Il faut faire face au passé + Mira

Il faut faire face au passé

feat. Mira

Tu te rappelais de la jeune femme, elle avait été capable de zozoter donc c’était une différence avec Mira, elle avait aussi l’apparence d’une cagole. Enfin, il y avait beaucoup d’analogie quand même entre les deux jeunes femmes, elles avaient le même visage. Physiquement, on aurait réellement cru à des jumelles sauf que ce n’était pas le cas, tu secouas la tête avant de passer ta langue sur tes lèvres encore une fois. Les choses étaient dingues depuis ce soir là, parce que tu avais du aller chez le médecin pour avoir une prescription de somnifère, tu faisais parti d’un panel de personne qui en prenait, mais toi c’était surtout pour cacher tes cauchemars de cette nuit de folie. Tu secouas la tête d’une manière assez frénétique avant de reposer ton attention sur Mira devant toi, cette blonde qui n’avait rien demandé, mais tu avais une idée en tête. Tu allais faire en sorte que Bonaventure accepte qu’il était plus qu’attiré par la jeune femme et tu allais faire en sorte quelque chose se passe entre eux. Tu savais que tu devais le faire sinon, Bonaventure ne serait capable de rien faire. « Ah ce point ? Toujours en rapport avec les étoiles ? » Tu souris en coin avant de prendre des cacahuètes qu’une quelconque personne avait ramené, mais ce qui était une bonne chose. Pour supporter l’alcool, la meilleure solution était de boire. « C’est breton, mais je suis anglais. » Tu ris un peu sachant que c’était dingue dans le fond, mais c’était plus fort que toi. Tu ne savais pas quel idée avait eu tes parents de t’appeler comme cela, ce n’était pas du tout anglais à croire qu’ils en avaient rien à faire. Mais ce ne serait pas étonnant, ta mère ne respectait pas les règles de la famille Raudenfeld alors, elle en faisait ce qu’elle en avait envie et heureusement sinon tu aurais eu Robert comme prénom. Autant dire que c’était réellement n’importe quoi comme prénom, Ael était mieux. « Ah oui je vois. Je ne vais pas dire que je comprends ta situation, parce que ce n’était pas le cas. Mais je me doute que cela ne doit pas être simple pour toi. » Tu souris en coin sachant que beaucoup de personnes n’ont pas la chance que tu avais eu d’être tombé dans cette famille, tout le monde n’avait pas de l’argent comme ton père. La preuve, tu ne faisais pas grand-chose à part suivre tes cours et encore c’était seulement pour faire jolie sinon tu n’en avais clairement rien à faire des cours de droit, tu voulais reprendre la boite, mais tu devais avoir ton diplôme pour ça. « Quand j’étais gamin pas mal oui. Je suivais souvent mon père dans ses voyages parce que je devais apprendre son métier, comprendre à quel point c’est important. Mais bon, quand j’avais cinq ans, je pensais juste à courir dans les couloirs de l’hôtel qu’autre chose. » Tu secouas la tête encore une fois en souriant doucement sachant que c’était vrai, tu avais même rencontré Lysandre comme cela en jouant dans les couloirs. « Ouaip. Robin, tu la connais sûrement. » Tu haussas les épaules avant de reprendre la parole. « Mais bon c’est pas quelque chose de très sérieux, puis c’est récent donc… » Tu bougeas encore une fois les épaules essayant de faire comprendre ton point de vue à l’autre blonde tout en disant que tu n’avais pas envie d’avoir une relation sérieuse, ce n’était pas ton genre et la preuve, tu trompais Robin sans aucune once de regret.

