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SDF toi même (canys)

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Le repas a été servi et, pour une fois, il y a eu beaucoup de monde pour servir. Tellement de monde que la personne qui gère les tâches m'a proposé d'aller me lier aux gens que l'on aide, que l'on nourrit. Queue de cheval haute, je me suis dirigée vers une table pleine et on a discuté pendant qu'ils mangeaient. Je suis avec deux jeunes femmes et un homme. Ils se connaissent tous, ils sont ensemble, ils vivent les mêmes galères depuis deux ans déjà. Et quand je leur explique mon histoire, d'où je viens, ce que je fais dans la vie, ils sont tous choqués mais ils ont l'air tellement admiratifs. Pourtant, c'est moi qui les admire. Continuer à se battre pour survivre chaque jour parce que c'est clairement ça pour eux, ils se battent encore et encore et en hiver... Je frissonne quand je vois l'hiver que j'ai vécu ici, au chaud. En tout cas, ils ne cessent de me montrer que leur mode de vie n'est pas si difficile, qu'ils vivent un peu comme des amish, sans technologie - n'ayant pas les moyens pour - et ça me fait légèrement sourire. Ils finissent de manger, j'empile les assiettes et je me dirige vers la cuisine avec tout ça. Il faut vraiment que j'aide sinon je vais définitivement me sentir inutile...

@denys zacharias
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« Et voilà ma petite dame… » fis-je en réservant une  vieille femme édentée avec un sourire sympathique. « Je vous remets un peu de sauce avec ça? » proposai-je ensuite. La sans-abri secoua la tête en bredouillant un –non merci- en guise de réponse avant de reprendre le chemin des grandes tables sur lesquelles les bénéficiaires de notre asso étaient en train de dîner. Arrivé un peu en retard, j’avais pris la distribution des repas en cours, manquant le début, manquant donc le moment où Casey fut invitée par notre gestionnaire à s'installer avec une bande de SDF. «Zacharias, tu te colles à la plonge… » Logique hein, puisque j’étais à la bourre, que je n’avais pas été d’une grande utilité,  n’ayant pas servi beaucoup de repas. Je lâchai donc le poste du service lorsque une demoiselle se leva , se dirigeant vers les arrières cuisines où l’atelier vaisselle m’attendait. Je la stoppai donc, lui prenant doucement des mains la pile d’assiettes. « Laissez laissez… On s’occupe de laver ça ne vous en faites pas… Retournez donc finir votre repas. Vous avez peut être envie que je vous resserve ? » proposai-je, loin de me douter que j’avais face à moi une bénévole… Bah quoi ? Elle n’était pas épaisse, habillée dans des vêtements trop larges, l’air un peu perdue, et puis surtout elle était assise à une table de sans abris quelques minutes avant alors la déduction était vite faite, pour moi s'en était une également.
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Assise avec les bénéficiaires de l'aide que l'on propose, je profite de ce moment pour en apprendre plus sur eux, sur la ville que je ne connais pas bien mais alors pas bien du tout. On dit toujours qu'on apprend les meilleurs choses des locaux et on va dire que ces gens sont les premiers habitants de Cambridge à qui je peux réellement parler, avec qui je peux réellement avoir une discussion sans avoir l'air de les gêner. Ce n'est pas pour me venter mais ils n'ont, malheureusement pour eux, rien de mieux à faire alors on reste là un certain moment, profitant l'un et l'autre de la compagnie de l'autre. J'en apprends de bonnes sur la ville. Ils me donnent les adresses des petits coins sympas pour savoir où me diriger en cas de maladie ou si j'ai besoin de boire un café qui ne coute pas cinq à six dollars. Quand on a pas d'argent, c'est toujours très sympa après tout. Et une fois qu'ils ont fini leurs assiettes, je me dirige vers la cuisine pour aller tout ramener et aider aussi un peu. Je suis venue pour ça quand même et puis, j'ai l'habitude de faire la vaisselle pour autant de monde. À la communauté, lors des grands repas, ce sont les femmes qui lavent tout alors... Seulement, un jeune homme m'arrête en chemin et je le regarde en fronçant les yeux, gardant mes mains sous les assiettes. " Comment ça si j'ai faim ? " Demandais-je légèrement abasourdie. Non, je suis complètement sur le cul en fait. " Mais je suis bénévole ! " Lâchais-je, vexée alors qu'il n'y a pas de quoi puisque ces gens ne me font pas honte, pas peur, rien. " C'est quoi cette attitude ? " Lançais-je en fronçant encore plus le regard. " Et puis... Si tu veux pas te mélanger, faut pas venir ici " Non mais je rêve, c'est pas possible ça ! Même si j'étais SDF? Et si faire la vaisselle me rappelait mon ancien boulot hein ? Non mais j'vous jure !
