Everything's an illusion • Lewis

Everything's an illusion
— Lewis

La soirée était bien avancée et elle ne s’annonçait pas grandiose . Elle ne semblait pas vouloir me réserver des surprises. Il ne me restait que de rêver un peu à une meilleure fin, quelque chose de plus fabuleux que le fond des bouteilles que je venais de vider. Il suffisait que je ferme les yeux pour que je sois transporté ailleurs. L'alcool déjà dans mon sang aidait à la cause. En deux trois mouvements j'avais quitté le bar pour un nuage un peu coloré. Je riais tout seul assise sur mon banc , comme une enfant qui n'avait pas encore compris le sens de la vie. Je l'avais un peu bousillé en agissant un peu trop egoistement  en partant. J'ai le temps de tout reconstruire avant la rentrée , il suffit de quelques soirées et je serai pardonner c'est comme ça que je préférais me rassurer. Je détournais lentement ma tête pour observer les gens proche de moi. Je découvris Lewis à ma grande surprise. Un léger sourire venait fleurir sur mes lèvres. La parfaite personne pour me changer les idées. Il ne se prenait pas la tête et je savais qu'il savait comment se dégourdir l'esprit. Je m'approchais de lui de façon un peu maladroite avant de me blottir contre lui. «Hey...fais moi un câlin.» Oui , ce soir j'ai besoin de m'égarer un peu. J'ai le coeur amoché et je sais pas comment on fait pour le faire respirer à nouveau. Je dois t'avouer que tu es plutôt confortable ce soir en attendant sert moi juste un petit peu , après on boit notre vie. Je fais pas pitié , j'ai un grand sourire sur les lèvres et même que je ne peux pas m'empêcher de rire. Si tu savais comme je suis déjà loin. Peut-être que j'ai oublié mon esprit à Chicago ou dans le voyage en rentrant.

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La soirée était plutôt pas mal, t'avais déjà couché avec cette fille brune là-bas. C'était une étudiante à Harvard, tu ne l'avais jamais vu, mais elle était bien déglinguée. Toi tu t'en foutais, t'avais tiré ton coup dans les toilettes et t'en avais eu assez. Les femmes en ce moment, c'était un vrai nid à problèmes pour toi. Tu buvais ton whisky au goulot, t'étais bien heureux ce soir. Tu parlais avec tes potes, tu pouvais décompresser de ton rôle de chef d'équipe, fallait l'avouer que ça te stressait. T'avais envie de gérer pour tous, tu voulais gagner. Puis c'était pas simple autant de responsabilités, t'étais détendu à la cool, mais certaines personnes te foutaient pas mal la pression. En plus de ça, Oksanna était chef d'équipe et tu te devais absoluement d'écraser cette connasse d'Eliot. Soit, ce soir tu t'amusais. Tu rigolais à pleine dent, joint entre les doigts, tu fumais sans retenu. Finalement une tête blonde se collait contre toi, elle riait à pleine dent. Tu la suivais dans sa joie, tu reconnaissais Veïa. En fait t'avais appris son retour par message, t'étais heureux de la revoir ici. "La plus belle est de retouuuur" que tu te laissais à crier légèrement. Tu la prenais bien dans tes bras, t'embrassais son front. T'étais bourré, t'étais défoncé. Tu lui tendais ton joint, tu lui mettais même au bord de ses lèvres. Elle était belle Veïa, là, éclairé par la lune. C'était l'ange dans l'obscurité, la lumière qui ramène au port.

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— Lewis

Je m'étais échoué dans ses bras à la recherche de chaleur ,de bien être , d'un peu de délicatesse. Ça avait toujours été trop rude pour moi ce genre de soirée , mais je les laissais effriter ma peau de porcelaine sous les étoiles , alors que j'aurais dû me retrouver sous les rayons du soleil. J'étais un petit ange  tombé du ciel trop rapidement , mes ailes avaient pas eu le temps de se developper correctement alors en attendant je voguais tranquillement dans cet univers en cherchant ma place. Mes parents ne m'avaient pas dit comment faire , il fallait que je devine par moi-même. Il me prenait bien dans ses bras et je gloussais de plus belle. Un baiser sur le front  qui faisait du bien , une caresse pas assez longue pour être savourer assez longtemps. Je profitais du joint qu'il avait déposé sur le coin de mes lèvres. Il était là mon paradis terrestre pour le moment et j'avais peur qu'il se dissipe trop rapidement. Je ne pouvais empêcher que mes éclats rires percutent l'atmosphère. «Tu m'as manqué...» Pendant quelques secondes j'oubliais que Sabian avait pu exister. L'alcool était tellement fort et en plus je me faisais exploser la tête.   Je me retournais vers lui pour le regarder de plus près avec un sourire aux lèvres. Il me semble que nous étions bien proche à ce moment là , bien plus fragile à l'un et à l'autre. Et si on allait voir les étoiles de plus près ?

