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Plus d'un mois s'était écoulé et je n'avais toujours pas de nouvelles de Paris. Je savais qu'il était en vacances, comme nous tous. Sûrement avait-il fait le voyage jusqu'à la « Nouvelle-Ecosse » canadienne. Quelle ironie si l'on songeait à ses origines véritablement écossaises dont il ignorait tout à l'heure actuelle. Assis bien droit contre le dos du lit, j'effectuais mes dernières recherches, les yeux rivés sur l'écran de mon ordinateur en songeant à ce que j'avais vécu quelques jours plus tôt. Ma résidence saccagée par des individus que j'avais mis hors d'état de nuire, la police devait sûrement tenter de me retrouver à l'heure qu'il est, la balle qui était restée loger dans mon épaule durant quelques heures, le temps de rejoindre Lily en songeant avant tout à la protéger des conséquences de toute cette magouille, et les explications qu'avait entraîné mon débarquement chez le paternel Hopkins. Pour éviter de les mettre en danger plus encore, je m'étais trois jours plus tard retiré ici, dans cette maison des bois éloignée de tout, que j'avais louée pour tout un mois et que j'avais payée en espèce pour éviter qu'on ne retrouve ma trace. Désormais, ma seule crainte demeurait pour ceux qui nous avaient retrouvés, Lily et moi. Oh, je savais que la jeune femme serait  en sécurité chez son père et par l'Agence désormais prévenue de notre mésaventure, aussi ma peur s'éloignait de mon passé pour mon héritage. Celui que je n'aurais cru croiser un jour, et que je n'aurais pu imaginer m'être aussi précieux. Mon fils : Paris. Après avoir eu une petite conversation avec sa mère, j'avais appris son identité véritable et notre lien de parenté, mais je n'en revenais toujours pas, incapable de savoir quelle démarche adopter moi qui avait perdu femme et enfant des années plus tôt et me sachant inapte aujourd'hui à faire preuve d'autant d'affection qu'à l'époque. Ce pourquoi, je m'étais éloigné de lui, sans lui en toucher mot, sans explications...Sauf que les gens qui me poursuivaient possédaient une force de frappe équivalente à la mienne, et surtout maniaient parfaitement les lois du piratage informatique. Et s'ils fouillaient dans les archives de l'hôpital où j'avais réclamé ce test de paternité ? Et s'ils apprenaient son existence ?


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@Paris A. Maconahey
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FEAT. LAWRENCE | Cela faisait quelques jours que les vacances étaient terminés et Paris avait repris sérieusement ses activités que ce soit ses entrainements de danse ou encore ses études. Il n’avait pas le temps de trop se disperser non plus à cause du déménagement qui se profilait à l’horizon. Toutefois, pour l’heure, c’était dans un garage d’un quartier de Boston qu’il se trouvait non pas en tant que client mais en tant que mécanicien. Cela lui arrivait de temps en temps de donner un coup de main à un de ses amis d’enfance. Après tout, ce n’était pas une obligation mais bel et bien une partie de plaisir. Le Dunster avait découvert les joies de la mécanique quand il avait treize ans et depuis, il n’était pas rare qu’il plonge la tête dans un moteur d’une belle cylindrée. Habillé d’un bleu de travail, il se trouvait sous une voiture en pleine réparation, sa chienne, allongée non loin de là contre un mur. Haagen, belle petite labrador noir, ne le quittait plus depuis qu’il l’avait adopté peu avant l’été. C’était encore une jeune chienne d’à peine un an mais elle semblait bien déterminée à le suivre dans tous ses déplacements. C’était toujours mieux pour elle que de rester enfermée à l’appartement. Au moins, elle pouvait gambader autour du garage qui se trouvait dans une zone d’activité d’un quartier peu fréquentable. D’ordinaire, il fréquentait ce quartier pour ses combats illégaux mais cela déjà presque trois mois qu’il n’avait pas été dans une cage. Est-ce que cela lui manquait ? Un peu. Beaucoup. Carrément.

Paris tentait bien de pallier ce manque en s’investissant à fond dans sa salle de boxe mais ce n’était pas la même chose, pas la même dose d’adrénaline. Le problème, c’est qu’il avait donné sa parole à Lawrence mais surtout à Summer qu’il ne reprendrait pas le chemin des combats clandestins. En parlant de Lawrence, Paris n’avait plus vraiment de nouvelles de son ami. Cela l’agaçait mais sa fierté l’empêchait de lui courir au cul malgré que l’envie était réellement prenante. Qu’est-ce qui s’était passé ?! C’était comme sa mère, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Elle s’était… assagie. Le Dunster en était presque effrayé par moment mais au moins ses frères et sœurs semblaient réellement heureux de ce retournement de situations même s’il arrivait encore souvent qu’ils débarquent à l’appartement pour déjeuner. « Maconahey ? Il est au fond, sous la bagnole là-bas » entendit-il malgré le boucan ambiant. Intrigué, il glissa la tête en dehors de la voiture pour voir qui venait le demander.


