So you can keep me... ♠ Paris (♥)

So you can keep me...
feat Peter et Wendy

Elle glousse comme une gamine lorsqu'il l'autorise à toucher son biceps. Elle s'empresse de satisfaire sa demande et exprime une mine satisfaite lorsqu'elle pose ses phalanges de moineau autour du muscle saillant. « Du bon travail. » commente-t-elle en fausse experte de musculation. Elle hausse d'ailleurs le menton lorsqu'il s'amuse de voir qu'elle reste fidèle à ses goûts parfois certes particuliers, mais pour elle toujours légitimes à son instinct. « Lyra Strudwick ne changera jamais, tu peux en être certain. » Alors que bien d'autres avaient rebroussé chemin, avaient expié la noirceur pour se tourner vers la lumière, vers un certain pardon. Elle en était incapable, alors elle se contentait du gris ambiant qui nuançait sa vie. Acceptant par là, le paradoxe des contrastes qui pouvaient parfois la rendre imprévisible. « Bravo, que de talents ! Je savais que tu étais un homme de talent, un vrai ! » avoue-t-elle avec un grand sourire. Elle penche sa tête de côté et ose l'indiscrétion. « Et du côté de ta vie personnelle, ça se passe comment ? Comment vont tes frères et sœurs ? » Elle se souvient de son côté protecteur à leur égard, même si ils étaient encore très jeunes à l'époque. C'était bête mais cela la rassurait d'avoir une figure amie de plus sur le campus et elle ne put retenir une petite grimace face à sa remarque. Pourtant vraie, dans l'ensemble, elle n'était pas à plaindre. Il semblait que le plus difficile était passé. « Cela n'a pas été facile d'être là, d'être acceptée à Harvard mais surtout de pouvoir financer mes études sans bourse, mais je suis là désormais et on est pas prêt de me décoller de ce campus ! » Elle rit légèrement et poursuit. « D'ailleurs, si tu entends parler de contrats pour de la photographie ou des artistes, n'hésite pas à m'en parler, je suis jamais contre quelques billets. » Elle savait Paris un peu dans la même situation, il ne venait pas d'un milieu aisé, sans doute pour ça qu'elle s'autorisait ce genre de demandes.

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FEAT. LYRA | Paris n’avait pas pu s’empêcher de rigoler face à ses mimiques et sa façon d’expertiser sa musculature. La complicité entre eux semblait être la même que par le passé même s’il n’était plus ce gamin turbulent et surtout renfermé. Il avait mûri, il s’était un peu plus ouvert au monde mais surtout, il avait pris de l’assurance. Un psy soufflerait l’idée que de victime, il avait pris la place de bourreau mais ce serait partiellement faux. Paris n’attaquait que si on le mordait, n’éprouvant jamais de gloire à s’attaquer à plus faible. Non, il avait toujours plus ou moins ce complexe qui le poussait à toujours vouloir des crosses à plus fort que lui, comme pour asseoir sa dominance. « Encore heureux, le monde perdrait quelque chose à coups sûrs » rigole-t-il avant qu’elle ne le félicite et surtout ne lui demande des nouvelles quant à sa vie personnelle. Aussitôt, un sourire tendre étira ses lèvres. « Je suis fiancé à une femme extraordinaire et la fratrie Maconahey va bien. Ils sont avec ma mère… Elle s’est soignée et a même trouvé un boulot sérieux » dit-il avant de se passer une main sur la nuque. « J’ai appris récemment que j’étais père… C’est une longue histoire mais je suis papa d’une gamine de presque un an » reprit-il avec plus d’entrain. Être père avait toujours été un de ses plus secrets rêves. « En tout cas je note pour cette histoire de contrat. Je pourrais même l’afficher à la Dunster House si tu veux » lui proposa-t-il toujours prompt à l’aider. Lyra représentait tellement à ses yeux qu’il pourrait se plier en quatre pour elle. Un privilège qu’il n’accordait qu’à très peu de monde.

