It's Time ♣ Grace

L’été et le summer camp se passait bien quoiqu’un peu dur au début. Mais depuis une semaine ou deux c’était la grande forme. Tu avais même l’impression de ne plus être enceinte du tout. Maxime c’était installé dans ta chambre, car l’heure fatidique arrivait à grand pas mais pour toi ce n’était pas encore le moment. Parce que tu n’étais pas tout à fait prête mais également parce que tu ne sentais rien venir. Sauf que vous savez ce que l’on dit ? C’est toujours quand on s’y attend pas que ça arrive. Et c’est dans la nuit du trente-et-un juillet au premier août que le « calvaire » commençait. Maxime dormait déjà comme un loir, ronflant comme ce n’est pas permis mais toi tu ne trouvais pas le sommeil. Tu avais des contractions mais bien trop éloignées pour s’inquiéter. Tu cherchais donc à mainte reprise de trouver le sommeil jusqu’à ce que sonne cinq heures du matin et que ça soit désormais insupportable pour toi. Tu avais bien trop mal et tu avais des contractions toutes les cinq à sept minutes. Ni une, ni deux tu te hissais hors de ton lit pour aller réveiller Maxime qui ne semblait pas percuter tout de suite jusqu’à ce qu’il te pose la question. « Non, non je ne vais pas accoucher c’est encore pour te tester » Tu respirais calmement avant de perdre ton calme dans un semi-cri de douleur. « Bien sûr que je vais accoucher putain ! J’ai mal ! » Tu t’asseyais sur le bord du lit de Maxime respirant comme tu pouvais mais rien n’y faisait alors que le jeune homme s’affairait autour de toi. Il semblait enfin prêt et tu te relevais pour le suivre en bas. Vous preniez l’ascenseur dans lequel tu t’effondrais à moitié. « Je te préviens, je veux trois ou quatre péridurale ! » Vous arriviez en bas et le taxi était déjà là. Tant mieux, tu montais dedans avec l’aide de Maxime. Assis c’était mieux mais tu avais toujours aussi mal, tu pensais même que tu allais pleurer. « Dis-lui de se magner le cul s’il veut pas que je perde mon placenta sur ses sièges en cuir, même dans mon état j’irais plus vite que lui ! » Tu n’étais pas très agréable et légèrement sur les nerfs mais en même temps il a crût vous faisiez une ballade touristique lui.

Me faire réveiller à cinq heures du matin c'est assez horrible. J'ai des heures de sommeil à rattraper, et voilà que Mademoiselle décide de se réveiller, et de me réveiller au passage. Faut me laisser le temps d'émerger quand même. Elle a l'air vachement stressé et énervé d'un coup. Je ne comprends pas trop ce qui lui prend de se réveiller de cette manière en pleine nuit. Que voulez vous, les femmes enceintes sont vraiment bizarre. Mais là j'ai le déclic. Enceinte. Elle est enceinte. Elle me réveille en panique à cinq heures du matin, oh merde, elle va accoucher, et je ne pense pas que ça soit pour me tester aujourd'hui. Je pense que je vois la différence entre maintenant et les autres fois. Je me lève le plus rapidement possible pour téléphoner à l'accueil afin de nous prendre un taxi, et ensuite m'habiller, pour prendre son sac de vêtement. " Essaye de respirer calmement. " J'ai conscience que c'est plus facile à dire qu'à faire dans son cas. Je ne peux pas savoir ce qu'elle ressent, mais je me doute que ça fait très mal. On verra pour l'accouchement une fois qu'on sera à l'hôpital. Alors on sort de la chambre, j'essaye de l'aider du mieux que je peux, pour ensuite monter dans le taxi, direction l'hôpital le plus proche. Heureusement l'hotel ne se situe pas au milieu de nul part. Je l'entends s'énerver auprès du chauffeur de taxi, alors j'attrape sa main, qu'elle se défoule sur moi. " Vous pouvez juste passer la sixième là, parce qu'elle va accoucher dans mon taxi sinon. " Je suis ferme et sec. Je le regarde et il accélère pour arriver à l'hôpital. Allez sortons. Je paie le taxi pour ensuite filer à l'intérieur de l'hôpital. " Elle va accoucher, nous faut un médecin. " Et directement elle tapote sur son ordinateur pour pouvoir appeler un médecin compétent et ensuite nous envoyer vers la salle d'accouchement.

(Invité)