(Flashback ) To the sky • Camilo

To the sky
— Camilo

Les livres sur les étagères me donnaient un sentiment de bien être à chaque fois que je rentrais à la bibliothèque. J'étais cette élève studieuse qui vivait ces aventures de soir mais qui ne laissait jamais ses notes descendre alors cet endroit était une sorte de refuge. Aujourd'hui l'aventure était différente je m'étais infiltré entre deux étagères à la recherche de bien être. Assise au sol comme une enfant je représentais le cliché parfait qu'on voit dans les films, la jeune fille trop rêveuse la tête dans un roman des plus fascinant. Je partais loin dans cette aventure que les pages remplies m'offraient. Je n'étais pas le maitre de cette histoire cette fois, je n'avais pas remplie le papier de cette encre. J'ai la tête pleine d'étoiles et mes yeux brillent pendant un instant. Je suis une victime facile toute tentative de me faire peur pendant ma lecture captivante. Je ferme doucement les paupières et je me laisse me transporter. J'ai presque l'impression d'y être pendant quelques secondes. Puis , lorsque je retourne sur terre il me semble voir deux prunelles qui m'observent. Je sourie et retourne ma lecture l'aire de rien.

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Ca faisait presque deux heures que je revoyais le module sur lequel nous étions censés travailler pour ce semestre, bientot les évaluations de fin de semestre allait arriver et dire que je stressais à mort c'était grandement me sous-estimer. Moi qui avait rarement de la pression sur mes épaules, il fallait terminer l'année en beauté, comme je l'avais commencée, sur tous les plans, encore plus sur le plan académique. Chaque fois que je passais une nuit blanche, je me disais que ca allait aller, que c'était juste pour quelques semaines puis après 2 mois de pur bonheur. Mais maintenant c'était trop, j'étais juste trop épuisé et il fallait que je prenne une pause. Je soupirais, fermait mes livres et rangeait mes stylos et autre matériel avant de monter à l'étage suivant, en espérant trouver mon camarade de classe. Résultat: pas de camarade, mais une fille de mon âge (probablement) qui étais incroyablement mignonne, que je devais a tout prix approcher, j'allais m'en vouloir pour le reste de la journée. Je marchais vers elle, puis m'accroupis à sa hauteur "T'as l'air captivée par ce livre, ca parle de quoi? Camilo, au fait." Je tendis la main, et m'assis a coté d'elle comme si de rien était. Wow, encore plus mignonne de près.

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To the sky
— Camilo

Je suis accro à ces petits voyages temporels que je fais entre deux bouquins, entre quelques pages. Cette fois je suis interrompu et je dois très vite redescendre sur terre, car quelqu’un se joint à moi. Je le fixais de mes yeux aussi profond que l’océan. Comme une enfant apeurée je ne disais pas un mot pour le moment. Je le scrutais de haut en bas pour dessiner cette nouvelle image qui se présentait à moi. Je ne pouvais pas mentir en disant que cette image n’est pas magnifique. Je referme mon petit trésor pour le déposé à cotée de moi. Je pris sa main qu’il me tendait avec un petit sourire en coin. «Veïa » Même s’il n’a entendu que mon prénom , il a surement dû reconnaitre tout de suite un accent à travers ce seul mot. Il me questionne à savoir qu’est-ce qui me captive tant. «Moi ce qui m’intrigue c’est de savoir pourquoi un inconnu se joint à moi. » La vie m’offre un nouveau mystère et je suis intrigué de savoir qui se présente devant moi aujourd’hui. Je ne me rappelle pas l’avoir déjà croisé dans les couloirs. En même temps il a tellement d’élèves à Harvard qu’il ne faut pas être étonné de voir une nouvelle tête. C’est quand même gentil de ma part de lui faire une place dans mon petit monde à moi.

