never, i would have believed to see again you. (alaska)

never, i would have
believed to see again you.

feat. alaska h. faucett

J'ai décidé de faire le voyage jusqu'au Cap Breton. J'avais besoin de me changer les idées, de profiter de l'été avec mes amies. Du moins, le peu qu'il me reste depuis mon retour. Je n'ai pas eu la chance de visiter le Canada lors de mon voyage au tour du monde. Et c'était l'occasion rêver d'y mettre un pied. Je n'ai qu'un regret depuis mon retour. Je n'ai pas eu l'occasion de revoir mon frère et, je n'avais pas eu de nouvelle de lui. Il me manque. C'est indéniable. Une fois près du lac du bras d'Or, je décide de retirer le peu de vêtements que j'avais sur moi. Je garde que mon boxer pour finalement plongé dans l'eau. Je ressors uniquement ma tête avant de secouer la tête de droit à gauche tel un chien après être arrosé. Ce summer camp n'est pas si mal pour finir. C'est peut-être que le début mais, il commence divinement bien.

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J’étais arrivée à Harvard il n’y a que très peu de temps, et presque aussitôt arrivée que je repartais déjà pour de nouveaux horizons. Le summer camp était plus que le bienvenue, prendre une pause dans mes révisions me ferait le plus grand bien. C’est alors, qu’arrivée à Cap Breton en Nouvelle-Ecosse depuis peu, je me décidais à enfin sortir de ma chambre d’hôtel pour explorer les environs. C’est suite à plusieurs minutes de marche que je me retrouvais face à un lac d’une beauté inouïe. Le lac du Bras d’Or. Je pourrais passer des heures à le contempler dans un silence indélébile. Alors que je marchais le long de la rive, mon regard s’orienta rapidement vers l’eau du lac qui n’était plus aussi calme. Quelqu’un était entrain de se noyer ? Je fronce les sourcils, alors que je vois une tête masculine émerger de l’eau. Je ne voyais pas son visage de là où je me trouvais, mais je sentais que cette chevelure me rappelait quelque chose.

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Je remonte à la surface petit à petit pour ensuite secouer ma tête de droit à gauche. Je viens à nager quelques minutes. Je profitais du lac tranquillement puisque je pensais être le seul à venir ici à cette heure-là. Étant donné qu'il n'avait personne autour de ce lieu incroyable. Quelques minutes plus tard, je me dirige vers le bord du lac en nageant. Je sors de l'eau pour rejoindre mes vêtements. Sauf, qu'en route je tombe nez à nez avec cette chevelure blonde que je pourrais reconnaître par milliers. Même après des années de silence radio. Elle appartient à Alaska. Mon premier amour. Comment aurais-je pu l'oublier ? Elle fut la seule que j'ai aimé autant même si je ne le prouvais pas. Son départ m'a déchiré le coeur. Je ne l'ai jamais dit à personne. Je m'arrête à quelques mètres d'elle vêtu d'un simplement boxer. J'aurais préféré la croiser le jour où j'aurais eu plus de vêtements sur ma peau. « Alaska ? » Demandai-je ! Comme pour me rassurer que c'était bien elle et non une autre. Je ne voulais pas me tromper, pas aujourd'hui, pas maintenant.

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Je l’observe alors qu’il fini par sortir de l’eau, et soudainement je le reconnais. Je reconnais mon premier amour, celui que j’avais réellement aimé, le seul que j’avais réellement aimé. Je déglutis, je ne sais pas vraiment comment réagir, d’autant qu’il ne porte pas beaucoup de vêtement. Je détourne le regard un instant, lui laissant le temps de se revêtir. Alors que sa voix s’élève dans les airs, il prononce mon prénom et j’hoche la tête en signe d’approbation. « Samaël. » Je ne savais pas quoi dire d’autre, alors que je reposais mon regard sur lui afin de scruter son visage comme-ci c’était la première fois que je le voyais.

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Je me rhabille rapidement, puisque de se retrouver en boxer devant son ex. Ce n'est pas la situation adéquate. Surtout pour des retrouvailles. Je ne savais pas vraiment comment me comporter avec elle. Devais-je la prendre dans mes bras et lui clamer haut et fort combien elle m'a manqué. Où devais-je rester loin d'elle et faire semblant que j'ai tourné la page. Puisque de toute évidence, ce n'est pas le cas. De la revoir ce soir sous mes yeux, me rappelle l'être égoïste que j'ai pu être à l'époque. Et à quel point, j'ai été un pauvre idiot de la laisser me filer sous les doigts. Bref, je me racle la gorge quand elle vient à énoncer mon prénom à voix haute. Je me contente d'ancrer mon regard sur le sien. « Tu fais quoi, ici à Cap Breton ? Tu n'es pas censé être en Australie ? » Je me dois de lui poser ses questions. Ça m'intéresse de savoir ce qu'elle est devenue, depuis tout ce temps.

