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Retrouvaille inattendue
— with Kyla
— with Kyla
Depuis que tu étais à Harvard, tu savais que rien était finis d’avance, qu’il y avait toujours des changements, des trucs dont personne s’attendait et pourtant, ça te tombait dessus sans que tu ne le demandes. Et c’était le cas, tu avais su que Lysandre était présent ici, l’homme qui était tout autant coupable que toi de la mort d’une jeune femme, tu avais retrouvé ta cousine et des amis d’enfance. Tu retrouvais beaucoup de monde et c’était la même chose pour Kyla même si ce n’était pas réellement pareil. Mais c’était avec toutes ses choses que tu te rendais compte que tu étais gentil, bien trop pour en vouloir à une personne qui t’avait fait du mal, mais tu savais depuis le début que tu étais plus fidèle en amitié, mais tu ne pensais que tu retomberais aussi vite et facilement dans les bras de cette brune. La vie pouvait vraiment te faire des surprises, elle pouvait être une putain de chienne avec toi, la preuve avec ton père, c’était peut-être méchant, mais véridique. C’était à cause de lui que ta vie était une merde parfois, il cherchait sans cesse à te mettre avec une personne, avec une jeune femme qui ferait en sorte que le nom des Raudenfeld ne s’efface pas avec le temps, mais tu foutais royalement la merde dans ses plans parce que tu avais le caractère de ta propre mère. Puis tu pouvais parfaitement lui mettre dans la gueule, la mort de la jeune femme parce que sans lui, tu n’aurais pas rencontré Lysandre, c’était juste véridique. Enfin pour le moment, tu étais devant la porte de ta meilleure amie, que tu avais pardonnée tout aussi facilement qu’avec la jeune femme qui était devant toi, faible. Voilà ce que tu dirais à la prochaine personne qui te demandera de te décrire. « C’est jamais facile pour les hommes d’assumer une relation, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il ne tient pas à toi. » Tu devrais peut-être en faire ton métier, tu étais toujours en train de faire en sorte de défendre les hommes, le premier était Tate avec Athéna. Voilà que tu étais en train de faire pareil avec un homme que tu ne connaissais pas pour rassurer la brune. « Je suis comme lui, je suis sensé être en couple et pourtant. Mais ce n’est pas comparable. » C’était une chose à ne surtout pas dire, tu étais réellement con quand tu pouvais t’y mettre. « Ce n’est qu’un pari, je te le dis parce que je ne préfère pas que tu te dises qu’il va faire comme moi. » Bon, tu n’avais pas d’autre choix sur le coup. « Il a une jolie femme comme copine et si tu dis que tu lui donnes ce qu’il lui faut, pourquoi tu remets ses choses en doute ? Je suis certain qu’il est le seul homme sur Terre à ne pas se plaindre de ce côté-là. » Franchement, tu donnais tout ce que tu pouvais pour la rassurer, mais dieu que ce n’était pas simple. « Je lui demanderais avant de te dire ce qu’elle m’a dit, si ça te peut te rassurer, d’accord ? » Faible, faible, faible.
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