Ombre ⊹ La plage ou lieu atypique des retrouvailles !

Troisième jour du Summer Camp ! Tout se passait bien pour le moment, j’avais pu commencer à faire mon deuil de notre élimination en demi-finale puis cette défaite pour la troisième place de la Copa America mais ce n’était pas encore ça ! Il fallait que je travaille un peu plus sur cette volonté d’oublier et que la défaite faisait partie du quotidien d’un bon joueur de foot. Fin bref aujourd’hui je devais aller à la plage avec des amis et quelques équipiers de la team 6. D’ailleurs en parlant de mon équipe, j’avais été en présence d’un fantôme de mon passé ! En effet pendant la petite soirée à la plage, j’étais tombé sur Ombre mais en allant la voir, je découvrais qu’elle ne s’appelait pas Ombre mais Jazmina et d’après elle, c’était la sœur jumelle de mon ex-petite amie. Franchement j’ai vraiment cru que mon ex était réapparue devant moi mais après mûre réflexion, j’étais vraiment bête d’avoir cru reconnaître mon ex alors qu’elle était nettement différente… Sauf qu’on va dire que je n’étais pas au courant que la fille que je n’ai jamais cessé d’oublier avait une sœur jumelle identique. Dès notre arrivée à la plage, j’allais prendre ma planche de surf et c’est parti pour quelques minutes à m’adonner à mon deuxième sport favori… C’est en revenant auprès de mes amis que je tombais encore sur le vrai fantôme de mon passé… Parce que cette fois c’était bien la jeune femme ! « Ombre… ? »

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C'était enfin le summer camp ! Non pas que j'en rêvais depuis des semaines, mais j'en entendais parler de puis un bon moment et autant l'avouer : tout le monde avait hâte d'être au Summer Camp et de voir ce que ces deux mois allait nous réserver. C'était le troisième jours et je voulais le passer à la plage avec quelques cabots pour profiter du moment et surtout de savourer l'instant présent et de me sentir enfin en vacances. C'est tout excité que je quittais l'hôtel après avoir choisi un bikini pour l'occasion. Le premier bikini quoi ! Il fallait le dire à personne, mais j'ai fais quelques achats avant de partir et les bikinis en faisaient partie. Arrivant sur la plage, cette journée commençait bien : le soleil et pas beaucoup de monde sur la plage. Les autres devaient être au bar ou exploraient les environs. Je posais mon sac de plage sur le sable fin, prête à sortir ma serviette pour la poser sur le sable chaud quand une voix masculine résonnait comme une douce mélodie. Cette voix, je ne l'entendais plus depuis des années et ça me faisait comme un pincement au coeur. Instinctivement, je me retournais en affrontant la réalité « Landry... » ma mémoire et mon coeur n'ont pas mis longtemps pour savoir à qui appartenait cette voix, comme un flashback de l'ancien temps. « Toi ? Ici ? » le pays n'est pas assez grand c'est ça ?

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Le truc génial durant ce Summer Camp c’était que j’allais pouvoir passer des semaines loin du milieu footballistique pour ne penser qu’à profiter de mes vacances estivales bien méritées. Oui parce qu’entre les cours intensifs, les tensions, les conflits etc à Harvard surtout avec l’arrivée de ce nouveau Doyen et ma carrière de joueur de football professionnel c’était vraiment dur à tout gérer… Cette année, j’avais joué près de quarante-cinq matchs avec ma franchise MLS ainsi que la sélection américaine et je n’ai pas encore compté les matchs de la Copa America. En gros 50 matchs dans une saison, c’était vraiment énorme mais c’était ainsi ! C’est la joie du Sport de haut niveau et je ne compte pas du tout abandonner ! Ni mes études et encore moins ma carrière ! Je n’arrêterais le football que si je devenais estropié d’une jambe ; chose qui n’arriverait jamais ! J’y veillerais au maximum. Bref, aujourd’hui c’était une journée plage donc surf pour moi ! Sauf qu’en revenant de mes petites minutes sur les vagues de CapBreton, je tombais sur la personne à laquelle je m’attendais le moins à rencontrer… Une deuxième surprise de taille puisque j’avais vu la copie conforme de la jeune femme la veille lors de la soirée au feu de camp de mon équipe du Summer Camp. « Oui c’est moi… Je ne m’attendais pas à te voir. J’ignorais même que tu as choisi Harvard comme université… » dis-je d’une voix assez posée mais j’étais encore légèrement sous le choc de retrouver l’ex que je n’ai jamais oublié et qui se trouvait encore dans mon cœur. « Tu vas bien ? »

