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Si je m’attendais à voir Ombre ! Eh bien pas du tout, j’ignorais même qu’elle était à Harvard maintenant mais ça tombait bien qu’elle soit là parce que nous allions pouvoir fermer la page de notre histoire passée afin que nous puissions réécrire une nouvelle. Parce que je dois l’avouer, je n’ai jamais cessé de vouloir d’elle-même si j’ai été le plus grand des connards en la quittant de la sorte, sauf que je n’avais pas trop le choix à l’époque… Du moins c’était ce que j’essayais toujours de croire ! Non l’heure était venue aux explications même si je savais que j’allais avoir du mal à accepter les mots de la jeune femme sans broncher. Mais un truc m’avait fait grandement tilté… Le fait qu’elle soit une personne adoptée ! Ce qui me validait complètement ce que j’avais découvert la veille : la sœur jumelle de la femme de ma vie. « Je ne te reproche pas de ne pas me l’avoir dit… J’aurais juste préféré l’apprendre. Et tu as une sœur jumelle n’est-ce pas ? Une sœur biologique je veux dire. » lui demandai-je d’une petite voix avant de commencer à donner mes explications sur tout ce qu’il s’était passé. Les raisons qui m’avaient poussé à rompre de la sorte avec elle alors que je n’en avais pas du tout envie. « Pas depuis le début… Je l’ai appris le dernier mois. Le mois où j’étais dans ma mauvaise passe au foot… Mes parents ont utilisé ça comme prétexte pour me dire qu’il était temps que je rentre au pays. » avouai-je d’une voix rauque avant d’ajouter : « Mes parents n’ont jamais été contre notre relation. Ils m’ont toujours laissé faire ma vie mais oui j’ai été un lâche. J’ai pris peur par rapport à notre relation. »[/color]. Je la laissais finir de parler avant de poursuivre d’une voix toute aussi triste que la sienne : « Je suis revenu mais je t’ai vue avec un autre garçon, vous sembliez très proches alors je me suis senti de trop. J’ai toujours rêvé d’un futur avec toi Ombre, crois-moi. J’ai cru à l’époque, qu’un peu de distance nous aiderait à approfondir notre relation qui était déjà très forte. Je n’ai jamais voulu te quitter. Je t’aimais trop pour oser faire ça consciemment. ». Je ne me rendais même pas compte que je venais de sortir la phrase préférée des filles… Mais maintenant que je tiltais sur mes mots, je me dis que c’était la plus stricte vérité. Je l’aimais – peut-être que je l’aime encore aujourd’hui, qui sait – et j’ai eu peur de ce sentiment nouveau. J’ai vraiment agi comme un lâche…
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