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Je rattrapai mon retard, servant quelques assiettes avec un sourire désolé à l’organisateur de la distribution du jour. Denys le roi de la ponctualité… Je faisais un retour en fanfare dans l’asso c’était sûr. Je me retrouvais donc écopé de la corvée de la plonge, en toute logique alors quand je voyais une pauvre demoiselle se lever avec les assiettes sales, je me dirigeais vers elle, prêt à remplir ma mission du jour, lui proposant au passage de la resservir. Elle faisait partie des bénéficiaires non ? Je venais de la voir quitter un groupe de sans abris attablés un peu plus loin… Sauf que son expression changea soudain, un peu abasourdie, elle reprit mes mots. « Faim, au cas où vous n’avez pas eu assez. Il nous reste encore plein de plats au chaud, y’a pas de soucis je peux vous en remettre. » expliquai-je gentiment, sourire serviable, ne réalisant d’abord pas ma boulette. Jusqu’à ce qu’elle poursuive, reprenant la parole pour m’informer qu’elle était bénévole. Ok, mon tour d’avoir l’air abasourdi, de ne plus savoir où me mettre. Je déglutis difficilement, entendis pouffer derrière nous et tournai rapidement la tête vers deux autres bénévoles qui, assistant à la scène, trouvaient cela bien drôle visiblement. Malin, les gars, merci de m’avoir prévenu et m’avoir laissé m’enfoncer dans le quiproquo, je note je note… « Je.. Euh… » Je n’eus rien le temps de rajouter parce que forcément la demoiselle, vexée, enchaina, me reprochant mon attitude, sous entendant que ma tentative de lui piquer la vaisselle sale était due à un manque d’envie de me mêler à ceux que nous aidions. « C’est pas ça… C’est que… Je suis arrivé en retard et du coup on me laisse les réjouissances de la plonge… Mais si tu y tiens, vas y, je te laisse la corvée. » De boulet qui gaffe en la prenant pour une SDF, je passais au tir au flanc qui se débine et essaie de refiler sa mission de la soirée, de mieux en mieux. « Je suis désolé, je voulais pas te vexer…  Je t’avais jamais vue ici avant. En fait je viens de revenir de voyage, et comme t’étais installée là bas j’ai cru que… » repris-je plus calmement, moins sur la défensive, espérant désamorcer la situation mais finalement, sentant que j’allais m’enfoncer un peu plus avec mes explications je tentais un : « Je m’appelle Denys. » accompagné d’un sourire jovial. Ca, ça marche toujours normalement. Même sur les petites blondes énervées.
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Face à lui, après ma question, le jeune homme s'enfonce encore un peu plus. Comment ça il me demande si j'ai faim ? Est-ce que j'ai l'air d'avoir faim sérieusement ? Non. Voilà la bonne et vraie réponse, je n'ai pas la tête à avoir faim parce que j'ai mangé avant de venir et mon riz et mon jambon étaient vraiment trop bon ! Le pire c'est qu'il continue, qu'il s'enfonce et si je suis connue pour garder mon calme légendaire, là, pour le coup, je démarre au quart de tour. S'il y a bien une chose que j'ai appris c'est qu'il ne faut pas partir avec ses petites idées en tête avec ces gens pour ne pas les vexer parce qu'ils peuvent être doux et posés qu'hargneux et méchants quand ils s'y mettent. Je ne les ai jamais vu comme ça mais j'ai entendu des bénévoles parler de bagarres entre SDF et tout ce qui va avec. C'est la première fois que je râle vraiment auprès de quelqu'un pour quelque chose d'aussi... ridicule. J'ai accepté bien pire lors du bal et des semaines qui ont suivi et là, je démarre au quart de tour. Fatiguée, énervée, je sais pas trop. Et le pire c'est qu'il se défile. Je le regarde et ouvre grand la bouche, les assiettes en mains. " Tu devrais aller te mêler à eux un peu, ça t'apprendrais bien des choses " ronchonnais-je, ne faisant même pas attention aux deux autres bénévoles derrière nous, un peu trop choquée par ce qu'il vient de se passer. Je l'écoute, passant à côté de lui pour jeter les quelques restes qu'il y avait dans les assiette avant de tout mettre dans le lavabo. " Et bien tu as très mal cru " Soufflais-je en faisant couler l'eau, enlevant mon gilet trop grand. Ouai, bon, j'ai le look SDF aussi... " Je suis arrivée ici en janvier " Pendant que monsieur voyageait, eu-je presque envie de dire. Je le regarde et lui jete un torchon sur le torse. " Moi c'est Casey " Soufflais-je en souriant légèrement. " Je lave et t'essuies, c'est ta punition " Ronchonnais-je légèrement. Oui, une punition, comme un gamin de douze ans. " Tu sais que t'aurais pu te faire ratatiner par l'un d'entre eux rassure moi " Ne pas entrer en conflit avec les gens qu'on servait, on me l'avait répété et je l'avais bien compris.