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Je venais de comprendre. C'était une blague n'est-ce pas ? Ou alors il y avait une caméra caché et que toute cette histoire n'est qu'une grosse plaisanterie. Je venais au Summer Camp pour me changer les idées et mettre fin à cette année de cours et je me retrouvais en face de cet homme qui a choisi un autre endroit pour faire sa vie. Je savais qu'il était dans le coin, mais je ne pensais pas vraiment que c'était Harvard. Avec sa carrière, il aurait pu arrêter ses études et s'y consacrer entièrement, mais faut croire qu'il fait partie de ce summer camp également. « J'étais à Oxford comme c'était prévu, mais j'ai eu besoin de m'éloigner un peu de tout et je suis là maintenant. » dis-je en installant ma serviette sur le sable « Ça te dérange ? » une question qui annonçait un peu mon état d'esprit en le voyant. J'ai été blessé de son départ car je pensais qu'on avait quelque chose tous les deux, une histoire mais je me suis bien trompé. « Je vais bien, merci de t'en soucier. » une petite pic, mais ma voix reste neutre avant que mes fesses entre en contact avec ma serviette. Si je dois lui parler, je préfère être bien installer.

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Ce n’était pas un rêve ! Et en plus cette fois, il s’agissait bel et bien de mon ex-petite amie. La veille j’avais rencontré sa sœur jumelle, ce à quoi je ne me serais jamais attendu étant donné qu’on n’en avait jamais parlé… Je l’ignorais totalement ou bien je l’avais oublié ? Ce qui demeurait impossible étant donné que je me renseignais très souvent sur la jolie blonde. Quand elle se trouvait à Oxford, je demandais à de vieux amis de veiller sur elle : c’était bien la moindre des choses que je pouvais faire pour elle avec tout ce que je lui avais fait… Je lui ai faite croire à une possible histoire heureuse entre nous mais au final, mon manque de confiance en moi avait eu le dessus comme d’habitude… Je l’ai quittée en prétextant que la presse allait mettre notre relation plus basse que terre mais en réalité, c’était moi-même qui l’avait mené jusqu’à la ruine. Il était donc temps que je rétablisse l’ordre des choses en me battant pour me faire pardonner… Pas entièrement parce que ma faute était impardonnable mais cela me permettrait de repartir de l’avant. « Harvard est la meilleure des universités, même si Oxford l’est tout autant. Tu as fait un bon choix et non ça ne me dérange pas ! Bien au contraire… » avouai-je à demi-mots avant de la regarder s’installer sur sa serviette pour me répondre qu’elle allait bien, non sans me lancer une petite pique… Je déglutis légèrement avant de répondre : « Je me suis toujours soucié de toi Ombre. J’ai même plusieurs fois imaginé la scène d’aujourd’hui… Je ne sais même pas par où commencer. »

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Quand on était tous les deux en Angleterre, je me sentais vraiment bien avec lui. C'est vrai, j'ai eu pas mal de petits amis, mais je me posais beaucoup de questions à présent. Entre Dawson, mon meilleur ami d'enfance qui est parti du jour au lendemain sans rien me dire et surtout en me laissant qu'un pauvre mot et Landry qui a fuit loin de Londres pour rejoindre les États-Unis en me prétextant une presse bien trop présente et qu'il ne voulait pas de ça pour moi. Une réaction lâche alors que j'ai abordé avec lui l'idée d'aller à Oxford tous les deux. Ma vie était là-bas, ma famille aussi, mais lui ne l'était plus. « Oxford est très bien aussi, c'est juste très différent entre les deux, le monde est bien différent ici. » je n'allais pas mentir, j'ai mis du temps à me faire à Cambridge. Les choses étaient différentes ici tout comme l'université et puis mon accent anglais bien prononcé n'aidait pas vraiment les choses même si j'en faisais une force. « Oh vraiment ? Toi ? Te soucier de moi ? Landry, arrête de te mentir à toi-même. On sait tous les deux que ce pretexte médiatique n'était qu'une excuse pour me quitter plus facilement. » Je souffrais beaucoup après son départ et c'était comme une douche froide qui me tombais dessus. « J'ai souvent demandé de tes nouvelles à tes amis et j'ai toujours eu la même réponse : on a pas de nouvelle de Landry. » autant dire que j'ai rapidement laissé tomber.

