Everything's an illusion • Lewis

Everything's an illusion
— Lewis

T’es beau comme une comète, comme le papier encore blanc ou encore les bateaux qui voguent sous l’océan. T’es beau parce que tu te pose pas de question, parce que t’es là pour moi ce soir . Tu t’es arrêté au fait que j’étais juste une amie, une personne qu’on croise dans les soirées. Cette fois celle je peux être celle qui peut te faire voir les étoiles, qui peut t’étourdir comme la fumée d’un joint, qui peut te faire voguer comme une boisson alcoolisée. Il a rien de romantique dans tout ça, mais pour moi malgré tout c’est superbe, les histoires d’une nuit je les connais trop bien . Je sais pas si on a le droit à une bénédiction, mais la nature nous invite en nous créant un endroit rien qu’à nous. Si tu veux ça sera notre secret rien qu’à nous, promis je dirai rien. On tombe doucement sur l’herbe. Ça fait longtemps que je ne suis plus innocente malgré mes aires d’ange. Tes baisers me faisaient frissonner de toute part. J’en pouvais plus de ses vêtements qui nous empêchaient de nous rencontrer complètement. J’ai pas peur d’avoir mal, j’ai pas peur de m’éloigner de la douceur, faut pas avoir peur avec moi. Je glisse mes mains sous son haut pour caresser son torse un long moment avant de te le retirer. Elles finissent sur ton dos pour venir te presser contre moi. Pendant ce temps je n’ai pas lâché tes lèvres, car j’ai peur d’arrêter de respirer si je le fais, puis finalement je prends ce risque pour plonger ta tête dans mon cou. Dévore moi sous la lumière de la lune, de toute façon il n’est question que de plaisir charnel. Fait en sorte que je n’oublie pas cette nuit, même à partir de demain on n’aura pas le droit de recommencer et il faudra tout oublier.

everything's an illusion
Tétais ce soir le fils de la lune, t'étais le papillon de nuit qui batifolait discrètement. Ce soir tu butinais Veïa et ses cheveux qui sentaient l'orange, tu goûtais sa peau qui t'enivrait. T'étais soûl, soûl de désir et d'alcoolisme. La fille que tu capturais entre tes lèvres, ce soir, elle était là et ça te faisait tourner la tête. C'était le genre de rêve irréel qu'on aimerait refaire, encore et encore. Seulement vous faisiez une promesse silencieuse, ce soir c'était votre unique. Ainsi tu te laissais à profiter d'elle, tu la goûtais sans interruption et ton sang s'affolait. Il parcourait tes veines en s'infectant de poison, c'était la luxure qui prenait possession de ton corps et qui te maintenait en vie. Ce soir t'étais le démon du plaisir, t'étais là pour lui brûler son corps à vie et rendre ta trace inoubliable. Tu embrassais la naissance de ses seins, tu la saisissais contre toi, tous les deux à demi levé tu venais lui ôter ce tissu qui était de trop dans votre route au plaisir. Tu voulais tout mémoriser, tout voir, tout goûter. T'étais pas le mec qu'on voudrait avoir toutes les nuits mais ce soir vous partagiez le même lit fait de la nature, votre désir était dans l'état le plus pur et animal, tu capturais à nouveau ses lèvres avide de ses baisers. Une main dans ses cheveux, tu voulais la tenir et l'emprisonner à tout jamais. L'autre au creux de ses reins, toi tu voulais sentir la courbure de ce corps que tu découvrais petit à petit.