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Noage - It's you and me. Together. For always.

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✧ Dans une réserve indienne.✧Sage et Noah


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Ces derniers temps avec Sage c’était … doux. Simple. Facile. Je crois que malgré nous, on commençait vraiment à ressembler à un vrai petit couple. Je profitais des vacances comme s’il s’agissait d’un temps mort dans nos vies. Chaque fois que je la voyais, tout disparaissait. La maladie de ma mère, la colère de mon père, la vie commune avec Méline et les affronts répétés de Wade. Je ne pensais plus à rien parce que j’étais avec elle, rien qu’avec elle. Et j’avais tellement eu peur de la perdre il y a deux semaines, que je vivais chaque instant passé à ses côtés avec une intensité folle. Comme si je ne voulais rien en gaspiller. Aujourd’hui, j’avais envie de quelque chose de différent. Je ne sais pas, j’avais envie d’entendre son rire dans le vent, de la regarder sourire, plisser son nez, de lui courir après, de l’embêter, et surtout, de ne pas m’inquiéter du regard des autres ou de notre environnement. En fait, j’avais envie qu’on s’échappe, vraiment. Alors, j’avais loué une moto, une de ces vieilles Harley bien confortable à conduire et j’avais demandé à Sage de me rejoindre en bas de l’hôtel. Où on va ? Je n’en sais rien. Visiter l’arrière pays, les montagnes, les forêts. Peut importe, je veux juste disparaitre avec elle et faire comme si rien, plus rien ne comptait en dehors de ses yeux. Un texto, « je suis en bas ». Deux casques à la main, à cheval sur ma moto éteinte, je l’attends.

@J. Sage Lewis



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J'étais stressé de voir Noah aujourd'hui après ce que j'ai appris hier.. Un bébé ? Moi ? Porter la vie à l'intérieur de mes entrailles ? C'est juste impossible, impossible. J'étais morte, morte, plus rien n'était encore bon à prendre chez moi, souillé jusqu'à l'os, je ne peux pas donner la vie. Assise sur mon lit, la chambre silencieuse au possible, mes jambes qui tremblent malgré elle, le coeur palpitant, j'étais juste perdue. Encore pire qu'avant, déboussolé, je ne veux pas être mère, c'est pas fait pour moi c'genre de chose, je serais un trop mauvais exemple pour cet enfant. Mais.. Je m'attache déjà à cette petite chose au fond, ma main glisse instinctivement jusqu'à mon ventre que je caresse. Me rongeant les ongles, je regarde l'heure sur mon portable, soupirant je me laisse tomber sur le lit. Fermant les yeux, espérant me réveiller d'un rêve qui ne tient pas la route. Est-ce qu'il était le père ? Forcément. Je n'ai plus eu de rapports sexuels mise à part avec lui, et non protégé en plus.. Encore moins. Je sursaute, mon portable vibre et mon cœur s'arrête de battre. Je regarde, Noah, il est là. C'est bon, il est là. Je saute hors du lit, prenant une forte inspiration, j'enfile mes chaussures et je passe devant le miroir. Je me stoppe un instant, remontant mon haut légèrement, regardant mon reflet dans le miroir et je m'imagine une vie meilleure à trois.. Trois. Trois, putain ! Je finis par sortir en claquant la porte, descendant rapidement les escaliers et j'ouvris la porte. Relevant la tête, je le vois là, deux casques en main et son visage. Je souris bêtement sans m'en rendre compte avant de m'avancer jusqu'à lui, déposant un baiser sur ses lèvres, un baiser presque hésitant, je m'en voulais de lui cacher ça mais j'étais pas prête à lui dire. Trop peur de sa réaction, de ses mots. - On se la joue bad boy maintenant.. Je souffle en prenant l'un des casques et l'enfilé sur ma tête. - Tu me l'attache ? Demandais-je, posant mes mains sur ses cuisses et relevant légèrement la tête vers lui.

