrouve la chevalière. qu’il avait toujours sur lui, quoiqu’il arrive. Il ne s’en séparait jamais. Il revient dans la cuisine, s’assoit de nouveau en face de Victoria. Il ouvre la main féminine pour délicatement poser le bijoux de famille, avant de reprendre « Tu te souviens quand il nous la légué ? J’ai promis à ton père de prendre soin de toi. Mais…  il nous a aussi expliqué à quel point, il était important d’être soudés et unis dans la vie. » Il se souvient comme si c’était hier de la promesse qu’il avait faite au père de Victoria, avant sa tragique disparition. Et surtout, de la chevalière qui lui avait donnée en guise de serment. Adam voulait tenir cette promesse jusqu’à dernier souffle de sa vie. « Si tu veux toujours te battre auprès de moi, alors on doit honorer ses mots. » Il ne quitte pas les yeux féminins, il était très sérieux dans ses paroles. « Je crois en nous, je crois en notre force, et je sais qu’ensemble on peut s’en sortir. Sinon on ne serait pas meilleurs amis depuis aussi longtemps. »

On ne se cache plus nos secrets. Il avait raison .. Mais n'était-ce pas déjà le cas avant ? Est-ce qu'il n'y avait pas déjà cet accord tacite entre nous de tout se dire ? Est-ce que s'il disait ça, ça voulait dire qu'il m'avait caché d'autres choses ? Je tirais des conclusions hâtives, négatives, parce que son mensonge avait sérieusement endommagé la confiance que j'avais en lui. C'était étrange de réagir comme ça face à lui, mais pourtant je n'arrivais pas à penser autrement. J’ai fait une erreur en te cachant une partie importante de ma vie. Je le regrette sincèrement Victoria. Je croyais bien faire, mais je me suis trompé. J’apprends de mes erreurs. Des mots pareils dans sa bouche, c'était vraiment quelque chose .. Adam se tut et me fit signe qu'il revenait. Il n'avait pas encore franchit le seuil de sa chambre que je devinais déjà ce qu'il était parti chercher. Mon cœur se serra, se mit à battre plus vite. Lorsqu'il revint et se posta devant moi un instant plus tard, je devinais à son air solennel que j'avais eu raison. Ma respiration se fit plus saccadé, mon nez me picotait légèrement. Il ouvrit ma main, y déposa un petit objet et reprit la parole. Tu te souviens quand il nous la légué ? J’ai promis à ton père de prendre soin de toi. Mais…  il nous a aussi expliqué à quel point, il était important d’être soudés et unis dans la vie. Je levais les yeux vers lui alors qu'une larme coulait le long de ma joue, puis deux, trois, jusqu'à se transformer en un véritable torrent de larmes. Sur ma paume, une chevalière en or, ancienne, finement gravée, qui avait appartenu à mon père. Pendant des années elle était resté à l'un de ses doigts, jusqu'à ce qu'il nous en face cadeau. Il était mort quelques jours plus tard et depuis, cette bague était toujours restée le symbole de notre amitié, comme une promesse d'éternité entre nous. Je serais toujours là pour Adam, et il affronterait tout avec moi, c'était ce que ce petit bout d'or voulait dire. Si tu veux toujours te battre auprès de moi, alors on doit honorer ses mots. J'acquiesçais d'un signe de tête. Là encore il avait raison. Nous ne pouvions pas nous déchirer pour une histoire pareille, pas nous, il y avait tellement pire et plus important .. Adam m'avait brisé le cœur avec ses mensonges, mais il était tout simplement impensable que nous en restions là. Je crois en nous, je crois en notre force, et je sais qu’ensemble on peut s’en sortir. Sinon on ne serait pas meilleurs amis depuis aussi longtemps. Je me levais et enroulait mes bras autour de ses épaules, impulsivement. Ma tête au creux de son coup, je restais là à pleurer, laissant enfin partir toutes la tristesse et la rancune de ces dernières semaines. Nous allions surmonter ça, ensemble.

