Qu'importe le flacon... ♠ Nicholas

Un rictus amusé accueille ses paroles, il commence à se décoincer et elle aime ça. C'est con mais elle aime sentir qu'elle exerce un pouvoir sur les hommes. Maigre certes, facile d'accord, mais exaltant, il faut bien l'avouer. « Mon instinct. Tu sais c'est très important ces choses là. » provoque-t-elle alors que ses mains s'amusent à exploser le dos du jeune homme, pas déplaisant, il est vrai. Tout comme son instinct lui dit qu'il ne cherche rien de sérieux et que ça tombe très bien parce que c'est également son cas. Pourquoi se prendre la tête franchement ? Elle s'embrase alors qu'elle sent les lèvres masculines venir à la rencontre de son cou., ses mains venir se poser plus adroitement sur son corps lascif, qu'elle appuie d'ailleurs de mouvements plus suggestifs encore. Comme si il y en avait besoin. Alors qu'elle se retourne, pour se retrouver dos à son torse, voilà qu'il capitule. Elle sait qu'elle le tient pour cette soirée du moins et rien ne peut lui faire plus plaisir. « ça valait le coup de se tromper de verre finalement ? » s'amuse-t-elle d'un petit rire avant de le regarder en coin. Elle danse encore quelques instants contre lui, jusqu'à la fin du morceau et l'enchaînement du prochain, alors elle lui refait de nouveau face et attrape ses mains. « Suis-moi. » lui susurre-t-elle doucement, presque brisée par le désir qui l'anime, il n'est que plus bon puisque inattendu, presque incontrôlable désormais. Elle l'entraîne au dehors, les laissant ainsi marcher quelques minutes jusqu'au bord de plage, à l'abri entre quelques rochers. Machinalement, elle s'allume une clope en chemin, et l'aspire à plein poumons. Une fois arrivée, elle le distingue à peine dans le noir ambiant et rit doucement. « Est-ce que tu seras aussi habile sur le sable Inconnu ? Montre-moi de quoi t'es capable. » Elle lui souffle doucement la fumée au visage avant de venir se coller de nouveau contre lui.

Petit à petit, je me laissais aller, oubliant les problèmes que je pouvais avoir avec ma vie actuelle. L'inconnue d'à côté du bar me faisait oublier mes tracas et c'était un peu la raison de ma venue ici. A la base, je pensais vivement que l'alcool allait être le meilleur allier, mais finalement non, c'était elle, avec son énergie et le fait qu'elle n'ait pas froid aux yeux. Dans le pire des cas, j'étais un meurtrier récidiviste qui ferait d'elle sa prochaine victime. Bon, moi je savais que je ne l'étais pas, mais elle, elle n'en avait absolument aucune idée. Et pourtant, elle m'invitait à la rejoindre sur la piste de danse, laissant ses mains apprendre les formes de mon corps assez musclé. « Ton instinct est très joueur, de ce que je peux voir » Son instinct l'avait poussé à jouer avec moi, me draguer, me pousser dans mes derniers retranchement pour que je ne puisse plus refuser de jouer avec elle. Parce qu'on jouait là, c'était un jeu tactile et des plus plaisants. D'ailleurs, mes lèvres trouvaient son cou et je sentais bien que ça lui faisait plaisir, ça lui faisait du bien. À présent dos à moi, je ne cessais d'avoir un contact avec elle. « On peut dire que oui » Ça valait plutôt bien le coup en effet. Mais ça, j'allais pas le crier sur tous les toits non plus, préférant alors attendre ce que ça valait que de passer un moment avec elle. Pour l'instant c'était chaud, mais peut-être que la température allait redescendre assez vite, on n'en savait rien. Main dans la sienne, je la suivais là où elle se dirigeait, c'est-à-dire sur la plage non loin de là, vers des rochers qui permettent une isolation des plus appréciées. « Le sable n'est pas tellement préconisé pour des ébats de ce genre, j'accepte cependant le challenge. Mais avant.. » J'attrapais la cigarette qui se trouvait entre ses doigts et je la coinçais entre mes lèvres, inhalant à pleins poumons la fumée goudronnée. Une fois tout recraché, je venais attraper ses lèvres sans attendre, laissant alors le désir se consumer peu à peu.

Elle se plaît à ce petit jeu, à ce n'importe quoi. Et c'est sur un coup de tête, l'alcool aidant sans doute un peu qu'elle l'entraîne sur cette plage déserte. Ce n'est pas l'endroit pour les ébats les plus pratiques, c'est clair, mais oui, elle est d'humeur joueuse et une mine narquoise rehausse alors son teint. « On est là pour jouer, y'a que ça qui compte en fait. » Le reste on s'en fout, le reste n'en vaut pas la peine, on aura tout le temps d'avoir des remords quand on sera mort, alors en attendant ouais, elle se laisse vivre comme elle en a envie et des barrières elle en a pas beaucoup pour être honnête. Elle était toutefois heureuse de constater qu'il était joueur lui aussi et qu'il se prêtait au jeu du défi qu'elle lui avait lancé. Elle laisse ainsi sa cigarette lui échapper des doigts pour l'observer aller embrasser ses lèvres, avec envie, qui fût vite satisfaite néanmoins puisqu'il vient ensuite lui donner sa bouche contre la sienne. Avide, elle s'en empare sans attendre, approfondissant ce baiser qu'il lui offre avec douceur d'abord, mais le désir la submerge et elle prend plaisir à s'y noyer, ses lèvres se font un peu plus pressantes venant mordiller doucement celle masculine tandis que ses mains descendent à la cambrure de ses reins et s'égarent autour de sa taille. « T'as pas trop froid ? » demande-t-elle doucement avec un sourire mutin. Parce que le vent les balaie légèrement, mais surtout parce qu'elle s'amuse de voir la température monter entre eux si furtivement. Elle attrape les boutons de son propre chemisier et s'amuse à les défaire un par un, dévoilant ainsi un peu plus de sa peau. « Moi j'ai terriblement chaud. » exagère-t-elle provocante, elle en fait trop et c'est ça qui lui plaît, d'endosser le rôle de l'Allumeuse, de la Sans-gêne qu'importe l'étiquette qu'on voudra bien lui coller, elle n'écoute plus que ce désir sourd de jouer au fond d'elle.

