World war III ► Aelia

Une fois n'est pas coutume, tu es en retard pour rendre les bouquins que tu as empruntés à la bibliothèque principale de Boston. A vrai dire tu n'as remis la main dessus qu'hier étant donné que ces vieilleries s'étaient perdus dans l'immense bordel qu'est ta chambre. Des bouquins très enrichissants et complets t'ayant permis d'obtenir ton année sans grandes difficultés. On ne dirait pas mais tu es sortie major de ta promotion pour la simple et bonne raison que tu te donnes corps et âme dans tout ce que tu entreprends et surtout lorsque cela concerne le cinéma. Evidemment tu ne cries pas sur tous les toits à quel point tu es douée, préférant largement qu'on te considère comme la fille intrépide et volcanique qui n'en fait qu'à sa tête. D'ailleurs tu as bataillé dur comme fer avec la vieille à l'accueil qui voulait te coller une amende car tu as rendu tes bouquins avec quelques jours de retard mais lorsque tu t'es mise à pleurer devant elle prétextant ayant perdu ton père récemment, tu as gagné sa compassion. T'avais bien évidemment l'argent nécessaire mais payer pour une chose si absurde, très peu pour toi. C'est donc tout sourire que tu as continué ton chemin à travers les rayons de l'immense bâtisse, écouteurs dans les oreilles. Il ne t'a fallu que quelques minutes pour tomber sur un ouvrage intéressant à tes yeux et tu t'es installé par terre dans un recoin de la bibliothèque, recluse sur toi même. La solitude et toi, ça te connait. Rien ne pouvait t'atteindre ici. Les curieux se faisaient de moins en moins nombreux mais tu n'y prêtas guère attention. Ce n'est que lorsque les lumières s’éteignirent, interrompant ainsi ta lecture que tu réalisas qu'il se passait quelque chose. La bibliothèque était déserte et si s'était vraiment ce à quoi tu pensais alors tu n'avais plus qu'à te frapper la tête contre les immenses étagères." Si c'est une blague, sachez que ce n'est vraiment pas drôle et que je vous le ferais regretter. " Peut être que ceci n'était qu'une simple mascarade.

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World war III
— with Asia

Ael à la bibliothèque alors, que les cours étaient terminés ? C’était presque un jour à marquer sur un calendrier, voir même à mettre comme un jour férié pour qu’on célèbre une telle chose de la part du jeune Eliot. Il n’aimait pas vraiment être à cet endroit, dans ce truc où il ne fallait pas faire de bruit, mais il avait envie de calme, de faire quelque chose qui changerais pour lui alors, il avait pris presque par instinct, le chemin de la bibliothèque. Le jeune brun se retrouvait donc depuis quelques minutes dans cet endroit avec un livre en main, mais n’aimant pas lire comme cela, il avait enfilé ses écouteurs dans ses oreilles pour se retrouver dans son monde, dans un endroit où personne ne pourrait venir le déranger. Il chantonna par moment, il siffla avant d’arrêter se rappelant où il était, quand on lui tapait dans l’épaule, il ne réagissait pas. Le jeune homme était dans son monde, du moins dans le monde du livre qu’il avait dans les mains en ce moment, tant pis s’il passait pour un imbécile actuellement. Il était juste plongé dedans, il avait presque l’impression de découvrir ce que d’autres personnes avaient pour les livres, le besoin de sortir du monde actuel pour en plonger dans un autre. Raudenfeld était tellement plongé dans le livre qu’il ne remarquait pas que le monde tournait autour de lui, que le temps passé et que l’heure de fermeture de la bibliothèque venait de passer, mais il continua de lire jusqu’à le finir. Il fit une moue boudeuse avant d’enlever ses écouteurs tout en regardant autour de lui fronçant les sourcils remarquant que l’endroit semblait bien vite, il regarda l’heure avant de grogner doucement. « Merde. » Finalement, ce livre n’avait pas faire en sorte que les choses se passent bien pour lui comme il se retrouvait enfermer dans cette bibliothèque. Puis ses sourcils se froncèrent en se disant qu’il devait y avoir une sortie de secours, il se leva rapidement pour faire le tour de la pièce avant d’entendre une voix, pas n’importe laquelle de plus. « Il fallait que ça tombe sur moi. » Il passa sa main sur son visage tout en soupirant espérant qu’elle ne l’avait pas entendu, il pourrait rester dans son coin, non ?