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Voir Ombre c’était comme replonger dans une pensine – merci Harry Potter, voilà que j’étais en train de penser à ça maintenant alors que la situation actuelle était légèrement délicate – et oui tous les souvenirs que j’avais vécus avec elle ressurgissaient inéluctablement à la surface, sauf que cette fois je refusais de les chasser parce que je n’y arrivais pas. Elle était là devant moi et j’aimerais trop la prendre dans mes bras, l’embrasser tendrement, retrouver ce petit cocon amoureux que nous avions créé pendant ces quelques temps qu’on avait vécu en couple… Sauf que la dure réalité des choses me rattrapait : nous nous étions séparés de la pire des façons à mon avis même si à l’époque, j’ai vraiment pensé que c’était la meilleure des solutions. « Tu finiras par t’y habituer… J’ai connu ce dépaysement quand j’ai quitté les Etats-Unis pour venir en Angleterre quand j’étais pré-ado… ». Je n’avais pas besoin de continuer puisqu’elle connaissait bien que moi la suite de mon périple étant donné qu’elle avait toujours été là pour moi. La petite amie parfaite en gros ! « Oui je me souciais de toi Ombre… Je ne voulais pas te quitter. Crois-moi, cela m’a brisé de te faire ça et je m’excuse tellement d’avoir utilisé ce prétexte pitoyable. ». J’inspire légèrement avant de reprendre : « Nous avions projeté de faire nos études à Oxford ensemble… Mais je ne pouvais pas parce que j’ai cru que ma place était à Harvard, ici dans le Massachusetts auprès de ma famille. J’ai voulu te proposer de m’accompagner mais je craignais un refus de ta part… je sais à quel point ta famille est importante à tes yeux et je ne t’enlèverais pas à ta famille. Quand on a rompu, je me suis mis à fond dans ma carrière… En faisant abstraction du reste. ».

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J'étais naïve à l'époque. Naïve de penser qu'il resterait avec moi, qu'on irait tous les deux à Oxford pour faire nos études. Peut-être que j'avais trop espéré de lui. Trop d'espérer ce genre de chose, cette vie qui n'était qu'un fantasme, un rêve détruit quand il m'a annoncé son départ à des kilomètres de Londres et surtout de moi. « Je sais. T'étais tout timide au début comme si les habitants de Londres allaient de manger, t'emprisonner car tu n'es pas du coin. » je me souvenais de notre rencontre et tout ses moments passé en sa compagnie. Il était le mec parfait. Celui qui avait un grand avenir sportif devant lui, celui qui tenait sa destiné entre ses mains, son avenir... Un avenir dont je pensais faire partie, mais ça aussi c'était qu'un rêve, un songe. « S'il te plait, ne fait pas ça. Ne me dis pas que tu ne voulais pas me quitter alors que c'est exactement ce que tu as fais. C'tait un prétexte idiot, je n'y croyais pas car je n'étais pas une petite chose fragile qui ne pouvait pas affronter les médias. Tu as oublié d'où je venais, mes parents adoptifs, le rang qu'ils avaient alors les médias je connais. » venais-je de lui dire que j'étais une enfant adopté ? Une bourde ? Pas du tout. Quand on était ensemble, je n'ai jamais parlé de ce petit secret qui liait mes parents et ma naissance. Je n'en voyais pas l'utilité car c'était eux mes parents, ceux qui faisait ce que j'étais aujourd'hui. « Pourquoi tu ne m'as rien dit alors ? Pourquoi est-ce que tu m'as fais croire que tu le voulais aussi ? C'était notre projet d'aller à Oxford et tu étais d'accord d'y aller avec moi. Faut croire qu'Oxford n'était pas assez bien pour moi sans toi car je suis partie en Russie après... On s'était mis d'accord et tu ne m'as même pas parlé d'Harvard. Mes parents sont importants pour moi, mais tu l'étais aussi. » et je pensais que c'étais réciproque. Je me sentais comme une imbécile à parler avec lui alors qu'un cadre paradisiaque s'offrait à nos pieds.

