Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityI must tell you the truth ✧ Benji&James - Page 2
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I must tell you the truth ✧ Benji&James

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Acho que cansei, apenas acho. Meu coração dói, mas não vou ser fraca, não de novo. Não agora. Eu aprendi a ser forte, mesmo que todos tentem me derrubar. Sabe, as pessoas cobram muito de mim. Não admitem erros, exigem o que eu não posso dar. Querem que eu seja algo ou alguém que eu não sou, que é completamente o contrário do que eu sou. Querem que eu seja perfeita, coisa que estou muito longe de ser. Eu não estou aguentando mais, mas não quero ser fraca. E não vou ser. Eu não posso, não quero isso. Mas a cada dia que passa, fica mais difícil de obedecer essa regra.

À vrai dire, je prenais cela à la légère. J'espère qu'il le comprenne. Nous n'allions tout de même pas réellement se battre, si ? J'ai encore quelques grammes d'alcools dans le sang, et à mon amble avis, il ne me semble pas que cela soit judicieux de bouger énergiquement quand la seule idée de tourner sur la droite me donne des nausées des plus atroces. Ouais, je me comporte comme une fillette de trois ans. J'ai l'estomac, d'une fillette de trois ans même. Je prends sur moi, et cette fois, je l'attends. Je suis attentivement ces recommandations, alors que j'observe et scrute son profil. Je crois, que c'était l'unique de mes amis, qui ne me disait pas de pas boire, ou ce genre de connerie qui rentre d'une oreille et qui ressort immédiatement de l'autre. < Et bien.. J'ai pensé à aller courir ? J'avais l'habitude de courir, mais quand j'avais Nevada.. > Ma gorge se sèche. Je baisse les yeux en passant une main sur ma nuque où je lui inflige quelques pressions. < Enfin, je courrais plus trop. J'avais pas le temps. Pis, il n'aime pas courir. > En haussant les épaules, je faisais mine que cela n'était plus d'actualité, que cette tristesse dont Jimmy avait fait connaissance n'était qu'un vague sourire, laissé et enterré au bar précédent. à vrai dire. Je me demandais ce qu'il faisait, et surtout avec qui il était. < Et toi ? J'ai compris que t'avait une nana chez toi ? > Je hausse un sourcil, intrigué par cette fameuse histoire. Et si c'était pas le cas, si c'est mon imagination débordante, j'espérais qu'il ne soit pas trop vexé. En plongeant mes mains dans mes poches, je ressortais un paquet de clopes, en coinçant une entre mes lippes. Les yeux rivés vers le chemin que nous prenions. < J'parie que je peux te battre à la course. > D'un geste rapide et habile, je jette la clope à peine entamée aux pieds de mon ami. Un clin d'oeil, fut rapidement joint par un rire assez prononcé, alors que mon corps s'élançait dans une course furieuse. Putain, je sentais bien la nicotine brouiller mes poumons, et je n'explique pas l'effet au niveau de mon ventre, qui lui, n'est pas très ravie de ce genre de pratique. Je sais qu'il va me suivre, je sais que je peux compter sur lui. Alors qu'au moment où je pensais être au top niveau, l'envie de gerber me prend aux tripes. Je sens cette montée refaire surface, et putain. Je m'arrête, j'appuie ma main gauche sur le mur le plus proche. Et je recrache tout. Pendant quelques secondes, je me tords les organes, jusqu'à n'avoir qu'un vide dans l'estomac. Premièrement, c'est immonde, mais deuxièmement, j'ai encore envie de rire. Je passe une main sur mon front, en ôtant les mèches rebelles.

Puis je reprends mon souffle.. Petit à petit. Je me recule de la zone de danger. Et mon regard s'oriente sur Benji. < Ça, j'espère que ce moment tu vas le prendre avec toi dans ta tombe. > Le mélange entre la clope et l'alcool, et de courir de cette façon, non, c'était clairement une très mauvaise idée. Alors que je reprends le chemin en direction de la salle, en reprenant une cigarette, histoire de camoufler l'odeur. Putain, faut vraiment que je me douche. < Au moins, je suis plus saoul. > C'est vrai, c'était la stricte vérité. Je n'étais plus sous l'influence de l'alcool. Je regardais mon ami, en lui accordant un faible sourire au coin. Il devait se poser des questions, je n'ai jamais été ainsi, relâché, et bizarrement de bonne humeur. Mon regard croisait enfin le bâtiment tant recherché. Je me postais devant la porte, alors que je recrachais la fumée. < Mais, t'es sûr qu'on peut y rentrer ? Ou t'as un moyen, de nous faire rentrer ? > Je demandais cela, parce qu'il était très tard dans la nuit, et je me doutais un peu que ce genre d'établissement soit encore ouvert à cette heure. Je me place contre le mur, tirant sur le bâton de nicotine. Le regard rivé sur Benji.
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JAMES & BENJI

