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The music is the language of the feelings ~ Peter & Elis ~

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The music is the language of the feelings
Douce mélodie qui résonne dans nos têtes, nous donnant l'allégresse et l'insouciance.

Ses cours étaient terminés. Il n'en pouvait plus. Enseigner était quelque chose d'épuisant et à la fois revigorant pour lui. Peter avait personne qui l'attendait chez lui, pas de femme, pas d'enfants. Juste lui et la bonne télévision. Parfois, il ramenait une étudiante ou deux pour s'amuser le temps d'une soirée ou deux. Juste une histoire de combler le vide immense de son grand appartement. Lorsque la classe fut vide de bruit, que tous les élèves étaient partis un sourire aux lèvres. Un mal de tête lui prit soudainement. La fatigue ? Sans doute.  Il prit son thermos. Une technique assez simple pour dissimuler aux yeux de tous, son alcool. Tout le monde pensait que c'était du café mais c'était juste du whisky pure. Il but une gorgée. L'alcool passa dans son œsophage, laissant une douce chaleur envahir  son estomac.  Une gorgée, une deuxième, une troisième. Son mal de tête se dissipa. Il était accro à ce liquide, aux liquides alcoolisés. Il se soignait avec de l'alcool. Son mal de tête partit doucement, d'un seul coup, il se sentit comme un homme fort. Presque invincible. Il se releva de sa chaise, observant l'amphithéâtre vide. Seul. Il a toujours été seul. Depuis qu'il fut né , il était seul. Ses parents ne l'avaient pas aimé. Sa mère ne s'était jamais occupé de lui et quand elle le faisait, c'était pour l'assassiner de reproches et non de câlins. Son père était dur avec lui, plus qu'avec les deux autres. Eux, ses frères n'avaient pas souffert des coups de leur père. Mais lui, oui. Il avait souffert aussi de la complicité malsaine que son père avait avec lui. Le faire picoler jeune, le pousser à bout, et le frapper dès que cela allait mal. Il était le souffre-douleur de sa famille. Pensif, Peter regardait son théâtre. Il y a longtemps qu'il n'avait pas parlé à sa famille, il n'en ressentait aucunement le besoin. Sa famille l'avait haï, et lui avait offert qu'un traumatisme et une addiction qui continuaient à le ronger jour et nuit. S'il ne cachait plus sa passion pour le théâtre, il cachait son traumatisme de la violence et son addiction aux yeux du monde. Oui, il était un jet setteur, participait à des soirées , donc buvait de l'alcool pendant les fêtes mais la réalité était toute autre. Il buvait sans cesse, tous les jours. Prenant son sac, il partit du théâtre pour marcher dans le campus, thermos à la main. Vêtu d'un jean noir, d'un t-shirt ACDC aussi noir. Il continuait à marcher tout en sirotant son alcool comme s'il s'agissait d'un simple jus de fruit.

Continuant à marcher, saluant des élèves, enfin surtout des anciens amantes d'une nuit. Peter continuait à marcher sur le campus, son campus. Il se rappelait avec une certaine mélancolie, les soirées de débauches qu'il avait passé durant sa jeunesse ici. A cette époque là, il avait la vie devant lui, mais plus maintenant. Soudain, il entendit un son de piano. Une mélodie qui allait avec son humeur. La musique était remplie d'une allégresse presque insouciante mais qui semblait être empreint d'une belle nostalgie, comme une douce mélancolie qui s'enjouait d'une vie passée. Guidé par la mélodie, il vint dans la salle de musique, écoutant d'un oeil expert, la musique, la douceur de celle-ci qui transportait son coeur et sa tête autre part. Il avait oublié son traumatisme, son addiction, sa solitude. Avec cette mélodie, une nouvelle vie se construisait devant lui. Une mère aimante, un père aimant et le laissant choisir, des frères avec qui jouer. Une famille normale en soit. Il n'était plus seul. Il ne souffrait plus. Peter avait oublié ses problèmes. Les dernières touches se firent plus sombres, se brisant dans l'écho de la salle. La dernière touche se brisa sombre et brisé, comme si la mélodie revenait à la réalité. C'est à ce moment, que tout revint à Peter, son traumatisme et son addiction, ses problèmes de famille et sa solitude. Tout doucement, il s'avançait vers le jeune homme dos à lui. Posant une main délicate sur l'épaule de celui-ci, comme pour ne pas l'effrayer.

- C'était magnifique petit, déclara-t-il tout simplement.

Peter n'était pas un grand connaisseur en musique mais il savait reconnaître une belle musique quand il l'entendait. Il avait l'oreille musicale, il devait l'avoir en même temps, en étant un metteur en scène très connu et apprécié dans le monde du spectacle. Mais cette musique était juste magnifique, comme si elle avait été créée pour lui. Comme si elle avait été faite pour lui.

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Seul, voilà comment je pense être à cet instant alors que je m'installe derrière ce piano. Les cours sont fini, que cela soit pour moi ou pour les autres étudiants, bien que peut-être certains ont encore des travaux pratiques, mais cela, c'est plus en médecine, alors il est clair qu'ils ne vont pas se donner ici, dans le bâtiment dédié aux arts. J'ai eu mon dernier cours ici, dans ce bâtiment, choisir les arts platisques, qu'est-ce qu'il m'avait prit de faire ça ? Ok, je me débrouille assez bien avec un crayon, mais pas à ce point-là quand même, quand je vois ce que les autres sont capable, je me doute bien que je passe pour le cancre de la classe qui a choisi cette option pour ne rien glander, sauf que ce n'est pas le cas, parce que celle que je voulais choisir de base, c'est la musique, celle qui me correspond mieux, sauf que je ne peux pas... je ne veux pas casser mon image de mec qui se veut cool en montrant que je suis doué au piano, en pratiquant depuis mon plus jeune âge...

