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I must tell you the truth ✧ Benji&James

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BENJI ET JAMES.
I must tell you the truth ✧Bordel de merde. Les yeux rivés sur le mur du bar. Je ne pouvais bouger. Pourquoi j'ai choisi cet endroit ? Quel con James, t'es vraiment un abruti fini. Je soupire, exagérément. Les yeux se détournent sur les passants et les personnes qui pénètrent dans ce lieu. Benji m'y attend. Depuis quelques minutes déjà. Mais c'est à peine si je trouve la force nécessaire pour sortir de l'habitacle de ma jaguar xf, toute neuve. Pour qui Nevada en aurait les yeux arrondis. Il faut que je cesse de penser à lui, que je cesse de m'imaginer plusieurs scénarios, mais aussi.. Que j'arrête de me focaliser sur lui. Que fait-il, avec qui il pourrait être. Tant de questions qui me trottent dans la tête, et pour qui, en cette soirée. J'espérais s'évaporer. Peine perdue, puisque la seule vue de voir les peintures au mur, en y rentrer, me fait aussitôt un haut coeur. Je prends mon courage, et je m'avance à travers les personnes qui occupent la salle. Elles discutent, elles parlent d'eux ou des amis. Qu'importe, le sujet. Le sourire est au rendez-vous. J'étais venu dans le but de me bourrer la gueule au point de ne plus pouvoir émettre une seule syllabe, sans que ma vision ne soit troublée par l'alcool. Mais c'était différent. Je devais annoncer à Benji ma séparation avec l'homme que j'aime. Et ce, depuis quasiment trois mois. En le voyant non loin, je me précipite en sa trajectoire, et amicalement. Je lui offre une tape sur l'épaule en guise de salutation. < Hey. T'as commandé sans moi ? > Mon sourire prenait place, et mes yeux détaillaient légèrement les traits du visage de mon plus grand ami. Ouais, Benji connaissait tout de moi, sur les moindres détails. Sauf, qu'au moment où je lui avais avoué que je sortais avec quelqu'un, et surtout, quand j'ai prononcé le prénom. Il n'avait pas l'air si choqué que ça. À vrai dire, je me doutais un peu qu'il aille mal compris. Ce qui intérieurement me fais un peu paniqué, je dois l'avouer. Je m'installe face à lui, au bar. D'un relevé de main, je fixe la serveuse qui vient aussitôt à nous, en se penchant en avant, pour prendre notre commande. < Un Whisky, avec deux glaçons. > Puis, mon regard se pose sur Benji, en attendant patiemment que ce dernier prenne le verre qu'il désire. Après tout, c'est moi qui offrais. D'un large sourire, qui gobait l'intégralité de mes chaires masculines, je scrute mon ami, en penchant mon visage sur l'une de mes épaules. < Tu vas bien ? J'ai passé une journée de merde. > Ca fait trois mois, que tu passes des journées de merde, James. Je fais taire ma conscience en raclant ma gorge. Putain, je voudrais juste étouffer cette voix dans ma tête.

Les boissons arrivent plutôt vite. Je tends un billet en lui disant de garder la monnaie. Dans une poigne ferme et sûre, j'entoure le verre de ma phalange en dirigeant ce dernier contre mes lippes afin d'avaler une longue gorgée de ce liquide bien plus agréable et frais. Je portais un vieux tee-shirt blanc, avec des jeans noir resserré aux niveaux de mes mollets. Histoire de paraître un peu plus jeune, de ce que j'étais en réalité. En baissant le regard, tout en prenant mon souffle. Je ne voulais pas attendre, et le mieux serait d'entamer directement le sujet. < Je devais te parler d'un truc. Si je ne t'ai pas donné des nouvelles, c'est qu'il y a une raison. > D'une traite, je bois le contenu de mon verre. Au fond de moi, j'étais sûr que Benji, n'appartenait pas aux mondes qui jugeaient les autres par leur sexualité, mais contrairement à cette certitude, je détenais en moi, une sorte de peur.. Ouais, la peur de le perdre, je suppose, perdre un ami, en ce moment, ça serait me foutre plus bas que terre.
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J'ai mis quelques minutes à déniché, mais une fois devant l'endroit, c'est loin d'être difficile à manqué. Le Paint Bar. Depuis que j'ai reçu l'invitation à venir y prendre un verre, je me questionne à savoir ce que je vais réellement y trouver. Savoir ce que c'est, c'est assez facile vu le nom. Malgré que ça aurait pu réservé des surprises. Genre body painting style. Là j'aurais eu deux ou trois mots à dire à mon ami! Parce que me faire tripoter, c'est pas ma tasse de thé. Peinture ou non en jeu.

