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[flash-back] Together in a luxurious hotel
— with Ael
— with Ael
« Ce n'est pas drôle. » Dit-il en faisant une moue, faisant mine d'être déçu qu'il ne joue pas le jeu. Il voulait se faire prier, c'était beaucoup plus amusant et puis l'entendre lui dire une telle chose. Il avait déjà un sourire intérieur, quelle fierté ! Et pourtant, il faisait face à son grand-frère, un frère qui avait un égo aussi grand que le sien, donc qui était plutôt difficile à convaincre, mais le plus jeune était bien décidé, alors il regarda droit devant lui, faisant comme si de rien n'était, attendant qu'il remplisse le marché pour qu'il fasse de même. « On verra bien combien de temps tu vas te retenir. » Et il fit un plus grand sourire, défiant clairement son meilleur ami. Nouveau jeu, nouveau duel entre les deux hommes, bien décidé à ne pas laisser l'autre remporter la victoire aussi facilement. « What ?! » Sa question sortit de sa bouche tandis qu'il te regardait, complètement éberluée. Et au final, il éclata de rire, parce que c'était vraiment n'importe quoi. Le sérieux n'était même plus présent, il avait totalement disparu et tout deux se retrouvaient à enchaîner ce que l'on pouvait appeler les conneries, les bêtises, tout ce qui n'avait pas de sens. Et c'était cela, ils devenaient des enfants au contact de l'autre, des grands enfants qui se retrouvaient même à faire n'importe quoi dans les cuisines d'un hôtel de luxe, empêchant les personnes autour de travailler comme ils le désiraient. Non, le monde tournait autour d'eux, eux qui étaient simplement des enfants au final bien nés. « Faut juste que je cherche comment m'en procurer et t'es fichu. » Il sourit, tout en passant sa main dans ses cheveux pour remettre une mèche bouclée derrière son oreille et ne pas l'avoir devant les yeux, un détail qui avait tendance à le rendre rapidement dingue, ses cheveux étaient bien trop disciplinés à son goût. « T'es pas le patron tricheur ! » Il secoua la tête de droite à gauche, aimant beaucoup le voir enfin se comporter comme s'il n'avait rien à faire des regards ou de ce qu'on risquait de dire sur sa personne, c'était toujours bien mieux. Pourquoi accorder une quelconque importance sur ce que les gens avaient tendance à croire et penser sur eux ? C'était tellement prise de tête. On ne pouvait pas plaire à tout le monde et c'est tout en cachant sa peine qu'il se réfugia dans les bras de son grand-frère, fermant ses paupières un instant, le serrant contre lui tout en respirant son odeur, lui confirmant que oui. Tu étais bien là, ce n'était pas une sorte de rêve, tu n'allais pas lui échapper, tout restait à sa place. C'était bien qu'en la présence de son grand-frère qu'il osait avoir des peines, avoir des peurs, ressentir des émotions fortes. « Bref... on. » Il se détacha de toi, tout en baissant la tête, pour ne pas montrer trop longtemps sa tristesse, trop de fierté. « On a encore des trucs à faire ! » Et c'est dans cette idée qu'il s'approcha des marmites, curieux de savoir ce qu'y mijotait. Et il rit quand il se fit fusiller du regard, comme un malpropre, rien à faire, Lysandre penchait sa tête vers l'intérieur de la casserole, voulant voir cette sauce. « Je ne boufferais pas ça moi. » Il fit une sorte de moue dégoûté tout en regardant dans direction, s'éloignant très vite de la marmite comme s'il avait le feu aux fesses.
© SEAWOLF.
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