En arrivant ici à Harvard, j'ai décidé de casser avec l'image que je pouvais renvoyer avant, jouant moins les mecs sérieux, coincé dans un sens, me laissant aller, il faut dire que ma pseudo rupture avec Eilenn, bien qu'on ai jamais été en couple selon elle, ne m'a pas fait du bien, alors ouais, je ne veux plus être ce même gars qui l'a attendu, qui l'a aimé trop longtemps... J'ai été con et pour casser avec cette image, j'ai décidé de cacher tout ce qui laisser les sentiments apparaître... C'est à dire, mon piano, parce que la musique, on joue avec le coeur, on laisse parler nos émotions et ça, je ne peux pas, je ne veux plus m'ouvrir aux autres comme j'ai pu l'être avec elle quand on était gamin et même en début d'année à Princeton.

Pourtant, quand je suis passé devant cette salle au nom de Beethoven, je n'ai pas pu m'empêcher d'entrer et de m'approcher du piano. Caressant le bois le formant un instant avant de laisser mes doigts glisser sur les touches, il m'avait fallu un moment avant de finalement m'installer devant et prendre mes marques, laissant mes doigts découvrir le son de l'instrument, déliant mes doigts par des exercices que je continue de pratique sans un clavier maintenant, cela me fait étrange, parce qu'au final, ça fait plusieurs mois que je n'en avais plus touché un, jouant seulement dans ma chambre d'un piano imaginaire pour ne pas perdre la souplesse de mes doigts... Alors oui, maintenant que je suis persuadé d'être seul, mes doigts courent tout seul sur les touches, laissant des notes se formés, un mélodie apparaître et envahir la pièce. Je ferme les yeux, me laissant aller à simplement jouer, créant une mélodie comme j'avais l'habitude de le faire pour évacuer mes émotions, je ne sais pas si le rendu est beaux aux oreilles de quelqu'un d'autre, mais aux miennes, ce son est simplement beau, libérateur même...

Puis la dernière note est là, ouvrant les yeux, je regarde mes mains toujours posés sur la surface blanche des touches et je ne peux réprimer un léger sourire de prendre place sur mes lèvres. Satisfait... Mélancolique en même temps, parce que ça me manque de jouer ainsi, de me laisser aller à faire de la musique, même si cet instrument, je l'ai déjà maudit plus d'une fois, détesté pour ne pas réussir à jouer tel ou tel morceau d'un grand compositeur, mais il faut toujours que j'y revienne, même encore maintenant alors que j'essaie de le fuir plus qu'autre chose...

Soudainement, une main se pose sur mon épaule et je sursaute, mes doigts quittant les touches, je tourne la tête vers la personne qui se trouve derrière moi maintenant et m'adresse la parole un compliment... Sauf que je le regarde comme un enfant que l'on vient de prendre un faute, qui s'attend à se faire engueulé. J'étais dans ma bulle et il vient de détruire ça, c'est pour ça, sûrement que je ne l'ai pas entendu approché, parce que je pensais trop... Je me recule alors, me libérant de l'emprise de sa main sur mon épaule pour me relever et m'écarter du piano, comme si ce je ne l'avais jamais touché, comme si ce n'était pas moi qui jouait de la musique jusque là, que je n'étais qu'un simple spectateur du spectacle donné par un fantôme. Je regarde alors alors, sans trop savoir que dire hormis un. "Vous vous tromper. C'était n'importe quoi. Je ne sais pas jouer." pour tenter de lui faire oublier qu'il venait d'entendre une vraie musique, espérant lui faire croire que son ouïe la trompée et qu'en réalité, ce n'était qu'une succession de notes pas du tout méprisé, comme un enfant en bas âge pourrait faire... Sauf que je me doute bien qu'il ne sera pas dupe, qui me croirait sur ses propos hein ? Le souci, c'est que là, je suis réellement mal, parce que je ne veux pas que ça se sache...
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Douce mélodie qui résonne dans nos têtes, nous donnant l'allégresse et l'insouciance.

 La musique était pour lui, un échappatoire. Bien sûr, il préférait du bon ACDC plutôt que du Beethoven, mais il ne pouvait pas vivre sans une note de musique par jour. La musique était partout autour de lui. Dans son enfance, il tendait l'oreille pour écouter sa mère faire du piano, ou fredonner un air à ses frères. Lui, il n'avait pas le droit à la voix douce, chaleureuse et aimante de sa mère. Il n'avait pas eu le droit à ses bras tendres, à sa douceur et à ses berceuses pour qu'il s'endorme. Il avait été celui qu'elle abandonnait, celui qu'elle oubliait. Aux yeux du monde, elle avait été une bonne mère aimante envers ses fils. Sauf dans les siens. Qu'il aurait aimé se laisser bercer par la douce voix de sa mère qui chantait une berceuse au creux de ses oreilles. Il aurait été bercé par la voix et aussi par la respiration de celle-ci, entouré de ses bras. Il n'avait rien eu de tout cela, juste des regards noirs, parfois des petites baffes derrière la tête et des reproches. Une voix glacée pour lui. Alors le soir, allongé seul dans son lit, il écoutait la douce écho de la berceuse, en imaginant qu'elle était pour lui. Il n'était pas dupe, elle n'était pas pour lui mais pour ses frères à lui. Jamais, elle ne lui aurait laissé une once d'amour pour lui transparaître sur son visage. Son père semblait-il aimait écouter du jazz tout en buvant des verres à l'alcool. Il se rappelait que la première fois où il avait bu de l'alcool, à ses 10 ans. Il se souvenait de cette première fois où il avait vu une certaine complicité avec son père. Dans ce moment, où il n'avait pas compris que derrière le sourire joyeux de son père se cachait du vice. En cette soirée, il lui avait donné une maladie, une addiction dont il ne pouvait se détacher. A ce souvenir, de la première effluve qui avait brûlé sa gorge, du jazz contemporain aux intonations joyeuses avait résonné dans le bureau de son père. Oui, la musique l'avait bercé pendant son enfance, toute son enfance fut rimée par les berceuses et la douce variété mélancolique de sa mère et le jazz joyeux de son père. Ce fut à l'adolescence, qu'il découvrait véritablement son domaine de musique. Etrange pour quelqu'un qui aimait le théâtre, adorer le rock, le ACDC.  Généralement, les personnes qui aimaient le théâtre, arboraient le rock mais lui, il semblait être différent, unique. Il écoutait de tout. De la musique qui bouge lors des soirées de jet set, du rock pour aider à se vider l'esprit, à se calmer. De la musique classique, pour se rappeler à défaut du passé ou tout simplement pour ses mises en scène.  Cependant la musique douce, virevoltante, changeant de tons et d'humeurs dans une parfaite concordance, comme si tout cela était dans une parfaite harmonie. Une harmonie douce, enivrante et hypnotique qui l'avait guidé dans la salle de musique vide de toute vie, excepté d'une. Une vie qui semblait donnée vie à quelque chose de mort, sans âme. Le piano semblait être vivant sous ses mains. Peter était pensif et semblait regretter toutes ses années perdues à vivre dans la débauche et la grandeur du succès. Peter n'y pouvait rien y faire, il voulait sentir qu'il existait aux yeux des autres, qu'il était bel et bien vivant. Alors il provoquait sans cesse, faisait des frasques. Au fond, il était bien plus que cela mais bien sûr, il devait le cacher aux yeux du monde.