Je garre le camion un peu plus loin. Je regarde un instant le boulot de carrosserie que j'ai dû faire. Ouais, le résultat est satisfaisant. La couche d'apprêt enlèvera les dernières imperfections. Je remonte la rue d'un pas tranquille pour finalement passer la porte et pénétrer dans l'endroit. Laissant un moment mes yeux s'habituer à l'ambiance. Me dirigeant vers le comptoir, je m'y accoude, laissant mes yeux se balader sur l'endroit et la foule hétéroclite. Space un peu, mais quand même agréable. Je suis pas le mec le plus porter sur l'art, mais c'est pas moi qui ai choisi. N'empêche ça fait changement. Tableaux sur les murs, section remplies de chevalets... De ce que je comprends, c'est le repère des artistes du coin qui veulent venir prendre un verre tranquille en continuant de bosser leur trucs.

- Hey. T'as commandé sans moi ?

Une claque amicale sur l'épaule et je tourne la tête avant de sourire à James.

- Non pas encore.

Je déteste attendre après les gens, mais là je suis arrivé un peu en avance. Glissant un regard sur ma montre, je me rends compte qu'il a prit quelques minutes sans que je ne m'en aperçoive, trop intrigué par l'endroit. Félicitations! Il lève le bras pour appeler la serveuse qui se dépêche de se ramener et de prendre sa commande. Voyant le regard insistant du brun, je comprends que je me fais réellement invité ce soir.

- Un rhum & coke, plus coke que rhum.

Des chances pour qu'il s'étonne, moi qui ne boit à peu près jamais d'alcool et il le sait très bien. Quand je vais l'aider pour ses travaux, je me contente toujours d'un verre d'eau ou d'un soda. C'est pas que je déteste, mais j'en ai rarement le goût.

- Tu vas bien ? J'ai passé une journée de merde.

Mec, c'est à se demander si tu passes pas que ça, des journées de merde, depuis que je te connais. Je suis à deux doigts de laisser filer ma réplique, mais je me ravise, répondant plutôt à sa question.

- Ça va. J'ai de quoi fêter : le camion est réparé, à quelques bricoles près, et j'ai même trouvé un atelier pour le peinturer. D'ailleurs, parlant de peinture... t'as décidé qu'on prenait un cour ce soir ou quoi? Lui demandais-je avec un sourire en coin faisant un geste large pour lui désigner la salle. Tu nous sors ça d'où cet endroit?

La serveuse amenant la commande, on savoure nos breuvages un instant, chacun de notre côté. Une gorgée, puis je repose mon verre sur le bois vernis du comptoir, me perdant un instant dans mes pensées, quelque part entre l'appart, ma coloc, le camion et la rencontre avec ce petit con au grand sourire...  

La voix de James s'élevant à nouveau, je secoue distraitement la tête pour chasser ce qui m'accapare, reprenant mon verre. Le voyant descendre le sien d'un coup, j'hausse un sourcil suspendant mon geste alors que je m'apprêtais à prendre une gorgée. Stressé, le pote. Et c'est pas la meilleure des idées d'enfiler les verres raide comme ça.  

- T'as fait sauter un banque, ou quoi? Relaxe. Qu'est-ce que t'as de si terrible à me raconter?

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L'ami
James & Benji
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.