Victoria et Adam avaient vécu bien plus grave dans leurs vies respectives. Chacun des deux, avaient perdu des êtres qui leur étaient chers. Ils ne devaient pas de laisser abattre par une simple histoire de petits secrets. Ils étaient bien plus forts que cela. Le croate avait rapporté la chevalière avec lui pour lui rappeler le gage d'éternité qu'ils s'étaient promis. C'était eux deux contre le monde, pour le meilleur comme pour le pire. Une promesse qu'Adam voulait honoré jusqu'au bout, jusqu'à son dernier souffle. Il n'avait pas prévu la réaction de Victoria, elle avait toujours été une femme forte dans la vie, Adam devait être l'un de rare à connaître la sensibilité de l'anglaise. Car oui, parfois Victoria pleurait. Et oui elle a un coeur, derrière ses allures de reine des glaces. Une rivière de larmes ruisselle sur les joues rosies de la blonde. Elle ne peut contenir son émotion face aux paroles masculines qui se voulaient sincères. Finalement, la blonde vient se blottir contre Adam. Il ferme les yeux et appuie doucement son menton sur les cheveux féminins. Ses bras la serrent, la protègent. Toujours. A jamais. Il ne parle pas, les gestes parlent à leur place. Parfois, ils n'avaient pas besoin de mots pour se comprendre, juste un regard et c'était suffisant. Ils restent ainsi pendant de longues minutes. Le temps suffisant pour que les cœurs s'apaisent. Il avait fallu un certain temps pour que les lamas retrouvent leur voie vers la réconciliation. Doucement et surement, ils y arrivaient. Adam finit par déposer un baiser sur le front de Victoria et murmure Tu me pardonnes ? hésite-t-il à demander. Plus de secret, je te le promets. et il comptait honorer cette promesse, il espère qu'elle aussi. Il devait repartir sur des bases solides.

Et ça faisait du bien, punaise ce que ça faisait du bien d'être simplement là, blottie contre lui, d'abandonner jusqu'à la plus petite once d'amertume pour se retrouver l'un l'autre. Je resserrais mon étreinte, sentais son cœur battre dans sa poitrine. C'était hors du temps, hors de tout. C'était beau. Tu me pardonnes ? Bien sûr, toujours. Oui. glissais-je dans un murmure. Adam ferait toujours partie de ces rares personnes pour lesquels j'aurais un attachement inconditionnel et ce, peu importe les disputes. Plus de secret, je te le promets. J'esquissais un sourire. Non, plus jamais. Puis j'embrassais sa joue avant d'essuyer mes larmes et de me séparer de lui. Ceci étant dis, tu n'as toujours pas fait mon café. ajoutais-je dans un rire. Bah quoi ? Maintenant que nous avions retrouvé notre relation, les automatismes revenaient au galop et forcément, mon attitude de chieuse envers lui avec. Je le regardais s'activer un instant avant de reprendre, un peu plus sérieusement. Tu aurais d'autres choses à me dire sinon ? J'espérais sincèrement qu'il ne m'ait pas caché d'autres secrets aussi gros, mais si c'était le cas, autant qu'il m'en parle maintenant. D'autres secrets, une fille dans ta vie en ce moment, ce genre de choses .. Un certain nombre de petites arrivistes lui tournait autour, ça, je le savais déjà -comme tout Harvard d'ailleurs, merci CS-, mais je voulais les détails et de préférence, venant de lui.