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Malgré le fait que nous nous soyons éloigné le charivari de la soirée organisé autour de la piscine continue de résonner derrière moi. Je pose mon regard sur le mur à mes côtés, laissant ma main passe dessus où poussent des ampélopsis, ces plantes grimpantes que j'ai également sur le mur entre mon immeuble et la ruelle où je vais poser mes poubelles, là où j'ai trouvé mon chat. Je repose mon regard sur Ael, un petit sourire aux lèvres avant de laisser mes épaules se hausser légèrement. « plus ou moins je dirai. » dis-je en restant assez mystérieuse, je repose mon regard sur la foule derrière moi, prenant également aux passages quelques cacahuètes, même si j'ai tendance à préférer les chips, il faut bien manger un peu. Je dois reconnaître que Lewis a réellement fait un travail de maître en organisant en si peu de temps cette petite soirée . Je serai capable de prononcer un panégyrique de lui en fait, on ne peut vraiment pas dire que c'est un pantouflard . Breton, mais il est anglais . Je trouve assez amusant il faut dire, ayant d'ailleurs ce sourire aux lèvres, hochant doucement la tête. « tes parents étaient peut-être fan de cette région… On ne sait pas forcément ce qui se passe dans la tête de nos parents lorsque ils choisissent nos prénoms… et j'imagine que ce sera la même chose lorsque ce sera notre tour d'en choisir. »dis-je avec un autre sourire. Moi c'est leur passion pour l'astronomie qui les a influencé, parfois c'est une personne qu'ils apprécient énormément, ou simplement la génération. Enfin il vaut mieux ça plutôt que ce soit l’enfant qui le choisit plus tard. J'aurai certainement fait une juxtaposition de tous les prénoms que j'aimais pour en faire un unique. Je pense que j'aurai pris mes personnages préférés du style Aurore, Cendrillon, bagheera, Scar… oui un sacré mélange un peu comme ma vie durant l'année scolaire un mélange entre les cours, le boulot, et ma vie personnelle, c'est loin d'être évident à gérer. « Ouais… mais heureusement qu'il y a des gosses de riches pour me filer de bons pourboires au bar où je bosse. » dis-je avec un petit sourire. Il faut de tout pour faire un monde de toute façon, et si je suis dans la merde à la fin du mois, je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même car je dépense tout dans le shopping. Je pars en direction de la table où sont posées les différentes bouteilles d'alcool, continuant de discuter avec lui pendant ce temps « Ouais... ce n'est pas l'enfance rêvée que de suivre partout papa et maman pour le boulot. »dis-je en grimaçant légèrement. Je n'ai pas eu une belle enfance non plus. A vrai dire j'estime ne pas en avoir eu du tout, mais ça aurait pu être pire si j'avais dû suivre mon père à la Banque. Moi qui est horreur des maths ! Androphobie je crois… euh non Arithmophobie plutôt . Je pose de nouveau mon regard sur lui avant de boire une gorgée de mon verre lorsqu'il me parle de Robin. « oui je l'ai déjà rencontré...mais même si c'est récent, c'pas une raison pour que ça soit pas sérieux, sinon ça ne sert à rien de te mettre avec... » dis-je en fronçant les sourcils. Pourquoi ce mettre en couple si ce n'est pas pour être totalement concentré sur cette personne. J'attrape une assiette où sont déposés plusieurs fruits et légumes, piochant à l’intérieur et goûtant une papaye avant de la tendre à Ael. « Tu en veux ? Je crois que ça c'est une cucurbitacée... » dis-je en montrant des morceaux qui n'ont pas l'air très appétissant.