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Garant mon véhicule à plusieurs mètres de là, j'eus à peine le temps de descendre la vitre avant que mon regard se durcissait. Une lueur mélangeant inquiétude et détermination recouvrit mes pupilles d'un sombre voile. Ils n'avaient pas perdu de temps. Sans doute croyaient-ils que leurs costumes impeccables leur donnaient l'allure de gens comme il faut. Et sûrement que les hommes présents dans ce garage en ce moment s'y laisseraient prendre avec la satisfaction d'avoir rendu service à des clients fortunés. Pour ma part, je n'avais pas été dupe une seule seconde. Le coeur battant à tout rompre, je cherchais des yeux une entrée à l'écart me permettant d'avoir Paris avant que ces brutes épaisses ne lui mettent la main dessus, invoquant n'importe quel prétexte pour l'éloigner de ce garage afin qu'il leur serve d'appât. Désolé messieurs, ce ne sera pas pour aujourd'hui. Ni demain d'ailleurs. « Monsieur Maconahey ? Paris Maconahey ? » l'interrogea l'un des hommes pendant que le second vérifiait l'accès donnant sur l'arrière du bâtiment. « Agents Smith. Nous avons eu connaissance des...activités illicites auxquelles vous vous adonniez chaque soir depuis votre adolescence. Vous confirmez ? » Sans attendre sa réponse, l'homme en noir reprit, retirant ses lunettes de soleil pour les enfourner dans sa poche de veste pendant que son collègue se mettait au garde à vous juste derrière Paris. « Voilà trois mois que vous ne pratiquez pas, un souci de santé peut-être ? Nous devrions en discuter dans un lieu peut-être plus tranquille afin d'éviter que votre employeur et vos collègues n'apprenent vos petits passe-temps nocturnes ? » souligna t-il en lui proposant de la main de s'éloigner pour rejoindre l'entrée nord du garage, là où nul ne viendrait déranger leur conversation.


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FEAT. LAWRENCE | Paris n’avait absolument pas conscience de la véritable identité des hommes venus lui parler et encore moins du danger qu’il encourait à les suivre. « Ouais c’est bien moi » fronça-t-il les sourcils. D’ordinaire, les hommes en costard, ce n’était pas vraiment le gagne-pain de ce garage. Les clients étaient bien plus du style bling bling à la mode des rappeurs ou plus hautains comme des gosses de riches voulant booster le dernier cadeau de papa. Agent Smith ? Paris avait arqué un sourcil à l’attente de ce nom si commun et passe-partout. Son intuition lui soufflait de quitter fissa les lieux et d’envoyer paitre ces hommes mais il n’était pas tout seul dans ce garage. Il ne voulait causer de tort à personne et puis à présent, il était père de famille. Le comportement destructeur qu’il avait toujours eu ne pouvait pas perdurer, pas avec Ashlynn et Summer dans la balance. Il avait promis à cette dernière qu’il arrêterait ses conneries mais il y avait quelque chose dans le regard de ce type qui le mettait mal à l’aise. Son instinct semblait aux abois et il n’aimait pas cette sensation. Le Dunster était vraiment du genre instinctif quand son cerveau manquait d’informations pour saisir les tenants et aboutissants d’une situation. « Pourquoi me poser des questions… vous semblez vous être fait une idée de moi non ? » grommela-t-il en dégageant son épaule quand il sentit une main le pousser vers l’entrée nord. « C’est bon, pas la peine de pousser, je sais marcher tout seul comme un grand »pesta-t-il en faisant un petit salut à l’un des mécanos pour lui signifier qu’il n’y avait pas de problème. A peine songea-t-il, il était flanqué de deux gars et tout son corps lui sommait de se préparer à un affrontement sans en comprendre pourquoi. Dans quoi s’était-il encore fourré ?! Etait-ce le bookmaker qui avait mis sa tête sur le bucher pour avoir osé refuser de se coucher ? Non, depuis le temps, il aurait agi. « Qu’est-ce que vous me voulez ? » demanda-t-il une fois dans la ruelle.