Lorsque la dernière touche sonna, résonna dans la salle. La souffrance revint faire battre son coeur. Elle tambourinait à sa poitrine mais qu'importe. Depuis des années, qu'il était un des plus grands metteur en scènes que le monde ait connu, Peter savait reconnaître du talent, un don lorsqu'il le voyait. Ce garçon avait du talent même si il le prétendait le contraire. La réaction ne fut celle qui était escomptée. Il s'attendait à un sourire, à un garçon qui baissa aimablement la tête mais non une réaction aussi étrange. Il s'était levé, s'était séparé de l'instrument en lui prétendant qu'il ne savait pas jouer du piano. Peter arqua un sourcil en le regardant, levant les mains en l'air en signe d'apaisement, comme un taureau qu'il essayait de calmer. Peter connaissait ce genre de réaction, il en avait eu une lorsqu'il avait choisi le théâtre et qu'il s'était fait une fois de plus rejeté par sa famille. Il eut un sourire en coin, ses doigts fins vinrent caresser les touches de marbre du piano, les doigts vinrent faire " la lettre à Elise". Peter ne savait pas jouer du piano, comme tu en jouais mais il arrivait à tirer un petit air tout simple. Le seul petit air que sa mère jouait souvent et qu'il la regardait en faire, mémorisant l'emplacement de ses mains fines et féminines sur les touches. Il joua quelques accords, les plus connus et simples de tous.

- Ah ! Moi, je suis miss America en bikini, ironisa-t-il avec un sourire enjoué.

Peter leva les yeux au ciel face à l'élève qui semblait paniquer à l'idée qu'il ait découvert en train jouer de la musique, comme si cela était une honte. Pour Peter, la musique et aimer en jouer n'en était pas une mais à la fois, il venait de la vieille école.

- Calme-toi petit, nous sommes tous seuls et puis je ne vais pas te manger, s'enquit-il avant de le regarder.  Oh et puis, sache le, je ne me trompe jamais , j'ai toujours raison même quand j'ai tort, déclara-t-il.

Il tendit la main vers le jeune homme qui semblait le regarder , l'étudier et le juger. Le jauger.

-Quel est ton nom, petit ? Demanda-t-il curieux de savoir quel était ce talentueux.

Peter eut un sourire aimable. Il voulait connaître ce jeune homme qui avait réussi en une seule mélodie , lui faire oublier tous ses démons.

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Mes doigts qui courraient sur le piano, entre les touches, appuyant sur certaines d'entre elles pour laisser le son équivalent à cette touche de sortir de l'instrument et de flotter dans l'air, rapidement suivie d'une autre et ainsi de suite, laissant ainsi le silence s'éloignée de plus en plus de cette salle de musique, qui pourtant à cette heure devrait être déserte... C'est loin d'être le cas, parce que je suis là, à faire sonner la douce mélodie de ce piano, pourtant, cela ne dure pas. La chanson fini, parce que toute bonne chose à une fin et qu'une mélodie trop longue en devient lassante. Alors le piano se tait et mes doigts s'immobilisent sur celui-ci. Une autre musique aurait pu suivre, aurait pu prendre naissance de mes doigts s'il n'y avait pas eu cette intervention de cet homme, sa main sur mon épaule, ses paroles et ma réaction ne se fait pas attendre. Je m'écarte, de lui comme du piano, faisant celui qui n'a pas du tout été prit sur le fait et niant, en bloc, que je sais jouer du piano. Lui mentant sans vergogne alors que l'un comme l'autre, on est pas dupe. Il ne le sera pas, lui en tout cas. Même si moi, je me plais dans mon mensonge, de celui qui ne s'intéresse pas à la musique, celui qui ne fait pas de piano, il n'en est pas de même pour lui il semblerait... Parce qu'il s'approche un peu plus de l'instrument sous mon regard et se met à jouer une mélodie. Une morceau de piano que je reconnais, l'ayant déjà apprit plus jeune... Je ne peux alors réprimer des petits mouvements de tête en accord avec la musique. Me lançant un peu bercé par celle-ci... Cependant, le morceau s'arrête trop vite, trop brusquement à mes yeux et je relève mon regard sur l'homme et non plus ses mains qui traînent encore sur la piano.

