happy hour (happy)

Non, honnêtement, ce sont de bonnes vacances. Elle profite autant qu'elle peut et elle ne regrette pas d'avoir quitté son équipe pour mieux profiter. Ouais, elle a quand même besoin de temps, de tranquillité, de détente. Et d'ailleurs, aujourd'hui, elle compte rester à la plage. Bien qu'au bout de plusieurs heures, elle décide de bouger jusqu'au bar de la plage où elle se commande à boire. En attendant sa boisson, son regard pivote et regarde autour d'elle. Jusqu'à se poser sur Happy, non loin de là. Sourire aux lèvres, elle se rapproche de lui après avoir obtenu sa boisson. Et s'installe juste à côté de lui, voyant la place libre. Tu n'attendais personne ? De toute façon, j'suis là et t'as pas le choix de refuser ma présence. Large sourire, cette fois. Elle est de bonne humeur et le montre. Pourquoi pas, après tout ?

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La plage. Véritable étendue de paix dont Happy ne pouvait pas se lasser, assit sur sa serviette, une pina colada en main. Le soleil tapait suffisamment fort pour que sa peau se mette lentement à dorer, alors qu’il n’avait rien pour arrêter son regard, rien qu’une gigantesque étendue d’eau le plongeant dans une zénitude qu’il ne connaissait que trop peu. Cette fois, il n’avait prévenu personne de sa présence sur la plage, et se plaisait dans cette solitude qui n’en n’était pas silencieuse pour autant, vu que diverses personnes allaient et venaient sur la plage actuellement… jusqu’à ce que l’une d’entre elles s’arrête devant lui, et qu’il n’en reconnaisse la voix. « Hey Nina bichette ! » s’exclama-t-il en lui offrant aussitôt un gigantesque sourire, véritablement ravi de la voir. « Et non je suis solo comme tu peux le voir… mais je t’en prie, assied-toi, je suis parfaitement enchanté de ne pas avoir le choix… » plaisanta-t-il en tapotant le sable à côté de lui. « Comment vas-tu ma toute belle ? »

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Bien rapidement qu'elle s'installe sur cette place libre, près de son ami. Oui, de toute façon, elle compte passer un peu de temps avec lui, aujourd'hui. Faut dire qu'elle se montre peu présente, en ce moment. Oui, mademoiselle s'occupe énormément. C'est les vacances, elle en profite. En étant arrivé à Harvard qu'en mars dernier, la jeune femme devait se rattraper sur un léger retard quant au programme. Et franchement, elle a eu besoin de ces vacances. Large sourire, elle pose son verre sur le comptoir avant de reprendre la parole. Très bien, c'est le paradis ici. Même s'il manque de la chaleur, elle l'avoue. Mais elle ne va pas s'en plaindre. Et toi, raconte-moi, tout. De nature, très curieuse. Parce que même sous ces airs, la jeune femme n'aime pas spécialement, se confier ou raconter sa vie.

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Happy ne serait pas celui qui jetterait la pierre à Nina pour ses absences ou le fait qu’elle s’occupe durant ses vacances. Il en faisait autant de son côté ! Puisque son peu de moyens financiers ne lui permettait jamais de partir, il profitait autant qu’il pouvait pour sortir, voir du monde, faire toutes les activités possibles et imaginables quitte à rentrer crevé le soir ou dans la nuit. L’américain se disait qu’une fois fin août arrivé, ses cours reprendraient de plus belle, et ses responsabilités diverses également. « J’avoue… le paradis, c’est bien le mot ! » s’exclama-t-il, hochant positivement la tête de haut en bas pour ponctuer ses propos. « Eh bien… tu as devant toi un homme qui n’est plus célibataire ! Je crois que c’était LE scoop de ce Summer Camp a partager me concernant… tu en as un toi, de scoop ? »

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C'est le paradis, oui, parce qu'elle s'éclate. Elle profite des soirées et des rencontres mais aussi de la détente. Surtout, de la détente, elle le mérite bien. De plus, Cole est partie pour l'Angleterre donc le défi s'arête et elle est encore plus tranquille, le rêve, non ? Ouais enfin, à la rentrée, les choses vont revenir si jamais il devient son bizuteur.. Mais pour le moment, elle n'y est pas encore et veut en savoir davantage sur son ami, ici présent. C'est vrai ? Mais raconte, je veux tout savoir ! Carrément, c'est bien connu que Nina est une petite curieuse. Elle veut connaître chaque détail ! Des scoops ? Non, tu sais.. je profite autant que je peux. Même si elle joue énormément et les conséquences peuvent s'avérer bien compliqué, au retour. Mais pas le temps d'y penser. Je suis triste face à toi ! dit-elle en plaisantant. Elle vit presque un quotidien.