Je savais comment était Benji, il n'était pas du style à laisser passer une phrase si il estimait celle-ci absurde ou encore.. Trop légère. C'est pour ça, que je redoute cet affrontement. Non, je n'ai pas peur de lui, mais il reste mon meilleur ami, et en soit, ça me ferai clairement chier de devoir en coller une, parce qu'il n'accorde pas assez d'importance à mes propos. Je soupire, grossièrement, mais à l'écoute de ces propos, je me laisse aller. Je suis quelqu'un de très nerveux en soit, et c'est difficile de calmer mes nerfs qui quelques fois, me font faire, ou même dire, n'importe quoi. Je lui souris. Un sourire amical qui efface certaines choses. Cet endroit est splendide. Les gens viennent peindre, tout en liberté sans recevoir un quelconque jugement de l'extérieur. < C'est chouette comme endroit, non ? C'est Nevada, qui me l'a présenté. > J'appuie mes propos sur le prénom de ce gars qui me hante depuis des mois. Je prends mon courage, en penchant le sommet de mon corps en avant, mes coudes sur le bar. < Tu avais mal compris, la dernière fois.. Quand je te parle de la personne qui occupe ma vie... > Je reste figé, silencieux quelques secondes, avant de reprendre. < Tu as pensé que c'était une nana. Dans l'élan j'ai pas osé te dire le contraire. Mais, je préfère mettre les choses au clair, maintenant. > Je me tourne vers mon ami, en laissant un sourire sur le coin de mes chaires masculines. Je ne sais pas se que signifie se sourire, peut-être que c'était une question de fierté, ou même que j'essaie en vain de me rassurer moi-même. Je prends mon verre contre ma paume, et je bois une gorgée avant de rependre possession de ma voix. < Cette nana, est en réalité un homme. > Cela me perturbe encore, en l'annonçant de cette manière. J'ai encore du mal à me le dire, à comprendre que j'aime un homme plus que n'importe qui, que je ne vois plus ma vie sans cette personne. Mes pensées m'échappent durant un moment, dans laquelle j'oublie mon ami, qui lui me fixe intensément. C'est sans doute stupide. Putain, si c'est réellement mon pote il doit l'accepter, il doit pas me mettre de côté, ou pire, il ne doit en aucun cas me juger. Ma muqueuse passe nerveusement à travers mes lippes, ma main relâche le verre que je pose distraitement sur le comptoir. < Je voulais que ça soit clair, que tu ne viennes pas chez.. Enfin.. Chez moi, en pensant que j'avais une petite-amie, et en le voyant tu n'aurais certainement pas compris. >

Je me retourne pour faire face à la serveuse en lui désignant mon verre de manière à ce qu'elle se bouge pour remplir ce dernier. Peut-être que ça n'avançait à rien, peut-être que je lui ai informé de mon attirance pour rien. Puisque Nevada n'est plus là. À cette pensée douloureuse, je me surprends à fermer les yeux, à garder cette douleur au fond de moi. Il est parti. Il a préféré baisser les bras plutôt que de se battre. Il m'a laissé tombé. < Cela n'a plus d'importance. Il m'a quitté. > Je crache mes mots en levant mon verre, je le bois une nouvelle fois d'une simple gorgée, en sentant l'alcool envahir mon système. < Je sais que ça paraît con, que c'est exagéré. Mais merde, Ben, je savais pas comment te le dire. À chaque fois, je redoute le moment où je dois te dire quelque chose, parce que je flippe à l'idée que pour toi, ça ne soit pas si grave. T'es mon ami, un des seuls qui me laisse pas dans la merde et qui est là. J'ai eu peur..  > Ma fierté en prend un putain de coup là. Je laisse mes mots dans le vide, après tout, je suis persuadé qu'il l'avait très bien compris. J'avais peur de le perdre. Je ne suis pas à l'aise concernant mes préférences. Je fais rouler le verre vide contre mes deux paumes, le scrutant de mon regard éteint et dilaté.
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Il ne se retient pas pour soupirer et je finis par simplement reposer mon verre. Qu'est-ce qu'il est encore aller paniquer? Il est stressé en permanence ce type et ça se comprends peut-être à cause de son boulot et tout, mais y'a des moments, où il devrait apprendre à laisser filer et juste arrêter de se prendre la tête pour des futilités.  