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Tu étais euphorique à l'idée de passer l'été en Nouvelle Ecosse. Un peu de répit et de repos quand bien même tu comptes te consacrer à un projet de cinéma d'où ta non volonté à faire parti d'une équipe. Pas envie de jouer la fille sociable durant deux mois. Tu feras ce qu'il te plaît, ce qui ne change pas de d'habitude pour dire vrai. En attendant de vivre l'été, il te restait quelques détails à régler, comme celui de rendre tes bouquins et une fois cela fait, tu ne désertais pas pour autant la bibliothèque surtout que tu as eu le chic pour tomber sur un bouquin regorgeant de sujets intéressants à tes yeux. Une fois lancée sur ta passion qu'est le cinéma, impossible de t'arrêter. C'est le noir complet qui te fait sortir la tête de ta lecture. Tu n'es pas idiote et comprends de suite que tu t'es mise dans une situation délicate bien que tu penses qu'une de tes connaissances ait pu te faire une mauvaise blague histoire d'amuser un peu ta journée mais tu ne rigoles pas du tout et tu fais d'ailleurs entendre ton mécontentement. Il semblerait pourtant que tu sois seule mais dans les secondes qui suivent, un murmure se fait entendre. Tu en cherches donc la source, te promenant dans ce labyrinthe que sont les rayons de la bibliothèque. Enfin tu aperçois une silhouette, plissant les yeux pour deviner de qui il s'agit." Mon Dieu, tu te fiches de moi ? " Une italienne qui blasphème, c'est mauvais signe! Mais tu as toutes les raisons pour. Pourquoi Dieu t'abandonne t-il à ton sort avec ce rare homme qui a su se jouer de toi ?

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World war III
— with Aelia

Tu te demandais mentalement ce que tu as été capable de faire pour te retrouver coincer dans une bibliothèque avec une personne qui voulait sûrement ta mort à l’heure actuelle et surtout où tu pourrais te cacher pour ne pas qu’elle puisse te voir. Tu préférais te cacher parce que la brune serait capable de t’envoyer quelque chose en pleine face et toi, tu serais bien con en sortant de cet endroit. Mais l’espace n’était pas si grand que ça, elle pourrait t’entendre plus facilement avec ce silence de mort. Tu étais juste en train de te maudire, de te maudire d’avoir fait cela il y a quelques années et surtout d’être resté dans cet endroit alors, que ce n’était clairement pas ton habitude. Tu soupirais encore une fois trouvant un endroit où tu seras bien en attendant qu’on t’ouvre la porte, mais très vite, tu entendis la jeune femme derrière toi et surtout qu’elle t’avait reconnue. Tu ne savais pas si tu devais te retourner ou pas, tu n’en avais pas vraiment envie, tu n’avais pas envie de lui faire face encore une fois parce que ça allait juste mal se passer comme la dernière fois et tu n’avais pas envie de cela. Elle ne te croyait pas et tu n’avais pas à t’expliquer encore une fois, tu l’avais fait plus que mesure la dernière fois. « J’aurais préféré qu’il se fiche réellement de toi sur le coup, mais ce n'est pas le cas. » Bon, tu devrais sûrement te taire, mais c’était plus fort que toi, tu ne pouvais pas faire autrement que dire ce genre de chose et sûrement d’énerver encore plus la jeune femme. Tu étais réellement un idiot dans le fond, mais c’était bien plus fort que toi. « Sinon, tu peux rester dans ton coin et moi dans le mien comme ça, tu n’auras pas besoin de supporter ma si dure présence dans la même pièce de toi. » Tu souriais en coin tout en te tournant pour la regarder, tu savais déjà ce qu’elle était en train de penser, elle avait sûrement envie de disparaître que de se trouver coincer dans la même pièce que toi.