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« Me mêler aux autres ? » répétai-je bêtement sans comprendre vraiment où elle en voulait en venir jusqu’à ce qu’elle ajoute que j’apprendrais peut être bien des choses ainsi. Un petit rire s’échappa alors de mes lèvres en comprenant que c’était désormais son tour de me juger, d’interpréter mon élan pour la resservir et lui ôter les assiettes des mains comme une démonstration de ma supériorité vis à vis de ces gens, alors même que ce n’était qu’une illustration sincère de mon côté serviable. Je ne venais clairement pas ici bénévolement pour me la péter et rabaisser les autres. « Ok, et là qui juges l’autre sans savoir ? » C’était vrai, elle me parlait depuis deux secondes et demi et elle me prenait déjà pour un prétentieux dédaigneux refusant le contact… Quand on savait que j’avais passé mes derniers mois en Australie à dormir dans un van, on pouvait se dire que j’avais presque tout d’un SDF au final, et bien plus en commun avec ces gens que ce que les apparences pouvaient laisser entrevoir… Bref, je m’excusais quand même, essayant de me justifier en m’enfonçant surement davantage et la demoiselle s’affaira à la tâche, retirant son gilet avant de m’en révéler un peu plus sur elle : arrivée en janvier. Voilà donc pourquoi je ne l’avais pas vue ici avant, lors de mes années à Boston, elle n’était pas encore là.  Je sentais encore la blondinette sur la défensive et c’est d’un torchon qu’elle m’attaqua, me l’envoyant sur le torse. Et après m’avoir révélé son prénom, elle répartit nos tâches : elle lave, j’allais essuyer. « Ok chef… » acquiesçai-je en accompagnant mes mots d’un petit mouvement de main contre ma tempe, salut militaire qui avait pour but d’essayer de lui soutirer un sourire. Elle me glissa ensuite que j’aurais pu me faire –ratatiner- par l’un des sans abris présents et je secouai la tête : « Non, je ne pense pas. Ils ne frapperaient pas quelqu’un qui leur propose d’aller s’asseoir et de leur resservir une assiette… » Non, eux, ils seraient aller se réinstaller et auraient accepté le supplément de bouffe sans sourciller. Elle, elle m’en aurait surement bien collé une, parce qu’elle avait mal pris que je la prenne pour une nécessiteuse c’est tout. « Toi, par contre, je sens que t’as envie de me ratatiner pas vrai ? » lui soufflai-je en attrapant l’une des assiettes qu’elle avait lavé pour commencer à la sécher.
