Ceïa || No man's land

No man's land

Je pouvais presque dire que c'était une mission réussie ce soir. Après avoir passé la journée à la plage, l'équipe Carapuces était restés solidaires autour du feu que j,avais concoté. C'était agréable et j'adorais l'ambiance qui régnait entre nous. J'étais fière d'être la chef de cette équipe et je ferais tout ce qui était en pouvoir pour que moi et Tobias les mèneront à la victoire. Je me promenais entre chaque personne, je ne voulais pas que personne se sent négliger à cause d'un manque d'inattention de ma part. Tout le monde avait l,air chouette et putain, vous voyez les gênes qui domine dans cette équipe? C'était genre un match fait par les cieux qu'on soit tous les beaux gosses réunis. Je saluais mon pote de beuverie allait m'asseoir autour du feu où une belle blondasse comme moi (Veïa) était. Je lavais mes orteils s'enfoncer dans le sable et la saluait: ''Alors Veïa, tu t'amuses bien?''.

(c) toxic heart.

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— Cecilia

Pour moi c'était un des meilleurs remèdes que je pouvais avoir faire partie d'une équipe. J'étais une personne plutôt solitaire dans l'âme et adepte des grands silences , mais en même temps j'avais besoin d'être entouré , j'avais besoin de ces âmes que je pouvais observé. J'ai donc troqué ma confrérie pour une équipe cet été . D'habitude j'aurais passé mon été sur le bord d'une piscine ou dans recoin reculé dans la nature , cette fois j'avais envie de faire partie de la fête. J'étais donc assise au feu de camp. La chaleur prenait part sur mon épiderme , un doux moment de réconfort après une journée ensoleillée. C'était bien différent de mes étés en Italie ou je restais dans la jardin à prendre soins des fleurs. J'entendis une douce voix prendre l'assaut de l'atmosphère et je me tournais pour découvrir une jolie blonde. Je n'avais pas besoin de chercher bien loin pour savoir que c'était ma chef. «Oui. Je nous trouve beaux tous ensemble.» Tous des âmes encore jeune en quête de liberté.

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Si dans ma vie personnel, tout allait bien alors que niveau sentimental, je sentais que j'étais à l'aube de vivre le drame de Pompéi, je trouvais refuge au Summer camp et en ayant obtenu un poste de chef d'une équipe à digérer, c'était une belle excuse pour moi pour ne pas répondre aux moyens de communication de mes parents alors qu'ils tentaient de reprendre contact avec moi depuis ce jour fatidique à New York. Je voulais les oublier pour l'été alors je devais m'occuper les pensées sans qu'elle soient dérivés sur une autre personne...La place que j'avais choisi autour du feu était parfaite pour ce feu de camp en soirée. Je n'aurais pas demander mieux comme sortie d'équipe pour la première fois. Une jolie blonde semblait un peu timide alors moi qui n'avait aucune gêne, je me présentais, peut-être qu'on se trouverait des points en commun qui sait: ''Je nous adore! Au fait, je suis Cécilia Von Liechtenstein mais je t'en pris appelle moi Cece, et toi tu es?''.

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— Cecilia

Ce n’était pas de la timidité que j’affichais, en fait j’étais même une personne qui n’était pas du tout timide , mais plutôt silencieuse et réservée. Je choisie aussi les personnes à qui j’ai envie de parler. J’étais plongé dans ma bulle par la douce odeur de l’eau et le crépitement du feu qui nous réchauffe. Il ne faut pas croire par contre que cette jolie blonde me dérangeait pour autant. Elle m’intriguait d’une certaine façon et je voulais en savoir sur celle qui aller mener l’équipe. Elle me fit part de son prénom aux racines étrangères. Elle ne devait pas être née dans ce pays tout comme moi dont je gardais un fort accent de mon pays natal. «Enchanté Cece. Moi c’est Veïa Alvisio .» Quelque chose d’Italien et qui portaient une grande douceur dans les syllabes, mais qui autant avait une force à l’intérieur. Je me sentais déstabilisé par sa grande beauté. Le reste de la soirée semblait aller dans une bonne direction et je crois que nous pourrions bien nous entendre. Je ne voyais pas d’énergie négative qui pourrait faire en sorte de autres choses. «Tu étudie en quoi à Harvard ?» Malgré tout que nous étions tous des jeunes adultes nous étions avant tout des étudiants venant de la même université. J’avais dû mal à oublier ce grand établissement, j’avais en plus maintenant du retard pour être partie avant les examens finaux. Je ne savais pas où je me dirigeais, mon avenir était incertain.