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Depuis quand Ael se promène dans les bibliothèques hein ? N'est-il pas plutôt habitué à visiter le lit d'une multitude de filles pour les abandonner au petit matin ? Tout ceci ne doit être qu'un mauvais rêve, un cauchemar et tu vas sans doute te réveiller dans quelques secondes à peine. Tu fermes les yeux un instant, espérant les réouvrir et te retrouver dans ton lit mais non tu es bel et bien emprisonnée parmi tout ces livres avec l'homme que tu méprises plus que tout au monde. Tu sais parfaitement que tu n'es pas la fille la plus innocente en ce monde mais ce n'est certainement pas la raison pour t'en faire autant baver. Il doit bien y avoir pire que toi en ce monde. Ael par exemple qui se fiche ouvertement de ta gueule quand tu rouspètes auprès de Dieu." Oh monsieur a de l'humour. Moi qui pensait que tu n'avais aucunes qualités. " répondais-tu d'un ton plus que sarcastique. T'avais la soudaine envie de t’assommer avec un livre pour mettre fin à cet enfer mais en agissant ainsi, tu le laissais gagner et il en était hors de question. Il avait déjà brisé ta fierté une fois, et pas besoin d'une deuxième. Il proposait une solution pour que vous puissiez survivre à cette soirée qui s'annonçait longue et ton rire brisa le silence." Si seulement c'était aussi facile ! C'est pas que le fait de te voir qui me pose problème mais le fait de savoir qu'on respire le même air. " La simple pensée de le savoir si près de toi te révulsait.

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— with Aelia

Pourquoi la seule fois où tu avais décidé de rester dans cet endroit, il fallait que tu te retrouve coincer comme un imbécile ? Le pire c’est que les choses auraient pu très bien se passer si tu n’étais pas coincé avec elle, la seule personne qui devait te détester le plus au monde. Tu soupiras encore une fois, tu te demandais encore une fois ce que tu as été capable de faire pour avoir une telle chose, pour subir une telle chose et franchement, ce n’était tellement pas juste. La dernière rencontre avait été plus que compliqué et voilà que tu te retrouvais avec elle, à croire que la seconde rencontre allait être pire que la première. « C’est que tu n’as pas pris assez de temps pour me connaitre, c’est dommage pour toi. » Tu souris en coin assez fier de ce que tu venais de dire, elle pouvait t’en vouloir, mais elle ne pouvait pas prétendre te connaître parce que ce n’était pas le cas. C’était la première fois que tu avais fais une telle chose, tu t’en été beaucoup voulu parce que tu ne voulais pas partir, tu n’avais pas envie de la laisser tomber, mais elle ne voulait pas te croire. Tant pis, tant pis tu n’allais pas passer le reste de ta vie à essayer de la convaincre que tu n’avais pas voulue faire une telle chose. En faîte, si tu devais faire en sorte qu’elle arrive au moins à te croire un peu du moins parce que tu ne mentais pas. « Mais je ne vais pas mourir pour madame Ferrari, ça serais te donner un trop grand honneur et je ne suis pas encore prêt à faire une telle chose pour toi. » Quoi ? Toi aussi tu pouvais être méchant, toi aussi tu pouvais passer pour un connard parce que c’était dans ta nature, tu étais comme cela et depuis que tu l’avais vu la dernière fois, c’était pire avec elle.