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J’avais dans l’idée de déguerpir, disparaitre, une ou deux journées, elle à mes côtés. Je ne saurais expliquer ce revirement de situation. Tout, absolument tout dans ma vie fou le camp, et pourtant, j’arrive à aller bien quand je suis avec Sage. Je veux dire, vous m’avez souvent vu sourire ? Autrement que parce que je me moquais de quelqu’un ? Non. Bien sure que non. Pourtant avec elle, je n’arrive pas à retenir mes zygomatiques, c’est comme si rien n’avait de valeur. Même moi j’en perds mes valeur. Eliot de pacotille qui t’amourache d’une Mather et … chut. Ta gueule. Je résistais de toute mon âme à ces pensées incéssantes, parce qu’elles sont douloureuses. Aussi douloureuses que le fait de penser à tout arrêter avec Sage. Ce qu’on est, ce qu’on fait, je n’en sais rien. Je n’ai pas envie de réfléchir, je n’ai pas envie de m’exposer, m’exprimer ou me regarder. Alors, viens qu’on s’échappe. Qu’on oublie le temps qui passe, qu’on s’évapore comme ça dans la nature. Viens on fait comme si tout était normal, comme si rien ne pouvais nous retenir, et tant pis les conséquences. Les conséquences, je l’ai payerai plus tard. Je ne faisais même plus attention à la discrétion, même en public, je n’hésitais plus à aller vers elle. En fait, je crois que, sans m’en rendre vraiment compte, la maladie de ma mère m’atteint au point que plus rien n’a vraiment d’importance. Ils peuvent juger les autres dehors, je m’en contre fou. Texto envoyé, j’attends qu’elle descende. Avec une certaine hâte, je l’admets. Je ne sais pas encore où nous allons aller, mais ça n’a pas d’importance. Pour une fois, une putain de fois, je veux avoir l’impression de vivre une relation normale sans être obligé de souffrir ma colère incessante. Et je la vois paraitre, là, devant moi. Bon sang ce qu’elle est belle. Mon sourire s’étire malgré moi, heureusement, je porte des lunettes de soleil, sinon elle verrait mes yeux qui brillent. Elle m’embrasse, c’est bizarre. Ça devient trop … naturel : « Je m’adapte à ton image Sage », dis-je amusé avant de la regarder mettre son casque. Et quand elle me demande de l’aide, j’accroche le mien au guidon avant de m’exécuter, en la dévisageant. Je ne peux pas m’en empêcher : « Voilà », dis-je avant de tapoter un peu le casque pour voir s’il tenait bien : « Allez, grimpe ! ». Et puis j’enfilais mon casque à mon tour, réglait mes rétroviseurs, la regardait au passage, elle semblait un peu préoccupait. Je me tournais à demi vers elle : « Accroche-toi de toutes tes forces … ». J’attrapais ses mains que je serrais autour de ma taille et une fois installés, je démarrais l’engin. Vroum, vroum. Et c’est parti. Accélération dès le départ, je souris niaisement, avant de tenter le diable en cabrant sur quelques mètres. Et rouler. Rouler vite. Rouler loin. N’importe où, pourvu qu’on ne soit que tout les deux.