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J’étais complètement déstabilisé. Je l’observais, me rappelant à quel point il était facile autrefois de trouver des sujets de conversations avec lui, alors qu’aujourd’hui, je me retrouvais tout simplement muette. J’avalais ma salive, attrapait une mèche de cheveux blonds entre mes doigts pour venir la tourner nerveusement autour de ceux-ci. Je secoue alors négativement la tête lorsqu’il me demande ce que je faisais ici. « J’étudie à Harvard depuis janvier 2016. Mon père a bien voulu me laisser partir. Tu sais à quel point, je rêvais d’étudier ici. » Je pose de nouveau mon regard sur lui, arquant un sourcil perplexe. « Et puis le summer camp s’est proposé, et je me suis dis que ça serait bien de faire une petite pause. » J’haussais les épaules avec naturel. Et pourtant, je me trouvais tout sauf naturelle, j’avais les mains moites, et mon cœur battait la chamade.

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J'ai eu que ce réflexe pour les questions. Étant donné que je ne savais pas vraiment ce que je devais dire pour l'aborder davantage. À l'époque, j'aurais pu lui raconter une blague pour l'approcher. Mais, ce temps est résolu. C'est fini depuis bien longtemps. Bien trop longtemps à mon goût. Toutefois, je dois faire avec comme j'ai pu le faire ses dernières années. Je la regarde jouer avec une mèche de cheveux. Elle avait le même tic à l'époque quand elle était nerveuse même avec ma compagnie. Ça me rappelle, de merveilleux souvenirs. « Oh que oui, je sais à quel point tu rêvais d'étudier là-bas. » Je me rends compte que je suis parti au moment où elle arrivait à Harvard pour étudier. « Tu as eu une très bonne initiative. Tu verras que l'endroit est incroyablement beau ici. » Dis-je tout naturellement ! Du moins, j'essayais de l'être le plus possible. Mon cœur commençait à battre la chamade tout seul et je viens à me mordre la lèvre inférieure. C'est un tic qui ne m'a jamais quitté. « En tout cas, je suis content de voir que tout ce passe bien dans ta vie. » Pauvre idiot.

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Cela ne me dérangeait pas qu’il me pose des questions, après tout mes lèvres brulaient de lui en poser des tas. Mais mon anxiété et mon côté nerveux, m’empêcher de placer correctement un mot devant l’autre. Je souris lorsqu’il se souvint à quel point je rêvais d’être une étudiante d’Harvard, afin de rendre mes parents fiers de moi. « Pour le moment, je me régale. J’ai rarement vu des paysages aussi beaux. » Je m’autorise à esquisser un fin sourire, posant mes prunelles sur le jeune homme afin de m’imprégner de chaque traits de son visage. Il avait l’air nerveux, il mordait sa lèvre inférieure, chose qu’il avait toujours fait dans le passé, et lâchant ma mèche de cheveux, je mis mes mains dans les poches arrière de mon jean. « Ça va oui. Tout va très bien. » J’hoche naïvement la tête, je me trouvais plus que débile, à croire que nous étions deux parfaits inconnus l’un pour l’autre. « Et toi ? Je veux dire… Comment ça va depuis le temps ? » Niveau de mal-être à son paroxysme.

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feat. alaska h. faucett

Je ne pouvais me contenir à lui poser un tas de questions. J'ai tellement envie d'apprendre ce qu'elle était devenue avec le temps. Que je ne me rendais pas compte sur le fait que je sois trop oppressant envers elle. Je me mêle un peu trop de choses qui ne me regardait pas. Néanmoins, je viens à affirmer le fait qu'elle rêve à un point inimaginable de venir étudier à Harvard. Je m'en rappelle comme de la dernière pluie. Ce sont le genre de choses que je ne pourrais oublier. « Je ne peux être que d'accord avec toi. » Je ne peux pas nier ces propos. Les endroits ici sont idylliques. Magnifique. Cependant, je repose mon regard sur le visage angélique d'Alaska avec ce petit sourire en coin. Malgré tout, je continue de me mordre la lèvre inférieure en guise de nervosité. « Parfait. » Je ne vois pas ce que je pouvais dire d'autre que ça. « Je commence à remonter la pente, petit à petit. Je vais beaucoup mieux on va dire ... » J'ai encore pas mal d'efforts à surmonter suite à mon coma d'il y a quelques mois. Mais, je fais absolument tout pour y arriver.

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Revoir le seul garçon que vous n’aviez jamais aimé, autant dire que ça peut causer des chocs. Je l’observais, comme-ci j’essayais de le discerner, sachant qu’autrefois j’y arrivais plutôt bien, sauf quand il se renfermait. « Tu es donc… Étudiant à Harvard aussi, je suppose ? Où tu fais peut-être juste un voyage à Cap Breton ? » Je l’observe, peut-être que nous étions dans la même université, et que nous allions nous croiser souvent. Je ne savais pas si je l’espérais, ou si je me demandais comment j’allais bien pouvoir le vivre. Je fronce néanmoins les sourcils, lorsqu’il me dit qu’il essaye de remonter petit à petit la pente. Qu’avait-il bien pu se passer pendant toutes ces années où nous avions été séparés ? « Qu’est-ce que tu veux dire ? Tu vas beaucoup mieux ? » Peut-être trop curieuse, mais il avait attisé ma curiosité.

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