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Noage - It's you and me. Together. For always.

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✧ Dans une réserve indienne.✧Sage et Noah


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Ma vie, si cela peut-être appelé une vie, est une sorte de film lent, en noir et blanc, muet, dont on connait d’avance la fin. Je suis le second de la Maison d’Aremberg, tout mon avenir a été prévu avant même ma conception. Mon futur métier, la fille que j’épouserais, le nom de mes enfants, l’endroit où je vivrais … Alors, je ne me suis jamais inquiété de rien. Je suis devenu blasé. Blasé, parce qu’il n’y avait pas de place pour la surprise dans ma morne existence, pas de risque à prendre. D’avance, je connaissais l’histoire : Noah grandit à Amsterdam, il intègre un pensionnat de garçon, obtient son bac, traverse l’Atlantique et fait ses études à Harvard. Il obtient ses diplômes, quelques stages chez des confrères de son père ambassadeurs ou consuls, il rentre à Amsterdam, prête serment devant son altesse Willem-Alexander, Roi des Pays-Bas et grand oncle. Son père lui présente une jeune femme, de la noblesse grecque ou italienne comme il veut étendre son influence à la méditerranée, Noah se marie à la paroisse de son fief, s’installe dans la capitale choisi par son roi. Il a deux ou trois enfants qu’il aime profondément, une femme gentille, quoique différente de lui. Ils sont comme deux étrangers mais finissent par s’habituer l’un à l’autre. Il vieillit, ses enfants partent de la maison, il rentre finir ses jours au duché, et quand il meurt, il se fait enterré à la place qui lui a été attribué à sa naissance. Cercle bouclé. Pas d’aléa, pas de hasard. Une vie sécurisante, mais sans aucune folie. J’étais totalement conditionné à cette réalité, j’avais finis par m’y soumettre, obéir, et tant pis. Et Sage est apparu. Comme un glitch dans l’hologramme, une brèche dans mon miroir. Elle est apparue et a littéralement ébranlé toutes mes convictions. Parce qu’avec elle, je ne suis plus sûre de rien. Je me surprends à réfléchir à des milliers d’avenirs différents, à supposer ce que serait un monde où nous serions ensemble, elle et moi. Je me surprends à être surpris, je prends des risques que je n’aurais jamais pu prendre. Sage m’a rendu une part de liberté que je n’attendais plus. C’est déroutant, effrayant, mais foutrement délicieux. Ouai, j’ai peur quand je suis avec elle, j’ai peur de tout, tout le temps. Mais ce n’est pas ça qu’il faut ? Pour être heureux ? Se rendre vulnérable ? Oui, je crois. Je crois que c’est ça. C’est ce que je comprends quand je la regarde sourire. Pour être heureux, il faut se rendre vulnérable. Parce que c’est en prenant le risque de tout perdre qu’on s’expose invariablement à la chance de tout gagner.

Mes yeux la provoquent quand elle parle de mes muscles, je la taquine d’un sourire. Et le sourire s’efface quand elle me dit ne pas croire en dieu. En toute sincérité, c’est une question épineuse pour mon esprit. J’ai été élevé dans la tradition protestante la plus pure, toutes nos allégeances sont faites au nom de dieu alors … alors je ne sais pas. Je préfère ne pas relever, parce qu’on a là encore, un sacré point de divergence qui me rappelle amèrement à quel point on est différent. Et pourquoi est-ce qu’elle est paniquée comme ça quand je la défie de sauter ? Sérieux, ce n’est pas Sage. La Sage que je connais l’aurais fait sans réfléchir, elle agit de manière étrange, je ne sais pas pourquoi, mais c’est étrange. Et moi je ne plie pas. Je la brusque, je la force, je l’attrape, et avec elle dans mes bras, serrée fort contre moi, je saute. J’adore la sensation de l’immersion. Les yeux qui s’ouvrent sous l’eau pour ne voir que du flou, le souffle qui s’arrête, le corps qui flotte. On finit par remonter à la surface et j’éclate de rire en secouant mes cheveux avant d’essuyer mes yeux d’une main. Je ne perds mon sourire que quand je fais face à Sage et la voit m’engueuler, en me repoussant et s’éloignant de moi : « Mais Sage arrête, tout va bien ! ». Je ne comprends pas du tout sa réaction, la regarde s’éloigner, et reste là quelques secondes à battre des pieds. Peut-être qu’elle a vraiment le vertige, peut-être que ce n’est que le coup de la panique. Alors je la laisse un instant, le temps de récupérer mon sac à dos qui flotte quelques mètres plus loin. Je le mets à l’épaule et je reviens vers elle en nageant. Je monte sur le rocher, sans rien dire, et vais m’asseoir, posant le sac à dos entre mes jambes. Quand elle s’excuse, je lève le visage vers elle, et je vois bien qu’elle ne joue pas, qu’elle est sincère : « Je ne voulais pas … te faire peur, je savais qu’il n’y avait pas de risque, je voulais juste … je ne sais pas, sauter avec toi ». Et sa façon de faire m’intrigue, comme les larmes qu’elle a dans les yeux : « Qu’est ce qu’il se passe Sage ? », je détourne un instant les yeux vers le sac à dos que j’étais entrain de vider et en sort des sandwichs tout ratatinés et mouillés : « Hugh, j’espère que tu n’avais pas très faim ».