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Il faut faire face au passé

feat. Mira

Tu souris en coin voyant qu’elle n’allait pas céder pour son second prénom, ce qui était dommage. Le tien était banal, Connor cela n’avait rien de très rechercher quand on y pense et c’était déjà un peu plus courant qu’Ael. Tu n’avais pas encore connu de personne qui portait le même prénom que toi, de plus cela voulait dire ange, ce qui ne te ressemblait pas du tout. Tu étais plus un démon qu’un ange, mais bon ce n’était pas toi qui avait choisis ce prénom. Tu étais même certain que cela venait de ta mère, il n’y avait qu’elle pour te nommer d’une telle façon ne voulant pas que son fils soit comme tout le monde et surtout parce que Connor ressemblait beaucoup à ton père dans le fond. Enfin, tu n’avais jamais demandé et tu ne voulais pas savoir dans le fond. Tu passas ta langue sur tes lèvres avant de sourire encore une fois en entendant sa remarque, c’est vrai que c’était parfois difficile à comprendre le pourquoi du comment quand il s’agissait des prénoms. « C’est sûrement à cause de la signification aussi, Ael veut dire ange même si je n’ai pas du tout le caractère pour avoir ce prénom. Puis je ne vais pas me plaindre, je n’ai pas encore trouvé de personne portant le même prénom que moi. J’ai encore le temps avant de choisir le nom de mes enfants. » Tu n’allais clairement pas en faire demain, tu savais que tu avais pas mal d’année devant toi avant de te poser avec une personne et de fonder une famille, pourtant tu pourrais le faire. Il y a plusieurs jeunes femmes qui pourraient t’intéresser à Harvard, mais non. Tu imaginais déjà la galère dans laquelle tu allais être, c’était qu’une prison le mariage et tu n’avais clairement pas envie de rentrer dans cette cage dorée maintenant. Tu préfères t’amuser, baiser avec ceux qui t’attiraient sans avoir quelque chose de plus. Cela donnait une image assez connard de ta personne, mais tu l’assumais entièrement. De plus tu n’étais pas gentleman, la preuve tu n’avais pas pris Winthrop comme confrérie même si tu savais l’être et immédiatement l’image d’une blonde arriva à ton esprit : Braxton. Tu étais assez gentleman avec elle ne sachant pas pourquoi, mais tu t’étais surtout fait prendre à ton propre jeu malheureusement. « Oui, je connais ça. On ne regarde pas souvent aux dépenses. » C’était véridique, tu n’hésitais jamais à donner un bon billet lors de tes soirées parce que tu ne faisais pas attention, parce que tu savais que tu ne perdais rien en donnant un aussi gros pourboire à une personne qui te servais. Tu pris une nouvelle gorgée de ton verre que Mira venait de te faire, tu t’entendais assez bien avec elle ce qui était une bonne chose finalement tu n’avais plus besoin d’avoir peur de sa présence ou d’être plus que mal à l’aise. « Oui c’est clair. Mais on trouve son bonheur où on peut même si ce n’était pas parfait. » Tu avais juste appris à faire avec, tu avais passé de très bon moment comme des pires, puis c’était un grand plaisir pour toi de retourner à Londres, retrouver tes amis, ta famille avant de repartir n’ayant pas d’autres choix. « Disons que c’est compliqué entre nous deux et que je ne suis pas encore prêt à me lancer dans une relation plus que sérieuse avec une personne même si je tiens à elle, ce qui est déjà une bonne chose. » Tu souris en coin sachant que c’était le cas, tu n’étais pas du genre à t’attacher à une personne comme cela malgré qu’avec Robin ce n’était qu’un pari, un stupide pari, mais c’était la raison pour laquelle vous étiez ensemble actuellement. « Tu as quelqu’un en vue toi ? » Tu étais curieux et tu avais envie d’entendre le prénom de ton meilleur ami dans sa bouche ce qui serait assez drôle dans le fond. « Non merci, je n’ai pas trop faim. » Tu contrôlais ton poids, toujours surtout que tu finirais par te faire vomir ensuite alors, autant refuser pour ne pas que tu finisses dans des toilettes avant la fin de la soirée.