Je suis surpris par ses propos... peut-être même un peu choqué, pourtant, j'hausse les épaules et ne peut réprimer un petit sourire moqueur. "Chacun son trip après tout, mais il vous manque la poitrine pour ça." Lui rétorquais-je en dessinant la forme d'une poitrine au niveau de mes pectoraux. Qui se moquait de l'autre au final ? Lui de moi ou moi de lui ? Cela est assez compliqué, mais s'il pense que je vais simplement reconnaître devant lui que je sais jouer du piano, que j'en joue même depuis des années, il se fout le doigt de l’œil et même plus que le doigt en réalité parce que j'ai tiré un trait sur ça, sur cette partie trop douce de moi, trop romantique également.

J'arque alors un sourcil en entendant ses propos suivant. Enfouissant maintenant mes mains dans mes poches, j'opte pour une posture un peu plus nonchalante, relax, parce que s'il croit que j'ai peur de lui, il se trompe également. En fait, il est clairement entrain de se faire une fausse image de moi ! C'est pour ça que j'aurais préféré qu'il ne me voit pas jouer du piano. Il me prend pour quoi ? Une tafiole ? Un mec qui a peur du regard des autres ? De l'autorité ? Parce qu'en vue de comment il me parle maintenant, il doit être professeur ou quoi non ? C'est bien ma veine ça ! Sur toutes les personnes présentent à Harvard, il faut que je tombe sur un professeur, à moins que ça soit juste un étudiant bien plus âgé que les autres, après tout, ce n'est pas rare de voir des personnes venir comme ça même la quarantaine passée, pour reprendre des cours et obtenir un nouveau diplôme... Je ne peux réprimer un petit rire moqueur d'ailleurs quand il s'affirme être monsieur j'ai toujours raison. A la bonheur, je suis tombé sur un cas qui va bien me prendre la tête ! Probablement pire qu'Ael. Tain, à croire qu'il y a que des boulets ici au final... J'aurais du rester à Princeton, même si cela signifiait la voir tout les cours et la regarder s'éclater avec son putain de fiancé pas assez bien pour elle. Je me crispe un peu en repensant à Eilenn et également à son fiancé. J'ai la rage contre elle. C'est à cause d'elle si je me retrouve dans cette situation ! Sale conne !

Mon regard toujours posé sur lui, je regarde sa main tendu vers moi, restant rivé dessus alors qu'il me demande maintenant mon prénom et me donnait le magnifique surnom de petit... Je soupire alors, relevant le regard et le plantant dans le sien. De mauvaise humeur ? Pas qu'un peu maintenant, parce que je n'avais nullement envie de me présenter... Pourtant, j'avais reçu une bonne éducation, alors, je me devais de le faire. Sortant à contre coeur ma main gauche de ma poche, je saisis la sienne. "Darwin." Dis-je un peu renfrogné en serrant sa main. Il me demandait mon prénom, et je venais de lui donner mon surnom, un surnom que j'utilise maintenant depuis des années, parce que c'est un moyen dans un sens, d'être sûr qu'il n'aurait pas moyen de me retrouver dans la liste des étudiants d'Harvard si mes soupçons sont fondés. Une fois que l'on aura quitté cette pièce tout les deux, il ne pourra donc en aucun cas remettre facilement la main sur moi...Du moins, je l'espère ! Harvard c'est grand après tout, alors j'ai des chances de ne plus le recroiser ensuite, même si j'ai encore quelques longues années à faire ici, dans ce bâtiment... Ouais, en fait, c'est mort... S'il traîne dans ce bâtiment et que moi aussi... Putain, c'est bien ma veine... Je lache alors sa main pour mettre à nouveau ma main dans ma poche, essayant réellement d'avoir l'air du gars qui se fiche de ce qu'on peut bien lui dire, sauf que là, c'est loin, très loin d'être le cas, et espérons qu'au moins, sur cela, il ne captera pas la fausseté de tout ça...
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Douce mélodie qui résonne dans nos têtes, nous donnant l'allégresse et l'insouciance.

 Peter était vraiment estomaqué par la mélodie , il était encore bouleversé par ce qu'il venait d'entendre. Il avait l'impression que la mélodie avait réécrit toute son histoire, tracer les courbes turbulentes de sa vie.  Une faite de souffrance, de silences amères, de coeur brisé, de désillusions. Il avait ramé pour devenir ce qu'il est à ce jour. Il avait enduré pas mal de rebuffade. Il n'avait pas eu une enfance convenable. Lui, le second né d'une famille de scientifique. Lui, le gentil Peter, qui serrait une peluche froide contre sa poitrine en se forçant à croire que c'était une étreinte de sa mère. Face à cette mélodie, il était redevenu en un temps, ce petit garçon au coeur meurtri par la solitude, la violence de son père alcoolique, et le rejet de sa mère. Selon eux, il avait été le raté de la famille alors qu'il était le plus connu de tous. Mais pour eux, il n'était pas un scientifique, certes, il excellait en mathématique, en informatique, en physique cantique, et en chimie mais il n'en avait pas fait son métier, et cela pour eux était pire que de leur annoncer qu'il était gay. Ses parents avaient coupé les ponts rien qu'à l'annonce, qu'il n'allait pas devenir un scientifique mais un artiste. Il fut abandonné par sa famille, et ce moment dans la mélodie fut sans doute un des moments où la mélodie était devenue sombre, c'est à partir de ce moment là, que son alcoolique avait gagné en force majeur. Lorsque la mélodie s'allégeait se fut pour montrer ses moments où il avait découvert sa passion, lorsqu'il jouait des rôles, qu'il faisait ce qu'il aimait, le théâtre, ou aussi lorsqu'il s'enivrait dans l'alcool, faisant des fêtes, s'amusant comme un enfant le ferait. Ce fut à l'âge adulte, qu'il comprit ce qu'était les joies enfantines. Certes, ses joies enfantines étaient devenues plus perverses, frôlant une débauche extrême mais il le faisait dans le but de rattraper son retard et de trouver un réconfort à cette solitude.