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Air comprimé, ma respiration normale se fait difficile, dure besogne que de devoir lui mentir sur la création de son enfant, de notre enfant qui change au fil des jours. J'y pense jour et nuit, nuit et jour et j'en ai marre d'arborer un air chattemite pour le tromper. Il était en droit de savoir, c'était son enfant autant que le mien, la décision de savoir ce qu'on en ferait était à nous deux et pas seulement la mienne.. Mais j'étais incapable de le lui avouer, et le sentiment de culpabilité se prolifère et impose sa place dans mon quotidien, dans ce moment qui est et qui doit être merveilleux. Il y avait tout pour, tout pour être bien et malgré ça, j'ai cette petite voix au fond de ma tête qui me hurle de tout balancer, de tout avouer maintenant, que c'est le moment parfait pour le faire mais je n'y arrive pas. Les mots restent coincés au fond de ma gorge et j'ai l'impression d'être dans une situation labyrinthique, une issue à mon lourd mensonge dure à trouver. Il me demande de sauter et j'avance difficilement ma salive, les amygdales gonflées par l'angoisse, la prise de panique, la perte de contrôle total quand je suis prise au dépourvue. Ça devenait dure de cacher tout ça, c'était la zizanie dans mon cerveau, trop de choses y passaient, trop de mots d'un seul coup provoquant un charivari atroce à m'en brûler les neurones. J'avais un large panel de défauts, tous aussi pourris les uns que les autres mais le mensonge avec Noah, le mensonge sur ce genre de chose me répugne de moi-même. Je pue la défaite à plein nez et j'ai honte de lui faire ça malgré moi. Il saute du haut de cette tour de pierre en me gardant dans les bras, sans crier garde et j'ai le coeur qui se serre, le ventre qui se noue de rage subite. Il avait pas le droit de faire ça, il comprenait rien à mon charabia, je prends la mouche et grimpe sur un rocher sans l'écouter. Le stress monte d'un cran, les jambes qui tremblent et les larmes au bord des yeux, trop d'adrénaline d'un coup qui me donne l'envie de gerber. Il prend place à côté de moi, une boule au ventre qui grossit un peu plus en sentant sa présence comme si j'avais peur qu'il flaire ma trahison, j'ai presque honte d'affronter son regard. - Je sais, je sais Noah.. Dis-je d'une voix tremblante tout en hochant la tête, je venais essuyer les goutes d'eau qui s'égoutte de mon nez à l'aide de ma manche, la classe internationale comme toujours. Les yeux perçant l'horizon, mon cœur saute un battement quand il me demande ce qu'il y a, je reste silencieuse, là-haut c'est la crise de panique total, le gros bordel, je ne sais pas comment m'en sortir, quoi inventer pour m'échapper de ce cul de sac. - Y'a rien.. J'ai juste eu.. Peur. Fuyant son regard, je me force à avoir une voix naturelle, des mimiques naturelles pour ne pas le faire douter de ma sincérité. Et putain ce que je m'en veux Noah, plus les jours de silence passent et plus je sens qu'il ne me pardonnera jamais de ne rien lui avoir dit de tout ça. J'ai peur, peur de sa réaction quand il saura tout, il sera obligé de l'apprendre un jour ou l'autre. Je me redresse, le voyant tirer le sac jusqu'à lui, en sortant des sandwichs trempés et je peine à rire lamentablement. - Au pire si j'ai faim, je peux toujours manger autre chose.. Un repas plus pantagruélique si tu vois ce que je veux dire.. J'essayais tant bien que mal de retrouver mon assurance, de planquer mes craintes sous un sourire qui sonne presque trop faux.