► I MUST TELL YOU THE TRUTH

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Choisissant l’option boxe, je suis le grand tatoué alors qu’il semble plus ou moins savoir ou il va. L’idée d’un petit match amical semble l’intéresser fortement, puisqu’il me propose de faire du sport de façon régulière. M’enquièrant sur ses préférences, j’ai droit à une autre page de sa vie. Bien mince, mais qui en sous-entend et en pèse beaucoup de mots non-dit. J’hoche la tête, simplement, alors qu’il hausse les épaules. Comme si cet épisode était derrière. Comme si ça faisait des semaines qu’on en avait discuté et que ce n’était que normal.

- Le matin ou le soir fait ta préférence? demandais-je. Tu m’appelles ou tu me textes quand tu veux y aller et on se fait ça, fis-je, acquiesçant d’avance à quand il lui plairait de se faire une virée.

Ça fait un moment déjà que j’ai pris l’habitude de me lever tôt le matin. Depuis que j’ai commencé à surfer y’a quelques années déjà, en fait. Les vagues sont meilleures à l’aube et la plage est moins bondée. Y’a quelque chose d’enivrant à voir de soleil se lever alors que t’as les deux pieds dans l’eau de l’océan et le cul sur une planche de surf. Prendre les premières vagues alors que les premiers rayons font miroiter l’eau. C’est incroyablement libérateur. Ça ne fera peut-être pas exactement le même effet, mais la course sur la rosée, ça doit pas être chiant du tout!

Changeant de sujet, il me questionne sur Blondie. C’est vrai que depuis qu’elle est là, je n’ai pas trop vu James puisqu’il s’éloignait un peu et avant ça, c’est surtout que je ne savais pas si ça allait tenir alors je n’ai pas vraiment chercher à en parler.

- Oui. Robin, belle blonde et Miss catastrophe. Elle me loue la deuxième chambre du condo, expliquais-je. Même si, la moitié du temps, elle squatte mon lit parce qu’elle fait des cauchemars où je sais pas trop. Je suis devenu un Teddy Bear, format géant. Ça me fait pousser mes limites habituelles, mais elle est sympa alors, ça va encore, concluais-je alors qu’il s’allume une cigarette.

Rapidement la situation change alors qu’il lance pouvoir me battre à la course. La clope à mes pieds, un rire et il part dans un sprint. Je le suis avec un temps de retard. Putain, vu ce qu’il a ingurgité, c’est encore impressionnant qu’il puisse filer de la sorte! Il est en forme! …ou pas vu ce qu’il rend sur le trottoir. Je reste hors de danger, le laissant se tordre les boyaux, m’accolant le dos au lampadaire. Les bras croisés sur mon torse, j’attends qu’il se reprenne. Lorsqu’il finit par relever la tête et s’éloigner à son tour, je le regarde, le coin des lèvres retrousser en un sourire moqueur.

- C’est dommage, moi qui comptais balancer une video de ça sur le net comme un faux-frère! m’exclamais-je en riant.

Un brin néophyte en la matière en fait. C’est pas moi qui irait faire de quoi du genre. Et d’abord, y’aurait fallu que je la prenne cette vidéo! Mais non, mon cellulaire est encore sagement dans ma poche de jeans. L’entendant affirmer qu’il n’est plus, il déclenche à nouveau mon hilarité.

- C’est bien, tu repeintures le trottoir, mais tu restes positif! fis-je en lui filant une claque amicale sur l’épaule.

Je ne sais pas s’il sera aussi positif au réveil demain matin. Quelques chose me dit que le pot d’anti-migraine se videra rapidement. Mais bon, j’irai pas lui faire la morale. C’est un grand garçon, il est encore capable d’évaluer ce qui est bon pour lui ou non et d’assumer les conséquences s’il fait trop le con. Je vais juste essayer qu’il n’aie pas trop à regretter d’ici demain matin. Dans tout ça, par contre, ce n’est pas la virée au bar ou la révélation qu’il m’a fait, l’étincelle de bataille qu’il a commencer ou sa soudaine course qui m’intrigue. …en fait, si. Le mélange de tout ça. Le fait qu’il aie été si stressé quand je suis arrivé, alors que là, il est détendu. À se demander s’il n’a pas pris quelque chose avant qu’on se voit. Qu’est-ce qui une réaction euphorique sur du long terme déjà?