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T'étais défoncé, t'étais bourré. Vous étiez tous les deux entourés de potes que tu connaissais plus ou moins, c'était des personnes de soirées, le genre avec qui t'aimes te bourrer la gueule. En fait, rien que ça c'était déjà important pour toi, mais voilà. En quelques secondes, Veïa était devenue le centre du monde. Tu commençais à graviter autour d'elle comme la lune tourne autour du soleil. Elle était la lumière du soir, elle était l'éclat dans la noirceur. Ces derniers temps, t'étais légèrement triste des histoires avec Romy. T'avais besoin de réconfort, et elle était là, souriante et si jolie. Elle était là de ses cheveux blonds et des yeux azurs, elle te faisait penser aux côtes françaises que t'aimerais tant visiter. Veïa c'était l'innocence d'un tour du monde, t'entendais son rire et t'oubliais les remarques de tes potes autour de vous. Elle t'avait manqué, t'étais bien heureux de son retour. Tu soufflais, tu la regardais fumer ton joint. Elle était belle, la belle, défoncée et féminine. Elle se retrouvait en face de toi, tu pouvais sentir le rythme de sa respiration sur ta peau. Tu laissais les océans déchaînés de vos regards se mélanger, tu t'approchais comme une vague pour t'échouer sur ses lèvres. Elles avaient un goût de sel, de tendresse, laissant échapper une tendresse d'une force inébranlable. Un léger baiser avant de te reculer. "Tu m'as manqué aussi" que tu te laissais murmurer. Ta main venait s'échouer dans ses cheveux, ta bouche, elle, traçait sa route sur sa mâchoire. Elle était attirante ce soir, en fait, tu pouvais bien sentir son désespoir. Ce soir vous étiez deux âmes à la recherche d'un peu d'amour éphémère, ce soir vous étiez là tous les deux et c'était tout ce qui important.

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— Lewis

On aurait dit que tout était flou et qu'on voguait sur le plus beau des océans. La brume épaisse nous avait entourée et puis il avait que toi et moi. Que toi et moi pour trouver la lueur à travers cette masse gris , que toi et moi pour réparer nos âmes écorchés. Redonnons un peu d'espoir ce soir à l'amour , car il nous a blessé il a quelques temps. Peut-être qu'il est moins agressif quand il est éphémère . J'étais l'innocence à l'état pure et toi qui a ce trop besoin de vivre. Ton sourire moqueur me réchauffait mon épiderme endormi . Tu venais déposer un baiser sur mes lèvres. et c'est là que le bateau se mit à tanguer sur la marée laissant mon coeur s'emballer. Je le savais que c'était une connerie , une histoire d'une nuit , mais j'avais besoin de m'évader et pas juste par le goût d'un joint ou d'une bière de plus dans mes veines. Cette caresse fut trop courte et j'en redemandais plus dans un simple regard.  Soyons éphémère comme nos verres qu'on apporte à nos lèvres , comme les étoiles dans le ciel. On pourrait écrire une belle histoire le temps de quelques heures. Je te laissais faire et je me blottissais un peu plus contre toi comme si chacun centimètre était de trop à présent. Je venais chercher tes lèvres à nouveau et je respirais à nouveau. Je n'arrivais plus en m'en détacher au point que j'allais chercher ta langue pour la faire danser avec la mienne. Tu étais celui que je laissais me toucher d'un peu trop près et c'était très surprenant comme captivant. Tu étais attirant sous tes grands aires.  

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Tu la regardais à nouveau dans les yeux, t'avais goûté ses lèvres parfum océan de tendresse. Veïa c'était cette petite blonde, celle qu'on veut prendre dans ses bras et prendre tous les coups de la vie à sa place. Elle a l'innocence dans les yeux, elle a le charme au naturel, elle a l'esprit d'une enfant, elle fait partie de ses personnes pures, et ça, ça valait tout l'or du monde. Et tu la voyais là, les yeux brillant par l'alcool, tu l'savais dans le fond que c'était une mauvaise idée. Mais bordel, qu'est-ce que t'en avais à foutre ? Tu vivais toi Lewis, tu regrettais rien de ce que tu pouvais faire. Et là, cette femme entre tes bras, c'était simplement l'envie. Tu te laissais aller contre sa peau, sa mâchoire, tu la marquais de tes baisers douceur. C'était la tristesse de deux âmes, les démons ce soir n'arriveront pas à vous emmener aux enfers. Ce soir, vous étiez tous les deux contre le monde et les dieux. Veïa et Lewis, ça sonnait bancale et pourtant ça te semblait invincible. Elle venait emprisonner tes lèvres, tu souriais contre elle, tu laissais une de tes mains descendre contre ses reins. Tu l'approchais un peu plus, tu te laissais aller et danser. Tu sentais vos langues s'effleurer, tu laissais une de tes mains perdue dans sa chevelure d'or. Veïa, ce soir, tu es à lui. La brebis se languit de son fauve, ce soir, la belle n'a pas peur de la bête. Ouais parce que vous deux, c'était un peu ça, c'était les faux contes de fées, c'était l'amour éphémère pour une nuit. D'ailleurs avec toi Lewis, c'était souvent. C'était de l'amour à s'envoyer en l'air, c'était simple mais ça faisait du bien. Seulement ce soir, t'avais besoin d'un peu plus. Et elle, elle était là. Tu te détachais tant bien que mal de ses lèvres, tu collais ton front contre le sien. "On peut pas rester ici" que tu murmurais, la voix roque. A vrai dire, t'avais envie d'elle. Là, maintenant. Le problème c'était bien les gens autour, vous devriez vous laisser aller plus loin. Ailleurs. A l'abris des regards.