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Là, dans cette eau turquoise, je flotte tout habillé. D’abord souriant, et par un cruel coup du sort, me retrouve complètement désabusé. Ascenseur émotionnel. Qu’est ce qu’il se passe, pourquoi elle réagit comme ça ? C’est la première fois je crois qu’elle m’en veut pour une chose aussi futile qu’un saut périlleux. Et je suis tant absorbé par Sage que j’en oublie de regarder le cadre magnifique dans lequel on vient d’amerrir.  Une espèce de plage privé naturelle, bon sang, même si mon pays est très beau, je n’ai jamais rien vu de pareil, d’aussi éblouissant. Et je nage rattraper mon sac. Je n’ai pas réfléchit que tout son contenu allait se retrouver complètement trempé. Comme mon portefeuille, comme mes papiers. Je vais m’installer sur le rocher, sans rien dire. J’ai peur d’avoir tout gâché. Notre escapade, notre complicité. Je baisse la tête sur mon sac que je commence à vider, et quand Sage s’excuse j’essaye de la rassurer. Du mieux que je peux. Mes yeux la sondent, j’essaye de capter ce qui lui arrive. C’est évident, il y a un truc qui cloche, un truc de pas normal. Et plus je la regarde, plus j’ai l’impression qu’elle me cache quelque chose. Et ça me tord le ventre parce que … parce que je ne sais pas. Qu’est ce qu’elle aurait pu faire, qu’est ce qui est si terrible, pour qu’elle n’arrive pas à en parler, même à moi ? Et je n’arrive pas à la quitter des yeux. Même quand elle fuit mon regard, même quand elle s’essuie le nez. Je vois qu’elle a envie de pleurer et je déglutis péniblement. Je m’en veux, je culpabilise affreusement. J’ai été beaucoup trop con de la forcer : « Je suis désolé Sage, je voulais pas … te faire de peine », le plus sincèrement du monde. Et j’insiste en lui demandant ce qu’il y a. Elle me répond qu’il n’y a rien, que c’est juste la peur. Je ne sais pas si je dois la croire. Mais j’ai envie de la croire. Parce que je lui fais confiance et que dans ma tête, Sage ne pourrait jamais me mentir. Tout comme moi je ne pourrais jamais lui mentir si elle me demandait de répondre à une question. Je lâche mon sac à dos d’une main, vient passer mon bras autour de son cou, et la tire vers moi, tentant d’apaiser l’atmosphère : « Allez, c’est rien, te prends pas la tête, on est là tout les deux et regarde comme c’est beau autour de nous ». Je souris avec insistance, essayant de lui communiquer ce sourire, avant de retirer mon bras et de venir sortir les sandwichs de mon sac : « Eux, je crois qu’ils m’en veulent vraiment d’avoir sauter », feignant la plaisanterie avant de lever les yeux vers elle, voir si j’ai réussi à l’apaiser. Au moins un petit peu. Et sa remarque me rassure, elle arrive à se détendre, elle me fait même rire : « Quand je te disais que mes muscles allaient te protéger. Tu vois, ils te sauveront même de la faim », avant d’esquisser un rire léger et de m’arrêter un instant sur son visage que je n’arrive pas à décrypter. Et je lâche les sandwichs au sol et fonce sur elle, sans préavis aucun, attrapant sa joue dans une main, mon autre main appuyé sur le rocher. Je l’embrasse, passionné, fougueux, autant que j’en suis amoureux. Avant de me retirer doucement et d’esquisser un mignon petit sourire : « T’es belle ! Même quand t’as l’air toute paniquée ». Et je la taquine doucement : « J’aurais au moins réussi à trouver une de tes peurs ».



