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— Dante

Je ne saurais dire pourquoi tu as cette importance, cette place que tu as pris avec tant d’aise. Je ne t’ai même pas empêcher en fait je t’es accueilli à bras ouvert. Je n’aurais jamais cru qu’une balade nocturne puisse m’apporter une aussi belle rencontre, quelque chose de merveilleux qui baume mon cœur de toute les manières. Je serais même presque à dire que mon voyage à Chicago ne m’a pas fait autant de bien.  On ne contrôle rien, l’univers est un pur hasard qui trace notre chemin. On doit suivre sans rebrousser, car de toute manière on ne peut pas, on a tous un rôle à jouer peu importe qu’est-ce que c’est.  Dans notre cas, on était là pour se faire voguer, apaiser notre mal du pays et se faire rêver un peu trop naïvement.  J’avais peur que ça fasse mal si tu t’éloignais trop de moi, j’avais peur de me retrouver sans repère, sans cette petite boussole pour m’indiquer le nord, sans cette lumière qui vient du phare pour me ramener au port. Tu vois j’ai trop souvent été au bord du précipice en me disant qu’au final mes ailes m’aideront à flotter avant de m’écraser. C’était une erreur, quelque chose de stupide d’y avoir pensé et pourtant je continuais d’y croire.  J’espère qu’un jour o pourra rentrer à la maison ensemble pour de bon et revivre nos souvenirs d’enfance et nos erreurs à deux.  Pour le moment on doit se contenter de chemin terreux, mais si on pense assez fort on pourrait presque imaginer une gondole. Ce cliché typique qui nous ferait tant de bien.  J’ignorais ce que j’étais pour toi, mais au fond de ma tête j’espérais être quelque chose de beau qu’on ne remplace pas facilement.  C’est une nouvelle vision sur comment on rencontre quelqu’un, sans gêne et sans jugement.  Est-ce que toi tu es aussi un petit démon qui me fera danser sur les flammes de l’enfer. Comment pourrais-tu l’être sous tes aires de gentleman et ce sourire qui m’emporte de l’autre cotée de l’océan.  Mon cœur s’emballe de plus belle lorsque tu me dis qu’il ne nous faut pas arrêter, c’était les mots que j’avais besoin d’entendre, une promesse un peu stupide, mais qui me rassure au plus au point. Marchons jusqu’à ce que les étoiles réapparaisse et même là n’arrêtons pas l’éclat de la lune nous guidera.  Tu me demandes si je crois au destin et je ne réponds pas tout de suite. C’est peut-être une idée pour faire rêver les âmes en peine, mais je crois certainement qu’il y a une force quelque part qui fait en sorte que certaine personne ne peuvent pas passer à cotée de l’une de l’autre. Combien de chance avait-il pour que tu m’invites au bord de ta voiture alors que j’étais presque invisible sous cette pluie. Combien de chance avait-il pour que l’on se croie à nouveau entourer de cette forêt pour une balade dans les bois.  Oh oui le destin voulait nous rappeler qu’on était fait pour se côtoyer pour une raison que j’ignorais, mais que je voulais découvrir.  «Oui , certaine chose ne s’explique pas dans la vie et je crois qu’on devrait pas s’obstiner avec lui il voulait vraiment nous réunir. » J’ai vraiment l’impression que si on s’éloigne à nouveau on r se recroisera à nouveau et pas seulement parce qu’on fait partie de la même université, mais parce  qu’il a un lien spécial qu’on ne peut briser. Il est indestructible et trop fort, même les forces divines n’y arriverait pas. Il passe son bras autours de mes épaules et je continue de rester contre lui «Si tu savais comme ça fait plaisir à entendre. » Si tu savais comme tu éclaire ma journée, comme tu es beau sous cette mâtiné encore jeune. On dit que je suis l’ange, mais je crois que toi aussi tu en es un. Tu es comme l’étoile polaire, mon repère, mon guide.  Je caresse doucement sa main à mon épaule, t’en fais pas je suis là. On est dans le plus beau des océans.  