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Happy craignait presque le retour à Harvard. La routine, son boulot, ses obligations, puis les cours… d’ordinaire il gérait sans problème, mais cette longue coupure de deux mois risquait d’affaiblir cette fameuse habitude. Surtout que beaucoup de choses s’étaient passées durant ces deux fameux mois. L’américain n’était pas le même homme en repartant qu’il ne l’était en arrivant. « Et bien… que veux-tu savoir exactement ? Son nom ? Elle s’appelle Anastasiya. Elle est russe, dans mon équipe des carapuces, brune aux yeux bleus. Assez grande. On était amis depuis un bon moment… on pensait pas que ça nous tomberait dessus » expliqua-t-il dans un petit sourire, avant de faire une pause de boire une gorgée de son cocktail. « Comment ça tu es triste ? »

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Quand elle apprend que son ami est en couple, sa curiosité ne fait que redoubler d'effort. Ouais, elle veut tout savoir, avec quelques détails, qui l'intéresse, c'est certain. Après, il y a une limite, il le sait. Large sourire, elle en apprend alors davantage sur cette fameuse personne, qu'elle ne connaissait pas mais peut être.. bientôt ? T'as une photo ? Même si je suis certaine qu'elle est magnifique ! D'après la description d'Happy, ça en a tout l'air ! L'amitié a laissé place à l'amour, c'est beau, quand même. C'est arrivé comment ? Oui, elle veut tout savoir, bon vaudrait mieux qu'elle se calme. Grimace avant de reprendre la parole. J'ai rien de si croustillant sous la main, je peux pas te battre. Toujours cette grimace avant de sourire. Non, c'est un été tranquille comme elle l'avait prévu mais certaines rencontres font vraiment du bien.

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Happy ne savait pas encore quels détails apporter à la curiosité de son amie mais se promettait de satisfaite ladite curiosité autant que possible, sans l’endormir avec des détails inintéressants au possible. A sa demande, d’ailleurs, il s’empara de son téléphone portable pour lui montrer une photo d’Anastasiya, qu’ils avaient prise ensemble, tout sourire, et qu’il gardait précieusement dans ses fichiers. « La voilà ! » s’exclama-t-il quasi fièrement. « Comment c’est arrivé… ah ! En fait je l’ai embrassé le premier, un soir, sans rien demander. Elle n’a quasiment pas réagi et je me suis braqué, peu sûr de moi que je suis dans ce domaine ! Puis on est resté un peu en froid jusqu’à ce qu’elle ne revienne vers moi. Une longue discussion s’en est suivie et… on s’est donné une chance » expliqua-t-il d’une voix douce, avant que son aveu à elle ne lui arrache un petit rire. Le jeune homme caressa doucement la joue de Nina quelques secondes, du bout des doigts, avant de reprendre : « qui te dis que c’est une compétition ? »

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Nina se penche alors pour découvrir cette mystérieuse femme. Et ouais, elle confirme bien qu'elle est magnifique. J'en serais presque jalouse ! dit-elle en riant, mais oui, elle a dit presque. Autant dire qu'elle ne se plaint pas de ce que la nature lui a donné comme physique. Mais là n'est absolument pas le sujet. Un sourire s'étire sur son visage, contente d'entendre une belle histoire depuis des mois. Oui, ce n'est pas avec Cole qu'elle va entendre de ces histoires. Quoique, il change un peu avec Kyla. Non, pas comparable. Je suis contente. Vraiment sincère, bien qu'à côté de lui, sa vie est un peu triste mais ça, c'est voulu. Ces deux mois ne sont que détentes et non complication ou histoire d'amour qui va droit dans le mur. Personne mais sur ce coup, tu me bats. dit-elle tout autant amusé.

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« Jalouse, carrément ? » s’amusa Happy, tout en sachant que Nina était elle aussi super jolie et qu’il n’y avait aucune jalousie à ressentir. Chacun ses qualités, physiques comme mentales. L’américain n’avait pas tendance à prendre en premier un physique canonissime, car souvent cela révélait une personne vide, une véritable coquille. Pas très intéressant pour construire quelque chose avec. « C’est gentil ma belle » ajouta-t-il d’une voix plus sincère, plus posée, tout en rangeant son téléphone portable. Leurs deux situations respectives ne donnaient pas lieu à comparaison et heureusement : Happy n’aimait pas ce genre de situation. Il ne voulait pas rentrer en compétition avec quelqu’un qu’il appréciait énormément, comme Nina. « Bon okay je te bats. Mais ça ne veut pas dire que tu ne vas pas trouver chaussure à ton pied. Puis tu sais, notre couple avec Ana n’est pas parfait, loin de là. A vrai dire, juste récemment j’ai même cru qu’il allait finir avant d’avoir réellement commencé. »

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