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feat Peter et Wendy

Ok c'était n'importe quoi. Elle avait pas revu Paris depuis des années et la première idée qui lui vient c'est de venir tâter son biceps. C'est n'importe quoi mais c'est Lyra et d'ailleurs Paris ne s'en offusque pas, c'était il y a longtemps mais il n'a sans doute pas oublié le specimen qu'elle était et qu'elle est toujours d'ailleurs. « Je suis tout à fait d'accord avec toi. » s'amuse-t-elle à son tour en lui adressant un sourire taquin. C'était impressionnant en tout cas de voir comme Paris avait tourné. Tout lui réussissait et c'était tant mieux. Des études intéressantes, une vie sentimentale qui le comblait et sa famille plus sereine qu'avant. Lyra était un peu mal à l'aise face à tant de réussite, parce que sa vie était disons légèrement plus chaotique, mais elle était sincèrement heureuse pour son amie. « Elle a de la chance d'avoir quelqu'un de bien comme toi. » dit-elle très franchement. « Elle s'appelle comment ? »Histoire de faire la conversation et si elle était l'heureuse élue de Paris, c'était forcément une fille bien. « Oh ! Un enfant ? Et ça se passe bien ? Je veux dire avec la maman ? » C'était le genre de surprise qui devait pas être facile à accepter, même si elle était bien placée pour savoir qu'un enfant ne demandait rien en venant au monde. « Comment l'a pris ta fiancée ? » Elle ne peut s'empêcher de demander ce qui lui passe par la tête... alors elle se reprend. « Je suis désolée, c'est un peu privé comme question. » Le retour de Lyra et son sens des conventions. En tout cas, il accepte de l'aider à trouver des petits jobs en photo si se présente l'occasion. « A la Dunster vraiment ? C'est marrant j'ai fait un photoshoot pour leur ancien président juste avant les vacances ! » Le nommé Jasper, sacré Prince charmant soit dit en passant. « Mais je te remercie, c'est super cool ! » dit-elle en sautillant légèrement et en lui offrant son sourire le plus brillant.

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FEAT. LYRA | Paris avait conscience d’avoir fait un sacré bout de chemin depuis leur dernière rencontre mais il avait aussi en mémoire toutes les difficultés qu’il avait dû surmonter et qui, n’auraient de cesse à venir lui mettre des bâtons dans les roues. Le Dunster savait combien tout pouvait facilement être perdu alors, il se battait au quotidien. Son bonheur, il l’avait tellement désiré que maintenant qu’il était là, il n’était pas prêt de le laisser filer. « Arrête, c’est plutôt moi qui ait de la chance de l’avoir dans ma vie…. Elle s’appelle Summer » lui répondit-il avant que Lyra ne l’interroge sur la mère de sa fille. C’était légitime mais tellement peu glorieux pour lui de répondre. « J’ai aucun rapport avec la mère d’Ashlynn. En fait, je ne suis pas certain de savoir qui elle est. Elle a simplement déposé la petite chez ma mère et a abandonné tout droit parentaux. Le problème, c’est qu’à l’époque de la conception, je n’étais pas vraiment regardant ni sur le prénom, ni sur autre chose. Je connais son identité grâce aux papiers mais c’est tout » haussa-t-il les épaules. « Non t’inquiète ! Summer a eu du mal au départ parce qu’elle voulait être celle qui me donnerait un enfant mais c’est rapidement passé. On forme une petite famille tous les trois. Attends, j’ai même poussé le cliché en prenant un chien » rigole-t-il en se foutant de sa propre tête. Lui Paris Maconahey, vivait une vie pépère. Lyra lui apprit alors qu’elle connaissait l’ancien président de la Dunster House comme quoi, le monde était vraiment petit. « Ah ouais ?! Tu sais que tu pourrais intégrer la Dunster.. après tout, tu connais déjà deux anciens présidents, tu peux dire que tu as tes entrées » la taquine-t-il en rigolant.

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