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— Lewis

Le problème c'est que j'aimais trop aller au pays des merveilles et là avec tes lèvres sur les miennes tu m'y invitais avec tant de délicatesse que je m'y perdais  sans même me poser de questions. Je rêvais trop aux contes de fée et pourtant Lewis tu en étais pas un , mais sous les étoiles ce soir , sous la lumière dansante du bar tu étai un prince qui venait me délivrer d'un mal . Tu effaçais doucement son image à l'intérieur de ma tête ne serait-ce que quelques heures . C'était la situation la plus improbable mais elle guérissait tous les mal. Oui parce qu'on se comprenait un peu trop ce soir , on était fait de la même façon malgré qu'on se retrouvait aux antipodes. J'avais la tête tellement égarée , tellement éméchée . Je pensais me retrouver au bord du précipice si tu me repoussais ou pire encore me noyer dans cette eau profonde. Tu étais mon navire , ma voile sur mon voilier ma rame sur mon canoe. Bien sûr que c'était éphémère , mais la jeunesse est tellement courte qu'il faut prendre quelques risques. Nos baisers se continuaient avec nos lèvres qui se caressaient avant que tu n'interrompe le tout , ton front contre le miens tu me disais de t'envoler avec toi.  Ça faisait mal d'être si loin alors que tu n'étais qu'à quelques centimètre.  Tu avais raison nous devions être à l'abris des regards il n'avait pas besoin d'un instant d'amour comme celui-ci. C'était secret et personnelle à nous deux , rien que toi et moi sous la lune , sous une nuit d'encre et deux corps qui ont soif d'amour. Je tirais ta main pour t'emmener loin. Vers un autre sentier . Ma chambre me semblait être à des années lumière. À l'extérieur du bar je te regardais et je me rapprochais. «Où on va ?. »   Direction le septième ciel

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Ce soir elle était belle, ce soir elle était à toi. Cette nuit était spéciale, sous les étoiles vous venez vous confesser comme deux pécheurs auprès de la lune. Vous étiez deux âmes en peine, vous aviez besoin de vous repentir. Les dieux n'étaient pas si cléments, ils vous avaient envoyé au diable. Alors vous étiez deux dans les bras de lucifer, vous vous abandonniez au plaisir de la chair en toute liberté. Entouré des flammes de l'enfer, vous étiez deux âmes à résister. Vos baisers sonnaient comme des poèmes de Baudelaire, c'était une peinture de Van Ghog lors d'une nuit d'été, c'était la cinquième symphonie de Beethoven. C'était presque artistique, c'était les opposés dans une union parfaite. En fait Veïa et Lewis c'était bien les antipodes ce soir, même à des milliers de kilomètres, l'un ne peut pas exister sans l'autre. Tous les sépares et pourtant, si l'un ne vivait pas, alors l'autre ne serait que solitude. Tu l'embrassais comme si tu étais avide de tous les plaisirs du corps et de la chair. Elle te semblait dans la brise de la mer, être un orgasme à l'envolé. Tu voulais sauter pour lui voler, tu voulais l'emprisonner pour le goûter. Veïa ce soir avait l'odeur de l'électron libre du sexe. Tu lui murmurais que vous deviez partir, elle venait t'entraîner ta main et tu t'excusais à peine auprès de tes amis qui eux, ne s'arrêtaient pas de rire. Un peu plus loin tu venais la plaquer à nouveau contre un mur, t'embrassais son cou puis même sa joue. T'aimais le grain de sa peau sous tes lèvres, tu voulais connaître toutes les courbes de son corps par coeur. Ce soir t'étais un aveugle qui se laissait aller par tous les autres sens. Seulement tu avais encore le luxe de pouvoir la regarder, tu voulais tout retenir parce qu'elle était spéciale. Veïa était de ces filles à respecter, alors tu la traiterais du mieux que tu pouvais. "Je sais pas, mais viens" que tu finissais par trancher. Tu prenais son poignet à ton tour, l'entraînant avec toi dans une impasse faite de buissons. Les lampadaires étaient assez éloignés pour produire un endroit sombre au milieu de la verdure. C'était votre jardin interdit pour cette nuit et toi Lewis, tu venais goûter le fruit défendu en goûtant à nouveau ses lèvres rosées.

