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[FB] Houston, we have a problem !

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« Des agents. Des tueurs professionnels. » Je lui aurais annoncé qu'il allait faire beau avec quelques averses que le timbre de ma voix n'aurait pas été différent. La vérité ? J'avais l'habitude. Enfin, pas d'être recherché, heureusement, mais du danger, de l'adrénaline, de la mort qui continuellement se frayait un chemin dans mon existence. Paris en revanche, était visiblement à bout de nerfs. « Ils étaient venus pour m'éliminer, je présume. » repris-je en faisant preuve d'un calme olympien. Suppositions fondées sur de pures hypothèses liées à la mort suspecte du petit-ami de Lily, à une ancienne époque, jamais résolue jusque-là. « Je n'ai pas dit que tu allais "disparaître" Paris, simplement prendre quelques jours de...vacances loin de la foule le temps que je découvre qui nous court après.» D'ailleurs, et je ne le lui avais pas encore dit, mais son portable allait finir ses jours dans la poubelle. Désolé petit, le tracabilité, tu ne connais pas ? Moi si, hélas. Amis. Pour un peu et j'aurais ri du terme que venait d'employer Paris pour qualifier notre relation. Nous étions bien plus que des amis, à vrai dire. Une sorte de flic ? C'était vrai au fond, il ne m'avait jamais questionné sur ma profession, comme si celle-ci tombait sous le sens. Etait-ce en raison de mon attitude, de ma morphologie, de mes aptitudes ? Quoiqu'il en soit, si j'avais été heureux jusqu'ici de ne pas avoir eu à faire face à de telles indiscrétions de sa part, je m'apercevais aujourd'hui combien il ignorait tout de moi. « Je me charge effectivement de faire respecter les lois. » Ce qui était vrai. Je ne mentais pas, j'omettais simplement de lui annoncer ma profession véritable. « Elles vont bien, Paris, tout le monde va bien, je te donne ma parole. » réaffirmais-je en prenant le virage de droite pour rejoindre une petite route de campagne. « Nous devons rejoindre des amis. Peut-être as-tu déjà rencontré Lily à l'université d'ailleurs ? Lily-Rose Hopkins...? » lui demandais-je alors en l'observant du coin de l'oeil. Certes, le campus était gigantesque, mais le hasard fait parfois bien les choses.


© belzébuth


@Paris A. Maconahey
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FEAT. LAWRENCE | Paris ne comprenait pas comment Lawrence pouvait se montrer aussi froid avec son propre sort. Ces types voulaient le descendre et lui, il lui annonçait cela sans sourciller. Qui était cet homme dans le fond ? Il avait l’impression de ne plus le connaitre. « Il est hors de question que je reste loin de ma famille trop longtemps » le prévint-il car il était tout bonnement impensable que sa fille puisse manquer un seul jour avec son père ou que Summer soit livrée à elle seule. Bordel pourquoi était-il mêlé à cette histoire ?! Okay, ils étaient amis et il était son ancien président de confrérie mais cela n’expliquait pas vraiment pourquoi il était la cible à viser pour l’atteindre lui. Lawrence avait beau essayer de le rassurer au sujet de ses proches, Paris était stressé comme à chaque fois qu’il ne contrôlait pas une situation. Ses poings s’ouvraient et se fermaient comme pour se détendre ou pour s’empêcher de frapper contre quelque chose. « Ouais je connais Lily… c’est une amie mais bon sang Lawrence, est-ce que tu vas me dire de quoi il en retourne exactement ?! Merde, je te signale que je t’ai vu flinguer froidement ce type et crois-moi, ça me rappelle pas de merveilleux souvenirs hein » grommela-t-il en détournant le regard pour observer le paysage qui défilait sous ses yeux. La dernière fois qu’il avait assisté à un meurtre, c’était quand il avait dix ans. Un gosse qui avait perdu son innocence depuis trop longtemps. Son innocence et ses illusions sur la nature humaine. « Pourquoi moi Lawrence ?! Tu dois bien avoir d’autres amis que moi quand même » soupira-t-il en posant son front contre la vitre, sa grande carcasse à moitié pliée comme pour se protéger.  