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— Dante

Douce italienne, douce blonde à l'air innocent, pourquoi lui plais tu tant ? Pourquoi en une rencontre a t-il continuer de penser à toi par la suite ? Est ce vos racines communes qui vous lient ensemble qui vous donne un genre de lien, beau et incassable auquel on prend soin ? En tout cas, depuis votre rencontre pluvieuse, votre rencontre mouillé, l'italien a pensé à toi plusieurs fois. En marchant dans son quartier, le quartier italien de Boston, où la douce odeur des pizza maisons, des pasta à l'italien enhivre n'importe quel odorat qui passe dans les rues. La vue des enfants avec leur grandes glaces à l'italienne lui avait fait pensé à elle. Enfaite, après cette douce rencontre en pleine nuit avec elle, la jolie poupée de porcelaine, il y a pensée beaucoup. Il a réfléchit à ces beaux coins qu'il aurait pu lui faire visiter dans le quartier. Lui faire goûter le meilleur restaurant de la ville et aller dans un pub italien où tout le monde parle comme à la maison, il a même pensé à l'inviter à regarder un match de l'euro2016 où l'Italie jouait. Mais malheureusement il n'avait pas ce sésame, un numéro ou une adresse pour contacter cette jolie jeune femme. Alors il a continuer à avancer. Croyant dur comme fer que le destin les ferait se recroiser. Certaines personnes sont faites pour se recroiser. Certaines personnes sont faites pour se connaitre. Pour passer du temps ensemble. Passer du temps avec la douce Veia le conduit bien loin d'ici et quand elle est là, il voudrait qu'elle reste des heures. Qu'elle ne parle pas. Qu'elle reste encore un peu, rien qu'un peu car bordel, ça fait tellement de bien sa présence. Ca fait tellement bien de voir quelqu'un de ses valeurs de voir quelqu'un de sa famille en quelques sortes car quoi qu'on en dise, ils sont italiens, de bases, ils sont un peu de la même famille. Alors qu'importe le risque, il veut lui montrer ses bons côtés. Il veut tenter de gommer les mauvais en sa présence. Il veut lui montrer ces endroits merveilleux où l'Italie est encore reines et montre sa grandeur. Il veut encore plus lui montrer tout ca que ce doux hasard l'a fait recroiser les cheveux blonds de la jeune femme. Toujours aussi jolie, toujours aussi douce. Son esprit semble voler à des lieux d'ici. Peut être vaque t-il en Italie ? Où tout est beau et joyeux. Il aimerait pouvoir lire en elle pour savoir ce qu'il se passe dans cette jolie frimousse. Il aimerai aussi avoir le pouvoir d'arrêter le temps pour passer encore un peu plus de temps en cette douce compagnie. Veïa je vous l'ai dis, elle est comme la douce neige d'hiver, qui caresse la peau avec douceur et qui est magnifique à regarder. A ses côtés, il la suivrait probablement partout à cet instant précis. Une balade à l'ombre, en foret où le temps est plus frais, une balade agréable et calme, où il devient rêveur à son tour. Son esprit vagabonde d'un pays à l'autre, d'un monde à l'autre en sa présence. « N'allons pas contre lui alors ... » de toute façon, le destin les réunirait encore si il fallait, il le sait et elle aussi le sait probablement, personne ne va contre le destin. Tout a beau ne pas être écrit d'avance, ce qui doit arriver arrive. Son bras s'enroule autour des épaules de la jeune femme, de cette douce âme pur et claire qui l'éblouie et le rend blanc et étincelant lui aussi. Un foutu sourire aux lèvres en signe de bien être. Ils s'avouent qu'ils sont content de se revoir mais rien qu'à leurs têtes ça se voit, ils sont foutrement content. Heureux. Bien en cet instant précis. La douce main pâle de la jeune femme caresse la main bronzée de Basini avec douceur, comme une brise de vent qui vous caresse le visage, il la serre un peu plus parce que ça lui fait tellement de bien de la sentir près de lui. « J'ai pensé à t'appeler plusieurs fois, mais j'avais pas ton numéro. » mais finalement pas besoin de numéro de téléphone, le destin fait que leur route redevient unique et semblable pour ces deux âmes venus de loin. Pour ces deux âmes venues du soleil. Venu de la chaleur. Pour ces deux âmes qui ont terriblement besoin l'une de l'autre en cet instant précis parce qu'à l'un comme à l'autre, ça leur fait tellement de bien. La serrer plus contre lui lui donne aussi cette certitude qu'elle est là, elle reste, elle n'ira nulle part, elle ne l'abandonnera comme beaucoup l'on fait. Non ce doux ange est là pour lui. Et cette promenade pourrait duré l'éternité, ça lui irait. Parce que quand on se sent bien, égoistement on voudrait que ça continue éternellement.