Se retrouver, c’est ce qu’il y avait de plus beau. Depuis son retour à Harvard, c’était la première fois où Adam avait réellement l’impression de retrouver sa meilleure amie. Plus de petits secrets. Plus de mensonges. Plus de cachoteries. Juste la vérité. La simple vérité. C’était le cas pour Adam, et il espérait que cela soit réciproque. Son cœur est soulagé lorsque Victoria accepte ses excuses, et soudainement le croate se sent comme libérer d’un énorme poids. Il se sent plus fort et confiant, car il sait que Victoria sera là à ses côtés. Il n’est plus tout seul dans son combat et c’est peut-être mieux ainsi. Il lui avait fallu du temps pour accepter qu’il ne pouvait s’en tirer seul et qu’il avait besoin de l’aide de ses amis, borné qu’il est. Les choses reprennent son cours et Victoria reprend ses bonnes habitudes. Docilement, Adam prépare deux cafés, qu’il sert dans des tasses. Il les dépose sur le bar avant de venir s’asseoir auprès de sa meilleure amie. Cette dernière ne perd pas le nord et joue une nouvelle fois la maman protectrice qui voulait tout savoir de sa vie. Sa vie sentimentale particulièrement. . Tu aurais d'autres choses à me dire sinon ? D'autres secrets, une fille dans ta vie en ce moment, ce genre de choses .. Il boit une gorgée de son café avant de dire « Mais c’est toi la femme de ma vie. Pourquoi j’irai chercher ailleurs ? » Affirme-t-il telle une évidence. C’est vrai, les parents Katrya-Moore ainsi que les Wildingham, s’étaient toujours faits des plans sur la comète comme quoi leurs enfants allaient se marier ensemble toussa toussa. Sauf que ce n’est pas vraiment ce qu’il se passa en réalité. En réalité Victoria sortait avec le meilleur ami d’Adam (coucou Avery) et Adam commençait à bien aimer Bille l’insupportable. Les lamas avaient toujours le don de faire dans le compliqué et le dramatique. C’était leur oxygène. « Bon très bien, je te raconte à la condition que toi aussi, tu me racontes pour Avery. » propose-t-il plus sérieusement. Cette fois-ci, pas de crise de jalousie promis. Il aimerait juste bien connaître comment Wilder c’était rencontré toussa toussa.

J'avais déjà la réponse à cette question mais bien sûr, je voulais en savoir plus. Qu'Adam fricote avec deux trois filles était normal, l'important était plutôt de savoir si l'une d'entre elles se dégageait du lot en particulier. Mais c’est toi la femme de ma vie. Pourquoi j’irai chercher ailleurs ? Bien sûr, il avait éludé la question .. Mais j'étais bien trop flattée et satisfaite pour essayer de creuser d'avantage. Oui, ça, c'est évident. répondais-je d'un air suffisant. Pourquoi chercher alors qu'il avait la meilleure des meilleures à ses côtés ? Et surtout, pourquoi il s'obstinait à viser plus bas que ce qu'il méritait, ça, ça me dépassait. Dans le genre, il avait visé très bas en emmenant la vice-présidente Quincy au bal. Bon très bien, je te raconte .. Ah voilà, nous allions passer enfin passer aux choses sérieuses ! .. A la condition que toi aussi, tu me racontes pour Avery. .. Il y avait toujours un mais. Je n'avais vraiment pas envie de parler de ça maintenant, alors que mon histoire avec le Winthrop était terminée et encore douloureuse .. Mais Adam avait droit à la vérité. Alors je lui racontais tout. Notre rencontre houleuse au Summer Camp dernier, alors que je m'étais retrouvée coincée quarante-huit heures avec lui dans le désert d'Arizona, puis je lui parlais de cette hargne qui avait animé notre relation, puis la tendresse qui avait finit par apparaître. Et c'est devenu plus intime. Les choses commençaient à aller mieux entre nous jusqu'à ce que .. Non, ça, j'voulais vraiment pas le dire, jamais .. Jusqu'à ce que Wade me fasse chanter avec une vidéo qu'il avait prise d'Avery et de moi, en train de nous envoyer en l'air. Il a menacé de la diffuser à tout le monde et ça a créer d'énormes problèmes. Wade .. Mon ventre se tordait de haine rien qu'à y repenser. Tout s'est arrangé maintenant, crois-moi, et il ne diffusera jamais la vidéo. Je le tiens par les couilles, cet enculé. Je pris une inspiration et, avant qu'Adam ait eu le temps de répondre, je poursuivais le reste de mon histoire. Mieux fallait ne pas lui laisser l'opportunité de rebondir sur l'histoire sextape. Je lui parlais donc de la suite, de la haine entre Avery et moi, de la suspicion .. Et puis de cette longue période où j'avais abandonné Harvard pour rentrer à Londres à cause de l'entreprise familiale et de ma mère, moment où Avery avait été présent pour moi, où nous étions devenu réellement amis et où un semblant de relation semblait s'être dessiné. Et puis on est allé ensemble au bal, il s'en est pris à Cole, et la suite tu la connais ; on ne s'est pas vraiment reparlé depuis. Il a bien tenté, et il m'a bien offert des fleurs pour mon anniversaire, mais c'était tout. A toi !