Une nouvelle cigarette à son bec, on parcours les derniers mètres nous séparant de l’immeuble. Vieil immeuble de brique qui doit faire office de gym depuis des siècles. Probablement même sa seule vocation. On tombe sur les portes closes. Forcément. Un instant, je laisse mes yeux courir sur la façade tandis que James me demande si on peut entrer. À sa seconde phrase, j’y vois une insinuation doutant sur mes principes légaux. Ça va le brillant avocat, y’a rien à craindre.

- Je devrais pouvoir nous faire entrer, affirmais-je en me dirigeant vers la clôture qui ferme le stationnement. 'Devrait pas être très long. Profites-en pour retrouver ton souffle, ajoutais-je avec un demi-rire avant d’escalader la cloture et de passer de l’autre côté.

Suffit que ce soit encore ce vieil italien qui fasse surveillance le soir et ça devrait le faire. Doucement, je m’approche de la fenêtre qui donne sur l’office, faiblement éclairer par un vieux poste télé. Bingo! Sortant de l’ombre du mur, je cogne deux coups sur la vitre. Les sourcils froncés, il tourne la tête et lorsqu’il me reconnaît son visage s’éclaire. Me faisant de grands signes, il vient m’ouvrir par l’arrière du bâtiment. On échange quelques paroles avant qu’il ne me laisse entrer.

***

La porte avant du bâtiment s’ouvre avec fracas et je me retrouve à valser sur le trottoir. Pour un petit italien tout maigre qui doit frôler le 75 ans, il a encore de la poigne!

-  Et que je ne te reprennes plus! crie-t-il alors que son accent pointe fortement.

Mon regard tombe sur James qui m’attendait, l’italien fait de même. Une seconde silencieuse. Deux. Trois. J’éclate de rire et Balducci fait de même.

- Allez, come inside, stupido, finit-il par dire en nous faisant signe, s’enfonçant dans la noirceur de l’endroit.

Un signe de tête et je fais signe a James de passer devant, je refermerai la porte derrière nous.

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Acho que cansei, apenas acho. Meu coração dói, mas não vou ser fraca, não de novo. Não agora. Eu aprendi a ser forte, mesmo que todos tentem me derrubar. Sabe, as pessoas cobram muito de mim. Não admitem erros, exigem o que eu não posso dar. Querem que eu seja algo ou alguém que eu não sou, que é completamente o contrário do que eu sou. Querem que eu seja perfeita, coisa que estou muito longe de ser. Eu não estou aguentando mais, mas não quero ser fraca. E não vou ser. Eu não posso, não quero isso. Mas a cada dia que passa, fica mais difícil de obedecer essa regra.

Mon état s'améliorait petit à petit. J'avais évacué d'une façon plutôt répugnante certes, tout l'alcool qui s'éternisait dans mon estomac. Désormais, ma vision était plus claire, et même si je ressentais une certaine fatigue, il était pour moi impossible de reculer face à Benji, où nous devions combattre ensemble. Évidemment, ce n'était rien de sérieux, le but n'était pas de lui briser la mâchoire, mais peut-être d'extraire toute cette haine et cette tristesse qui depuis un bout de temps, s'accumulait en moi. Plutôt attentif aux paroles de mon ami, je lui souriais, en lui envoyant un majeur digne de ce nom. Il riait, de moi, et je crois que moi-même, je riais de mon attitude, mon comportement qui ressemblait plus à celui d'un adolescent en pleine crise. Alors, comme ça, il avait une nana, qui venait se blottir dans ses bras, quasiment toutes les nuits ? Intéressant, c'est un sujet dont j'aimerais en parler davantage. Surtout que nous nous sommes éloignés lui et moi, et que je savais, que j'avais perdu quelques bouts de sa vie, et j'espérai qu'il trouve un moment pour tout m'expliquer, histoire qu'aucun de nous deux se sente à l'écart. En nous arrêtant face à bâtiment, je lui avais questionné à propos de comment nous nous irons procéder pour pénétrer les lieux. Bizarrement, cela ne m'aurait guère dérangé d'enfreindre les lois, c'est pas comme si je faisais habituellement cela... C'est faux, alors bon, et j'avais envie d'aventure, de me mettre limite en danger: On va faire comme si entrer dans un endroit qui a les portes fermés était quelque chose de dramatique.

