Noage - L, is for the way you look at me.

JUKEBOX
J’aurais TOUJOURS envie de défaire l’emballage. Oui. Clairement. Parce qu’avec Sage c’est beau, chaotique, animal, bestial, sensuel, érotique, tendre, bon, putain de bon, mieux que tout. Et je n’ai aucune pudeur à le lui dire aussi fermement, probablement mon côté hautain et direct : « Que j’abandonne ? Mmmhhh … je préfère l’idée que tu te languisses de moi … que pendant toute la partie tu t’imagine les choses … sales que j’ai envie de te faire … », la taquinais-je, sourire en coin. Et à la table, on continue, on surenchérit, comme des loups affamés, des enfants jamais rassasié du bonbon que la nature a posé sous leur nez. Sérieux, est-ce que quelqu’un est capable de ne pas tombé amoureux d’elle ? Je veux dire, regardez là ! Elle a absolument tout pour plaire, elle est belle, amusante, diablement sexy et ne vous laisse jamais le moindre répit. Même quand elle fait mine de rugir, elle est sublime ! Et pour répondre à sa remarque intrépide, je fronce le regard quelques secondes, un air sévère sur le visage comme pour appuyé le propos, Noah le méchant. Et je finis par esquisser un large sourire parce que putain elle me fait rire. Et je l’embrasse furtif, et elle me rattrape au vol, elle m’étourdit, je me languis déjà de ses lèvres. Je mords les miennes en reculant : « De faire quoi ? … », Dis-je faisant mine de ne pas comprendre, avant de me mordre la lèvre plus fort en haussant un sourcil provocateur : « Tu vas faire quoi ? Me l’arracher ? ». Oui Sage, vient arracher mon sourire, et mes lèvres, et ma langue, et mon visage tout entier de tes baisers. Et quand elle me taquine d’un ferme « j’en ai envie » en parlant de la danse que je lui dois si je perds, je me mords l’intérieur de la joue, légèrement anxieux à l’idée de devoir m’exécuter, incroyablement amoureux de la fille qui se tient à mes côtés : « Dire que je pensais qu’une soirée dans un beau restaurant t’aurait plus comblé », fis-je mine de dire blasé en haussant les épaules avant de pencher ma tête à son oreille et de dire tout doucement : « Je t’aurais demandé de ne pas mettre de petite culotte … ». Et je reculais, amusé, la narguant du regard, tandis qu’elle se mettait à tirer. Et quand c’est à mon tour, la fourbe vint me déconcentrer d’une main dans le dos. Comment je fais moi ? J’ai juste foutrement envie de lui sauter dessus, de la déshabiller sur cette table de billard et de lui faire sauvagement l’amour en oubliant tous les gens qu’il y a autour. Tir raté. Je me redresse amusé quand elle me dit que je vais danser pour elle : « Des cours particuliers ? Là, tu m’intéresse … », dis-je mielleux tandis que je me décalais d’un pas pour la laisser tirer. Et je ne me garde pas de regarder ses fesses que j’adore : « J’ai envie d’arracher l’emballage avec les dents ». Ouh, tire manqué. L’aurais-je moi aussi déconcentré ? Elle se retourne pour me faire face, me disant qu’elle me laisse un peu gagner, et je roule des yeux au ciel avant de venir me plaquer contre elle, elle dos au billard : « Dans ce cas, je vais corser le jeu. A chaque fois que tu rateras un tir …. », Et je me penche vers elle comme si j’allais l’embrasser, flirtant seulement avec ses lèvres sans les toucher, avant de murmurer : « tu rateras un baiser ». Et je me redresse, insolent, avant de faire le tour de la table, d’aller trouver la boule blanche. Et je tire sur celle que Sage venait de viser et avait raté. La faisant tout droit rentrer dans son trou. Je lève les yeux vers elle provocateur : « Je te laisse un peu perdre ».