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Sincèrement pourquoi on a toujours pas réussi à inventer la machine à remonter le temps car elle t'aurait bien été utile pour éviter de supporter la présence plus que gênante d'Ael. Tu avais été de bonne humeur jusque là mais ce n'était plus le cas désormais. Tu sentais ton pouls s'accélérait, et tes muscles étaient crispés. Il t'était particulièrement difficile de retenir la rage qui t'habitait et tu n'avais qu'une seule envie. Tout dégommer sur ton passage en mode bulldozer en commençant par la raison de ton malheur: Ael lui même. Ton esprit est empli de violence qui ne demande qu'à être libérée. Il osait te reprocher de ne pas assez le connaître et il n'en fallait pas plus pour te mettre hors de toi." C'est toi qui ne m'a pas assez donné de temps. Alors franchement va te faire foutre avec tes accusations. " Tu te demandais comment il avait pu être assez idiot pour te balancer ça à la figure. A croire qu'il tend le bâton pour se faire battre. Il se fichait ouvertement de ta gueule et tu étais à deux doigts de l'attraper par le col pour l'enfoncer dans la bibliothèque d'en face." Tu devrais pourtant faire ce sacrifice car tu sais tout aussi bien que moins que tu as un tas de choses à te faire pardonner. " Il était le seul responsable de tous vos maux et tu n'en démordrais pas.

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World war III
— with Aelia

Tu savais que ton attitude n’était pas la meilleure du monde, que tu devais réellement être calme avec elle pour ne pas empirer les choses, mais c’était impossible pour toi d’agir normalement. Franchement, elle t’a rendue dingue lors de la dernière rencontre, elle avait en sorte que tu finisses toi aussi à lui en vouloir même si tu ne devais pas. C’était de ta faute, tu le savais, tu aurais dû faire quelque chose pour lui dire que tu n’étais pas parti comme cela, mais sérieusement, tu n’allais pas lui avouer une telle chose. Tu n’allais pas lui dire une telle chose, tu l’avais assez fait la dernière fois. « Tu n’aurais pas une telle attitude avec moi, peut-être que je serais plus sympa et qu’on pourrait se connaître. Mais comme quoi, tu n’as pas envie d’avoir une attitude un peu plus sympathique avec moi alors, j’agis comme toi. » Tu ne pouvais pas faire autrement, tu agissais comme elle et bien sûr, elle n’aimait pas une telle chose, tant pis pour elle. Tu passas ta langue sur tes lèvres ne pouvant pas t’en empêcher avant de regarder partout autour de toi, tu n’étais pas en colère, tu te sentais plus coupable qu’autre chose parce que tu savais que tu n’avais pas eu l’idée du siècle en la quittant comme cela, tu aurais pu laisser un mot ou lui envoyer un message pour lui dire que tu étais désolé, que ce n’était clairement pas voulu, mais tu n’avais pas pensé à cela. « Je n’ai pas grand-chose à me faire pardonner par toi et je pense avoir compris que je n’aurais jamais le droit à une telle chose de ta part donc je ne compte réellement pas te faire plaisir. » Tu haussas les épaules avant de tourner les talons préférant t’éloigner que rester près d’elle, ce n’était clairement pas une bonne idée.

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Tu n'aurais pas pensé que plus détestable que toi ça pouvait exister et ourtant tu as faux sur toute la ligne. Si seulement tu pouvais effacer votre rencontre, effacer l'affection que tu avais pu lui porter, effacer votre seul et unique nuit ensemble, l'effacer de ta mémoire tout simplement. Hélas ton rêve ne sera jamais exaucé et il va falloir que tu vives avec ce regret que de l'avoir laissé entrer dans ta vie. Quelle connerie t'as pas faite en lui accordant ta confiance. Tu étais jeune et naïve à l'époque et tu t'es laissé embobiner. Malheureusement pour lui tu apprends de tes erreurs et ce n'est pas demain la veille que tu vas dire amen à tous ses péchés, loin de là. Il a voulu jouer, il va en payer le prix fort. Tu n'as aucunes limites, il a bien du le comprendre la dernière fois mais il s'amuse à faire le malin pensant qu'il peut te déstabiliser mais il est très loin du compte." J'ai aucunes raisons d'être sympathique avec toi. Désolée de ne plus être cette fille naïve que tu peux dupé. Je ne vais pas te pardonner, alors que tu ne le mérites pas. Je m'en fou de tes putains d'excuses à deux balles, je m'en fou de ce que tu peux bien penser de mon attitude. J'agis comme je veux et si j'ai pas envie de passer l'éponge et bien je ne le ferais pas et je n'ai pas à me justifier. T'auras beau dire, c'est bien moi la victime alors j'ai tous les droits de te détester. Et tu devrais t'estimer heureux que je ne t'ai pas égorgé car c'est vraiment pas l'envie qui me manque. " Tu craches ton venin encore et encore. C'est un vrai volcan qui grouille en toi et le voir s'en aller ne fait qu'amplifier ta colère." Vas y tournes le dos. Tu ne sais faire que ça, éviter tes responsabilités. " T'as horreur des hommes comme ça qui ne savent pas affronter la réalité et les problèmes que cela implique.