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J'avais un sentiment bizarre, un sentiment de trahison, comme si je le trahissait en lui cachant la vérité mais, je ne peux m'empêcher de penser que si je lui dit tout ça serait pire.. Qu'il m'en veuille, qu'il ne veuille plus de moi, de tout ça, qu'il déteste ce bébé parce que.. Bordel ! Je suis une putain de pauvre droguée qui n'est pas assez parfaite pour lui, pour devenir son épouse auprès de sa famille et encore moins la mère de ses gosses. J'en suis sûre, certaine, il ne pourra pas bien prendre la nouvelle, c'était pas le moment, ça ne le sera sans doute jamais d'ailleurs, parce qu'il finira marié avec une femme qui entre dans les normes, dans les petites cases de papa et maman et que moi j'fais pas partie de c'genre de femme. Et ça m'ruine rien que d'y penser, de penser une seconde qu'il pourrait passer sa vie loin de moi, dans les bras d'une autre. J'essaye de paraître le plus naturel possible, de ne pas montrer mes craintes sur mon visage, il le verrait à tous les coups.. Il me connaît tellement bien, il décrypterait chacune de mes mimiques sans aucun problème. Et.. Je peux pas lui infliger ça, c'est à moi de régler le problème. Je lève les yeux au ciel face à son attaque, ça m'avait bien manqué ça, tient ! - Tu peux toujours essayer. Répondis-je sur un ton je m'en foutiste en haussant les épaules avec nonchalance. Il attache mon casque, je ferme fort les yeux en remontant légèrement le nez quand il tape dedans et je grimpe derrière lui rapidement. - Où est-ce que tu m'emmène ? Dis-je en haussant un peu le ton pour cacher le bruit du moteur qui ronronne. Une escapade avec Noah d'Aremberg.. Hum.. J'dis pas non. Je souris et je m'exécute quand il prend mes mains pour les enrouler autour de sa taille, je resserre l'étreinte, mon nez se pose sur son dos et je hume son odeur enivrante. - Avoue que t'as juste envie que j'te touche en fait ! Je lance sur un ton amusé avant qu'il ne démarre son joujou de la journée. Je pose ma tête sur lui, fermant les yeux face au vent, les cheveux fouettant mon visage et je me sens tellement bien.. Trop bien. Et ça depuis quelques jours maintenant. J'aime cette sensation de liberté, nous deux s'en allant loin, vers d'autres horizons inconnus.

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Attachant son casque, je la regarde avec des yeux lovés, elle me plait tellement : « Tu verras bien », répondis-je avant de lui voler un nouveau baiser et de la laisser grimper sur la moto derrière moi. J’attrape ses mains pour les enrouler autour de ma taille histoire qu’elle soit bien accrochée et souris à sa remarque. Je tourne à peine la tête vers elle : « J’adore quand tu me touche Sage … », plus provocateur encore. Mieux valait répondre à ses piques mignonnes par des mots criants de vérité. Et on démarre. Et je roule. Je roule plus vite encore qu’à notre première rencontre en voiture. Je roule, comme si je voulais que la moto finisse par décoller et nous, nous envoler là haut, tout là haut, dans Saturne ou Jupiter. Je la sens contre moi, malgré le vent qui me fouette, je sens la chaleur qu’elle me procure et je nous trouve beaux. Je nous trouve sexy. Si on nous prenait comme ça sans nous demander notre histoire ou d’où nous venions, je suis certain que tous les gens diraient qu’on est parfait l’un pour l’autre. C’est évident. Ça me parait évident. C’est effrayant. Je ne réfléchis à rien, me concentre sur la route. Une heure et demie de route. Une heure et demie à presque 190 km/h tout le long.  On s’est définitivement enfoncé dans le pays, loin des plages surpeuplées par les touristes, proches des côtes sauvages. Et on sillonne les montagnes qui jonchent l’océan. Je trouve le paysage magnifique. Tellement magnifique, que je ralentis la moto de manière à ce qu’on puisse bien en profiter. Et je roule encore. Plus doucement, plus sereinement. Enfermé dans les bras de Sage, là où je voudrais être pour l’éternité. Le fait d’être loin, d’être seuls, face à cette merveille de nature, me fait prendre conscience à quel point je la veux. Je la veux, je la veux, je la veux. Pour moi, toute entière, je la veux, elle est à moi. Vingt minutes de route encore, sur les côtes sauvages et j’aperçois des sortes d’énormes rochers creusés. On est en haut, on ne voit pas encore le gouffre d’eau, il faudrait se rapprocher. Un panneau sur ma gauche affiche « réserve indienne ». J’ai toujours rêvé de rencontrer des amérindiens. J’hésite un peu, je ne sais pas si nous avons le droit d’entrer sur le territoire. Mais j’y vais quand même. Parce que c’est beau et que j’ai envie de fumer une clope là, sur ma moto, face à ça, juste elle et moi. Je coupe complètement le moteur et attend qu’elle descende.  