©TOWNTROTTER.
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Quoique très attentif aux propos tenus par Paris, je n'en étais pas moins exaspéré par le défaut qui semblait caractériser la plupart des jeunes de cette génération : être si borné qu'il était impossible de leur soumettre une décision sans qu'il la rejette en bloc. Je pouvais comprendre qu'il veuille rester auprès de sa famille, mais lui devait tout aussi prendre conscience que c'était en restant éloigné d'elle qu'elle serait le plus en sécurité. Sur ce dernier point, je parlais hélas en connaissance de causes. En attendant, ce n'était ni le moment ni l'endroit pour en débattre. Je poursuivais ma route, maudissant Lily et son téléphone qui ne fonctionnait jamais, et priant le ciel pour qu'elle ne se soit pas mise à nouveau, dans un bourbier inqualifiable.

Ainsi connaissait-il Lily, comme quoi le monde était vraiment petit. Par curiosité, je me demandais quelles étaient exactement leurs relations.

« A ton âge, tu n'aurais jamais dû assister à cela. » Ce qui équivalait à des excuses, pour mon geste que je n'hésiterai pourtant pas à réitérer s'il l'avait fallu, mais tout autant pour son passé difficile. Mes sourcils se fronçent lorsque j'entends sa question. Ainsi, il n'a toujours pas compris. Plusieurs mètres de route m'aident à mettre mes idées au clair, avant que je ne m'arrête brusquement pour me garer sur le bas côté. Un long soupir s'échappe de mes lèvres tandis que mes mains pétrissent vigoureusement le volant. De toutes façons, il faudra bien qu'il l'apprenne un jour, et j'aime autant que ce soit de ma bouche plutôt que par le fait d'une rumeur quelconque. « Paris, j'ai ...connu ta mère. » commençais-je en gardant les yeux rivés sur la vitre avant, incapable de le regarder en face pendant que les souvenirs remontaient à la surface. J'ignore comme il va réagir, mais sûrement pas comme je l'espèrais. « Nous nous sommes connus il y a de cela 25 ans exactement. A l'époque, nous étions...ensembles. Et puis un jour, j'ai dû partir et je ne l'ai pas revu avant d'apercevoir cette photo dans ton appartement. Avant que je ne sonne à sa porte pour confirmer une hypothèse qui m'avait fait douter, il y a un mois de cela. » Je m'arrête dans ma déclaration et pose enfin le regard sur lui. A t-il compris maintenant ? Dans le doute, j'ajoute d'une voix faible et pourtant clairement assurée. « Paris, je regrette. J'ignorais qu'elle était enceinte avant de la quitter. » soupirai-je avant de redémarrer le moteur et de reprendre la route, comme si rien ne s'était passé.