Un réconfort qui n'était que temporaire. Peter eut un sourire en écoutant la répartie de l'élève face à lui. Il semblait être pareil que lui lorsqu'il avait appris sa passion pour le théâtre. Cela semblait être un fruit défendu. Quelque chose à bannir. Peter a mis du temps pour comprendre sa passion, comprendre ce qu'il lui plaisait et de l'accepter. Il avait dû le cacher pendant longtemps, depuis ses 10 ans, jusqu'à la fac d'Harvard où il avait dû choisir entre sa famille, la science ou sa passion pour le théâtre. Cette chose qui avait comblé un vide dans son coeur, lui donner une certaine chaleur durant son enfance alors que sa mère avait joué aux abonnées absents. Cette passion qui lui avait donné tout l'amour dont il manquait. Il avait aimé sa famille, du mieux qu'il avait pu, du mieux qu'il pouvait le faire. Peter n'avait jamais su ce qu'était l'amour à part une seule fois , et cet amour lui avait brisé le coeur, avait fini par le rendre comment il était aujourd'hui. Il avait 17 ans, déjà plus puceau depuis un certain temps mais il s'en fichait. Elisabeth, ses cheveux bruns, ses yeux d'un bleu étincelant, un sourire étincelant , avec des lèvres pulpeuses, aux couleurs des belles roses printanières. Une odeur sucrée qui l'avait enivré, hypnotisé. Un amour intense mais bref, Peter avait attendu, l'avait vraiment aimé , comme jamais il n'avait aimé une femme. Et puis, elle lui avait brisé le coeur, elle avait couché avec lui, puis elle l'avait quitté pour un autre homme plus mature, plus entreprenant. Elle lui avait brisé le coeur en mille morceaux. Peter avait essayé d'apprendre à l'aimer comme un homme aimerait une femme. Mais elle ne l'avait pas voulu, elle l'avait abandonné et depuis, tout s'était empiré. Dans la mélodie, que le jeune homme venait de jouer, c'était sans doute le moment euphorie. Dans sa vie, lorsqu'Elisabeth en faisait partie, tout allait pour le mieux, tout était bien. Le moment euphorique suivie d'un silence qui se brise, pesant , sombre, cassant avec le moment magique. Sa rupture avec elle.

- Je pense que je suis très bien comme je suis, la poitrine, je la laisse pour les femmes, elles en feront un meilleur usage que moi, ne penses-tu pas ? Demanda-t-il avec ironie.

Il voulait détendre l'atmosphère, l'alléger car il sentait une tension électrique entre eux. Il semblait paniquer l'élève, complètement. Comment pouvait-on avoir honte d'un tel don ? Peter le savait au fond, il avait toujours eu honte dans sa jeunesse, de préférer le théâtre au mathématique car c'est ce qu'on attendait de lui à cette époque. Puis, il avait décidé de ne plus en tenir compte des avis des autres.

- Peter, le professeur de théâtre, chouette morceaux, tu en joues depuis combien de temps ? Demanda-t-il en le regardant.

Peter était curieux, il voulait vraiment tout savoir. Savoir qui était cet élève qui l'avait fait replongé dans les abîmes de son enfance, adolescence, dans l'heure de son premier amour. Vraiment, il voulait connaître la personne qui l'avait bouleversé alors que peu de personnes peuvent le faire.

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Alors qu’il me provoque en me parlant qu’il est miss America parce que j’ai eu l’audace de lui mentir clairement en affirmant ne pas savoir jouer du piano, alors qu’il a eu le loisir de m’entendre jouer il y a même pas cinq minutes. Je me tiens à distance de l’instrument d’ailleurs, l’ayant fui comme on fuirait un pestiféré, en se tenant à l’écart, mais en gardant un œil dessus au cas où il nous suivrait pour tenter de nous refiler sa maladie. Sauf que là, on parle d’un instrument, d’un piano qui plus ai, cet instrument dont je joue depuis des années et qui au final n’a presque plus aucun secret pour moi, qu’ils à queue ou non. Mais depuis septembre je le fuis, parce qu’il est la preuve en plein que je peux être sentimental, que je ne suis pas juste un sale type, parce que je joue avec mes sentiments, je les exprime à travers la musique, les notes qui s’échappent du piano à chaque fois que je presse l’une des touches de celui-ci. Et dès lors que je montre mes sentiments, j’ai l’impression de redevenir faible, chose que je ne veux plus, je ne veux plus me laisser aller à chérir une fille, à l’aimer comme un con. Alors, le plus simple pour moi était de me tenir loin du piano pour ne pas me laisser aller ainsi… Pourtant, j’étais venu ici, comme un idiot, je m’étais aller à laisser mes doigts courir sur le piano pour jouer, pour retrouver pendant un instant, le toucher des touches sous mes doigts, entendre le son de cet instrument, mais surtout me laisser aller un peu, succomber tout simplement à la tentation de la musique et être bercé par elle… Cependant, j’avais trop abusé et maintenant, alors qu’à l’origine j’étais tout seul, je me trouvais maintenant en face de cet homme qui se moquait de moi, de ce que je peux bien vouloir et penser.

« Cela dépend de ce que vous voulez faire avec. Si vous êtes gay et que vous sortez avec un Bi’ cela ne pourra que lui plaire. » Ouais, il y a que moi pour sortir des âneries pareils et pire encore. « Vous pourriez réellement vous travestir, vous devrez kiffer ça. Genre vous pourrez réaliser votre rêve de tenter le concours de miss America. » Je souris, fier de mes conneries encore une fois avant d’avoir un pseudo éclair de génie. « Ou mieux encore, vous n’aurez plus besoin d’une femme pour avoir le loisir de peloter une poitrine ! » Ouais, faut toujours voir le positif, parce que je ne pense pas du tout au fait qu’il pourrait surtout ensuite être vu comme une bestiole de foire, que le seul travail qu’il pourrait alors trouver sans caché sa partie masculine et sans jouer les travelos réellement, serait dans un cirque comme on en voyait jadis, qui montrait les êtres spéciaux, genre les nains, mais surtout ceux ayant une difformité physique pour en faire une attraction.