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J'étais sérieusement intéréssé par ce qui se passais avec elle, ce n'était pas si rare que ca de voir des gens captivés à ce point, surtout dans un endroit calme comme la bibliothèque, mais j'avais encore jamais vu quelqu'un assis par terre, bloquant le chemin à d'autres les yeux plongés dans un livre comme ca. Elle mets le livre de côté et me tends sa main, que je prends gentiment et que je baise avec douceur, laissant mes lèvres se reposer sur sa peau quelques longues secondes, avant de les retirer et de garder mes yeux plongés dans les siens. Enchanté. chuchotai-je. Je déposais sa main, et souris doucement avant de me retirer un peu et de me mettre en position plus comfortable. "Tu n'as pas répondu à ma question, toi d'abord." Je souris simplement, de toutes mes dents, un sourire sincère. Elle avait mise son livre de côté, j'espèrais qu'elle le replace devant elle pour qu'on ait un sujet de conversation, car aborder quelqu'un sans savoir de quoi parler c'était la dernière chose à faire.

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To the sky
— Camilo

J’étais encore dans mon esprit rêveur alors lorsqu’il déposa un baiser sur ma main en se présentant, je me demandais si ce n’était pas un prince qui venait de sortir d’un des livres sur l’étagère. Je n’aurais pas de mal à le croire, moi qui est prise avec une imagination fertile depuis le berceau. C’est pratiquement la seule option qui me semble être réel, les jeunes étudiants ne prennent pas le temps de faire une attention si particulière. Il est un drôle de personnage qui se présente devant moi. Je fronce les sourcils malgré moi la tête pleine de question, mais j’ai tout de même ce sourire en coin qui est plutôt accueillant. Il voulait que je réponde à sa question d’abord. Je riais légèrement en reposant mes yeux sur la couverture. Malheureusement pour lui j’aime garder certains mystères. Ce qui se passait il y a quelques minutes ne concerne que moi et l’ouvrage. C’est comme lorsque j’écris à l’intérieur de mon cahier, aucune autre personne n’a le droit de poser ses yeux sur mes mots barbouillés. «C’est une histoire pour faire rêver les jeunes femmes un peu trop rêveuse comme moi.» Voilà une réponse qui ne veut rien dire qui pourrait même lui créer une frustration. «À ton tour maintenant. »

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Elle paraissait gênée, pas nerveuse mais juste un peu gênée et un peu surprise, c'était assez drôle à mes yeux et j'aimais bien ce côté là, elle avait l'air douce et délicate (en se basant sur la douceur de sa peau et la pureté de son teint). Elle m'offra un léger sourire, avant de me donner une raison assez vague. J'imagine que je ne pouvais pas vraiment y changer grand chose et que si elle ne voulait pas en parler, alors un inconnu n'allait pas sûrement pas y changer grand chose. Elle continua avec un "à ton tour" que je trouvais un chouya enfantin. "J'étudiais de l'autre côté de la bibliothèque, et je m'apprêtais à partir. Mais sur le chemin quand je t'ai vu, je me suis dit que t'étais beaucoup trop mignonne pour pouvoir te laisser comme si de rien était, et que j'allais le regretter pour toute la journée si je n'allais pas te dire quelques mots et lâcher quelques compliments. Donc me voilà." Je souris. J'avais réussi à la complimenter et de répondre à sa question en même temps, le tout en parlant avec confiance mais tout de même sans trop essayer de l'intimider. Je souris, je la trouvais bien sympathique et loin d'être réticente elle, c'était un plus.

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To the sky
— Camilo

Il fallait admettre qu’il avait rentré dans ma bulle sans ma permission et par chance je n’étais pas une âme agressive. J’appréciais la compagnie des autres et je lui avais la porte sans dire un mot. Il n’était pas gêné pour approcher une jeune femme assise sur le sol de la bibliothèque entre deux rangés. Après une réponse très vague il ne me répondait à son tour. Il se la jouait charmeur et ce sans détour. Il me disait qu’il n’avait pas pu passer à cotée de moi. J’ai toujours été le petit ange qui fond facilement devant les compliments et ce genre de petite attention alors je me laissais bercer par ses paroles, parce que ça me faisait du bien et que ça ne s’égarait pas trop de ma lecture interrompue à son arrivé. «Ça t’arrive souvent d’être charmeur comme ça ?» Il sortait presque le grand numéro et je riais tout doucement comme une enfant. Il ne fallait pas trop briser le silence de cet endroit paisible. On chuchotait tout doucement à l’abris des regards en apprenant à se connaitre. C’est le genre de moment qui est plutôt cliché, mais dans lequel je me fais prendre à tout coup. Je ne quitte pas son regard , parce que contrairement aux apparences je ne suis pas timide. Seulement un peu silencieuse et délicate.