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— with Aelia

Putain, tu n’avais réellement pas de chance. Tu n’aurais pas pu être coincé avec une autre personne, avec quelqu’un avec qui ça serait amusant au moins parce que là, ce n’était clairement pas le cas. Tu te faisais vraiment chier et c’était bien plus que ça. Tu étais en train de te prendre la gueule avec une personne qui malgré tous compter pour toi, tu étais maso dans le fond pour encore tenir à la brune qui t’en voulais tellement. Mais à tes yeux, tu avais fait assez d’efforts, tu t’étais excusé comme jamais auparavant. Tu avais accepté de faire en sorte d’avouer tes erreurs, ce n’était pas malin ce que tu avais été capable de faire, mais le plus important n’était pas que tu n’avais pas voulu d’une telle chose. Tu fermas ta bouche, tu ne répondis pas sinon elle serait capable de prendre un livre pour te tuer avec. Tu ne doutais pas qu’Asia fût prête à beaucoup de choses et fût capable de plus que tu ne voulais le croire. Alors, tu prenais tes précautions en fermant ta bouche en te prenant ce genre de paroles dans la gueule. Savoir qu’elle était en colère, était assez simple rien que son attitude avec toi. Tu ne lui demandais pas qu’elle te pardonne, mais qu’elle comprenne, mais à croire qu’elle était dégoûtée des hommes. « Tu devrais sûrement aller vers les filles, ça sera peut-être plus simple pour toi. » Normalement, tu aurais dû te taire et ne pas mettre de l’huile sur le feu…Mais c’était plus fort que toi, tu étais du genre à dire ce que tu avais dans la tête sans aucun souci et c’était exactement ce que tu venais de faire envers la jeune femme. Elle ne finirait vraiment pas te sauter dessus à la fin, donc la fuite était une bonne chose, tu étais bien trop jeune et beau pour mourir tout de suite, à cet âge-là. Puis entendant ce qu’elle était en train de te dire, tu te retournas en prenant réellement la parole montrant ta colère qui était en train de te prendre. « Tu te fous de ma gueule ou quoi ? J’évite mes responsabilités ? J’ai parlé avec toi, je t’ai dit ce que j’avais à te dire alors, que tu ne voulais rien entendre. Arrête de croire qu’on est tous des salauds et ce qu’on cherche, c’est que ton cul. Ce n’était pas le cas pour moi, tu le sais très bien. J’ai fait une connerie et tu vas me détester pour ça, très bien. Mais ne dis pas que je n’assume pas parce que ce n'est pas le cas et que ça me fait bien chier de savoir que tu m’en veux à ce point alors, que je tiens toujours à toi et que j’ai souvent pensé à toi pendant les années qui se sont écoulées. » Tu fis demi-tour encore une fois pour t’éloigner parce que tu en avais marre de son ton plus que détestable et hautain avec toi alors, que tu avais été sincère avec elle. « Et non, je ne suis pas en train de mentir, si c’est ce que tu te dis. »

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