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Malgré sa carrure impressionnante pour l'individu lambda, je savais hélas que Paris n'avait aucune chance de gagner dans un combat à mains nues avec ces deux-là, ce qui me confortait dans l'idée de l'éloigner de cet endroit le plus vite possible. Sauf que je devais encore attendre. Sauf qu'il y avait encore trop de monde qui nous entourait et que ma couverture devait être préservée. Autant que sa propre vie.

Pratiquement poussé hors du bâtiment, le jeune homme semblait garder son self control. Méfiant ? Sans doute. Et il avait parfaitement raison vu la nature de ce qui avait conduit ces deux machines à tuer dans le coin. « Soyons clairs, monsieur Maconahey, nous sommes prêts à oublier vos petites activités illégales si en échange vous répondez à une simple question. Connaissez-vous cet homme ? » lui demanda le costard cravate en brandissant sous ses yeux ma photo d'identité, agrandie pour l'occasion. Patientant le temps de sa réponse, l'autre homme ne cessait d'observer à droite et à gauche avec la sensation étrange d'être épié. « Je reviens. » Signal pour dire qu'il avait l'intention d'explorer les lieux pour se rassurer. « Alors, monsieur Maconahey ? Je sais que vous connaissez cet homme. Mais je parierai que vous ne savez pas qui il est. Cet homme est extrêmement dangereux, monsieur Maconahey, ce pour quoi, je vous demanderai de me dire où il réside actuellement afin de pouvoir l'intercepter. » Or, Paris ne semblant pas prêt à coopérer, en tous cas pas suffisamment d'après l'agent, celui-ci se détourna un moment sans le quitter du regard, remettant dans sa poche de veste ma photo d'identité. « Vous êtes fiancé il me semble, monsieur Maconahey ? Et vous avez des enfants à charge ? Votre famille se porte bien ? Comprenez qu'un accident est si vite arrivé de nos jours... Comme je vous le dis, cet homme est extrêmement dangereux. » répéta l'homme en costume en déguisant sa menace sous une apparence de neutralité.

« ghrlplhhphhff... » La douleur dans mon avant-bras avait repris, élançant l'ensemble de mon épaule. Pourtant, je n'avais lâché prise autour de sa gorge qu'une fois certain de son dernier soupir. Libérant le cadavre aux yeux encore exorbités dans un fossé en veillant à ce que personne ne nous ait aperçu, ma main se fraye un chemin vers mon silencieux dissimulé par une veste en cuir noir.


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FEAT. LAWRENCE | Plus ils avançaient vers l’entrée Nord et plus, Paris se sentait mal à l’aise en compagnie des deux agents. Il ne le sentait franchement pas et il était clair qu’ils se fichaient bien de ce qu’il faisait de ses soirées. Une impression qui était la bonne car à peine étaient-ils dehors que l’agent Smith lui parlait d’autre chose en lui montrant une photo de Lawrence. Merde dans quoi s’était-il embarqué ?! Lawrence était un ami, un bizut, un Dunster mais surtout un homme qu’il tenait en haute estime. Pour lui, il représentait un peu la figure paternelle qu’il n’avait jamais eu mais ces derniers temps, Paris n’avait eu aucune nouvelle malgré ses appels ou ses sms. Il s’inquiétait beaucoup pour lui et son absence le faisait souffrir sans qu’il n’en comprenne la raison. Après tout, beaucoup de personne importante avait disparu de sa vie, le Dunster avait appris à faire avec mais Lawrence, c’était différent. Il avait cru que c’était différent.

« Je ne sais pas où il est » répondit-il en haussant les épaules. Paris n’était pas une balance de tout de façon, il était même des plus loyal puis, surtout, il avait une dette envers Lawrence. Ce dernier lui avait sauvé la vie à la sortie d’un combat illégal alors hors de question que de le trahir à la première occasion. « Vous êtes suicidaire ? » demanda-t-il en fronçant les sourcils quand l’agent Smith usa de la carte de la menace. Paris n’était pas le genre à s’effrayer facilement -d’autant moins quand on menaçait ses proches. « Je sais pas qui vous êtes mais je sais une chose : vous ne représentez aucune autorité alors je vais être clair : il arrive quoique ce soit à ma famille, je vous jure que vous cet homme ne sera pas votre unique problème » dit-il froidement. Il se fichait bien de savoir à qui, il avait à faire car Paris était prêt à donner sa vie pour Summer et Ashlynn. Elles étaient sa famille et plus jamais, on ne ferait du mal à sa famille. « Maintenant, vous vous barrez ! Je ne sais pas où il est »