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Si je parassais bizarre à venir me présenter, tant pis au moins je serais la seule qui connaîtrait probablement le nom de tous les personnes présentes ici. J'étais sur une mission et personne ne pouvait m'arrêter et si il fallait que je joue les stalkeuses pour apprendre les membres de mon équipe, je le ferais sans problème, comme si cela allait m'arrêter de former un esprit d'équipe solide qui allait amener l'équipe Carapuce à la victoire. Cet accent me faisait sourire, c'était mignon comme tout et sa me ramenait immédiatement du côté de l'Italie, pays que j'adorais. Je lui tendais la main: ''Enchanté Veïa, trop mignon ton accent? C'est espagnol ou italien? Je penche pour l'Italie mais bon je veux juste m'assurer...''. C'était comme moi quand on apprenait que j'étais la princesse du Liechtenstein, le trois quart des personnes ne savait même pas que c'était un pays. Le reste de la soirée se déroulait bien, tout le monde se parlait, tout se faisait dans la bonne humeur et j'étais contente d'avoir une autre blondasse dans mon équipe, comme sa je ne serais pas en voie d'extinction. Je tentais de ne pas manger toutes les guimauves qui était dans le sac à côté de moi alors je me faisais des smores. Ma guimauve prenait feu et je lui dis en soufflant: ''Argh! J'étudie....*souffle* en relations inter...*souffle* nationales et toi? Y'a des gens que tu connais dans les groupes? Des gens que je drvais surveiller?''. Lui dis je en tentant de rester cool et d'éviter de voir la guimauve qui dégoulinait.

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— Cecilia

J’ai besoin de ces nouvelles rencontres pour un départ, j’ai besoin de ces nouvelles têtes pour écrire des nouvelles histoires. J’étais contente qu’elle est fait le premier pas, parce que je ne l’aurais surement pas fait . J’avais passé ma journée sur ma serviette à écrire et à lire un bouquin. Je les avais tous observé un par un. Ils étaient tous nouveau pour moi je devais commencer par les débuts. Elle me parlait de mon accent. Pour moi je l’avais oublié, je me rappelais que j’avais un accent maintenant après deux ans ici. Malheureusement il ne passait pas inaperçu. Je ne voulais pas m’imprégner de cette langue, je préfère l’italien c’est plus beau pour tout, pour les mots d’amour, même pour parler de tout et rien. Elle était bonne pour deviner. «Oui c’est Italien je suis née à Florence toi tu viens d’où ?.» Je cherchais toujours d’où cette jolie blonde avait expiré son premier souffle. Je pouvais imaginer des tas d’histoires sur son passé avant qu’elle me le dise, mais avec une grande beauté comme ça j’avais dû mal à lui donner des souvenirs tristes, elle avait un grand avenir devant elle. Elle se faisait cuire une gâterie et moi je me contentais de plonger dans la main dans le sac pour la manger ainsi. . «Je suis en littérature et j’ai pas vraiment eu de problèmes avec personne pour le moment alors...» Il avait eu l’épisode avec Romy puis Lud , mais maintenant ça va. Pour moi tout le monde était gentil, je vie dans un monde tout rose qui éclate souvent en mille morceaux quand on me prouve du contraire.

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Lorsque tu fais partie de la royauté et cela peu importe le pays en question, tu voyageais et te familiarisait avec beaucoup de cultures différentes de la tienne, ton ouverture d'esprit était beaucoup plus large que le commun des personnes mais c'était à cause de ton rôle. J'aimais faire des nouvelles rencontres, voir avec qui je pouvais développer des affinités et surtout appeler mes amis ou mes ennemis, tout dépendait de l'approche quoi. J'étais toujours prise en difficulté avec une guimauve qui avait trop été longtemps dans le feu mais j'avais encore l'ouie, alors une jolie italienne! C'était chouette, un univers carrément différent du mien. Je riais quand elle me demandait d'ou je venais, c'était une question tout à fait légitime mais sérieusement, desfois les gens ne me prenaient pas au sérieux alors c'était presque un test que j'allais lui faire passer. J'avais pas beaucoup de compatriote et je ne crois pas que c'était aujourd'hui que j'allais en trouver un: ''Je viens de Vaduz au Liechtenstein, oui oui c'est possible.''. Aout d'un rire débile ici mais bon, d'habitude les gens pensaient que mon pays de naissance était une blague quoi. C'était bien préciser son pour le moment, j'aimais le fait qu'elle laissait place aux possibilités quoi. ''Tant mieux alors, je suis contente d'avoir une autre belle blonde dans l'équipe. J'aime pas avoir l'attention que sur moi.''. Je me brûlais avec une guimauve, je lâchais un cri AHHHHHHHHH c'est chaud sauf que la guimauve allait dans les cheveux de Veia: ''Oh mon dieu je suis désolé! Belle façon de briser la glace! Je m'excuse allez viens que je t'aide.''. Aussitôt, je tentais d'enlever la guimauve, bravo Cece tu as l'air stupide maintenant.