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— Lewis

On a le droit de pêcher quand c'est sous les étoiles, on a le droit de se laisser aller quand on a mal. J'avais tellement envie qu'on plonge dans la luxure sans jamais se retourner, qu'on plonge au risque de se noyer. Demain j'allais le regretter et me demander ce qui c'était passé, mais pour le moment ça faisait tellement de bien, comme une drogue après tant d'année. On c'était enfuie du bar sans même dire au revoir. On riait le coeur plein de bonheur et la tête égarée dans l'alcool. Ils nous avaient vu partir et la situation les amusaient eux aussi ils ne comprenaient pas ce qui se passait. Même le ciel semblait vouloir nous aider à nous rapprocher. Il brillait de mille feux avec ses étoiles et ses comètes. Tu étais l'âme pure de quelqu'un qui veut vivre à fond. Je n'étais pas la première femme que tu caressais que tu embrassais, j'espérais au moins te faire un peu bien. Emprisonne moi et ne me laisse plus partir. Empêche moi de réaliser et fait moi vibrer. Je veux sentir la ta peau contre la mienne, tes lèvres sur des parties de mon corps que tu n'aurais jamais imaginer et puis enfin toucher le ciel du bout des doigts après un ébat effréné. Malgré que je n'étais pas la première tu me traitais avec délicatesse et m'emportait même dans un endroit plein d'ivresse. On avait ce petit coin intime juste à toi et moi, en pleine nature. On allait dormir à la belle étoile mais avec les yeux ouverts «C'est magnifique. » Un petit jardin plein de verdure, à l’abri des regards et de la lumière. Quelque chose différent comme je le voulais depuis le début de cette saison chaude. Je n'avais pas envie d'être le fruit interdit cette fois, je voulais que tu ne t’empêches pas de me faire du bien et de me toucher. Je répondais à tes baisers en te serrant contre moi. Il était déjà fougueux et impatient de continuer. J'accrochais mes jambes à ta taille sentant le désir monter à moi. Lewis fait moi du bien , fait moi monter au ciel. Je suis un ange et je vie sur terre alors que je devrais être dans les aires.

everything's an illusion
T'étais pas le genre romantique, d'ailleurs toi t'étais plutôt un sauvage qui aime les choses brutales. Mais ce soir c'était différent, quoi que t'étais jamais un connard, mais ce soir, c'était spécial. C'était pas quelque chose que t'avais prévu, c'était pour ça que t'avais trouvé ce lit de fortune. C'était un jardin secret, ça serait votre coin de paradis. Et Veïa, c'était le fruit défendu. Seulement toi t'as toujours aimé ça les interdits, alors tu t'emparais de ses lèvres sans plus attendre. C'était magnifique, elle était magnifique. Là, l'un contre l'autre, à l'abris des lumières des réverbères. C'était entre vous et les étoiles, les bienveillantes, les souriantes. C'était l'union du bien et du mal, les astres vous ont accordé la bénédiction d'une nuit. Une simple, une unique. Vous étiez l'exception et les adulés, le bien et le mal, le ying et le yang. Vous étiez le blanc et le noir, vous étiez la rose et le chrysanthème. C'était la notion des différences, c'était la définition même des contradictions. C'était une belle union, et peut-être que l'univers voulait assister au mélange du plus bel ange avec le démon qui pouvait t'habiter. Tu laissais tes mains courir sous ses fesses, tu l'invitais à venir s'accrocher à toi. Tu l'embrassais, t'avais envie d'elle. Tu voulais goûter sa peau, tu voulais lui faire découvrir son corps une nouvelle fois sous tes caresses. Tu voulais qu'elle ne t'oublie pas, jamais. Tu te laissais aller sur tes genoux, tu finissais par la déposer délicatement sur l'herbe comme on dépose une fleur sur une tombe. C'était l'hommage à sa naïveté, c'était la célébration de son innocence. Vous étiez l'union de la vie et la mort. Demain les anges pleureront la blonde. Tu laissais ta main glisser sur sa cuisse, tu laissais tes lèvres s'emparer de son cou. T'étais plus pressant, moins délicat. T'avais envie d'elle, elle t'enivrait. Veïa te faisait tourner la tête, c'était l'alcoolisme dans un corps. Tu venais embrasser la naissance de ses seins, ses vêtements ne tiendront plus très longtemps.