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La grande classe selon Casey Buchanan. Je tentais de me défendre, largement vexée qu'il ait pu me prendre pour une SDF. Enfin, c'est surtout cette facilité qu'ont les habitants de la ville à se croire meilleurs que tout le monde qui me fait penser que lui aussi fait parti de ces types, de ceux qui s'intéressent et s'adressent à moi juste pour que je finisse dans leurs bras et dans leur lit. Mais pourtant, son rire et sa réflexion me font légèrement culpabiliser. " Eh bah c'est donnant-donnant, voilà " C'est bien Casey, tu sais totalement te défendre, on va t'envoyer sur le champ de bataille et tu vas tous les bouffer tout cru, on y croit ! Non, on croit rien du tout parce que je sais très bien que je viens de faire mauvaise impression au jeune homme et je n'aimais pas ça. Si lui de fichait de passer pour un pauvre con, moi je ne supportais pas ça. J'avais déjà tellement de mal à m'intégrer ici alors si le peu de gens gentils dans cette ville se tournaient contre moi, ça ne serait pas franchement facile... Heureusement qu'il y avait Priam tiens. Je lui lance le torchon sur le torse et fronce les sourcils quand il me dit "ok chef". Mais qu'est-ce qu'il fait celui là ? Visiblement, c'est un petit rigolo mais je ne comprends pas trop ce qu'il fait là en fait. Les codes sociaux et tout ce qui va avec, c'est pas franchement ma tasse de thé. Je l'écoute et soupire légèrement. " Ça dépend qui... On a du arrêter une bagarre la semaine dernière. Enfin pas moi " Et d'ailleurs, les deux types qui s'étaient grimpés dessus n'étaient pas revenus aujourd'hui, à mon grand étonnement. Je pose les assiettes les unes après l'autre et me bas avec mon avant bras pour remettre une mèche rebelle derrière mon oreille. " C'est pas que j'ai envie de te ratatiner, je ratatine pas les gens " Je me fais ratatiner, écraser et tout ce qui va avec. " C'est juste que j'ai beaucoup de mal à m'intégrer ici et que tu me prennes pour une SDF n'a pas pour don de me faire plaisir " Ça m'a juste montré que les autres pouvaient me prendre pour une SDF aussi et quand je voyais comment ces gens étaient mis de côté, ça ne me rassurait pas le moins du monde. Je souffle sur ma mèche qui redescends sur mon nez aussi sec. " Tu peux m'aider s'il te plait ? " Non parce que là, j'vais foutre le feu à ma crinière si ça continue !
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On ne partait pas sur de bonnes bases, la demoiselle et moi, et j’avoue que je n’aimais pas vraiment ça, même si je ne perdais ni de mon sens de l’humour ni de mon sourire. Casey et moi allions être amenés à nous recroisés, puisque nous étions tous les deux bénévoles ici, alors si je pouvais tenter de récupérer le truc un tant soit peu pour éviter de futures rencontres tendus lors des distributions, ça m’arrangerait. Mon petit salut de la main la laissa de marbre, pas une trace de sourire, ce qui me fit penser que j’allais encore devoir bien ramer pour remonter un peu dans son estime. Je saisis le torchon, me disant que le mieux serait peut être de me taire et de me concentrer sur la tâche qu’elle m’avait confié. Sauf que ce fut elle qui reprit, soulignant la violence dont nos bénéficiaires pouvaient parfois faire preuve. Je doutais un peu, mais elle me raconta alors que la semaine passée, on avait du stopper une bagarre qui avait lieu ici. Elle précisa aussitôt que le –on- ne l’incluait pas, remarque qui me soutira un sourire et une petite phrase ironique : « Ha bon ? Moi qui pensais que tu étais le videur de l’asso’… » Je ne devrais peut être pas me moquer, parce qu’elle était peut être fluette la demoiselle, mais les regards qu’elle lançait était plus que perçants. Enfin elle n’avait pas envie de me ratatiner, je soufflais un –ouf- de soulagement volontairement exagéré mais perdis mon air taquin lorsqu’elle ajouta qu’elle rencontrait quelques soucis d’intégration. « Je suis désolé… Je voulais pas te mettre mal à l’aise… » Et puis, histoire qu’elle se sente moins seule dans ce quiproquo, je lui racontai l’une de mes aventures de voyage : « Tu sais, quand j’étais à Katmandou, je me suis posé un instant sur des marches pour jouer de la guitare… Et y’a plusieurs passants qui m’ont filé des pièces. » Genre à Katmandou, là où les trois quarts de la population vivait bien en dessous du seuil de pauvreté. « Donc je t’ai peut être prise pour une SDF, mais moi on m’a déjà pris pour un mendiant, si ça peut te rassurer… » soufflai-je avec un petit rire d’auto dérision. Je la voyais se battre avec une mèche de cheveu rebelle et elle m’appela à la rescousse.  Je lâchai mon torchon, me glissant derrière elle pour faire glisser mes doigts ans ses cheveux, retenant ainsi l’indocile chevelure, avant de proposer : « Non mais ça va pas être pratique… Tu veux pas qu’on inverse les rôles plutôt ? » Parce que clairement, je ne possédais aucun talents de coiffeurs