J'hoche la tête à ses dires au sujet du bar. Chouette? Sympa ouais, ça fait changement. J'aurais pas trop penser à ce genre d'endroit de sa part, en premier lieu, mais quand il m'explique que c'est Nevada qui lui a fait connaitre, mon sourire en coin s'agrandit. Ha bah, la voilà toute l'explication! Sa fameuse copine qui lui fait tourner la tête! Je crois me souvenir qu'il avait parler qu'elle était artiste peintre ou un truc du genre... donc normal qu'elle connaisse. Limite, on risque de la croiser ce soir. Un instant, un idée me germe dans la tête et j'en serre les dents, perdant ce sourire qui ne m'est déjà pas si habituel. Ha mec, me dit surtout pas que tu veux te fiancé maintenant! Je suis tellement pas le meilleur à qui tu dois annoncer ça! Non, vraiment. J'ai pas le bon passé pour ça...  

Cependant, quand il prend la parole, c'est pour me dire que j'ai fait une erreur. Il fait une pause et j'attends qu'il se décide à expliquer, jouant distraitement avec le bord de mon verre, le faisant presque sillé. Il met une plombe entre ses phrases.. James, parles, bordel, arrêtes de tourner autour du pot, tu vas finir par me filer le tournis! Il finit quand même par m'annoncer que Nevada, n'est pas une fille, mais un mec et je le fixe un instant. J'attends une suite qui ne vient pas.  

- Ha. Bah, navré si j'ai fait l'erreur mec, finis-je par m'excuser puisqu'il ne semble pas vouloir en dire plus. Sinon, pour chez toi, je me serais probablement poser des questions, mais en même temps, c'est pas moi qui va te faire la morale sur la fidélité.

Comment je pourrais lui faire la morale alors que j'ai jamais vraiment été dans une relation stable outre que... Mouais, bon, enfin. Elle. Et encore... J'ai passer ma vie à déménager, sans savoir si le lendemain je serais toujours au même endroit. Alors niveau relation, bonjour l'emmerde! C'est pas comme si j'avais vraiment pu établir quelque chose de solide... et ce même quand je m'étais convaincu que je pouvais essayer!  

Le voyant fermer les yeux, je viens pour ouvrir la bouche à nouveau pour lui dire de respirer, mais il me devance, laissant entendre que son mec l'a quitté au final. Je sais pas ce qui a pas marcher, mais bon... Il a l'air démoli par la nouvelle. Elle... Il le faisait chavirer, y'a pas long, alors je me doute que le départ est brusque ou je sais pas. Je pas top pour ça. Une nouvelle gorgée pour nous deux et finalement c'est la déferlante de panique. J'hausse les sourcils, encaissant ses paroles. Je laisse passer les secondes, trempant mes lèvres dans mon verre, attendant de savoir s'il finira sa phrase, s'il aura à ajouter. Voyant qu'il n'en fait rien, la verrerie retourne sur le comptoir et je le fixe en m'adressant à lui, totalement sérieux.

- Je t'ai déjà dit qu'il faut que t'apprennes à relaxer : tu fais des montagnes avec un tas de sucre, soupirais-je. Bordel, James! M'exclamais-je. Je te boufferai pas parce que tu dois m'apprendre quelque chose! T'avais vraiment peur que je me tire parce qu'au final, c'est avec un mec que tu sortais? Come on! Je sais même plus combien, j'en ai vu dans ma propre vie! Un homme, une femme, plusieurs, y'a personne qui a te dire ce qui doit se passer dans tes draps. Moi pas plus qu'un autre parce qu'on est amis. Si t'es à l'aise avec ça, je vois pas le problème.

C'est pas parce que tu te découvres une nouvelle orientation que tu deviens une autre personne! Et outre lui et son, sa, ses partenaires si ça lui chante, y'a pas un chat qui a à se mettre le nez dans son lit pour lui faire réprimande. Me calmant, je penche un peu la tête sur le côté.

- Je suis désolé si ça a pas durer avec Nevada.

Je suis pas doué pour ça mais je comprends quand même qu'il lui faisait tourner la tête et que là, il lui fait siffler des verres.

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Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.