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Et sous le soleil qui tape sur nos tête on prend la route, on trace sa route loin du monde, de la frénésie des étudiants sur excités, loin du brouhaha, des règles et tout le bordel. Loin de notre monde à la con qui ne veut pas qu'on soit réunis tous les deux, on s'arrache dans le vent à une allure folle, tellement que je resserre l'étreinte autour de son corps. Les yeux fermés, je profite, je savoure ce début de journée avec lui, rien qu'avec lui et j'aime tellement ça. J'aime tellement être avec lui, qu'à lui, ce genre d'escapade discrète dans un nouveau rêve, un nouveau monde où nous ne faisons qu'un. J'ouvre peu à peu les yeux, découvrant les montagnes imposantes autour de nous, le paysage presque surnaturel qui s'offre à nous. Les yeux écarquillés, je respire l'air frais, je souris doucement derrière son dos alors que mes yeux ne se lassent pas de regarder tout autour de nous. Il ralentit et je me redresse pour voir plus loin, plus haut, ne rien manquer de cette vue sublime. - Putain.. Soufflais-je doucement. J'aimerais planter une tente ici, préparer un sac et vivre comme ça, en pleine nature avec Noah, juste tous les deux. Ça serait tellement plus facile comme ça.. Plus beau. - C'est magnifique.. Dis-je avant de commencer à détacher mon casque alors qu'il s'arrête devant un panneau. Je fronce les sourcils, alors c'est sérieux ? On va vraiment rencontrer des indiens ? Cette culture m'a toujours inspiré, j'ai toujours voulu me baigner au milieu de ces hommes rouges comme on dit. - On peut y aller tu crois ? Je demande en retirant mon casque, balançant ma tête en avant pour ébouriffés mes cheveux et relever la tête pour faire face à l'horizon. - Ça m'fait du bien d'être ici.. Avec toi ! Lançais-je en lui lançant un petit regard en biais en avançant doucement vers lui, je me pose dos à lui, contre son corps, prenant ses bras pour les enrouler autour de ma taille.
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C’est dans ces moments là que je prends conscience de tout ce que je ressens pour Sage. De tout ce qu’on pourrait être tout les deux si, enfin, on se laissait aller. Là, sur une moto, à sillonner les routes, face à des paysages tous plus magnifiques les uns que les autres. Ses bras serrés autour de mon corps, et quand j’ai envie qu’elle sert plus fort, j’accélère, toujours plus vite, toujours plus inconscient. On est loin de tout et ça me fait un putain de bien. Parce que je peux arrêter de me retenir. Je peux arrêter de m’empêcher. De m’empêcher de la regarder, de la trouver belle, de sourire quand elle sourit, d’avoir le cœur qui se sert quand elle me touche, de chercher son parfum dans l’air. Toutes les choses que je fais semblant de rejeter, de mépriser, quand on est en société, là, je peux les apprécier. Elle n’est pas Mather, je ne suis pas Eliot. Elle est Sage et je suis Noah. Et, j’ai presque envie de ne jamais retourné là bas, parce que je ne me suis jamais senti aussi bien. En fait, dans toute ma vie, je ne me suis jamais senti aussi bien que quand je suis avec elle et que personne n’est là pour nous juger. Quand il n’y a qu’elle et moi, et l’attachement évident qu’on éprouve. On arrive à destination, enfin, destination approximative, je ne sais pas du tout ce qui nous attend. Mais c’est beau, c’est vraiment beau, et je ne peux m’empêcher de sourire chaleureux quand j’entends Sage s’extasier. Moi qui ne lui ai offert que des coups durs, je suis heureux, pour une fois, de lui faire plaisir. Je me sens un peu moins nul : « Je t’avoue que j’avais seulement vu quelques photos sur Google, mais là … je suis agréablement surpris ».  