Délinquant juvénile {Millicent}

«  Millie ? » Le jeune McLaren entendit la voie de la jolie rousse au bout du fils. Ouf ! Elle était là. Il avait un peu peur qu’elle ne réponde pas. Des tas de jeune ont un portable sans en avoir l’utilité. Soit il est perdu au fin fond du sac d’une fille, soit il n’a plus de batterie. Parfois même on n’entend pas la sonnerie. Après la dernière fois, Millicent aurait pût simplement choisir de ne pas répondre. Heureusement elle était à l’autre bout du fil. Attendre sa voie fit sourire Nate. «  Ça va ? J’te dérange pas au moins ? Je sais qu’il n’est que 7h du matin. J’suis désolé d’appeler aussi tôt. » On sentait au timbre de sa voix qu’il l’était réellement. « Mais… Euh… ça me dérange de demander ça mais… Tu peux venir me chercher ? » Il laissa le temps à Millie de répondre, anxieux à l’idée qu’elle refuse. Après tout, elle ne lui devait rien. «  Je suis au poste de police. » Nate raccrocha après avoir entendu la réponde de Millie. Dix minutes plus tard elle était au poste.  

Un bruit ralenti dans toute la chambre. Te roulant comme un sushi dans ta couette, tu ne voulais pas ouvrir les yeux, mais tu devais puisque la sonnerie de ton téléphone portable n'arrêtait pas de sonner. Affichant un numéro que tu ne connaissais pas. Faisant glisser ton doigt sur le téléphone, tu portes ton téléphone à ton père d'une voix encore endormie. « Allô ? » Tu n'avais pas mis longtemps à reconnaître la voix de Nate qui était au commissariat ? Mais pourquoi ? Qu'avait-il fait comme connerie encore ? Tu n'en savais strictement rien, si ce n'est que tu devais y aller sur-le-champ pour aller chercher Nate et avoir des explications par la même occasion. Le temps d'enfiler un pantalon, un haut et des ballerines ainsi que de te laver les dents, te coiffer et faire toutes les choses que les filles font, tu étais au commissariat au bout de dix minutes. Allant à l'accueil, tu demandes ce qu'il s'est passé pour Monsieur McLaren.  

A l’accueil une grosse femme flic des plus désagréables annonça à Millicent que le jeune Nate McLaren avait été arrêté cette nuit pour agression. Les flics l’avaient menotté et emmené au commissariat suite à la plainte de Monsieur LOKART. Monsieur McLaren était accusé de coup et blessure sur la personne ayant déposé la plainte, les faits avaient eu lieu il y a trois semaines, le 3 juillet 2016. Il serait jugé mi-aout et risqué la prison. «  Vous voulez juste le voir ou vous venait payer sa caution ? » finit-elle par demander avec la gentillesse – justement ! -  d’une porte de prison. Pendant ce temps, Nate était dans sa cellule, vêtu d’une horrible tenue orange. Comme vacances, il avait connu mieux !    

Spoiler:

Tu étais désormais devant la cellule de Nate et affirma ne pas vouloir payer la caution de ce dernier. « Je savais que j'aurais du appeler Brent ! » affirma le jeune McLaren avec un soupir, blazé. Ceux à quoi tu réponds « Appelle le suis pas ta mère. Ni ta copine pourquoi tu m'appelles toujours moi ? » Excellente question. Pourquoi t’appelait-il toujours. Il n’hésita pas une seule seconde dans sa réponse. « T’es la première personne à qui j'ai penser » dit-il en haussant les épaules, du genre « désolé ». « Bizarrement tu penses à moi toujours quand tu es le pétrin le regarde sérieusement parce que je suis trop gentille, trop conne ? » Tu le pensais vraiment, car tu en avais vraiment marre de te laisser guider par tes sentiments. Ce n'était pas des mots en l'air. Une fois encore Nate lui répondit sans hésiter. « Parce que tu es une fille sur qui on peut compter » C’était vrai. tu étais une gentille fille fidèle en amour et en amitié.