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Dans le froid polaire de ses orbites, on pouvait aisément deviner l'incrédulité de l'homme costumé à la réponse de Paris. La menace qui suivit en revanche, le fit brièvement sourire tandis qu'il rangeait la photo dans sa poche de veste. Lui, suicidaire ? « Vous avez raison, jeune homme. Je ne fais pas partie des forces de l'ordre de cette ville. En revanche, vous vous méprenez si vous croyez pouvoir m'intimider. J'en ai affronté de bien plus coriace qu'un gamin des rues mal fagoté. » se moqua t-il en le toisant de haut en bas. Le sérieux et la sévérité de ses traits reprennent rapidement le dessus. « Dernière chance, petit ? » Au vu de l'attitude de Paris, l'homme avait compris que ce dernier ne parlerait pas. Peut-être même ignorait-il réellement où se cachait celui qu'ils recherchaient. En attendant, intérieurement ravi de savoir qu'il allait en faire voir de toutes les couleurs à ce môme, l'homme avait oublié son collègue. Une piqûre de rappel ne serait donc pas de trop. « Dommage. Tel père, tel fils comme on dit. C'est tellement triste de devoir se sacrifier pour sa famille. Une leçon que je vais m'efforcer de t'inculquer chaque jour jusqu'à ce qu'Austen soit hors d'état de nuire. » ricana t-il avant qu'une ombre ne dépassant la sienne, lui fit froncer les sourcils et se retourner. Trop tard. « J'ai moi aussi une leçon à t'enseigner. On ne touche jamais à la famille. » répliquais-je aussitôt, levant mon bras et l'abattant d'une balle en pleine tête. L'action avait duré à peine une fraction de secondes, et déjà son corps reposait au sol. Mort. « On s'en va. Si tu as des affaires à prendre, vas-y, dépêche-toi. » ordonnais-je au Dunster en rangeant mon arme au fond de ma poche de veste et récupérant ma photo d'identité dans celle de mon cher collègue au passage. Bien que ceux pour qui cet homme de main travaillait devaient savoir qui j'étais, au moins aurais-je un peu de temps sans avoir la police locale à mes trousses. En attendant, je pressentais les questions, voire l'incompréhension et les coups de colère qu'allaient me faire subir Paris durant les prochaines heures. Et...il avait un chien. Je déteste les chiens. Enfin, je ne les déteste pas mais disons que je préfère les animaux possédant une cervelle en état de marche. « Dans la voiture, tout de suite. » lui sommais-je après lui avoir ouvert la porte avant passager.


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FEAT. LAWRENCE | Paris ne supportait pas l’idée qu’un homme vienne menacer sa fiancée et encore moins sa fille Ashlynn. Il avait trop souffert des assauts de son beau-père pour supporter l’idée que la moindre menace soit faite sur sa tête. Il préférait affronter cent hommes plutôt que de rester les bras croisés face à cet homme. « Rien à battre de qui tu as affronté ! Je cherche pas à t’intimider non plus, je t’annonce simplement une vérité si tu touches à ma famille » répliqua-t-il. Paris était et avait toujours été une tête brûlée mais il fallait se méfier d’un homme qui souhaitait défendre sa famille coûte que coûte. Il avait peut-être aucune chance mais il s’en fichait car il savait qu’il aurait tout donné pour les protéger. « Hein ?! »lâcha-t-il connement quand cet homme vint parler de « tel père, tel fils » oubliant totalement le reste de la menace. Pour le coup, le Dunster était un peu perdu, se demandant si cet homme ne s’était tout simplement pas trompé de cible mais les renseignent qu’il avait sur lui… Son regard s’écarquilla quand il croisa celui de Lawrence. La dernière chose qu’il pensait, c’était bien à le revoir dans cette ruelle et surtout d’abattre de sang-froid ce type. « Mais t’es dingue ! » s’écria-t-il en se reculant pour éviter de se prendre le cadavre du type. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait un homme se faire tuer. C’était même la seconde fois mais l’horreur était la même.

Lawrence venait de lui parler mais Paris n’arrivait pas à se détacher de l’homme effondré, une balle en pleine tête. « Ma…chienne ! Faut que je récupère ma chienne » bafouilla-t-il un peu connement en se passant une main sur le visage mais le corps était toujours là. Machinalement, il entra dans le garage pour siffler Haagen qui se mit à courir dans sa direction. « Viens ma belle ! » dit-il en l’attrapant par le collier pour l’amener vers la voiture de Lawrence. « Putain mais c’est quoi cette histoire ? Pourquoi ce type te cherchait ? Et pourquoi tu l’as refroidi ?! » l’assomma-t-il de question à peine la voiture en marche. « Merde… ce type connait Ash’ et Summer… Putain mais qu’est-ce qui se passe Lawrence ?! »



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Loin de paraître ébranlé par la mort que je n'avais souhaité, donné ou affronté trop souvent, mon sang-froid était inébranlable. Du moins, jusqu'à ce que je me rende compte que je devais pratiquement hurler pour que Paris entende et comprenne les mots qui sortait de ma bouche. Avait-il déjà fait face à un cadavre ? Je n'en étais pas certain, et si j'avais pu faire autrement, ce ne serait certainement pas moi qui l'aurais entraîné vers cette voie sans issue. Malheureusement, le temps nous manquait à tous les deux. En somme, je n'avais pas eu le choix.