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Mon second prénom a durant de nombreuses années étaient une honte pour moi… ou plutôt une raison pour me critiquer un peu plus pour les autres. À Louisville, et dans mon école primaire, on ne peut pas vraiment dire que je me suis fait beaucoup d'amis., même pas du tout. C'est humiliant pour une petite fille d'être assise seule à sa table, le midi à la cantine, que personne ne souhaite s'asseoir à côté de vous ; c'était humiliant à cette table mais dans la cour de l'école, je préférai être seul dans mon cas plutôt qu'entourée des autres, qui en profitait pour me persécuter, m'insultaient, se moquer de moi pendant que les adultes avaient le dos tourné. De toute façon, aucun d'eux n'a jamais essayé de m'aider . Ils préféraient gober l'histoire de mon père, plutôt que d'ouvrir les yeux sur un cas de maltraitance… ça leur aurait pris bien trop de temps que d'appeler les services sociaux . Je pousse un léger soupir à ses souvenirs amers, l'écoutant plutôt me parler de son prénom. Un Ange ? Je laisse un petit sourire illuminé mon doux visage, en le fixant laissant mon regard se plonger dans le sien. « Je ne je n'ai jamais regardé le caractère de mon prénom … Je suis donc incapable de dire s'il me correspond ou non … Enfin tout ça c'est un peu de la divination il y a ceux qui y croit… » et les autres… Et à vrai dire je ne sais pas dans quels camps je suis, je ne me suis jamais vraiment posé ce genre de question. Tout comme le nom que je pourrai donner à mes enfants car je me suis toujours dit que je n'en aurai pas « Ouais c'est sûr … tu n'as pas l'air d'avoir 40 ans non plus. » dis-je avec un clin d'oeil en approchant mon verre de mes lèvres. Pour être à Harvard déjà, j'imagine qu'il a entre 20 et 30 ans … de quoi lui laisser encore de la marge avant de penser à fonder une famille, même s'il a déjà les moyens, et la promesse d'avoir un job à la clé avec les hôtels de son père.Comme il me le prouve en me parlant de ses dépenses ; je ne peux m'empêcher de sourire, on n'a tout de même quelques points en commun, même si je suis plutôt du genre à ne pas regarder le prix dans certaines boutiques de vêtements… je préfère prier lorsque je passe à la caisse pour que ma carte passe, plutôt que d'avoir des sueurs froides en voyant l'étiquette avec le prix écrit dessus. Je lève les yeux vers lui à sa phrase, laissant doucement couler mon cocktail dans le fond de ma gorge, laissant un sourire apparaître par la suite sur mes lèvres. « Oui … c'est le genre de phrase qu'un Quincy aurait pu sortir ! » dis-je en souriant, peut-être qu'il pourrait avoir envie de nous rejoindre à la rentrée. Je trouve qu'on manque d'effectifs dans nos rangs, mais bon… le plus important ce n'est pas la quantité mais la qualité . Tout comme Robin, qui était Quincy avant de finalement partir chez les Mathers… Et quitter leur rends au bal de fin d'année, comme elle l'a annoncé à notre table. Enfin elle n'était pas encore avec Ael à ce moment. « Faut lui dire alors… enfin si ce n'est pas déjà fait, qu'elle ne se fasse pas de fausses espérances. » dis-je avec un petit sourire . Je ne le juge pas, je comprends que certaines personnes ne soient pas prêtes à se mettre en couple, comme c'est souvent le cas après des ruptures difficiles ou autres. Je détourne le regard à sa question, regardant les autres membres de mon équipe en me mordillant légèrement la lèvre. « C'est compliqué dans ma tête aussi. » dis-je en haussant les épaules avant de reposer mon regard sur lui . Je ne me vois pas trop lui raconter mes peines de coeur, que je me suis fait jeter en voulant coucher avec Jay il y a 2 mois, que j'ai couché avec mon prof de théâtre qui se trouve également être dans mon équipe. , et que depuis ce baiser avec Bonaventure, je n'arrive pas à me le sortir de la tête malgré qu'il soit marié.