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Un haut le cœur, mon ventre qui se noue par la pression de la hauteur presque vertigineuse, on tombe tous les deux dans l'eau et en remontant à la surface j'ai juste un terrible sentiment de rage imminente. Incontrôlable. Je savais que de le voir sans rien lui avoir dit, ça me jouerait des tours, ça allait me foutre en l'air petit à petit et à ce moment là je lui en veut à mort. J'veux pas de ce gosse ou.. Si, en fait une part de moi en veut mais pas comme ça, pas dans ces circonstances là, pas au beau milieu de cette foutue relation qui vire du noir au blanc en une fraction de seconde. Un labyrinthe, un noeud impossible à dénouer, voilà comment j'vois Noah et Sage et j'ai juste envie de chialer d'incompréhension, de rien pouvoir dire alors que j'aimerais tellement le faire. C'est comme si j'étais ma propre prisonnière. Je remonte jusqu'à un rocher rapidement, la gorge nouée et les yeux humides, je ravale mes larmes parce que je pouvais pas m'effondrer maintenant, pas devant lui. - C'est rien.. Ça va aller.. Je réponds sans entrain, ne croyant pas moi même à mes mots. Je me reprend doucement, évacuant le stress, cette angoisse qui me ronge quand son bras me ramène à lui et je viens poser ma tête sur son épaule. Je regarde autour de nous, la vue était à coupé le souffle et j'avais pas envie d'tout gâcher, pas après les efforts qu'il a fait pour nous emmener loin de tout. - T'as raison ! C'est magnifique.. Désolé de m'être emporté. Avouais-je en levant légèrement les yeux vers lui, venant embrasser ses lèvres comme pour me permettre d'effacer cet incident, me forcer à oublier pour n'avoir que les bons côtés de la chose. Je me redresse, il tire le sac jusqu'à lui pour en sortir les sandwichs trempés que je regarde avec dégoût en grimaçant. - J'pense que les poissons apprécieront tes talents de chef ! Dis-je en pouffant de rire, attrapant un de ses sandwichs de mes deux doigts avant de le laisser retomber vulgairement au sol. - J'avoue, finalement y'a peut-être de quoi faire avec tout ça.. Je le regarde avec provocation avant de venir planter doucement mes dents dans la chaire de son épaule pour finir en baiser sensuelle. Et il se précipite vers moi, me faisant à peine reculer quand il m'embrasse, je mords sa lèvre, l'attire vers moi avant de la relâcher sans le quitter du regard. Il me fait à demi sourire, il a donc vu que j'étais paniqué et ça me met un coup dans le ventre. - Tu m'as surprise c'est tout.. J'étais pas paniqué ! Je le reprends alors rapidement. - Ma plus grande peur c'est de te perdre Noah.. Avouais-je naturellement, sans m'en rendre compte avant de baisser doucement la tête.




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J’aime pas trop me sentir impuissant, pas comprendre la situation, pas savoir ce qui se trame dans l’invisible de la situation. Sage est étrange. Est-ce vraiment dû au saut périlleux qu’on vient de faire ? J’pensais qu’elle n’avait peur de rien, et puis même. J’sais pas, malgré ses réticences j’ai voulu sauter parce que pour moi c’était comme de lui dire sans avoir à le faire que j’serais toujours là pour la protéger et qu’avec moi elle ne doit avoir peur de rien. J’crois que cette fille me rend vraiment dingue, d’habitude je devine n’importe quelle arrière-pensée mais là … j’suis complètement perdu. Sage c’est le seul livre que j’suis incapable de comprendre, la seule langue que j’sais pas parlé. C’est peut-être pour ça aussi que j’en suis amoureux, parce qu’avec elle rien n’est facile, que de ce fait j’me sens constamment en danger, et que tout est alors plus beau. Mon bras autour de son cou, j’essaye de la rassurer comme j’peux. J’pose même une légère pression des lèvres sur le sommet de son crâne quand elle allonge sa tête sur mon épaule, tandis qu’elle lève le visage pour m’embrasser : « Oublions ça, j’veux juste ... m'enfoncer dans un autre monde avec toi ». Mes yeux caressent le paysage avec dévotion, c’est tellement beau, presque romantique et … ça me fait sourire. De m’imaginer spectateur de la scène. Vous voyez ces deux damnés là sur un rocher ? On leur a jamais appris à aimer autrement qu’avec les coups mais même dans la sauvagerie de leur sentiment ils sont plus beaux que vous. Elle se redresse et je m’attèle à vider un sac trempé. Je feins une grimace de dégout en levant un des sandwichs vers elle : « J’mangerais plus jamais de beurre de cacahouète de toute ma vie ». Et j’rassemblais le tout dans un petit sac poubelle que j’avais prévu pour cet effet tandis que Sage laissait tomber un sandwich au sol me faisant marrer. Elle est belle, tellement belle. A tel point que je lâche tout ce que je fais quand elle me mordille l’épaule et que j’fonce à ses lèvres pour les dévorer. J’me lasserais jamais de l’effet dingue qu’elle fait à mon ventre putain. Je l’embrasse avec fougue et passion tandis que mes sens se délectent de ses morsures animales : « Si, si, t’étais paniquée, avoue », repris-je en murmurant, la provocant légèrement rien que parce que j’adore ses yeux quand elle râle. Et quand elle m’avoue sa plus grande peur, mon cœur rate un battement. Pourtant, ça me fait sourire. Sincèrement sourire parce que … j’sais pas, c’est naturel : « Quand est-ce que vous comprendrez enfin, Juliet Sage Lewis, que je suis à vous », dis-je les yeux pétillants avant de lui voler un baiser. Et j’attrape sa main avant de me relever : « Viens, j’veux qu’on aille se perdre ensemble, j’crois qu’il y a une tribu indienne par là-bas ».



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