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— Dante

J’aurais aimé t’écrire des tas de lettres, des tonnes de tâches d’encres sur un le papier encore vierge pour que tu connaisses cette Veïa moins silencieuse, cette jeune femme écrivaine qui avait besoin d’être en confession. J’aurais voulu te dire mes peines sur le bout de ma plume pour que tu les apaises en retour.  J’aurais voulu attendre à cotée de cette boite aux lettres voir si toi aussi tu aurais pris le temps de m’écrire quelques lignes et de parler de ce mal qui te gruge intérieurement. J’aurais dû longer ce quartier Italien à la recherche de ton regard apaisant que j’avais aperçu sous les lampadaires et les étoiles.  Nous aurions pu prendre un simple café l’un en face de l’autre sans parler juste s’observer et s’échanger de simples sourire comme des amants qui apprenne à se connaitre. Oui j’aurais tant dû partir à ta recherche avant ce doux moment et peut-être que tu aurais empêcher ma fuite dans une autre ville, peut-être m’aurait tu sauver de mes pensées mélancolique d’une italienne qui ne sait pas vivre à l’américaine.  Tu m’aurais fait marcher à travers les rues et tu m’aurais invité au restaurant comme c’est gentleman que je lis à travers les bouquins, mais que je ne croise jamais, car j’aime trop longer les bars.  Un endroit qui ne me ressemble pas et qui me fait du mal.  Où étais-tu toi et ta chevelure sombre comme celle du reste de ma famille. Maintenant tu es là et tu à ce bras autours de mes épaules pour me rassurer et on croit au destin qui nous réserve un bel avenir, pour le moment il nous a réservé cette belle journée et j’espère très fort au fond de moi même que ça ne sera pas la seule, je ne pourrais pas la supporter que tu sois cette âme que je dois croiser tous les deux mois lorsque je marche sans destination. Et pourtant j’ai toujours cette vague impression que toi tu seras toujours là malgré les intempéries , que malgré tout tu me trouveras toujours quand je serai de nouveau sous cette pluie glaciale qui me transperce jusqu’au os. Tu seras toujours dans cette voiture remplie d’une douce chaleur pour venir me chercher et m’empêcher de marcher plus longtemps sur ce trottoir solitaire.  «Tu as raison laissons le agir. » Laissons le usé de sa chimie pour la rencontre de deux personnes. Laissons le agir malgré que nous ayons parfois du mal à le comprendre, car il nous a séparé trop longtemps. Peut-être que cette douleur était nécessaire pour apprécier plus longuement cet instant unique qui ne doit pas s’arrêter. Bien vite j’oublie que je n’ai pas dormi et j’ai presque l’impression que même les traits de mon visage s’adoucissent laissant un jolie éclat comme si j’avais rejoins Morphée dans la nuit précédente.  Je continue ma longue caresse sur sa main qui ne reflète pas la même couleur que la mienne.  Je crois qu’on pourrait vaincre le temps qui est contre nous si on essaye très fort.  «Moi je voulais t’écrire , mais si nous avions eu le moyen peut-être que ce moment n’aurait jamais eu lieu. » Peut-être qu’il n’aurait pas eu autant de bonheur d’avoir ses retrouvailles sur ce sentier, mais je n’allais pas rester une fois de plus sans nouvelle.  .  «Mais je te donnerai mon numéro quand même. » Je veux que tu puisses m’appeler pour sentir l’Italie de nouveau. Appelle moi la nuit même si tu n’arrives plus à revenir à la maison même dans ton propre quartier. Je serai ton ange, je serai là t’en fais pas. Je stoppe doucement notre marche et je me positionne devant toi , mais je n’ai pas lâcher ta main , je me blottie contre toi. Reste avec moi.  C’est égoïste de te demander d’être ta seule présence pour la journée , mais c’est réaliste de penser que tu puisse vouloir la même chose que moi. On vient du même univers et on a les mêmes rêves. Je plonge mon regard dans le tien une nouvelle fois , maintenant que tu es encore plus près de moi.