« Tu parles, c'est parce tu sais que je ne peux rien de refuser ducon » lui répondit-elle sans le ménager. Ne prenant pas en compte sa remarque, il rajouta. «  Tu va me faire sortir ou tu va profiter encore longtemps que j'suis en cage pour me psychanalysé ? » dit-il agacé de ne pas déjà être dehors. « Histoire que je sache si j'ai le temps de boire un café » ironisa-t-il, manquant cruellement de patience. « Je sais que tu as fait ça pour me protéger, mais regarde tu en es maintenant Nate » Il poussa un soupir, elle se comportait avec lui comme s’il était une pauvre victime. «  C'est pas à cause de toi que j'suis ici. C'est parce que j'ai pas su m'arrêter et ça t'y est pour rien. » C’était vrai. Le problème ce n’était pas que Nate ait donné un coup de poing à l’agreseur de Millie. N’importe qui aurait fait pareil à sa place. Le problème c’était que Nate s’était mit à la frapper comme s’il allait le tuer… Le pire c’est qu’il en serait peut-être arrivé là si la Weasley n’était pas intervenu.   

L'observant toujours à travers les barreaux et en le voyant dans cette tenue, cela te fait un pincement au cœur. Quand tu réponds alors. « N'empêche que s'il ne m'était pas rien arrivé, tu ne serais pas ici derrière les barreaux » Ne lâchant pas du regard, tu ne vois aucune émotion, rien du tout. Il n'était pas du tout stressé, comme si c'était normal qu'il soit à cet endroit. « Ce n'est pas grave puisque tu vas payer ma caution et me faire sortir. N'est-ce pas ? » Non mais je rêve ? Il me prend pour qui pour son toutou, sa bonne ? Tu crois rêver, secouant la tête négativement tout en répondant. « Tu as vu comment tu me parles ? Je ne suis pas ta chienne on dirait que je dois être à ta merci. Si je dis non, tu vas me dire quoi ? Me faire du chantage » Non et puis quoi accord ? Tu veux bien être gentille, avoir le cœur sur la main. En entendant le soupir de Monsieur McLaren, tu soupires à ton tour en regardant vers le haut, d'un totalement agacé et étant un peu sur le cul. « Okay. » Néanmoins, tu avais besoin de lui deux trois choses qui te tenaient à cœur. « Je te paie la caution à une seule condition. Arrête de changer, de faire du mal autour de toi. Faire le type qui fait le dur, alors que je sais que c'est qu'une carapace pour ne pas voir tes sentiments, tes faiblesses » Voilà maintenant, c'était dit. Tu ne le regrettais pas. Désormais à voir comment Nate allait le prendre, sûrement mal.

La « condition » pour que Millicent paye sa caution ne plut pas du tout à Nate. En premier lieux car elle aurait dût la payer sans réfléchir, juste parce que c’était lui. Ensuite, parce qu’il n’aimait pas la vision qu’elle avait de lui. « Merci. Mais je préfère appeler Brent. Lui au moins il m'accepte comme je suis au lieu de vouloir me faire rentrer dans un moule comme toi. Désolé de te décevoir Millie, mais non je ne suis pas parfait » Il avait l’impression d’être juger, qu’elle cherchait à appuyer là où ça faisait mal. « Je suis désolé si le Nate d'aujourd'hui ne te plait pas, s'il n'est pas assez bien pour toi. S'il n'est pas le gentil toutou que tu voulais. Mais il n'y a que moi » lança-t-il visiblement vexé. Mais s’il pensait que la conversation aller s’arrêter là, que Millie allait faire demi-tour et le laisser dans sa cellule, il n’en fut rien. « Je n'ai jamais dit que je voulais le toutou, mais merde ressaie toi. Tu risques de perdre des personnes qui sont chères à ton coeur en agissant comme ça. J'essaie pas de te faire rentrer dans un moule, mais de t'ouvrir les yeux. » Alors celle-là s’était la meilleure ! « Ressaisit toi ? Tu me parle comme si j'étais un délinquant qu'il faut sauver ! Oui j'ai merdé l'autre fois et en grande partie à cause de toi mais ça ne fait pas pour autant de moi un mauvais garçon. J'ai aucun soucis avec ce que je suis, j'ai des amis et je n'enchaine pas les soirées comme d'autre garçon. Je perds juste complètement la raison quand tu es à côté de moi… » Laissa-t-il échapper, les mots sortant d’eux même.

