Invité
est en ligne
Invité
The music is the language of the feelings
Douce mélodie qui résonne dans nos têtes, nous donnant l'allégresse et l'insouciance.
Ses cours étaient terminés. Il n'en pouvait plus. Enseigner était quelque chose d'épuisant et à la fois revigorant pour lui. Peter avait personne qui l'attendait chez lui, pas de femme, pas d'enfants. Juste lui et la bonne télévision. Parfois, il ramenait une étudiante ou deux pour s'amuser le temps d'une soirée ou deux. Juste une histoire de combler le vide immense de son grand appartement. Lorsque la classe fut vide de bruit, que tous les élèves étaient partis un sourire aux lèvres. Un mal de tête lui prit soudainement. La fatigue ? Sans doute. Il prit son thermos. Une technique assez simple pour dissimuler aux yeux de tous, son alcool. Tout le monde pensait que c'était du café mais c'était juste du whisky pure. Il but une gorgée. L'alcool passa dans son œsophage, laissant une douce chaleur envahir son estomac. Une gorgée, une deuxième, une troisième. Son mal de tête se dissipa. Il était accro à ce liquide, aux liquides alcoolisés. Il se soignait avec de l'alcool. Son mal de tête partit doucement, d'un seul coup, il se sentit comme un homme fort. Presque invincible. Il se releva de sa chaise, observant l'amphithéâtre vide. Seul. Il a toujours été seul. Depuis qu'il fut né , il était seul. Ses parents ne l'avaient pas aimé. Sa mère ne s'était jamais occupé de lui et quand elle le faisait, c'était pour l'assassiner de reproches et non de câlins. Son père était dur avec lui, plus qu'avec les deux autres. Eux, ses frères n'avaient pas souffert des coups de leur père. Mais lui, oui. Il avait souffert aussi de la complicité malsaine que son père avait avec lui. Le faire picoler jeune, le pousser à bout, et le frapper dès que cela allait mal. Il était le souffre-douleur de sa famille. Pensif, Peter regardait son théâtre. Il y a longtemps qu'il n'avait pas parlé à sa famille, il n'en ressentait aucunement le besoin. Sa famille l'avait haï, et lui avait offert qu'un traumatisme et une addiction qui continuaient à le ronger jour et nuit. S'il ne cachait plus sa passion pour le théâtre, il cachait son traumatisme de la violence et son addiction aux yeux du monde. Oui, il était un jet setteur, participait à des soirées , donc buvait de l'alcool pendant les fêtes mais la réalité était toute autre. Il buvait sans cesse, tous les jours. Prenant son sac, il partit du théâtre pour marcher dans le campus, thermos à la main. Vêtu d'un jean noir, d'un t-shirt ACDC aussi noir. Il continuait à marcher tout en sirotant son alcool comme s'il s'agissait d'un simple jus de fruit.
Continuant à marcher, saluant des élèves, enfin surtout des anciens amantes d'une nuit. Peter continuait à marcher sur le campus, son campus. Il se rappelait avec une certaine mélancolie, les soirées de débauches qu'il avait passé durant sa jeunesse ici. A cette époque là, il avait la vie devant lui, mais plus maintenant. Soudain, il entendit un son de piano. Une mélodie qui allait avec son humeur. La musique était remplie d'une allégresse presque insouciante mais qui semblait être empreint d'une belle nostalgie, comme une douce mélancolie qui s'enjouait d'une vie passée. Guidé par la mélodie, il vint dans la salle de musique, écoutant d'un oeil expert, la musique, la douceur de celle-ci qui transportait son coeur et sa tête autre part. Il avait oublié son traumatisme, son addiction, sa solitude. Avec cette mélodie, une nouvelle vie se construisait devant lui. Une mère aimante, un père aimant et le laissant choisir, des frères avec qui jouer. Une famille normale en soit. Il n'était plus seul. Il ne souffrait plus. Peter avait oublié ses problèmes. Les dernières touches se firent plus sombres, se brisant dans l'écho de la salle. La dernière touche se brisa sombre et brisé, comme si la mélodie revenait à la réalité. C'est à ce moment, que tout revint à Peter, son traumatisme et son addiction, ses problèmes de famille et sa solitude. Tout doucement, il s'avançait vers le jeune homme dos à lui. Posant une main délicate sur l'épaule de celui-ci, comme pour ne pas l'effrayer.
- C'était magnifique petit, déclara-t-il tout simplement.
Peter n'était pas un grand connaisseur en musique mais il savait reconnaître une belle musique quand il l'entendait. Il avait l'oreille musicale, il devait l'avoir en même temps, en étant un metteur en scène très connu et apprécié dans le monde du spectacle. Mais cette musique était juste magnifique, comme si elle avait été créée pour lui. Comme si elle avait été faite pour lui.
Continuant à marcher, saluant des élèves, enfin surtout des anciens amantes d'une nuit. Peter continuait à marcher sur le campus, son campus. Il se rappelait avec une certaine mélancolie, les soirées de débauches qu'il avait passé durant sa jeunesse ici. A cette époque là, il avait la vie devant lui, mais plus maintenant. Soudain, il entendit un son de piano. Une mélodie qui allait avec son humeur. La musique était remplie d'une allégresse presque insouciante mais qui semblait être empreint d'une belle nostalgie, comme une douce mélancolie qui s'enjouait d'une vie passée. Guidé par la mélodie, il vint dans la salle de musique, écoutant d'un oeil expert, la musique, la douceur de celle-ci qui transportait son coeur et sa tête autre part. Il avait oublié son traumatisme, son addiction, sa solitude. Avec cette mélodie, une nouvelle vie se construisait devant lui. Une mère aimante, un père aimant et le laissant choisir, des frères avec qui jouer. Une famille normale en soit. Il n'était plus seul. Il ne souffrait plus. Peter avait oublié ses problèmes. Les dernières touches se firent plus sombres, se brisant dans l'écho de la salle. La dernière touche se brisa sombre et brisé, comme si la mélodie revenait à la réalité. C'est à ce moment, que tout revint à Peter, son traumatisme et son addiction, ses problèmes de famille et sa solitude. Tout doucement, il s'avançait vers le jeune homme dos à lui. Posant une main délicate sur l'épaule de celui-ci, comme pour ne pas l'effrayer.
- C'était magnifique petit, déclara-t-il tout simplement.
Peter n'était pas un grand connaisseur en musique mais il savait reconnaître une belle musique quand il l'entendait. Il avait l'oreille musicale, il devait l'avoir en même temps, en étant un metteur en scène très connu et apprécié dans le monde du spectacle. Mais cette musique était juste magnifique, comme si elle avait été créée pour lui. Comme si elle avait été faite pour lui.
copyright acidbrain
(Invité)