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Italienne douce comme une plume, rayonnante comme le soleil du pays, si tu savais comme ta chaleur lui fait du bien. Il pourrait te parler en italien pendant des heures ou juste te regarder car tu es à toi seule la définition parfaite de l'italie. Je le conçois, ce physique et cette peau de porcelaine sont un peu éloigné du teint hallé que généralement les italiens abordent avec fierté. Il n'y a qu'à regarder Dante, bronzé et souriant, il a prit le soleil sans prendre une seule rougeur tandis que la jolie blonde ne pourrait pas se permettre ce luxe ... Mais finalement n'est ce pas ça l'Italie ? Un mélange de pleins de personnes, de la même origine et avec cette même passion dévorante pour un pays magnifique et majestueux qui cache bien des merveilles. Dante Basini pourrait t'emmener faire le tour de ce pays que vous connaissez tous les deux par coeur jolie italienne. L'un contre l'autre, la chaleur du pays de la botte les entour. L'un contre l'eau, ils sont en pleine balade dans Florence ou à Venise, à vous d'imaginer mais ils sont partout sauf ici. Leurs corps ont beau être là, leurs âmes sont lointaine, elles sont parties voguer dans l'imaginaire et dans la beauté de ce pays qu'ils considèrent comme le plus beau du monde. Le destin avait mis nos deux rêveurs sur la même route. Le destin les avait réuni à nouveau et il est sûr que si leurs chemins se séparaient encore, ils reviendraient encore une fois pour se retrouver l'un l'autre. Le destin semble les prédestiner à se connaitre et à rêver ensemble. C'est ce que Dante dit en quelques mots qu'on ne peut pas aller contre le destin. De sa voix mélodieuse, la charmante blonde partage cet avis. Le destin, on ne va pas contre lui, alors ils se laissent guider par ce destin, ils se laissent porter par cette envie d'être ensemble et cette béatitude en la compagnie. Ils se laissent guider par ce fameux destin qui les a réuni. Ils continuent de marcher et la douce jeune femme caresse sa main de manière aussi douce qu'une plume qui caresse la peau. Un sourire apparait sur le visage de notre italien qu'on découvre heureux à ses côtés. Plus qu'heureux même, il est dans une sorte de transe où rien ne pourrait rompre sa bonne humeur. Il est bien et ça se lit sur son visage parfois si froid et si fermé qui est aujourd'hui ouvert et rayonnant en compagnie de sa douce amie. Elle aussi semble plus en forme, elle semble moins fatiguée, comme ci ensemble, ils pouvaient déplacer des montagnes.. Ils s'avouent qu'ils se sont manqué, c'est marrant ils ne se connaissent pas mais ils ont eu ce besoin de ce revoir. Ils y ont pensé visiblement. Les paroles de Veïa le font sourire et il baisse son océan contenue dans ses prunelles pour le plonger dans le siens. « Tu as raison. Ca n'aurait peut être jamais eu lieu. » mais finalement pourquoi pas forcer le destin en échangeant un simple numéro. Un numéro juste pour prendre des nouvelles de l'autre ou se voir quand le manque du pays est trop fort. « Avec grand plaisir. » Un nouveau sourire rayonnant, un regard complice, il la serre un peu plus contre lui comme pour vraiment ressentir l'Italie qu'ils portent en eux. Ces deux âmes perdues loin de chez elles se sont trouvées et finalement ensemble, ils pourraient probablement déplacer des montagnes.