En hochant la tête, tout en laissant Benji prendre les devants et disparaître de mon champ de vision, je m'adossais contre le premier mur qui m'était disponible. La clope au bec, et le regard voyageant sur les alentours. Il est vrai que je ne connaissais pas cette rue, encore moins le quartier. C'est plutôt calme, ce qui est extrêmement rare vu la ville dont nous habitions. Je plongeais ma phalange dans l'une des poches de mon jean, en retirant mon portable. Je fixais l'heure, en écarquillant des yeux. Je n'irai pas bosser demain, et je devrai avertir ma secrétaire qui ne sera pas heureuse de savoir qu'elle peut elle aussi, rentrer chez elle. J'aurai sans doute droit aux stupides questions, est-ce que je suis malade, est-ce que tout va bien. Les questions banales, qui finalement veulent juste dire " très bien, je m'en contre fou de comment tu vas ou de ce que tu fais de ta misérable petite vie de connard de riche " Je souris jaune. Cette connasse en savait bien plus que n'importe qui, au sujet de l'argent sale, et des dossiers importants. Je soupire, en relevant mon intention sur la porte, tout en fourrant mon téléphone là où il était. Les portes qui finalement après quelques bonnes minutes s'ouvrirent, en laissant la silhouette de Benji apparaître. Comment il est rentré ? J'entends à peine des mots, je n'aperçois que le signal de mon ami, qui m'incite à le rejoindre et rentrer dans le gymnase qu'il occupe.

< Comment t'es rentré ? > Je lui questionnais, en ôtant ma veste, tout en la posant dans un coin de la salle. J'étais en tee-shirt, donc j'étais plutôt à l'aise pour l'activité que nous allions faire. D'ailleurs, je ne manque pas de regarder Benji du coin de l'oeil. < On va faire ça avec les équipements ? Ou on peut faire sans ? > Je le taquine, à ma manière, un clin d'oeil, suivi d'un faible rire. Je m'approche de ring. Je ne me souviens plus, du moment où j'ai pratiqué du sport. Cela remonte à pas mal de temps, et même si l'envie me prenait souvent, je ne pouvais pas me le permettre. Nevada, comptait pour moi, et en dehors du travail, j'ai toujours désiré lui offrir tout mon temps libre. Même si quelques fois, je sortais boire des verres, et que je me retrouvais avec des amis, histoire de ne pas me couper du monde, et donner cette impression à mes proches que je m'en cale d'eux. Ce qui n'est pas le cas. Honnêtement. Benji, Jimmy, et Happy, était les trois, que je voyais le plus. < Tu m'en voudrais, si je revois Nevada ? J'veux dire, si j'arrive à le récupérer. Tu t'imposerais à cette décision ? > J'aimerais savoir, je veux vraiment savoir ce qu'il en pense de tout ça. Je ne quémande pas un jugement, une critique ouverte sur mon ancienne relation avec Nevada, mais peut-être qu'il pourrait me donner quelques indices, si un beau jour, nous deux déciderions de nous remettre ensemble, bien qu'actuellement cette hypothèse me semble bien loin, que les seules fois où je peux le voir, c'est quand il sort de l'université, et qu'il ne me voit pas. < J'sais que j'ai pas été cool avec toi, durant cette période. Que j'me suis éloigné, et que c'était vraiment pas voulu. Ce me fait chier, de plus être au courant des choses. J'ai l'impression d'avoir loupé un bout de ta vie, et ça m'emmerde. > Je prononçais mes mots, en m'abaissant pour retirer mes baskets, que je plaçais juste à côté de ma veste. Je montais rapidement sur le ring, le sommet de mon corps se penche sur les cordes, où je pose mes coudes de manière à avoir Benji, dans ma vision. < On s'la fait ce combat ? Que je te mette la pâtée de ta vie. > Dans un sourie élancé d'amusement et d'un air enfantin, je prenais place au milieu du ring. Évidemment, je disais cela, en étant sûr que ce soit Benji, qui me mette la raclée de ma vie.
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Je fais signe au brun d'entrer, alors qu'il me demande comment j'ai fait pour entrer. La petite mise en scène ayant plus ou moins fonctionnée. Je ferme la porte derrière et me navigue aux veilleuses.