© belzébuth


@Paris A. Maconahey
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FEAT. LAWRENCE | « C’est gentil de t’en inquiéter maintenant mais je crois que c’est trop tard » lâcha-t-il avec une légère ironie. Paris ne souhaitait pas se disputer avec lui (il n’était pas suicidaire) mais Lawrence l’avait embarqué dans des emmerdes bien plus grosses que lui et il ne savait absolument pas comment gérer la chose et encore moins ce que son ami attendait de lui. Le Dunster savait se battre dans une cage, il savait bidouiller bien des choses mais ce n’était pas un flic. Certes, il se destinait à une carrière militaire mais il n’avait rien d’un soldat pour le moment. Le jeune homme avait donc l’impression d’être un boulet aux chevilles de Lawrence et ce n’était franchement pas agréable comme sensation, loin de là surtout pour quelqu’un qui se targuait d’avoir un QI supérieur à la moyenne. Tout de même, cela l’intriguait : pourquoi lui ?! Le hic c’est que plus Lawrence essayait de lui expliquer et plus Paris blanchissait comme s’il refusait d’additionner A+B. Son cerveau lui, ne se privait pas pour analyser, décortiquer et surtout en conclure des choses qui allaient très certainement bouleverser sa vie au plus haut point. « Attends… T’es… en train de me dire que t’es mon géniteur ?! Non parce que j’ai peut-être mal entendu » lâcha-t-il d’une voix blanche tant il avait du mal à y croire mais une petite voix lui souffla que s’il se sentait si proche de cet homme, c’était peut-être parce qu’inconsciemment, il s’était reconnu en lui ?! « Bordel de merde… C’est pas possible… Attends… c’est pour ça que tu as fait le mort ces derniers mois ?! » s’interrompit-il pour lui poser cette question. Paris n’arrivait pas vraiment à garder la tête froide et sautait du coq à l’âne mais c’était sa façon de se protéger de cette annonce. Il avait un père et cet homme était Lawrence.


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Au moins avait-il su garder son sens de l'humour, c'est souvent précieux dans ce genre de situations. En attendant, je constatais que plus je lui expliquais la nature véritable de notre relation, plus le silence dans la voiture se faisant pesant. Finalement, une fois terminé, je me détache de son attention pour me reconcentrer sur la route, lui laissant le temps d'emmagasiner toutes les informations sans l'interrompre. De toutes façons, je n'étais pas certain de savoir quoi dire de plus pour le réconforter. « Tu as très bien entendu. » ne fis-je que murmurer en vérifiant, dans les rétroviseurs, qu'aucun véhicule suspect ne nous filait. Une question à laquelle je ne m'attendais pas fut celle de savoir si le motif de mon retrait de ces derniers mois avait un rapport avec ce que je venais de lui annoncer. « Les individus qui me pistent ne datent pas d'hier, Paris. Alors oui, j'ai préféré disparaître et ne plus donner aucune nouvelle en songeant qu'ainsi ils ne feraient pas le lien avec toi ou ta famille. Malheureusement, ils sont plus tenaces et professionnels que je ne l'aurais cru. » soupirais-je pince sans rire. Je n'admettais cependant pas devant lui que c'était aussi la peur de devoir lui faire face, avec cette nouvelle apparence de père qui avait motivé ma décision. Je ne crois pas qu'il l'accepterait.

Nous quittons maintenant la route de compagne pour rejoindre la ville, là où je me voyais contraint par Paris, de faire un détour à son domicile. Puisqu'il avait décidé de ne pas s'éloigner de sa famille trop longtemps, je ne voyais plus qu'une seule solution, même si celle-ci ne me satisfaisait qu'à moitié. « Je te demanderai de ne quitter l'appartement que sous bonne escorte. Les hommes qui vont vous surveiller ta famille et toi ont toute ma confiance. Surtout ne commettez aucun impair. Même pour vous éloigner quelques minutes, prévenez-les, qu'ils jettent d'abord un oeil sur les alentours. Je ne serai jamais loin, mais ils me feront un bilan complet chaque semaine, en espérant que cette affaire soit réglé rapidement. » Peu à peu, les buildings envahissent le paysage, rompant avec le calme verdoyant de l'air rural.