Je me présente ensuite, quand il me le demande, disant simplement mon surnom comme je le fais depuis des années maintenant, attendant qu’il fasse de même, qu’il se présente et je tique un peu quand il me dit son prénom ainsi que son titre de professeur. Forcément, fallait que je tombe sur un professeur d’art, enfin, en même temps, j’étais dans le bâtiment des arts, puis je dois me convaincre que là, que ça aurait pu être pire, que j’aurais pu faire face au professeur de musique là, lui il ne m’aurait pas lâché et aurait sûrement demander pourquoi je n’étudie pas en musique. Je le fixe alors, le dévisageant à sa question. « Première fois. » Ouais, je continue de mentir comme un arracheur de dents, parce que je n’ai pas envie de parler de ça, je préfère clairement le sujet de miss América que du piano là, parce que je refuse d’en parler, de voir cette histoire se répandre, je ne veux pas que les gens pensent que je puisse être sensible à ce point-là, d’être romantique, etc. Parce que je ne veux plus être ainsi. En quittant Princeton, j’ai décidé de ne plus être comme ça, de changer à cause de cette fille que j’ai trop longtemps aimé en vain, cette fille qui m’a brisé le cœur. « J’ai jamais joué avant et je ne toucherais plus un piano. » J’essaie de me persuader moi-même de ce mensonge-là plus que de le convaincre lui.

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The music is the language of the feelings
Douce mélodie qui résonne dans nos têtes, nous donnant l'allégresse et l'insouciance.

 Doucement, la mélodie venait à quitter tout son être. Son état serein, épris de la mélodie cristalline. Son état si différent qu'au naturel. Peut-être était-il vraiment ainsi en réalité ? Peter avait tellement joué la comédie, un double rôle dans sa vie qui a été chaotique. Un père qui le battait et qui l'entraînait à boire, à fumer pour un oui ou pour un non. Peter ne savait même pas pourquoi il buvait. Pour oublier d'avoir eu une mère qui le haïssait totalement et le mettait de côté, comme toute sa famille. Son coeur n'avait jamais arrêté de souffrir, de se casser, de briser. Il sentait l'amertume ronger son coeur, la colère qui l'avait guidé dans de très nombreux pas dans sa vie. Quand il était petit, la musique était douce , sombre, perdue à des milles lieux. Malgré la solitude et l'horreur qui décoraient son enfance, il ressentait une pointe de nostalgie. Malgré qu'il avait perdu plus vite son innocence par rapport à ses frères. Il pensait que c'était à cette époque sans même le savoir réellement, qu'il avait compris sa destinée. Le théâtre. Il aimait le théâtre, jouer d'autres rôles, s'imprégner temporairement d'un passé, de souvenirs d'une autre personne. De devenir une autre personne. Tour à tour, il avait été un gentil, un méchant, une simple personne. Puis, il était devenu metteur en scène, enchaînant les succès à Broadway. Il avait aimé jouer d'autres personnes, s'imprégnant de leurs maux, oubliant les siens au passage, il avait décidé de continuer, de monter le grade, d'écrire des pièces pour passer le temps et surtout oublier l'horreur de sa jeunesse. La musique passait en seconde, du piano mélodieux de sa mère, il était passé au son anarchique du Rock. ACDC, Beatles, Queen, Iron Maïden, c'était devenu sa maison. La guitare électrique et les voix hurlantes l'empêchaient de penser à tout cela, de penser à sa vie, à ce qu'il devrait faire. Les voix sifflantes et durs des rockeurs lui faisaient oublier un temps celle de son père et de sa  mère. Il oubliait grâce au rock, le vide et le manque d'amour qu'il avait ressenti durant son enfance. Cependant, quelque chose persistait en lui. Un vide, un manque dans son coeur.

Cette mélodie l'avait ébranlé plus qu'il en laissait paraître, plus qu'il osait le montrer. Son masque se le devait. Elle n'avait pas fait que de le toucher, de lui faire penser à cette enfance brisée par une mère trop froide, trop dure, à un père trop violent et alcoolique, à un abus trop insistant qui le traumatisait totalement. Il se rappelait que trop bien de ces moments passés à calculer, à noircir des feuilles blanches, à raturer. Il avait atteint un niveau où certains scientifiques ou grand mathématicien ne pouvaient plus le suivre. Il aurait pu devenir un grand scientifique, un grand mathématicien, même un grand médecin mais il avait choisi le théâtre. Il avait choisi d'aller contre sa famille pour sa passion. Cette mélodie avait révélé à ses yeux, ce manque, l'avait comblé par des sons, des souvenirs qui auraient pu être parfaits grâce à un peu d' imagination. Il avait réussi là où le rock et les femmes ont échoué avec lui. Il avait adoré ce moment magique, ce moment où il se sentait libre, comme un enfant. Il ressentait une envie de rire face à ses misères, aux misères du monde. Il ressentait l'envie d'être innocent à ce moment. Il ressentait l'envie d'être un homme bon , d'être un homme qui ne fut pas accro à l'alcool, au tabac. Peter ne pouvait pas se tenir, cette mélodie s'était tue et toutes ses bonnes résolutions s'évanouirent dans le silence et l'écho de la dernière note jouée.

Il eut un petit rire jaune, sans joie. Peter aimait la répartie de cet élève malgré l'insolence évidente dans la voix de l'élève. Il préférait rester silencieux face à ça. Il était pareil quand il était jeune. Il avait peur de rien, rien ne lui faisait peur. Il faisait front envers tout le monde.

- C'est clair que cela me ferait gagner du temps d'être Miss America, je n'aurais pas besoin de draguer mais cela serait moins marrant, déclara-t-il avec un sourire ironique. Je préfère les seins d'une vraie femme, moi, s'enquit Peter.