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Il faut faire face au passé

feat. Mira

Parfois tu avais du mal à croire que certaines personnes pouvaient croire en de telle connerie et pourtant c’était le cas, tu ne comprenais pas ou alors, tu ne voulais pas comprendre ce qui était différent à tes yeux. Ce n’est pas comme ci le destin avait le pouvoir sur la vie des gens, tu avais le pouvoir sur la tienne et tu en faisais ce que tu voulais. Ce n’était pas un prénom, une date de naissance, un signe astrologique qui changerais quelque chose dans ta vie parce que tout était entre tes mains. Tu pensais vraiment que les gens faisaient une telle chose pour l’argent, il y avait toujours des pigeons dans le monde alors, ce n’était pas étonnant même si parfois tu pouvais presque avoir pitié aux personnes qui pensaient que c’était plus qu’important, des conneries. « Je ne pense pas réellement que ça veut dire quelque chose. C’est juste un prénom après tous, ce n’est pas lui qui fera le reste de ma vie. » Tu haussas les épaules en souriant en coin, c’était un peu un attrape nigaud même si tu pouvais comprendre qu’on puisse vouloir se raccrocher à quelque chose pour vivre, pour être heureux, mais à tes yeux cette chose n’était pas assez forte pour le faire. C’était con dans le fond, ce n’était des on dit, des choses dont on aurait jamais une preuve physique sous les yeux. « J’ai 24 ans donc des enfants ça attendra encore un moment, je veux m’amuser le plus possible et avec un enfant c’est pas possible. » Tu ne voulais surtout pas mettre tes histoires de baise sur le côté, il fallait le dire, c’était important à tes yeux et avec un enfant c’était impossible. Alors ouais l’enfant n’était pas en préparation et ce n’était même pas une possibilité dans ta vie, tu avais besoin de te faire un nom avant, de faire en sorte que tout le monde te regarde pour ce que tu étais capable de faire et pas seulement parce que tu étais le fils de Mathis Raudenfeld. Tu voulais presque que toutes les personnes du même milieu que toi ont ton prénom dans leur bouche et que le monde entier te connaisse. Un rêve que tu allais réaliser après ton diplôme de droit, qui allait en quelque sorte être inutile dans ta vie, mais tu devais quand même l’avoir pour rendre ton père fier de toi et parce que c’était en quelque sorte le contrat entre vous deux. « C’est à cause de Bonaventure, je deviens un Quincy dans l’âme, mais je ne suis pas comme vous, je ne pense pas assez aux autres. C’est mon petit bonheur avant le reste, donc j’ai plus que ma place avec les Eliots. » Tu ris un peu parce que c’était vrai, tu ne connaissais pas le sentiment de pitié pour une autre personne ou simplement le besoin d’aller aider une quelconque personne dans le besoin. Non, non tu n’avais pas de temps à perdre pour ça. « Elle le sait déjà, ce n’est pas quelque chose de sérieux entre nous pour le moment et on est d’accord sur ça. On apprend à se connaître, on s’apprécie donc pourquoi ne pas nous donnez une chance même si les sentiments ne sont pas là actuellement ? » Tu savais bien jouer le mec en couple et qui voulait que cela marche alors, tu pensais autrement. Mais c’était ton secret, un très gros secret que tu allais garder avant qu’elle ne perde son pari. « On est autour d’un verre, le parfait moment pour parler de tes soucis, tu penses pas ? De plus, je pourrais peut-être t’aider. » Tu penchas ta tête tout en souriant en coin ayant ton idée en tête, tu allais bien sûr vendre ton meilleur ami comme il le fallait.

