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C H A R L I N E A N D S L O A NLes minutes défilaient lentement, mon regard s'attardaient sur le minuteur de mon four tandis que mon ventre criait oh famine. Voilà plusieurs jours que je ne m'étais pas accordée un bon repas. Pathétique charline. L'alcool et les déboires de mon père avaient su retenir toute mon attention. L'appartement était calme. Hendrick était parti quelques jours chez ses parents et mon père vaguait à ses occupations. J'avais pour la première fois depuis quelques semaines l'appartement pour moi toute seule. Mes doigts cherchaient quelques chose, une occupation. Ils vinrent titiller le bout de mon pull. Un pull bien trop grand qui me rappelait une nouvelle fois ce souvenir profond. Ce moment de tendresse à New York avec le seul homme qui arrivait à m'amadouer. Sloan me manquait terriblement, beaucoup trop d'ailleurs. Un long soupire se dégagea d'entre mes lèvres en repensant à la veille. Cette soirée avait été celle de trop, mes souvenir était brouillés par le trop plein d'alcool et pour tout vous dires je ne me souvenais de pas grand chose. A part de cette fille, de cette photo. Mon visage lui était fermé. Beaucoup trop de question se posait et les réponses ne venaient pas. J'étais complètement perdue. Mes doigts n'osaient même pas prendre mon téléphone qui se trouvait juste devant moi. Sloan m'échappait. Je le sentais et j'en étais malade. Sans trop comprendre, je me levais pour aller m’affaler sur le canapé. Un peu de repos n'allait pas faire de mal. J'étais épuisée mentalement et physiquement. J'avais besoin d'une pause et le summer camp allait être l'occasion parfaite de relâcher un peu la pression. Mon corps s'allongea lourdement sur le sofa et mes yeux ne tardèrent pas à se fermer. La nuit n'avait pas suffit. Je m'endormis paisiblement avant d'être rattrapé par une odeur de brûler. Mes yeux s'ouvrirent difficilement et mes sourcils se froncèrent. La sonnerie de mon four se mit à retentir. Je me précipitais vers mon four et l'ouvris. Une épaisse fumé noir s'en dégagea. " FAIT CHIIIIER ! " je n'étais même plus capable de me faire à manger. L'horreur. Je me mis à tousser avant d'agiter mes bras. Sans réfléchir, ma main cherchait à prendre la plaque brûlante qui se trouvait à l'intérieur du four. Charlineeeeeee sérieusement voilà que je venais de me brûler. La douleur était elle que je me mis à hurler. Je me précipitais vers levier pour passer mes doigts sous l'eau. Mon visage se crispa de douleur avant d'entendre la sonnerie de mon téléphone. Je coupais l'eau et entoura ma main d'un torchon humide. Mon regard se plissa en voyant le prénom de sloan apparaître. " Charline... Je crois qu'une discutions s'impose. Il faut qu'on parle. Je t'attends " à ces simples mots, je déglutis. Il l'avait fait... il avait passer le capte et moi j'étais restée bêtement à le regarder sans me battre. Instinctivement, je partie dans ma chambre laissant en désordre ma cuisine. Au diable le gratin de patte trop cuit . J'enfilais rapidement un jean et un haut sans chercher à savoir si je ressemblais à quelques choses. Je n'avais pas le temps. Il voulait parler et bien nous allons parler. Je mis mon téléphone dans ma poche de jean et pris soin de bander ma main endolorie. Sans plus attendre, je pris rapidement la direction de l'hôtel de sloan. Il ne m'avait fallu que quelque minutes pour y arriver. Durant le trajet, mes pensées tourbillonnaient dans tout les sens. Hier soir... il m'avait oublié. . Une fois arrivée, je sortie très rapidement de ma voiture. Le réceptionniste me fit un petit signe de main et mon sourire lui tarda à arrivé. Quelque chose n'allait pas et sa se voyait sur mon visage. Arriver à l'ascenseur, j'appuyai plusieurs fois sur le bouton. Rien... mon regard jeta un rapide coup d'oeil à la pendule. Les secondes devenaient des minutes et les minutes devenaient des heures. Je n'avais pas le temps d'attendre cette ascenseur et c'est avec conviction que je pris les escaliers. L'effort était ultime pour une épave comme moi. Arrivée au dernière marche, mon souffle était coupée. Mes mollets me faisaient terriblement mal. Je ne m'accordais aucune pose. Arrivée devant la porte de sa chambre. Complètement paniqué à l'idée de voir ou d'entendre quelques choses que je ne souhaitais pas. J'actionnais la poignet. La porte ne s'ouvrait pas pourtant j'accélérais le mouvement. Ma respiration était encore rapide et d'un coup mon visage se retrouva en face de celui de l'Eliot. Mon regard se décomposa littéralement. Il ne pouvait pas me quitter pas maintenant alors que les choses n'avaient même pas commencer. Mes mains se portèrent sur le torse de l'éliot pour le faire reculer et entrer dans sa chambre. Doucement, je le plaquais contre le mur de son couloir. Mon regard vide se plongea dans le sien. J'étais complètement paniquée. Ma respiration était rapidement trop rapide. " Tu m'as oublié, c'est sa hein ? " mes doigts restaient sur son torse. Mon regard lui se baisa pour regarder mes mains avant de froncer des sourcils en sentant cette douce odeur de fleur. " Tu as couché avec ? et ne me dit pas qu'elle est encore là sloan parce que je te jure que je pourrais pas l'accepté ! " rien qu'à ces paroles mes doigts se contractèrent sur son torse. Sloan ne semblait rien comprendre à ce qui se passait sous ses yeux. Mes sourcils se froncèrent à ce silence et je me mis à reculer. " c'est son odeur que je sens... hein.... ? " dis-je tentant de contrôler les larmes qui ne demandaient qu'à couler. Ma respiration était entre couper. " Dit moi... si tu m'as oublier. Dit le moi Sloan ! "
Love is like war: easy to begin but very hard to stop • la salle de bain ★★★
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