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Je le regarde et fronce les sourcils. " Qu'est-ce qui a ? Tu veux te battre ? " Demandais-je sur le ton du défi. Bon, je pense qu'il peut m'éclater en deux-deux mais je sais me battre. Enfin non, j'ai de la force et des fois, ça sert dans les bagarres non ? Il croit quoi ? Que parce que je suis une fille, je ne fais pas le poids face à lui. Si j'avais pu penser me lier avec tout le monde ici, il semblait que ma première tête à claque venait de faire son apparition et je n'étais vraiment pas contente, moi qui adorait venir ici pour me détendre et tout ce qui va avec... Enfin, il fallait vraiment qu'on apaise les tensions parce que ça ne serait ni agréable pour lui, ni pour moi de bosser dans cette ambiance et je ne savais même pas que j'allais forcément le recroiser à un moment ou à un autre, Monsieur est le meilleur ami de Priam... Je l'écoute et hausse les épaules " Pas grave " Lâchais-je rapidement. De toute façon, je pouvais faire quoi ? Pleurer, le taper et crier à l'injustice ? Non, bien sûr que non. Je l'écoute et fronce les sourcils. " Katman quoi ? Qu'est-ce qui est doux ? " Non parce que j'ai déjà du mal à différencier Washington D.C de l'État de Washington alors s'il me parle de choses dont je n'ai pas connaissance, ça ne va pas être franchement fructueux cette conversation. Je l'écoute et ris légèrement le regardant de haut en bas du coin de l'oeil. " T'as tout du mendiant c'est vrai " Dans son bermuda tout mignon, avec son haut bien repassé, on y croit oui oui. Et puis, il m'aide et je lève les yeux au ciel. Ces hommes complètement incapable. " Trouve moi un crayon, une baguette chinoise, une brindille pas trop fine, quelque chose " Soufflais-je en coupant l'eau après m'être rincée les mains. " J'aime pas essuyer " Lâchais-je en souriant. Donc moi je lave et voilà. Il revient vite avec quelque chose et je tourne mes cheveux autour. Hop, hop, hop, mes cheveux sont tirés et aucune mèche ne me gêne. " Et sinon Denys, t'étais où avant d'arriver ? Parce que t'es drôlement bien bronzé et il a pas fait vraiment beau ici " Demandais-je, légèrement curieuse.
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"Je rigole Casey, je rigole, ne me frappe pas..." me marrai-je en levant les mains pour montrer ma bonne foie. Définitivement quoi que je dise, on semblait prédestiné à partir du mauvais pied la jeune femme et moi. Et quoi que je dise ou je fasse, elle avait eu une telle mauvaise impression de moi que je crois que j'étais grillé et catalogué comme un petit con à se yeux. Je m'excusais quand même, lui racontant même une de mes anecdotes de voyage où comment on m'avait prit pour un mendiant, quand, assis sur des marches, guitare en main, j'avais commencé à gratter une mélodie, et ça dans l'un des pays les plus pauvres du monde. Le nom de la célèbre ville Népalaise ne lui parlait pas. Sa question me fit exploser de rire. Mais lorsque je retrouvais mon sérieux, je m'excusais rapidement. Manquerait plus qu'elle pense que je me fichais d'elle, déjà qu'on était pas partis sur de bonne base elle et moi. "Excuse... C'est juste que... Rien de doux, c'est le nom d'une ville." expliquai-je. "A l'autre bout du monde, au Népal..." lui situai-je avec un sourire nostalgique en repensant à mon séjour là bas. "Bref, en gros, c'est comme si l'un de nos bénéficiaires, une des personnes qui sont en train de manger, me filait de l'argent..." Histoire qu'elle jauge un peu le niveau de pauvreté des habitants de ce pays. Bref je n'étais pas spécialement vexé qu'on m'ait pris pour un mendiant, les propos de la jeune femme ne me vexèrent pas davantage d'ailleurs, et avec un haussement d'épaule je lui répondis : "Ou alors c'est juste que je suis un dieu de la guitare, tu sais pas..." Je le disais avec ironie bien sûr, mais si la demoiselle ne saisissait pas le second degré de mes propos elle risquait de me cataloguer comme le vantard de service à coup sûr. Je volai finalement à sa rescousse en essayant de dégager son visage, bien empoté avec ses mèches rebelles qui glissaient sous mes doigts. Elle me demandait de trouver de quoi maintenir ses cheveux en arrière. Je fouillai dans les placard de la pièce et ne réussis qu'à trouver... une petite cuillère : "Ca fera l'affaire ça ?" Ca allait lancer une nouvelle mode, à coup sûr. Je voulais bien échanger sinon, mais elle non. Alors elle réussit à confectionner un petit truc avec le manque du couvert que je lui avais trouvé et la conversation reprit, elle me demanda où j'étais avant d'arriver, soulignant mon bronzage... Je rigolai : "C'est le fruit picking mon secret. Je faisais les cueillette en Australie." racontai-je. "Tu connais l'Australie ? Tu as voyagé un peu ?" demandai-je alors, curieux.
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