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Je ne pourrais jamais oublier mes premiers pas en Angleterre, ce terrible dépaysement mais j’avais su tenir bon grâce à la jeune femme qui se trouvait face à moi actuellement. Avant même qu’on ne se mette officiellement ensemble, elle avait toujours été mon plus grand soutien ; elle avait remplacé ma sœur jumelle à mes côtés pendant mes années britanniques… « Cette impression n’est pas uniquement réservée pour Londres… Je la ressens dans d’autres villes aussi » ne pus-je pas m’empêcher d’avouer. Il était rare que je me mette à parler de ma légère peur d’affronter les gens (c’était presque comme si j’étais agoraphobe mais pas du tout), qui devenait de plus en plus problématique au fil des années quand même. Par la suite, je commençais à m’expliquer sur mon départ si précipité mais je me doutais bien qu’elle accepterait difficilement mes excuses. En effet les mots qu’elle prononçait en guise de réponse à mes dires étaient bien équivoques de ce qu’elle avait pu ressentir à ce moment-là… Cela me faisait clairement regretter mes actes dignes du pire des lâches. De toute façon même sans cela, j’ai toujours regretté ma décision de partir mais j’en avais peut-être besoin parce que cela voulait dire que je devais avouer mes sentiments naissants pour elle. J’étais vraiment nul pour les relations humaines et disons que mon quotient émotionnel était bien trop faible. « Tu as été quoi… ? Pourquoi ne l’as-tu jamais dit ? » demandai-je d’un air un peu sonné alors qu’elle venait de m’annoncer qu’elle était une enfant adoptée. Cela expliquait pas mal de choses mais je ne lui en voulais pas bien sûr, j’avais juste besoin de comprendre ce que ça voulait dire. On parlait maintenant de ce projet de faire nos études ensemble à Oxford… Elle pensait vraiment que je ne voulais pas y aller ? Mais elle avait raison, on s’était mis d’accord sauf que je suis revenu sur ma décision. Devais-je lui avouer que c’était parce que mes parents me l’avaient expressément demandé ? Oui elle méritait que je dise toute la vérité maintenant alors je repris la parole avec un peu plus de calme. « Je ne savais pas trop comment te dire tout ça… Je voulais vraiment aller à Oxford avec toi mais lorsque j’en ai parlé à mes parents, ils n’ont pas vraiment apprécié la nouvelle. Ils ont certes accepté que je fasse ma formation de joueur de foot en Angleterre mais pour eux il était de tradition que je fasse mes études à Harvard… ». Je déglutis légèrement avant de reprendre : « Ma sœur jumelle restée à Boston me manquait aussi… Je voulais être à la fois à tes côtés et à ses côtés. J’étais jeune, naïf, influençable et comme mon agent sportif était un homme choisi par papa, j’ai obtenu ce contrat mirifique avec New England… A cette époque-là, je ne pensais pas que ça finirait entre nous. Je rêvais de faire une relation à distance pendant quelques mois avant de revenir te chercher. Je te le jure »

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En quittant l'hôtel il y avait moins d'une heure, je ne m'attendais pas à tomber sur Landry. Je ne mentirais pas car il m'a beaucoup manqué et quand il est parti de Londres pour ses études en renonçant à ce qu'on voulait tous les deux, ça m'a brisé le coeur. J'ai toujours eu du mal à faire confiances aux hommes et c'est sûrement pour ça que je n'ai toujours pas passé le cap de la première fois. Je lui en voulais d'avoir tout abandonner en prétextant juste les médias pour rompre plus facilement. C'était pour lui donner bonne conscience ? Il ne voulait pas se rendre compte que c'était lui qui mettait fin à cette histoire ? Depuis son départ, un millier de questions se battait en moi et ne demandait qu'à sortir, qu'à être posé à l'homme que j'aimais autrefois. Je le blâmais alors que j'étais tout autant fautif. On avait nos vies avant de nous rencontrer et pourtant tout est arrivé sans qu'on ne le remarque. Une année, une année merveilleuse passé bien trop vite à l'époque et Dieu seul sait à quel point il était patient avec moi. Je n'ai donné cette "première fois" à personne et dans le fond je savait que ce "geste" était aussi une raison de notre séparation même si il ne l'a jamais avoué. « Adopté Landry, mais le problème n'est pas là. Je n'ai jamais eu l'occasion de te le dire car mes parents sont mes parents et je ne parle jamais de mon adoption, c'est comme si ce moment de ma vie n'existait pas à l'époque. » et c'était vrai. Pour certains c'est un sujet important, mais pour moi c'est très rare d'évoquer mon adoption. Mes parents étaient toujours là pour moi et c'était les seuls souvenirs que j'avais même si je fais des cauchemars de l'incendie, des fragments de cauchemars... C'était l'heure des explications et aucun de nous pourrait éviter et fuir le sujet. « Alors tu le savais depuis le début ? En faite toute cette histoire n'était qu'un mensonge. » je restais sur le cul d'apprendre que ses parents étaient la raison de son départ. La pression de sa famille contre une petite anglaise naïve d'avoir cru à cette histoire. « T'as été un vrai con, c'est tout ce que je peux dire. J'ai été naïve d'avoir pensé toutes ses choses alors que tes parents étaient contre tout ça. Et le pire c'est que tu n'as même pas eu les couilles de me le dire en face. T'es qu'un lâche. » des mots qui dépassaient ma pensées, mais des mots qui se trouvaient dans mon coeur depuis des années. « Tu me le jure, mais même après tu n'es pas revenu... » et je lui en veux. Il n'est pas revenu me voir, n'a pas repris contact avec moi alors qu'il l'aurait pu. « Je me sens tellement idiote d'avoir imaginé un futur avec toi. » dis-je avec un ton triste, presque brisé en évitant son regard.

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