C'était un jeu qui me plaisait, tant il me faisait oublier tout le reste. C'était pile ce qu'il me fallait et elle était quand même plutôt ouverte sur l'évolution de la soirée. M'emmenant dans une plage déserte à cette heure-ci, il n'y avait pas besoin de me faire un dessin pour m'expliquer ce qui allait se passer. Elle était assez intrépide et sans peur cette fille. Rester seule avec un garçon qu'elle ne connait pas, l'invitant à la rejoindre dans un coin de l'île peu fréquenté en pleine nuit, c'était du courage à l'état pur. Mais ça ne me dérangeait pas, pas le moins du monde. Je n'étais pas un violeur assassin, j'étais juste un mec qui voulait tirer son coup, comme bien des hommes ce soir, j'en étais certain. « Je ne peux pas être plus d'accord » Tout n'est qu'un jeu pour moi, et la preuve étant, j'avais joué avec Kaya. Sauf que ce que je n'avais pas prévu, c'était de me brûler les ailes. Et bien en plus, c'était sûrement le pire dans l'histoire. Attrapant sa cigarette, je tirais une grande latte avant de recracher la fumée, sentant alors l'air néfaste s'imprégner de mes poumons. Je fumais rarement en présence de Kaya, dû à sa maladie et clairement, j'avais augmenté ma consommation depuis la découverte du pot au rose. Mais bref, cessons de penser à elle, et embrassons la jeune femme face à nous. Mes lèvres venaient retrouver les siennes et l'échange était des plus sensuels. Les lèvres collées, les langues jouant. Petit à petit, le désir s'incrémentait en nous, laissant l'envie d'en découvrir plus nous submerger un peu plus chaque seconde. La voyant à présent déboutonner son chemisier, clairement, ça faisait monter encore plus la température. « Oh non.. pas froid du tout » disais-je alors à la jeune femme tout en retirant le t-shirt que je portais, la laissant découvrir mon torse nu. Puis une fois tous ses boutons défaits, je m'approchais encore plus, me collant presque à elle alors que mes mains glissaient de part et d'autre de ses hanches, venant alors découvrir sa peau dénudée, ses formes dessinées. Et clairement je repartais de plus belle avec ses lèvres, laissant l'envie monter, le désir s'embraser.

Il n'avait pas froid du tout. Tu m'étonnes... Elle le voit enlever son haut et à voir son torse, elle sent le feu monter un peu plus. Il est tout ce qu'elle aime en fait, grand et bien bâti sans que ce ne soit exagéré. Les Monsieur Muscle, elle aime pas forcément, mais lui a ce qu'il faut, là où il faut. Il a franchement bien fait de se tromper de verre en début de soirée, parce que franchement, elle serait passée à côté d'un moment bien sympa. Elle s'approche de nouveau de lui, échange un nouveau baiser, bien plus ardent cette fois et laisse ses mains s'égarer sur le torse de son compagnon improvisé. Elle ressent un bien-être étrange à parcourir la peau masculine, la peau d'un inconnu certes, mais réconfortante pour autant, les bras masculins vous apportent cette force, cette tranquillité de se savoir protégée, même si c'est complètement illusoire, elle s'y épanche tandis que sa langue le réclame un peu plus encore. Elle sent alors les mains de l'inconnu venir se poser sur ses hanches, elle passe les bras autour de son cou et se laisse porter contre lui, enserrant la taille masculine de ses jambes déterminées, lui donnant des baisers dans le cou, agrippant ses épaules, ses doigts venant ensuite caresser sa nuque alors qu'elle murmure presque dans un rire. « Voilà une alternative intéressante au chauffage. » Elle était pour l'écologie franchement.

C'était le genre de face à face qui m'intéressait sûrement le plus en fait. Le Summer Camp était la période de chaleur où il était clairement facile de laisser ses pulsions aller. Et comme j'étais en peine, c'était le seul remède que j'avais trouvé. La jeune femme s'était proposée d'elle même et je n'allais pas décliner son invitation. Intéressé, j'y allais les yeux fermés. Son chemisier était sur une des roches présentes autour de nous. Mon t-shirt l'y rejoignait un peu trop rapidement. Mais il était clair que je voulais accélérer un peu la cadence. Donc je me retrouvais à l'embrasser de nouveau, n'y allant pas de main morte. Mes mains se baladaient sur sa peau découverte, il en était de même des siennes. Mais rapidement, elle s'agrippait à mes épaules, venant se percher sur moi. Instinctivement, je venais la soutenir, tout en l'embrassant. Puis clairement, j'en avais chaud, très chaud et je m'impatientais presque du reste de la soirée. « On est clairement en train de sauver la planète de cette façon » Non pas que j'en ai quelque chose à faire, elle mourra bien un jour, c'était une certitude. Mais je sais que perso, je vivrais jusqu'à mourir et elle sera encore là. Puis tout en continuant d'apprécier ces caresses buccales sur ma peau, une de mes mains venaient se glisser sous son bas afin d'agripper une de ses fesses bien fermement. Ouais, c'est clair, j'étais partant à 100% ce soir.