C'était trop beau pour être vrai, un Adam qui allait se plier docilement aux désirs de Victoria, il ne fallait pas trop en demander non plus. Il avait déjà fait un ÉNORME effort en lui confiant sa mésaventure en prison. C'était récent et il avait encore du mal à en parler. C'est pour cela que le croate tourna la conversation à son avantage, en demandant à Victoria plus de détails sur sa relation avec Avery. Silencieusement, il écoute le récit de sa meilleure amie. Au départ son visage est neutre Et c'est devenu plus intime. Les choses commençaient à aller mieux entre nous jusqu'à ce que .. Sauf qu'il perd complètement son sourire lorsqu'il apprend une certaine chose Jusqu'à ce que Wade me fasse chanter avec une vidéo qu'il avait prise d'Avery et de moi, en train de nous envoyer en l'air. Il a menacé de la diffuser à tout le monde et ça a créer d'énormes problèmes. Son poing se serre, ses sourcils se froncent, il ne connaissait pas ce Wade, mais il avait la soudaine envie de lui exploser la gueule. On ne faisait pas cela à sa meilleure amie.Tout s'est arrangé maintenant, crois-moi, et il ne diffusera jamais la vidéo. Putain dans quelle merde tu t'es mises Victoria. soupire-t-il se passant une main sur le front. Elle avait peut-être la situation sous contrôle, mais la vidéo était toujours là Elle est où cette vidéo ? Faut la détruire. Pourquoi il te fait chanter ce connard ? J'vais aller lui régler son compte. dit-il en grinçant des dents. Franchement c'était dur de rester calme devant une telle révélation. Mille et une question se bousculaient dans son esprit. Mais il n'a le temps de les poser car Victoria continue son récit, comme pour éviter ce sujet délicat. Et puis on est allé ensemble au bal, il s'en est pris à Cole, et la suite tu la connais ; on ne s'est pas vraiment reparlé depuis. Il tourne son regard vers elle, surpris par cette fin. C'est tout ? C'est fini ? Il reviendra en rampant s'excuser quand il se sera rendu compte de son erreur. dit-il avec un mince sourire. Avery c'est un gars bien, il sera dompter la lionne qu'est Victoria. Mais bon, ça, il le garde pour lui. Il n'allait pas donner sa bénédiction tout de suite. Il ne fallait pas rêver. Sans tarder, Victoria attaque son sujet préféré : les amour d'Adam. Elle ne perdait pas son temps. A toi ! Bon eh bien, je pense que c'est à ton tour Adam de lui raconter. Baaaah tu connais tout mon harem comme cs prend soin de le raconter dans ses articles. répond-t-il sur le ton de l'humour. Sauf que ca ne fait pas vraiment rigoler Victoria. Il le voit à son visage Bon d'accord, d'accord, très bien ! marque une pause avant de reprendre -un peu- de sérieux Y'en a une qui se démarque du lot, c'est Billie, elle est aussi insupportable que toi. taquine-t-il. Ca doit être pour ça qu'il l'apprécie bien. On s'est rencontré en prison, c'était une stagiaire au service psychiatrie. Sauf que je refusais les séances chez le psy, donc on ne sait jamais parlé avant d'être à l'extérieur. Pourtant il y avait une sorte de connexion entre nous. Même s'ils ne s'étaient jamais adressés un mot en prison, sa simple présence l'aidait à tenir le coup. C'était inexplicable. Et ça c'est confirmé une fois dehors. Cette fille me rend dingue. Et il commence à bien l'aimer.