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Retrouvailles au pluriel. (Feat. The fabulous James)

Anonymous

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Désolé pour ces pavés et pour ce retard j'ai eu des soucis :sadface:

James avait raison, Jimmy acquiessa pendant qu'il tendait le chèque à la secrétaire. Le père de Jimmy avait choisi celui ci parce qu'il se trouvait à moins de cinq kilomètres de chez lui et parce qu'il fallait la transférer en urgence, mais en cherchant bien il aurait certainement pu en trouver un moins cher. "On peut changer d'institu aujourd'hui c'est vrai, on est venu là parce que c'est le premier qui s'imposait à l'époque. Je lui en reparlerait" lui dit il pendant qu'ils montaient ensemble vers la chambre de sa mère. Jimmy observait toutes ces personnes alors qu'il parcourait les couloirs avec James, il était tendu quand tous ces malades mantaux les dévisageaient. 

Ainsi, plus il s'approchait de la chambre dite, plus son cœur battait la chamade. James l'attendrait à l'extérieur, il l'avait encouragé une fois encore et lui avait recommandé de ne pas s'éterniser la bas. Ça coulait de source, Jimmy n'allait pas voir sa mère pour boire une tasse de thé et pour bavarder du beau temps ensemble. Son meilleur ami avait prit une bonne initiative, Jimmy n'avait de toute évidence pas envie de le présenter à sa mère. Il l'observait s'éloigner pendant qu'il se préparait psychologiquement à revoir cette femme ... Sa main était posée sur la poignée de porte, il inspirait alors un coup avant d'enfoncer la poignée et de rentrer dans la pièce. 

La pièce était plutôt petite, mais elle avait de grande fenêtres sans rideaux qui donnaient sur l'extérieur. C'était peut être pour rappeler aux patients que le monde extérieur existait bel et bien lui aussi ? Sa mère était là, seule et assise de profil sur un petit fauteuil. Il devait être courageux et en finir le plus vite possible. Elle se tourna vers son fils, le toisa du regard et demanda ".. Jimmy ? C'est toi mon fils ?" Ils ne s'étaient pas revu depuis des années et il avait changé de manière positive contrairement à elle. Il y a quatre ans ils devait voir son psy toutes les semaines alors qu'aujourd'hui il le voit une fois tous les deux ou trois mois. Il était devenu plus robuste d'esprit, plus mature et beaucoup plus confiant. Il avait aussi dépassé cette phobie des femmes qui le rongeait depuis cet accident.

 Jimmy était stoïque face à sa mère, elle avait considérablement maigrit, ses cheveux plus fins avaient blanchis et ses joues étaient légèrement creuses. Sa beauté d'en temps avait pâtie. Ces flash back lui revenaient en tête, il la secoua pour revenir à la réalité et savança un peu. "Oui .. Papa m'a chargé de te rapporter ces affaires." Il deposa le sac sur une table près de la fenêtre et sortie les affaires qu'il contenait. Il resta cependant à une bonne distance d'elle, il se sentait mieux ainsi. Sa mère restait silencieuse, elle l'observait du coin de l'œil. Elle semblait être de toute évidence malade pour être dans un état pareil. Il lui tourna le dos et se dirigea vers la porte sans rien dire. Il l'ouvrir et franchit le seuil et entendit soudain un crit strident de la part de sa mère. Il referma vite la porte et s'éloigna à grandes enjambées du couloir. Son cœur bâtait la chamade quand il descendit les escalier de l'établissement deux pa deux. Il sorti de là et alla retrouver James, presque allaitant. "Putain ... Plus jamais je reviens là." Dit il en s'éloignant de l'hôpital.
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Les retrouvailles
Jimmy & James
O vazio me engole. Minhas pernas se agitam, inúteis. Minhas mãos agarram o ar, arranham-no, em busca de qualquer coisa sólida. Rajadas frias passam por mim como a ventania de um tornado.
Escuto o baque antes de senti-lo… O vento acabou.
E então há dor em toda parte… A dor é tudo.

Je n'ai jamais aimé être dans des hôpitaux. C'était sinistre, les gens n'avaient quasiment jamais de pitié, et les infirmiers me semblaient limite comme des robots. Tout était blanc, et pourtant, j'étais persuadé que les couloirs étaient tâchés de sang, que les âmes qui n'étaient pas en paix, vagabondaient sans réelle butte, coincée dans ces couloirs froids et interminables. Le regard valsant sur les alentours, je fixais les quelques passants qui entraient et qui sortaient de ce lieu. Nous pouvions voir les différents états, des étaient simplement là, parce qu'ils avaient des blessures physiques, et d'autres, c'était bien plus grave, c'était à l'intérieur d'eux. Juste par leurs traits, nous pouvions apercevoir cela. Toute de fois, je fus rapidement surpris en voyant Jimmy apparaître, les traits durcis, les yeux gobé par cette peur et ce malaise. Ces mots, étaient douloureux, je n'aimais pas le voir ainsi, je savais depuis le début, que c'était une très mauvaise idée. J'aurai pu lui proposer de m'en charger, d'aller moi à sa place, pour qu'il ne soit pas ainsi, mais, je n'aurai pas pu le tenir à l'écart. Même si je le voulais plus que tout. En marchant hâtivement pour le suivre, je vins poser une main légère sur son épaule, de manière à le faire arrêter lorsque nous nous trouvions assez éloigner de cette horreur. < Raconte-moi. > Peut-être que je ne voulais pas savoir, peut-être qu'il ne voulait pas en parler, et dans toutes les solutions, je resterai présent pour lui. J'ai toujours trouvé son père, malhonnête, sur le fait que Jimmy à vécu des choses, et qu'il lui demande en plus d'aller donner des affaires à sa folle de mère. Ouais, je sais, les choses ont sans doute changé, mais en voyant l'état de mon ami, je doute fortement que cela soit le cas. < La prochaine fois, que ton père te demande ce genre de service. Tu dois refuser, tu le sais. Tu sais que tu ne peux pas rentrer en contact avec ta mère. Pourquoi tu t'infliges ça ? > Les sourcils froncés, je passe une main baladeuse dans mes cheveux en les rabattant en arrière. J'eus à peine d'articuler mes propos, que je sens mon téléphone sonner, un message que je lisais entre les lignes. J'avais demandé à une élève, de surveiller mon ex-petit ami, mais.. Il n'était pas venu en cours, encore aujourd'hui. Et je n'ai aucun pouvoir sur ça, et sincèrement, je commence à paniquer à l'idée qu'il puisse lui arriver quelque chose. Je lâche un soupir qui ne passe pas inaperçus, je plonge ma main dans ma poche en remettant mon téléphone à l'endroit précis. < On va boire un verre ? Je crois, qu'on doit parler, après tout ce temps, le mieux, serait de commencer par le début. > Dans mes mots, je faisais référence à notre "séparation" je sais que ce mot n'est pas approprié, mais à vrai dire, c'est le seul mot que je trouvais pour définir la situation. Après tout, j'ai abandonné Jimmy, et lui, n'a pas essayé de comprendre, il m'a simplement laissé partir.

En nous retrouvant bien vite devant un café, je pousse la porte de ce lieu, en laissant passer la silhouette de Jimmy, je scrute l'ambiance, et surtout si c'était bondé. Mais non, très accueillant, d'un style plutôt ancien, avec malgré tout, des touches modernes. Je contournais les personnes, en nous installant à une table de deux chaises. Prenant place face à mon ami, les bras croisés sur la table. < J'ai crus que tu m'avais oublié. > Dis-je, en plantant mon regard dans le sien, à la recher des réponses aux questions qui trottaient dans ma tête.
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