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Je continuais de la fixer tout en parlant, en m'expliquant et en disant pourquoi j'étais venu la voir. J'avais passé un bon bout de temps à la bibliothèque quand même, donc autant faire en sorte que ce temps en valent la peine, pensai-je. Et la voilà qui sort un léger rire mesquin, tandis qu'elle me pris pour un charmeur cliché. Je souris en coin et regardait autour de moi, avant de refaire contact visuel avec elle, et de garder mes yeux plongés dans les siens. Au moins elle devait apprécier un minimum ma compagnie pour ne pas m'avoir renvoyé d'ou je venais. De toute façcon, ce qu'elle venait de dire je pouvais le prendre comme un compliment presque, vu que c'était mon but d'être charmeur après tout. "Pas trop souvent. Juste quand ça vaut la peine, ou quand besoin il y a. Tu remplis ces deux conditions." Je souris en coin, gardait mon regard sur elle et la regardait de la tête en bas. Elle n'était pas trop grande si on se basait sur la longueur de ses jambes, bien qu'elle était assisse, et elle avait un corps fin qui montrait clairement qu'elle savait prendre soin d'elle-même. Mais ses yeux, que je fixais depuis un bon moment, eux avaient un effet spécial sur moi.

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To the sky
— Camilo

On m’a souvent dit de me tenir loin de ces garçons qui semblent être trop charmeur, lorsqu’ils sont trop beaux pour être réel et lorsqu’ils vous couvrent de compliments comme il le fait présentement. J’ai bien envie de me laisser charmeur, car j’ai une âme de fleur bleue. Il me fait croire que j’en vaux la peine. Retiens toi petite Veïa tu sais que ce n’est pas une bonne idée de craquer de cette façon. Je rougie malgré moi et je me maudis d’être aussi faible. Ça fait du bien de se sentir belle parfois et de savoir que l’on peut plaire. «Il parait que c’est mal d’être coquin comme ça et de dire autant de compliments. » C’est mal de profiter d’une fille trop naïve qui aime se laisser porter par ce genre d’histoires. Ce moment donne un petit éclat à ma journée qui était plutôt banale. Je n’arrivais pas à l’envoyer valser plus loin. Je voulais voir ce qu’il me réservait de plus jusqu’à où il irait dans ses paroles. Je me décalais un peu de sa personne avec un léger sourire. Il faut tout de même que j’arrive à résister à ce cher inconnu. Sauf que j’ai l’âme d’une enfant et la douceur d’un ange. Il reviendra très vite vers moi.

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Je souris légèrement. Elle n'avait pas l'air antisociable contrairement à certaines de filles mignonnes que je croisais, et du coup de la voir sourire et répondre à mes avances par quelque chose autre que des remarques hautaines me faisait grandement plaisir. Elle fait un pas vers l'arrière, se recule un peu mais a l'air un peu hésitante dans son geste (un peu). Je pouvais détecter ces détails car j'avais un peu l'habitude, mais je n'allais pas la laisser agrandir la distance entre nous deux; en fait, j'allais même la rétrécir. Je m'avancais un peu, en souriant mais en restant discret tandis que ses yeux étaient fixés dans la prunelle des miens. "Je ne suis pas coquin, juste sous le charme." Je souris, de facon réciproque. Incroyable, on avait échangé que quelques dialogues et pourtant je sentais déjà une certaine attraction vers cette dénommée Veïa, elle et son doux accent qui me séduisait naturellement. Je m'avancais à nouveau, encore un peu et ce serait fini. J'allais lui laisser un peu plus de liberté, néanmoins. Elle était peut-être sur le point de craquer, mais moi aussi...

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