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— Dante

La rencontre de deux êtres différents, physiquement autant mentalement. Je l'ai déjà vécu ces rencontres complètements à l'opposé, elles m'ont fait mal et maintenant celle-ci est une des plus grandes choses que j'ai pu vivre. Elle m'apportera du bonheur sous cette éclipse presque aveuglant. Deux étoiles qui ne vivent pas dans le même univers, mais qui au fond sont née du de la même explosion, du même big bang qui malheureusement les a éloigné. Elles sont faites pour vivres ensemble, se toucher et se balader dans un silence sans fin, car elles se bercent que par leur présence de l'une et de l'autre. Nos échanges sont presque frénétiques , il se livrent avec passion et fougue d'un besoin de retourner à la maison. D'un échange dans une langue étrangère pour les oreilles américaines. Ah mon cher Dante, j'ai envie de nous écrire une histoire, j'ai envie de nous écrire des tonnes de pages jusqu'à ne plus sentir mes doigts, jusqu'à ce que mon crayon ne crache plus d'encre sur le papier blanc. Une histoire peut-être pas digne des Blockbuster, elle ne vendra pas des millions sur la scène hollywoodienne, mais elle sera belle et unique. Personne encore sur terre n'a encore frôlé un récit pareil. Parce que loin de la zizanie, loin des personnes qui ne ressemblent pas on peut grandir et se réconforter mutuellement. Je serai toujours là pour toi, n'en doute jamais parce que je suis une lumière qui ne s'éteint pas et je brille de milles feux lorsque tu as besoin de moi, c'est comme une alarme, un signe que je ne peux pas ignorer. J'aime bien penser que je suis ton meilleur remède et que je suis une douce caresse. Je suis sans doute descendu du ciel pour te venir en aide tu es peut-être mon plus grand destin, mais dit moi comment réparer tes blessures que je puisse rejoindre mon nuage le plus rapidement. Elle me manque tant cette image vaporeuse et s'il le faut je marcherai jusqu'au bout du monde pour te voir sourire, s'il le faut je vais te serrer le plus fort que je peux de mes bras frêles pour que tu te sente aimé. Il acceptait avec grand plaisir que je lui donne mon numéro. Sans plus attendre je me détachais de lui à contre coeur pour glisser ma main à l'intérieur de mon sac pour prendre mon cahier. J'écrivais rapidement les nombres avant de déchirer lentement le coin de la page pour le lui glisser dans sa main. «Ne le perds pas surtout.» Ne m'égare pas de nouveau, n'oublie pas tes rames une fois sur la bateau une fois que tu retourneras sur l'océan, tu en auras besoin pour voguer jusqu'à moi. Je tends doucement mon autre main pour effleurer ta joue, je trace doucement tes traits, des coups fins et doux pour une image parfaite. «J'aurai du te rencontrer bien avant cette année.» Peut-être que le scénario aurait été différent, mais je veux espérer un peu à quoi cela ressemblerait nos échanges dans notre pays d'origine. Si j'avais pu m'enfuir un peu de la maison familiale et voyager un peu. Si je l'avais croisé dans les rues Italiennes. S'il avait pu remarqué ma blanche à cotée de tout celles qui sont basanés, mais le problème c'était que j'étais prise dans une cage et que maintenant je me libère sans penser aux conséquences. Je t'offre une place dans cette liberté, dans ce bonheur presque irréel.

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Douce et majestueuse, la poupée blonde est aussi calme qu'une petite brise de vent et finalement, cette brise de vent l'avait ramené dans les bras de Basini pour ramener un peu de chaleur italienne entre eux. Pour ramener ce petit bout de paradis auprès d'eux. Finalement Veïa c'est la maison, son prénom a consonance italienne donne à lui seul envie de danser sur une chanson italienne, sous le soleil ardent du plus beau pays européen pour ces amoureux de leur patrie, pour ces amoureux de ce pays du soleil et du sourire. En ce moment précis, non, ils ne sont au Canada, à Cap Breton dans ce coin, beau mais trop froid pour un été festif, non, ils sont loin de là. Ils sont à Venise, dans le centre ville, à Milan à la plus belle des places publiques, ils sont dans un charmant petit village près de la plage, ils sont partout en Italie à la fois. Et la présence de Veia contre lui, dans ses bras, la présence de la jolie poupée italienne, la poupée de porcelaine, si frêle et à la peau si douce, rend le voyage dans l'imaginaire au coeur de l'Italie encore plus beau. Un sourire sur les lèvres de Basini, qui pourtant est plus du genre à faire la gueule montre bien que la douce blonde s'est fait une place en une rencontre, une rencontre un jour de pluie, un geste charitable et les voila comme liée à jamais et Dante le sait, il la veut dans sa vie. Il la veut à ses côtés encore un peu. Il la veut égoïstement à ses côtés encore quelques secondes, quelques minutes, quelques heures, il a besoin de ce calme, de cette douceur aussi agréable qu'une plume qui caresse la peau. La magnifique semble elle aussi vouloir le garder près d'elle. Ils voient ces retrouvailles comme un signe, un signe qu'ils ne doivent plus se perdre et encore ... Si ça arrivait, ils se retrouveraient, leurs chemins sont fait pour être partagé, au nom de l'Italie et de ce fil invisible qui a présent les attache l'un à l'autre. Ils conviennent même de se donner le numéro de l'un et l'autre et la douce se détache des bras de Dante qui sent le froid arriver sur sa chaire immédiatement où elle est loin de lui. Il aimerait la tirer de nouveau contre son torse et lui dire que finalement c'est le destin qui les remettra sur la même route et qu'il ne veut pas perdre une seconde de ce contacte mais en même temps, il veut ce numéro, il veut pouvoir l'appeler pour l'inviter manger un bon plat italien, il veut pouvoir l'appeler pour une marche nocturne où ils se croiront dans les rues de Rome. Elle finit par déchirer le bout de papier où son numéro est inscrit, avec délicatesse, avec douceur. Elle glisse le morceau blanc taché d'encre à présent dans sa main, non ce bout de papier, il ne le perdra jamais. « Promis. » yeux dans les yeux, il le promet, non, il ne le perdra pas. Il le glisse dans son jean. Face à face, yeux dans les yeux, elle caresse sa joue avec une douceur infini, et il ferme les yeux un instant pour savourer ce contact avant de dire à sa suite « Je crois que j'attendais notre rencontre depuis des années » oui, il l'a attendu, cette belle italienne, il l'a attendu pour qu'elle le sauve de sa dérive pour qu'elle le sauve de sa noyade. Il l'a attendu longtemps mais finalement, ça valait le coup d'attendre non ? Finalement, l'attente rend les retrouvailles plus belle et ces deux âmes, ces deux êtres, ces deux italiens, fait pour se rencontre, pour marcher ensemble se sont retrouvés, pour leur plus grand plaisir, quelques choses me dit qu'entre eux, ce n'est que le début. Le début du début. Le commencement de beaucoup plus.