Il arquait un sourcil peu convaincu par le mensonge aussi énorme qu'une villa à Miami, que le château de Versailles.

- Et bien, tu es un virtuose , tu devrais en jouer un peu plus et gagner ta vie ainsi, tu sais, il faut pas avoir de savoir jouer du piano , c'est même une fierté, et puis t'as pas à me mentir, tu sais, dit-il doucement.

Peter lançait un regard insistant, disant très clairement, qu'il ne fallait mieux pas lui mentir à nouveau. Il n'était pas né de la dernière pluie. Il connaissait ses mensonges par coeur, il les avait sorti à ses parents pour cacher sa véritable passion, alors il était à la bonne école.




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Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel alors qu'il continue sur sa lancée, argumentant dans son sens. Je soupire d'ailleurs. Je crois qu'il ne va pas me lâcher avant un moment ce gars. Pourquoi fallait que je tombe comme ça sur un gars aussi obstiné ? Bien que je ne sois pas mal dans le genre non plus. On va aller de paire, mais en se confrontant, comme deux aimant qui cherche à se rapprocher mais qui ne cesse de se repousser en même temps. Complémentaire, mais en même temps en opposition. Mais là, on est pas aussi froid que ces éléments, ici, notre nature humaine va jouer et nous influencés, on verra qui craquera le premier... parce qu'on ne peut pas lutter indéfiniment comme les aimants, dépourvu d'âme, de pensées et de sentiments. Nous, nous sommes bien plus complexe, plus sensible surtout. "C'est pour ça que les opérations existent. De nos jours, ça ressemble de plus en plus à une véritable poitrine ! Donc, je pense que ça pourrait parfaitement vous convenir." Je le provoque encore, avec cette histoire de miss américa, parce que bon, je vais pas lâcher le morceau comme ça et si j'arrive à gagner un peu de terrain là, peut-être qu'il accepterait de revoir son idée, un peu trop arrêtée, que je sais jouer du piano, puis c'est aussi un moyen de détourner encore son attention un moment...

Sauf qu'il revient à la charge, insistant clairement sur le fait que je sais jouer, que je devrais pas lui mentir de la sorte... Il veut pas lâcher l'affaire sérieusement ? Je soupire, haussant les épaules. "Vous vous faites des films. J'ai fait n'importe quoi là. Je sais pas jouer." Ouais, je continue de lui mentir, de le prendre pour un con aussi, surtout qu'il vient clairement de me que je devais pas lui mentir... Sauf que s'il croit que c'est parce qu'il me dit ça que je vais soudainement lui dire que si, je joue du piano depuis que je suis tout petit, que j'ai jamais arrêté sauf en septembre passé, enfin, faussement arrêté vu que je peux pas m'empêcher d'en jouer, virtuellement, dans le sens où quand je suis seul dans ma chambre, je répète les partitions que j'ai apprit sur un piano invisible. C'est une façon de ne pas perdre ma dextérité, ni même la souplesse de mes doigts. "Ensuite pour gagner ma vie, j'ai d'autre projet que de jouer les pianistes de bas étages comme vous semblez vouloir que je fasse." Lui lançais-je alors. "Donc arrêtez d'insister, je ne sais pas jouer de cet instrument et je n'ai aucune ambition à ce propos." J'aurais pu... Avant, il y a un an, j'aurais cru ses paroles et je l'aurais sûrement suivit pour voir ce qu'il aurait pu m'apprendre. Sauf que voilà, une fille avait fait des ravages et je ne suis plus du tout désireux de montrer mes sentiments, ni même de les exprimés à travers la musique comme je pouvais le faire avant. C'est compliqué tout ça au final. Mais il est clair que je ne compte pas changer d'avis, il ne va faire que perdre du temps avec moi.
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Douce mélodie qui résonne dans nos têtes, nous donnant l'allégresse et l'insouciance.

Peter commençait à s'énerver véritablement en l'écoutant lui mentir. Il ne comprenait pas pourquoi cet élève continuait à lui mentir. Il n'était pas son père, ni un de ses camarades. Peter essayait de lui parler, ce n'était pas une honte de savoir jouer de la musique ainsi et surtout de la lui faire ressentir, lui faire éprouver de la mélancolie, de la nostalgie et aussi des remords. Face à la musique, il avait l'impression d'avoir raté sa vie, d'avoir mal compris sa destinée, ce qu'il devait faire. Arrêter l'alcool, cesser d'être accro à cette addiction. Peter ne voulait plus être comme son père, être à accro à ces liquides alcoolisées, en picoler tous les jours. Quelqu'un qui lui faisait ressentir cela, lui donner des bonnes résolutions mais celle-ci se sont évanouis dès que la musique a touché sa dernière note cristalline, ne le laissant qu'avec ses démons qui se moquaient de lui, dans sa tête, les rires démoniaques redoublaient , asséchant sa gorge, et quelque chose en lui, un murmure vicieux, une voix mielleuse mais froide, rauque et grave. Une voix qui lui avait parût cruel enfant tant elle avait été accompagnée de coups et de claques. Mais dans sa tête, à ce moment, elle était plus douce, plus railleuse mais envoûtante, insistant sur chaque syllabes. Celle de son père. Elle lui disait, ô combien, il avait besoin de boire et encore toujours plus de l'alcool. Sa tête bourdonnait tout le temps de cette voix qui l'avait incité plus jeune à goûter à l'alcool pour boire avec lui. Mais à ce moment, Peter ne pouvait pas boire d'alcool devant lui, ses lèvres étaient sèches et ses nerfs qui n'étaient pas apaisés parce qu'il n'avait pas bu.