Je coupe le moteur devant la pancarte et la laisse descendre de la moto : « Aucune idée. On va bien voir. Au pire, s’il nous arrive quelque chose, je te protègerai », dis-je faussement romantique, les yeux plissés, avant de descendre de la moto et d’accrocher mon casque au guidon. Dans la caisse à l’arrière j’attrapais un sac à dos que j’avais préparé avant de voir Sage s’avancer vers moi : « ça me fait du bien aussi … ». Aveu timide. Je la laisse se coller à moi, avant de pivoter, de passer mon bras autour de son coup, le sac à dos sur mon épaule libre. Et tout deux on avance à petit pas vers le gouffre. Je voulais admirer, tout admirer, ne rien rater : « Mon dieu, c’est trop beau ! », je lance plein d’entrain avant de laisser glisser mon bras, de venir lui attraper la main et de m’avancer un peu plus au bord pour regarder en bas. Une espèce de plage cachée, quelques trois mètres de haut, tout au plus. Je me tourne vers Sage un sourire malicieux aux lèvres : « Si je saute, tu saute ? ».



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Un paysage incroyable sous nos yeux, l'homme que j'aime entre mes bras, je vis un rêve toute éveillé, un rêve parfait, le paradis sur terre ou plutôt un bout de paradis dans mon enfer à moi, dans mon monde obscur. Un sentiment de culpabilité qui m'envahit quand je le regarde sourire, mon visage se transforme amèrement, je m'en veux de lui mentir, de lui cacher ce lourd secret. Je m'en veux d'être là, de vivre un moment exceptionnel à ses côtés rongé par le remord. Je passe ma langue sur mes lèvres, reprenant mes esprits quand le moteur ne ronronne plus et je descends de la moto juste après lui. Détachant mon casque, le posant vulgairement sur la selle, il est tout autant extase que moi devant ces hautes montagnes, un horizon sauvage dans lequel je le suivrais n'importe où. - T'es assez musclé pour ça ? Je demande avec ironie en venant tâter ses bras, j'essayais de me détendre comme je pouvais, d'oublier ce qui était en train de se produire à l'intérieur de mon corps mais cette pensée ne veut pas dégager, ce foutu sentiment ne veut pas me laisser profiter pleinement de cette escapade. Et je viens m'appuyer contre son torse, son bras autour de mon cou et sa main que j'attrape, ma tête se pose dessus, ses mots viennent chatouiller mes oreilles et me font doucement sourire. Je baisse la tête vers le sol quelques secondes avant de les relever vers la beauté que nous offrait les lieux. - Putain, y'a juste pas de mot en fait.. Son bras glisse de mon épaule et on s'avance tous les deux jusqu'au bout, découvrant une petite plage sous les rochers. - J'ai l'impression d'être dans un rêve.. J'ai jamais eu la chance de voir d'aussi belles choses dans ma vie tu sais.. Je tourne légèrement la tête vers lui, ma main vient caresser sa joue avant de venir l'embrasser. - Merci. Finis-je par lâcher d'une petite voix, la gorge nouée, mélangé entre l'envie de pleurer et l'euphorie d'un bonheur pur. Il glisse sa main dans la mienne, je resserre l'étreinte et je m'approche un peu plus du bord. Prête à sauter, je me stoppe net, repensant à ce.. Bébé. Je ne savais pas si c'était une bonne idée de sauter d'aussi haut, j'arrivais plus à me l'enlever de la tête, je ne buvais plus une goutte d'alcool, j'avais arrêté les joints depuis que je sais. - Euh.. J'avale amèrement ma salive, jetant un dernier coup d'œil vers le fond avant de me reculer de quelques pas. - Ça aurait été avec plaisir mais, j'ai.. J'ai le vertige. Affirmais-je bêtement alors que ma main se pose de manière involontaire sur mon ventre. C'était la première excuse qui m'était venue en tête, j'esquivais son regard avant de lui tourner le dos pour me diriger vers la pancarte de tout à l'heure. - J'ai toujours voulu rencontrer des indiens.. Dis-je en lui montrant le panneau d'un signe de tête, sa main toujours dans la mienne je l'attirais jusqu'à moi.