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— Cecilia

Les questions sur nos origines me font voyager un peu pendant un moment. Je me rappelle les doux rayons du soleil chaud de l’Italie. Si on se transporte plus loin dans le cliché je me languis de ces balades en gondoles et de ses pizzas. Je ne comprends pas vraiment la culture américaine et elle ne me colle pas à la peau. Je me sens un peu mal de ne pas connaitre vraiment l’endroit d’où vient ma nouvelle connaissance. Je peux m’imaginer toute sorte d’histoires différentes pour lui créer un récit bien à elle. Elle est tellement belle je me demande si la vie la gâtée autant sur d’autres aspects. Les apparences sont parfois trompeuses, j’ai une vie à la situation financière plutôt douloureuse et pourtant j’ai grandie dans le luxe. J’ai évolué dans le milieu des affaires et les réceptions importantes. J’étais la jeune fille qui devait faire bonne figure devant ses parents et je n’ai jamais bronché devant mon rôle. On ne croirait pas ça quand on me voit assise sur le comptoir pour manger dans mon appartement. «On fera un beau duo de blonde ! » Elle n’a pas tord je nous réserve déjà une grande complicité. Il vaut mieux que ça soit comme ça surtout quand c’est la relation que vous entretenez avec la chef de votre équipe. Je suis prise par surprise en recevant une guimauve dans les cheveux. Je la vois qui panique en remarquant son erreur et moi j’éclate de rire. Je ne suis tellement pas soucieuse de mon apparence et c’est le genre de choses qui m’amuse. « T’excuse pas c’est juste de la guimauve et qui sait peut-être que ça m’embellie. » Je lui fais un grand sourire pour qu’elle se détende.

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Desfois, ce qui créait les plus belles amitiés étaient les petits détails de la vie. Je ne disais pas cela à cause que moi et Veïa ont étaient blondes mais simplement en parlant de l'ou on vient, c'est facile d'avoir une bonne idée de la personnalité qui se trouve en face de nous, malgré que je n'étais pas celle qui allait juger les gens selon les apparences. J'étais tellement un cas apart que j'étais mal placé pour parler parce que selon le mode de vie que je venais, jamais on pourrait croire que j'étais de la royauté du Liechtenstein. Plus la conversation avançait, je sentais que le courant passait avec l'italienne, ok pas que j'étais lesbienne mais je sentais qu'on pourrait bien développer une belle complicité. Toujours prise au piège avec ma foutu guimauve, je me riais à ses dires, je n'aurais pas pu dire mieux: ''Tu as raison! C'est pas les brunettes qui savent le mieux s'amuser mais les blondes!''. C'était mon deuxième credo dans la vie après Carpe Diem et comptait bien le démontrer avec mon fiancé fantôme à l'autre bout de la planète, ouais ce dernier n'était plus à Londres mais en Australie avant de mettre le cap sur les Jeux Olympiques de Rio, merci de l'invitation chéri...Bête comme j'étais, ma guimauve maudite se retrouvait dans les cheveux de ma nouvelle amie, genre sérieux la. À ma grande surprise, elle restait super relaxe et chouette alors que si c'était moi à sa place, j'aurais criser depuis longtemps. J'éclatais de rire, la simplicité j'aimais bien mais tentait quand même de l'aider du mieux que je pouvais sans voir que j'aggravais le cas, je m'étais de la guimauve partout dans sa mèche de cheveux: ''C'est la nouvelle tendance la guimauve! Mais sérieux, comment tu fais pour pas m'en vouloir? Tu as le droit de me traiter de conne, sa serait mériter.''.

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— Cecilia

J'ai toujours aimé ces rencontres improvisées, personne pour ne dire comment agir et faire. Il n'y avait pas eu de prétexte pour qu'elle vienne me voir autours du feu. Oui elle voulait apprendre à connaitre les membres de son équipe, mais au fond il était question de plus, car je voyais déjà une complicité naitre entre nous deux. On se comprenait par la couleur de nos cheveux qui étaient pareil, un détail anodin et qui ne voulait absolument rien dire, mais qui nous donnait un point commun, un point de départ pour une amitié. Il m'avait toujours manqué une touche féminine dans ma vie. J'ai grandis avec un frère qui était déjà trop vieux pour jouer avec moi et ma mère était trop froide avec moi pour m'apprendre les joies d'avoir une autre femme dans sa vie. Par la suite, j'ai appris l'existence d'Harlow et il fait partie de la gente masculine lui aussi. Ce soir, Cecilia est cette touche féminine que j'ai besoin. Je pourrai lui parler de certaines choses dont je ne peux pas parler habituellement en présence des hommes qui composent ma vie. «Tu as tout fait raison. On détient le secret pour passer une bonne soirée !» J'espérais passer un bel été en sa compagnie et qu'elle allait mener notre équipe à la victoire. Je me retrouvais avec sa guimauve dans les cheveux et elle ne comprenait que je restais douce et paisible face à cette gaffe. J'ai l'âme d'une enfant et la frustration n'a pas été enregistrée à moi à ma naissance. Les seuls épisodes qui font en sorte que j'ai été fâché ont mené à ma perte alors je me tiens loin de cette énergie négative. «T'es pas conne tu es juste un peu maladroite et je trouve ça mignon et drôle aussi. » Je ne pouvais m'empêcher de rigoler. «Tu viens je vais nettoyer un peu cette guimauve , parce que c'est tout de même collant. » Je me relevais pour me rapprocher de l'eau pour mouiller un peu ma chevelure.

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