- C'est Balducci qui m'a fait entrer par la porte arrière de l'immeuble, précisais-je avec un signe de tête vers le concerné tandis que le bonhomme en question allume les lumières et retourne dans son bureau. Le gym est à lui. Ou kind of... Il m'a à la bonne parce que je fais un peu de maintenance sur la voiture de sa fille, tout en fermant ma gueule sur ce qui peut se trouver à l'intérieur.

On se leurrera pas, l'italien est loin de tremper dans les affaires nettes et sa fille est tout aussi placée que lui dans le domaine. Elle lui succédera sans doute, si elle est pas déjà à la tête de quelque chose. J'en sais rien. J'ai pas à me mêler de ça. Elle habite mon immeuble et sa voiture est déjà tombée en panne alors que j'arrangeai le camion. Fallait qu'elle parte rapidos et je coûte moins cher et je pose moins de questions qu'un type du service de dépannage. Du coup, elle vient me voir maintenant quand y'a de quoi à faire discretos.

- Les abreuvoirs sont là-bas, fis-je en pointant un coin de la pièce. Ça te fera pas de mal.

Je repère les équipements de base, bien rangés. Pas que ça m'intéresse particulièrement les gants et les casques, mais les bloqueurs, ça par contre, ça sera utile. J'en chope deux, ainsi que deux roulettes de rubans pour se panser les mains.  

- Tiens, tu te contente de ça comme équipement, fis-je en lançant l'une des roulettes à James. À moins que tu ne craignes vraiment pour ta santé, plaisantais-je avec un sourire en coin, pour l'emmerder un peu.

C'est qu'un combat amical après tout. Pour qu'il se défoule un peu sans finir la tête dans la cuve parce que l'alcool veut remonter. Ou qu'il paie pour des conneries qu'il ne se souviens plus avoir fait. Rapidement, je retire mes pompes et mes bas, préférant être nu pied, les laissant près du ring avec quelques autres effets pour délester mes poches de jeans. Déposant les bloqueurs sur la surface matelassé, je m'adosse à l'un des montants de coin pour me faire les bandages. Je relève la tête aux interrogations de James, le fixant alors qu'une fois de plus, il ne semble pas à l'aise.

- Si tu me le demande, c'est que tu envisages la possibilité, non? Le questionnais-je à mon tour.  

Après tout, s'il parle de le récupérer, c'est qu'il n'a pas lâcher le morceau encore. Et y'a rien à faire, je reste avec l'idée que son mec l'a marqué. S'il ne s'autodétruit pas dans sa relation, j'ai pas de raison de m'interposer cependant.

- Il te faisait tourner la tête y'a quelques mois, alors si ça peut se reproduire, je serai juste content pour toi, répondis-je sincèrement. Par contre, je te demande un truc, ajoutais-je après une petite pause. Si moi, un jour, tu m'entends te poser les mêmes questions pour mon ex, colles-moi en une pour me faire changer d'idée!

C'est carrément une promesse que je lui demandes. Parce que je crois pas que j'arriverais vraiment à être bien dans ma peau avec ce qui s'est passé comme histoire avec elle. Alors si la lubie me prends parce que je la recroise un beau jour, pitié qu'il me fasse retrouver ma raison!  

À défaut de l'alcool, cette fois c'est les remords qui lui remonte. Lui faisant avouer qu'il s'en veut de ne pas avoir été présent. C'est pas si grave, j'étais pas sur mon lit de mort. Négligemment, j'hausse les épaules, parce que j'irai pas lui en vouloir pour ça.

- T'as pas manqué grand-chose en fait, affirmais-je. Outre l'arrivée de Blondie que je t'avais pas vraiment parler parce que j'étais pas certain que ça allait coller. L'accrochage avec le camion. Le gratte-papier est toujours pas capable de me sacquer et me reproche de pas agir comme un héritier. Non, honnêtement, ma vie c'est relativement le calme plat, concluais-je après un rapide tour d'horizon.

J'ai probablement oublier des trucs, mais pour ce que ça dérange. Au pire, je lui dirai quand ça me reviendra. C'est pas comme s'il allait disparaître du jour au lendemain. ...Non, en fait, là c'est plutôt mes habitudes. Mais bon, j'essaie de changer de mode de vie. Appuyé sur le cordages, il me provoque en se rendant au milieu du ring.

- Prends pas trop tes rêves pour la réalité, mec, fis-je en riant, grimpant à mon tour sur le ring.

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