La chienne à l'arrière, et le conducteur, c'est à dire moi, occupé à veiller à ce que nous ne soyons pas suivis, que Paris ait bien attaché sa ceinture de sécurité, tout en jetant de petits coups d'oeil discrets sur mes sièges arrière qui se transformaient peu à peu en piscine chauffée et gluante grâce à cette boule de poils baveuse, les questions de Paris n'obtinrent aucune réponse avant que nous ayons rejoint la nationale. « Je suis désolé que tu sois mêlé à toute cette affaire, sincèrement. » grondais-je pour moi-même sans quitter la route des yeux. « Je l'ai 'refroidi' comme tu le dis si bien, parce qu'il t'aurait emmené, torturé et liquidé tant qu'il n'aurait pas obtenu ce qu'il était venu chercher, c'est à dire moi. » Moi, et Lily. Et le père de Lily. Toute cette histoire déclenchée à partir d'une clé usb vieille de plusieurs années. « Elles vont bien, toutes les deux. Je les ai placées sous haute surveillance, et elles le seront tant que je n'aurais pas réglé toute cette affaire. » Loin de répondre à ses questions, je n'articulais que par bribes, choisissant soigneusement les informations que je lui transmettais. « Malheureusement toi, tu ne pourras pas les rejoindre. Pas maintenant. Elles ne me connaissent pas et n'ont aucun lien avec moi. Toi par contre...» Silence pesant. C'était le début de tout. Continuer revenait à lui annoncer la terrible et surprenante vérité. A moins qu'il n'ait compris de lui-même. Dans le doute, mon regard oublie un instant la route pour se concentrer sur ce gamin siégeant à mes côtés. Mes yeux se veulent rassurants. Mes lèvres sont pourtant pincées. Comme si je redoutais moi-même de tout lui avouer.

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FEAT. LAWRENCE | Il était en plein cauchemar, ce n’était pas possible autrement. Comment expliquer les événements qui venaient de se passer ?! Il était au garage comme il lui arrivait fréquemment pour donner un coup de main au propriétaire qui était un ami d’enfance. Il ne demandait rien à personne et voilà que deux types se pointaient pour le menacer afin de savoir où était Lawrence. Ce même Lawrence dont il n’avait pas eu de nouvelles en trois mois. Si encore cela s’était arrêté là mais non, Lawrence avait refroidi le type sans le moindre scrupule et voilà qu’ils roulaient vers il ne savait quelle direction. Lancé sur la national son ami consentit à répondre à ses questions et le Dunster l’écouta religieusement. « Attends… qu’est-ce que ça veut dire ?! Bon sang, c’étaient qui ces types ? Qu’est-ce qu’ils te voulaient ?! » lui demanda-t-il en se passant une nouvelle fois la main sur le visage comme pour en chasser les derniers souvenirs mais il savait que c’était impossible, pas pour lui. Foutue Dame Nature qui avait eu le génie de lui coller cette foutue mémoire eidétique. « Il faut que je les prévienne, je ne peux pas disparaitre comme ça dans la nature. Si t’es habitué, pas moi ! » grommela-t-il en cherchant son portable mais dans la précipitation, il l’avait balancé sur le siège arrière et Haagen, stressée, s’était couchée sur sa veste. Est-ce que Lawrence était recherché à cause de l’enquête qu’il menait à Harvard ?! « On est amis okay mais quel est le rapport avec moi ?! Je veux dire, je ne suis pas le seul que tu connaisses sur Boston ! Et je croyais que tu étais une sorte de flic ?! » lui demanda-t-il en essayant de comprendre. Il avait besoin de comprendre pour calmer ses nerfs. Bordel, on avait menacé Summer et Ashlynn. « Merde… ma mère, mes frères et sœurs… ils n’ont rien à craindre ? » s’inquiéta-t-il pour ses proches sans penser une seule seconde à son propre sort. Cela faisait des années qu’il s’en foutait.


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