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— Dante

Je lui ai donné une porte d’entrée dans ma vie, à une complicité jamais égalée, oui je me le demande vraiment si on a déjà écrit une relation pareil dans les livres. Un profond remède pour se sentir mieux, je ne crois pas que je pourrai trouver mieux sur terre et c’est pourquoi je t’es refiler ces petits chiffres qui te ramèneront à moi. Sur un papier, sur une mince parcelle d’un élément comme on le faisait à l’époque. Peut-être qu’on aurait dû naitre à une autre époque vu que nous n’utilisons pas les mêmes moyens, car on a attendu que le destin fasse les choses, nous n’avons pas chercher sur la page web et pire encore même pas dans les couloirs d’Harvard. Sans doute que tu n’étudies pas dans le même domaine que moi c’est surement pour cela qu’on ne se croise jamais avant cette petite balade dans les bois. Maintenant il est temps de se séparer, malgré le fait que sera douloureux, car il faudra redescendre sur terre, quitter l’Italie de nouveau et repartir vers le large. Ne tardons pas une nouvelle fois pour se revoir. Je sens que j’aurai besoin de toi bientôt, que tu m’éloignes de mes folies d’une jeune femme qui ne sait pas comment agir dans ce monde, qui cherche l’amour avec tant de mal et l’attention qu’elle n’a jamais eue. J’ai envie qu’on échange la prochaine fois une plus grande parcelle de notre pays qu’une simple balade. Je n’ai pas la chance de pouvoir t’inviter dans mon appartement pour le moment, mais laisse moi aller avec toi au restaurant pour une rencontre culinaire des plus réconfortante. Tu me fais la promesse que j’espérais tant et tu vas éviter d’égarer ce numéro si précieux, car je n’ai pas le tient pour le moment donc je devrai attendre que tu sois le premier à m’envoyer un message, comme une jeune adolescente encore innocente qui attend d’avoir une réponse du garçon qui l’a fait craquer. Sauf que moi j’attends tout autre chose. Ces paroles me bercent, car pour une fois depuis longtemps je me sens spéciale à l’idée qu’il attendait ce moment depuis tant d’années, car c’est la même chose pour moi. Je me détache de lui avec lenteur pour ne pas le faire souffrir d’avantage. Je lui donne ce millionième ce sourire sincère de la joie qui me remplie avec tant d’intensité «À la prochaine Dante … » Oui, car ce n’est pas un adieu, du moins je l’espère au plus profond de mon cœur. Il ne peut pas se produire ce mot avec un grand A. Il n’a pas sa place dans les pages de l’histoire. Je le serre une dernière fois, je lâche très lentement sa main laissant nos doigts se caresser jusqu’au bout avant de faire quelques pas de reculons. Il ne reste plus qu’à me retourner et à faire cette route seule. Je garde son sourire en tête et sa ressemblance à l’Italie qui m’aide à oublier que moi j’ai fait autrement.  

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