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Je laisse mon regard se poser sur la silhouette du jeune homme en face de moi, faisant abstraction du Charivari derrière moi, pour me concentrer pleinement sur ce que je viens de dire. Est-ce-que je crois à la divination. C'est un domaine, tellement complexe, loin d'être explicite ou laconique. Je grimace légèrement, soit on y croit , soit on n'y croit pas, et pourtant… j'ai l'impression d'être sur la balance malgré moi, incapable de choisir un camp. « Ouais mais… pour ma part, je crois tout de même aux fantômes, aux esprits etc. donc tout ce qui est surnaturel... Alors je ne vois pas pourquoi je ne croirai pas à la divination tu vois... » dis-je en me mordant légèrement la lèvre. Ce sont des domaines très proches que j'ai tendance à associer ensemble. « Mais oui c'est sûr, mais d'un côté, est ne choisit pas vraiment son caractère tu ne crois pas . Sinon je ne pense pas qu'on choisirait d'être jalouse ou d'avoir tous ses défauts. » dis-je avec un clin d'oeil, alors… sommes-nous vraiment libre de choisir qui nous sommes… « Enfin je crois que c'est une question sans réponse au final. » dis-je en riant, qui pourrait soulever un vrai débat, mais je n'ai aucune envie de commencer ça. Il commence doucement à être à l'aise avec moi , pas la peine de mettre un sujet épineux où nous ne serions pas d'accord sur la table ! Tout comme pour les enfants, c'est une question assez personnelle. Les avoir le plus tard possible, ou le plus tôt possible… où ne pas en avoir du tout., un enfant c'est loin d'être une poupée en chiffon qu'on prend et laisse quand on en a envie..., ce n'est pas une décision à prendre à la légère et, comme il pense, il vaut mieux profiter de la vie, tant que nous n'avons pas besoin de veiller sur celle d'une autre personne. Faire un enfant jeune, c'est une énorme responsabilité, dont on ne prend pas forcément conscience en départ…dont ma mère n'a pas pris conscience...Et je refuse de faire la même bêtise qu'elle, préférant largement refuser de coucher avec un homme sans protection, que de tomber enceinte. Le prénom de Bonaventure sort des lèvres du jeune homme, et rien qu'à évocation de ce dernier, je ne peux empêcher un sourire d'apparaître mon visage. Malgré moi, je ne peux pas lutter contre le fait que le Quincy me plaît, et ce même s'il est marié, j'ai du mal à me sentir résigner. « ça peut-être un défaut aussi tu sais… parfois j'aimerai bien être égoïste. » dis-je en haussant les épaules, pensant justement à la situation avec le Quincy . Il s'en fiche d'être infidèle de tromper sa femme, mais moi … je n'arrive pas à penser à mon propre plaisir avant tout, imaginant plutôt la souffrance que je causerai autour de moi en détruisant un couple, en entraînant le jeune homme dans la pente de l'infidélité qui m'a toujours dégoûté. « Après… je pense que c'est parce que tu n'as jamais été dans le besoin ; tu n'as jamais eu besoin de l'aide de personne pour une quelconque raison... » peut-être que je réagirai comme lui si ça avait été mon cas . Si j'avais eu une enfance heureuse dont je n'avais jamais manqué de rien… je n'aurais peut-être jamais eu envie d'aider les enfants en manque d'argent, orphelins, ou comme moi… victime de violences. J'adresse malgré tout un sourire à Ael. On ne réagit pas tous de la même façon, mais c'est ça qui fait la complexité de l'être humain, et qui le rend également unique. Mais concernant sa petite amie, et le fait de se laisser du temps même si les sentiments n'y sont pas, je le comprends tout à fait. « Oui, de ce côté-là… je ne te jetterai pas la pierre… si on comptait le nombre d'ex que j'ai vraiment aimé ...une main suffirait largement. »dis-je en riant. Autrefois, je me mettais beaucoup en couple avec des hommes qui me plaisaient, me disant que les sentiments viendraient au fil du temps... avant de finalement rompre quelques mois plus tard n'éprouvant toujours de sérieux pour eux. Mais je pense que ma situation actuelle est bien plus compliquée, pourtant les sentiments sont là. Je pousse un soupir apportant mon verre à mes lèvres avant de reprendre doucement. « il y a une barrière sur mon chemin, on va dire… J'ai la possibilité de la contourner … mais d'une part faudrait que je passe dans l'herbe, chose que je me suis toujours interdite... et deuxième, je serai tout de même dévié du chemin principal... » dis-je en posant mon regard sur lui avant de me mettre à rire. « Ouais pour les métaphores… je suis pas des plus doué. » je pourrai dire les choses réellement que la barrière c'est le mariage de Bonaventure, mais que je ne veux pas qu'il commette un adultère alors que j'ai toujours critiqué l'infidélité… et puis même si je le fais, je ne serais jamais qu'une maîtresse, une amante… est-ce-que c'est vraiment ce que je veux . Mais si je dis tout ça, il comprendrait vite que je parle de Bonaventure …

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