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Les images sur google ne rendaient pas hommage à la réalité. Loin de là. Tout autour de nous était magnifique. Bleu, et vert, et sauvage. Y avait le bruit des vagues au loin qui s’échouent sur la roche, le brouhaha aigue des insectes, les bourdonnements d’abeilles. La nature en éveil, et nous, face à elle, nus de l’âme à la tête. Et le plus étrange, c’est que je m’extasie encore plus du visage de Sage que du paysage en lui-même. Je veux dire, vous l’avez déjà vu sourire ? Vous avez déjà entendu son rire ? Cette fille est carrément hypnotisante et même quand tout est beau à l’extérieur, je n’empêche pas mes yeux de se focaliser sur elle : « Tu as suffisamment gouté mes muscles pour savoir qu’ils feront l’affaire », mielleux, légèrement coquin, la laissant tâter mes bras avant de descendre de la moto. Sage, c’est quand même la seule fille qui quand elle me touche, ne me donne pas des sueurs froides et l’envie de partir en courant. C’est presque … naturel, en fait. Mon bras autour de son cou, on fait quelques pas, j’ai envie d’hurler de toutes mes forces tant je me sens bien. Et plus je l’entends me remercier plus je … rougis ? Ouai, je rougis. Gêné, ma timidité, que personne encore n’a jamais vu jusque là, est entrain de prendre le dessus. Et comme à chaque fois que je me sens rougir ou perdre le contrôle, j’ironise et la provoque gentiment : « Oh arrête, je sais bien que je suis ton dieu, mais ce n’est pas moi qu’ait construit tout ça ». Je savoure le baiser qu’elle me donne. En fait, à chaque fois qu’elle m’embrasse, j’ai tellement peur que ce soit la dernière fois, que je le savoure avec toute la délicatesse et la passion qui y sied. Comme s’il n’y avait rien de plus important au monde que ce baiser. Et on s’arrête devant le gouffre, et je lâche son cou mais tiens toujours sa main quand je m’avance de quelques pas, la défiant de sauter. Un peu comme dans Titanic, « tu sautes, je saute, pas vrai ? ». Et je me braque quand je vois sa réponse, elle est vraiment bizarre à réagir comme ça. Sage n’est pas du genre à ne pas relever un défi. Je fronce les sourcils et me tourne vers elle : « Le vertige ? Je croyais que tu n’avais peur de rien ? ». Deuxième défis. Et quand je vois qu’elle n’a vraiment pas envie de jouer, je tourne les talons et reviens vers elle. Et au moment où elle se met à parler des indiens, je l’attrape dans mes bras, comme une princesse, ses jambes d’un côté, sa tête de l’autre, ses bras autour de mon cou : « La fille dont je suis amoureux n’a peur de rien, et surtout pas de la hauteur ! ». Et je le vois son regard paniqué, même si je ne sais pas pourquoi elle arbore : « Je t’ai dis que je te protégerais. C’est une promesse Sage, tu n’as plus rien à craindre maintenant que je suis là. Alors fais-moi confiance. Si tu tombes, je tombe ». Elle a peur. Mais je ne fléchis pas. Je cours avec elle dans mes bras et … « AHHHHHHHHHH !». Je saute, la sers contre moi, et on plonge comme des piquets au fond de l’eau turquoise. Là, sous terre, je la sers encore plus fort. Elle n’aura pas peur avec moi. Je serais là, quoiqu’il arrive. Et ce que je veux lui faire comprendre par ce geste, c’est que quoiqu’il se passe, c’est elle et moi. Le reste n’a pas d’importance : ni le vertige, ni la peur, ni la timidité, ni la retenue. Rien d’autre n’a d’importance.