  

Comme tu l'avais si bien pensé, Nate prit très mal les dernières phrases que tu avais sorties tout droit du cœur. C'était presque une formalité que tu lui dises la vérité, tu en avais besoin. Tu ne comptais pas le lâcher. Mais en entendant qu'il perdait la raison quand tu es à ses côtés, tu restes abasourdie, mais tu réussis à articuler. « Je ne te parle pas comme si tu étais un délinquant. Je te parle parce que le Nate d'avant me manque. À qui celui, je peux me confier, me blottir contre lui. Maintenant, je n'ose plus le faire, de peur de faire quelque chose de travers ou de mal. Ou même, tu m'échappes pour je ne sais quelle raison. » Clignotant des yeux plusieurs fois, voilà que Monsieur ne mit guère de temps à répliquer « le Nate d'avant était un adolescent apeuré qui t’idolâtrait et te voyait comme sa sauveuse, la seule personne au monde qui pouvait le comprendre. Millie, si je passais tout mon temps chez toi, c'est parce que chez moi, c'était l'enfer !!! Toi, tu voyais un gentil garçon qui était là pour te faire des câlins, gentil doux et affectueux. Moi je vois un faible qui n'avait pas le CHOIX ! Qui avait une boule au ventre dès qu'il rentré le soir chez lui, peur de contrarier son père et de se faire battre et qui avait terriblement peur de te perdre, toi la seule fille qui était capable de le faire sourire. Tu dis que le Nate d'avant te manques, mais tu dois comprendre pourquoi à moi, il ne me manque pas. Je t'ai perdu une fois et j'ai tout sauf envie de revivre ça. » En entendant ses mots, tu t'approches de la cellule mettant tes doigts autour des barreaux. Tu étais touchée qu'il ne veuille plus te prendre une nouvelle, mais tu essayais de ne rien montrer, le regarde dans les yeux en déballant « Alors être démonstratif à travers son ex copine qui était avant son amie d'enfance, ce n'est pas être faible. Si tu venais chez moi, c'est parce que tu en avais envie aussi malgré les douloureuses épreuves que tu as vécues. Je pense que c'était ton refuge où tu pouvais être bien. Tu ne revivras pas plus ça d'où il est Nate. Alors lâche prise, profite de la vie, des gens qui t'aiment. Moi aussi, je ne veux plus te prendre une nouvelle fois Nate. » Tu l'observes dans les yeux en ne disant rien de plus.

Nate écouta les paroles de Millie avec attention, alors qu’elle appuyait à où ça faisait mal, comme l’autre fois dans la ruelle, et disait les mots qu’il aviat besoin d’entendre. Penser à tout cela lui faisait mal, terriblement mal. Personne nep eut imaginé ce que s’est ou ce qu’il a ressentit, les cris, la peur, la culpabilité, la colère. Personne ne peut imaginer, car personne n’a été à sa place. Millie ne soupçonnait même pas les nuit blanches qu’il avait passé, se réveillant en hurlant, au souvenir de son passé. Rejoindre Londres, pour lui c’était comme découvrir Poudlard… Mais la jolie rousse avait raison, rien ne le ramènerait chez son père adoptif. Il avait beau craindre que ça arrive, il était six pied sous terre et ça ne tenait qu’à Nate d’arrêtait d’être hanter par lui. Il devait lâcher prise et dominer ses peurs…. Son regard se perdit dans celui de Millie et il eut un sourire. «  T'a de la chance que je sois derrière ses barreaux, sinon je t'aurai déjà embrassé ». Millie se mit à sourire à son tour. «  Tu dis ça pour me faire plaisir » Nate la regarda avec malice et lui lança avec défis. «  Laisse moi sortir et tu verra. »
  

Tu ne savais pas si tes mots avaient provoqué un électrochoc chez Nate, mais tu espérais l'avoir apaisé ou même touché grâce à tes mots. Maintenant, tu savais à quel point, il avait souffert et que tu seras toujours là toujours d'une manière ou d'une autre à n'importe quelle heure de la journée comme de la nuit. « T'a de la chance que je sois derrière ses barreaux, sinon je t'aurai déjà embrassé » En entendant dire que tu avais de la chance d'être derrière les barreaux sinon il t'aurait embrassé, tu le regardes en clignant des yeux. Tu ne savais pas s'il disait ça pour bluffer, mais tu ne peux pas t'empêcher de répliquer. « Tu dis ça pour me faire plaisir » L'observant dans les yeux, il te répond du tac au tac « Laisse moi sortir et tu verras. » Mais en vérité, tu avais ta petite idée pour le faire sortir d'ici. Pourquoi pas ne porter plainte en plus de payer sa caution, mais tu ne pouvais pas t'empêcher de te méfier. « Prouve-ce que tu as dit que ce n'est pas des mots en l'air et on verra après. » Dis-tu dans un chuchotement presque sur un air de défi, mais clairement pour qu'il puisse lire sur tes lèvres avec un petit sourire très mâlin.