Il eut un sourire ironique et sarcastique à la joute verbale à propos de Miss America, Peter aimait trop les femmes pour en devenir une. Et puis, si il faisait cela, le peu de contact qu'il avait avec sa famille, sera rompu définitivement. Ils n'avaient toujours pas digéré le fait qu'il avait préféré le théâtre à la science. Son père l'avait carrément coupé les ponts avec lui, il avait dû travailler pour continuer ses études mais cela ne l'avait pas empêché de continuer de bien s'amuser, de coucher avec des filles toutes plus belles les unes que les autres, de s'enivrer. Peter n'avait tenu aucune limite puisqu'il travaillait dans un bar et qu'il était un alcoolique, au moins, il avait réussi à tenir la distance malgré qu'il dormait très peu. Peter lançait un regard au jeune, face au mensonge provocateur, il avait l'impression que cet élève se foutait de lui, il l'avait vu, il n'était pas ivre, il avait entendu la musique.

- Non mais dans une de mes pièces de théâtres renommés dans le monde à Broadway, t'aurais pu, petit, je t'aurais engagé. Ecoutes, je ne sais pas ce qui te fait mentir comme ça et je veux pas le savoir, je m'en fiche, je ne suis pas un de tes camarades, ni autre, moi, là, je suis juste un mec, ok, qui s'en fiche des apparences que tu veux donner aux autres nigauds qui ne savent pas ce qu'est le vrai art, tout ce que je sais, c'est que là, tu me mens, en te foutant de ma tronche depuis le début, je t'ai vu joué, alors soit t'as un don naturel, ce que j'en doute sincèrement, tout ce que je veux, c'est que tu arrêtes de me mentir et qu'on discute comme deux adultes, compris mais arrête de mentir, tu sais jouer du piano, déclara-t-il en regardant l'élève dans les yeux.

Peter Wilson était renommé par la presse à scandale mais aussi pour son génie en matière de théâtre, beaucoup de people faisaient appel à lui pour certains problèmes d'intrigues ou autre, il était dans pas mal de magasines mais, il était aussi connu pour sa franchise, sa débauche et son manque de patience envers les gens. Il regardait Elis qui semblait mal à l'aise, assez nerveux. Avec un soupir , il se dit qu'il pouvait laisser abattre un de ses murs et de donner à boire au petit. Il prit deux gobelets en plastique qui trônaient pas loin et prit son thermos qui renfermait de l'alcool. Il servit la moitié des deux verres et en tendit un au pianiste.

- Je suis pas un ennemi, je suis juste curieux de savoir, pourquoi mens-tu ? Demanda Peter curieux.

Il pencha la tête sur le côté en regardant Elis prendre le verre, Peter eut un sourire, en voyant le bon point qui l'avait gagné.

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En face de lui, je cherche à le repousser, à lui faire perdre du terrain dans sa certitude sur le fait que oui, je sais faire du piano, mais en même temps, je cherche à dévier la conversation. Si cette technique marche un temps, elle s'estompe rapidement, car je me retrouve au pieds du mur en quelque sorte, alors qu'il me faire un putain de monologue à la con pour me parler de ce qu'il a déjà fait. Est-ce que j'oserais lui dire que j'en ai rien à foutre de sa carrière ? Qu'il ai joué à Broadway ou non, ça change rien pour moi. J'le connais pas et j'm'en carre de ça ! Il pourrait même être un putain de musicien qui fait les bandes annonces des meilleurs films ou un acteur hyper connu que ça changerait rien à ma vie et surtout au fait que je continuerais de jouer au plus con avec lui. Il me prend pour quoi ? Une petite pucelle qui va baver et se dandiner devant lui en mode mate mon cul j'suis assez bonne pour toi, j'veux coucher avec toi parce que t'es une célébrité. Bref, ce foutage de gueule quoi. Je le fixe, haussant un sourcil. "Tout ça pour quoi ?" Le questionnais-je alors ? Éludant clairement le fait qu'il venait de me demander de dire la vérité au sujet du piano, que j'arrête de le prendre pour un con, et surtout que j'arrête de jouer avec sa patience car monsieur ne semble pas en avoir beaucoup. Il risque de perdre alors. C'est dommage pour lui, parce que s'il croit que je vais plier devant lui uniquement parce qu'il vient de me faire un petit speech en élevant un peu la voix...

Je le regarde alors, chercher à se calmer peut-être alors qu'il me serre un café ? Je le fixe, prenant le verre un peu, incrédule. Il croit qu'on est devenu pote maintenant ? Qu'on va boire le thé et tout ensemble ? Sauf que ce que j'ai en mains, c'est pas chaud du tout... Baissant mon regard sur le récipient, je regarde le liquide dedans et le porte à mon nez pour sentir l'odeur. De l'alcool. "Nouvelle technique pour me faire parler ? Vous avez vu qu'en haussant le ton ça marchait pas, du coup, vous essayé de me saouler ?" Le questionnais-je faussement innocent, alors que c'est clairement pas un verre qui va me faire lui raconter ma vie. Puis de toute façon, je garde le verre, je compte bien le boire. "Ensuite, pour un prof, servir de l'alcool à un élève, n'ayant pas la majorité légale pour avoir de l'alcool dans ce pays, c'est clairement pas une bonne image." Et hop, une petite information sur moi en plus de mon surnom. Cool, bientôt je vais finir par faire comme lui et lui donner une partie de mon cv. Il risque d'avoir ce qu'il veut au final là. Puis, c'est encore un moyen de changer de sujet. Ouais, je cherche encore à fuir, parce que parler de la musique, du piano surtout, c'est une chose que je ne veux pas, parce que ça implique trop de choses, trop de faiblesses, de sentiments. Je veux pas qu'on me prenne pour un mec sensible, je veux continuer d'être ce p'tit con qui se la joue provocateur à deux balles, ce petit merdeux, ce richard à la con. Bref, des images pas des plus positives, mais que j'ai choisies délibérément parce que je ne veux plus laisser une fille s'approcher de moi. La dernière à fait bien trop de ravage.

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