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La vie est risible souvent.. Elle a un sacré sens de l'humour je trouve, elle vous offre la chose que vous désirez le plus, avec la personne que vous désirez le plus mais dans de mauvaises circonstances, dans les mauvais moments, inappropriés. Soudainement, comme ça, vous fait part d'un cadeau empoisonné. Combien de fois mes rêves les plus fous ont chassés tous mes cauchemars, laissant place à une vision de vie différente, une union parfaite, un nid d'amour parfait pour une famille, une famille que j'ai toujours voulu à voir, loin de la vie familiale dont j'ai pu être victime. Je me suis toujours promis d'offrir à mes enfants ce que je n'ai jamais eu, ce qu'on m'a enlevé trop tôt mais.. Tout se paye, et ce que j'ai fait en Italie me revient à la gueule, je le sens. On paye toujours nos erreurs et, là, c'était le moment. Je chasse ces mauvaises pensées de mon esprit, je n'ai pas envie de me torturer maintenant, pas ici. Pas avec lui. -Non.. Pas assez à mon goût je trouve ! Je veux que tu me ravive la mémoire.. Une voix légèrement coquine, enroulant ma main dans l'intérieur de son bras pour revenir à lui et me planter contre son torse, me dirigeant jusqu'au bord main dans la main, je le remercie pour ce moment parfait et je peux lire sur son visage de la.. Timidité ? Ce qui me fait légèrement sourire, il ressemblait à un gosse, loin de l'image du mec arrogant et imbus de lui même que j'ai pu connaître au début. Il rebondit sur un sarcasme et je lève les yeux au ciel en soupirant, pouffant un rire moqueur avant de le bousculer légèrement d'un coup d'épaule. - Je ne crois pas en dieu ! Répliquais-je rapidement à ce qu'il venait de dire. Il prend ma main dans la sienne, la serrant un peu plus, il me défi de sauter.. Prête à le faire, en temps normal j'aurais sauté sans réfléchir, même pas une seconde mais là.. C'était différent. Tout était différent putain ! La panique me gagne quand il me titille, il me connaît tellement bien que mes excuses ne prennent pas sur lui. Ça me frustre, je sens mon cœur accélérer rapidement et je décide de m'éloigner du rebord pour partir dans le sens inverse. L'incitant à me suivre il me porte dans ses bras, j'enroule mes bras autour de son cou et je ne peux m'empêcher de le regarder dans les yeux, malgré le stress, l'anxiété de la situation, le mensonge, la trahison. Mon cœur bat de plus en plus vite à ses douces paroles, je déglutis une fois de plus, j'en avais mal au coeur. - Noah.. C'est pas ça, tu comprends pas.. C'est.. Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il court dans le sens opposé, je capte pas tout de suite, seuls mes ongles s'agrippent à sa chaire et il saute dans le vide. Je ferme fort les yeux, serre les dents et on tombe dans l'eau avec force. Toujours dans ses bras, on remonte à la surface et je reprends mon souffle, essuyant mon visage je le repousse en m'éloignant de lui de quelques mètres en continuant de flotter. - Putain ! Mais t'es con ! Je t'ai dit que je voulais pas Noah. Je lui en voulait, je lui en voulait à mort d'avoir peut-être mit notre enfant en péril. Il avait pas le droit, pas le droit de lui faire du mal et je nage jusqu'à un rocher, montant dessus tant bien que mal, j'me sentait vraiment pas bien sur le coup. - Excuse moi.. Mais.. M'agitant du haut de ce rocher, faisant de grands gestes pour finalement laisser retomber mes bras, pinçant les lèvres j'en avait les larmes aux yeux. - J'voulais pas sauter.. Lançais-je en venant m'asseoir, avalant ma vérité au passage.


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