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@Paris A. Maconahey


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FEAT. LAWRENCE | Lawrence était son père. Bordel de merde, cette information était trop grosse pour lui surtout après les événements qui venaient de se produire au garage. Il ne savait plus quoi dire, quoi faire. Son père attendait-il quelque chose de lui ? S’attendait-il à ce qu’il l’appelle papa ? Lawrence ne voulait peut-être même pas de lui comme fils. Après tout, quand on connaissait son passé, on pouvait s’attendre à ce qu’il regrette d’avoir croisé la route de Grace Maconahey. « Qu’est-ce qui va se passer maintenant ?! Je veux dire… je ne suis pas con Lawrence. Je sais que tu as des mecs pas net aux trousses mais tu m’as évité moi entre tous » dit-il d’une voix rauque. Cet homme l’avait évité, il l’avait regardé droit dans les yeux en lui disant qu’il n’avait rien fait. Tu parles, il avait simplement découvert qu’il était son batard de fils et n’avait pas assumé. Qui assumerait ?! Il avait 25 ans et un passé lourd et long comme le bras. Dans le genre filiation, Lawrence avait dû connaitre mieux voire espérer mieux. Et lui ? Qu’est-ce qu’il ressentait à l’idée d’avoir réellement un père pour la toute première fois de sa vie ? Paris n’en savait rien, il était trop impliqué pour réellement pouvoir réfléchir sereinement. Il avait besoin de temps mais le problème c’est qu’il ignorait si Lawrence allait rester ou non dans sa vie à présent.

Finalement, il exigea de rentrer chez lui. Il avait besoin de voir Summer et Ashlynn. Il avait besoin de sa fille pour ne pas péter un câble sans quoi, il serait le premier à trainer dans les mauvais quartiers pour provoquer une bagarre histoire de se défouler. « J’ai pas besoin d’une nourrice… je sais protéger ma famille » grommela-t-il ayant l’impression de perdre le contrôle. La vue de son immeuble le rassura quelque peu et il soupira. « Merci… pour tout à l’heure… Tu m’as sauvé la vie » lâcha-t-il platement avant d’ouvrir la porte de la voiture. « Fais gaffe à ton cul hein.. C’est toi qu’ils cherchent pas moi alors fais juste gaffe » grommela-t-il mal à l’aise avant de claquer la portière de la voiture et de s’engouffrer dans son immeuble, le cœur lourd. Il avait un père mais pour combien de temps ?!

Spoiler:



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Gardant le silence car sachant au fond de moi que Paris avait visé juste, je préfère me concentrer sur ce que je sais sur l'avenir plutôt que de faire des hypothèses qui jamais ne se réaliseront. « D'abord, je vais m'occuper de ces types. » Evidemment, je savais que ce n'était pas ce point-ci qui intéressait le plus mon fils, mais de savoir où nous en étions et vers quelle destination nous voguions dans notre relation. Sauf que ce fut exactement cette question qui n'obtint aucune réponse. Hélas, je n'avais aucune idée des tourments qui assaillaient Paris. Jamais je n'aurais pu penser que le jeune homme se croit fautif de mon absence, et pourtant...

« Ce n'est pas négociable, Paris. » lui dis-je avec patience et très sérieusement lorsqu'il m'évoqua son instinct protecteur et ses capacités vis à vis de sa famille. Oui, certes, et j'en suis même fier pour tout dire, mais malheureusement, un homme contre plusieurs ne fait jamais long feu, surtout face à des adversaires habitués aux combats, à la stratégie, et à tuer.

Evitant le contact visuel comme si son remerciement me dérangeait, j'hochais rapidement la tête pour lui signifier que j'avais entendu. Evidemment que je lui avais sauvé la vie, c'était mon fils. La chair de ma chair, et même si ça n'avait pas été le cas, c'était un ami que j'estimais et qui méritait ma protection. Des mots qui ne s'échappèrent jamais de mes lèvres. « Fais attention à toi... » furent les dernières paroles échangées avant que je ne le perde de vue. Je n'avais même pas pu le remercier, ni parvenu à lui prouver combien malgré mon apparente indifférence, je tenais à lui. Et ce n'était pas seulement à cause de cette affaire qui me préoccupait, c'était aussi en raison de mon identité, de ce que j'avais vécu. Avec la mort de Catherine et de Jane, j'avais cessé d'exister. L'apparition soudaine d'un fils saurait-elle me redonner suffisamment confiance en l'humanité et en mes qualités pour redevenir un homme bien ? Un père ? L'avenir nous le dira...


© belzébuth


@Paris A. Maconahey



la suite au prochain épisode...
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