Je l'avais enfin fait, j'avais pris mon courage et je venais d'affronter mes pires peurs. J'avais longtemps redouté ce moment, ce moment où mon ami découvrait que finalement, je sois attiré par la gente masculine, mais également la gente féminine. J'avais pris peur, à la seule idée qu'il puisse partir et me laisser en plan, en me disant que mon regard aurait changé sur lui. Je pense d'ailleurs que c'est la pire des pensées, non seulement, je me doutais qu'il ne soit pas ainsi, mais bien vite, je fus consolé d'entendre ses propos. Mon regard se détournait, et je le reposais sur le faciès de Benji, celui-ci avait les traits fins, quasiment calme et détendu, alors que les miens étaient toujours influencées par mes émotions qui à cet instant se bousculaient entre eux. Je réussissais, néanmoins à sourire, un faible sourire se nichait sur les coins de mes lippes, il était désolé, pour moi et Nevada. Mais comment lui dire, comment lui avouer que j'étais littéralement au fond du trou ? Que je ne voyais plus la fin du tunnels, qu'à chaque fois que je rentrais chez moi, un trou énorme se déposait dans mon coeur. C'était bien trop dur, bien trop compliqué de formuler correctement cette sensation de destruction, ce néant qui s'agrandissait petit à petit en ne laissant plus aucune place à l'espoir. J'étais comme en survie, je ne vivais plus, j'essayais de survivre à cette jingle qui ne m'offrait guère de cadeau. < Ouais, t'façon aux yeux de Nevi, j'étais le pire enculé. > Je levais la voix en haussant mes épaules d'une manière détaché. La seule facette qui ne s'était pas tirée avec les autres. En signalant d'un relevé de tête, la serveuse qui vint aussitôt à notre rencontrer, je me penchais en avant pour lui sous-titrer une énième commande, tout en prenant soin de prendre une boisson non alcoolisée à mon ami, qui lui, ne buvais pas autant que moi. Et après tout, s'il désirait le contraire, il était apte à le dire, il ne se gênait pas, et j'en étais bien certain. < Et toi ? Tu as quelque chose à me dire ? > J'espérais au fond de moi, qu'il trouve un sujet éloigné au mien, qu'il ne pose pas de questions sur comment je vais. Parce que clairement, je ne sais pas, comment je vais. Je ne sais même pas exprimer la solitude, ou encore la façon que j'ai de combler ce vide en moi, bien que l'alcool, a toujours été mon ami depuis bien longtemps. Je soupirai, d'un aire exagérée, tendant ma carte bancaire à cette serveuse qui revint peu de temps après avec nos boissons. Un Whisky pour moi, et un soda pour Benji. À cette vision, je ne pu retenir un faible rire, enfantin, certes, même taquin. Mais en soit, rien de bien méchant. Je me retournais vers cet ami, dont je viens de lui confier un secret. Je le déballais rapidement en posant mon menton sur ma paume, ressentant l'effet de l'alcool circulant dans mes veines et atteindre mes tempes.

< À notre soirée, en dehors des travaux infernal de ma demeure. > Je redresse vivement mon verre, à tel point que j'en fais renverser sur mon jean et mon haut. Merde, je plisse des yeux, en pouffant de rire. Je ne suis pas totalement soumis ce liquide qui me fait découvrir des merveilles, mais je suis.. Simple, j'ai décidé de ne plus penser à lui, à sa bouche, ou même le fait qu'en rentrant, je sois une nouvelle fois seul. Je fais trinquer mon verre contre celui de Benji, et dans un élan, par une bousculade venant de mon côté droit. Je lâche le verre qui s'éclate en morceaux au sol, d'un regard noir, je cherche le coupable dans la pièce. Si je devais me battre, c'était le moment. Je cherchais toujours la bagarre, quelle que soit la situation, le pourquoi du comment, en ce moment, c'était sans doute pour me sentir vivant, je ferai tout, absolument tout. L'homme qui lève les mains, s'excuse auprès de moi, en appuyant sa phalange sur mon épaule. Je me dégage, me hissant sur mes pieds. < Tu te fous d'ma gueule l'enfoiré ? T'sais pas voir où tu vas ? C'ton bide qui t'empêche de voir tes pieds ?!! > Je le fusille du regard, je suis près à me lancer. J'entends à peine des bruits autour de moi, c'est comme si, tout sifflait, tout s'arrêtait au moment où l'adrénaline s'évaporait dans mon corps. C'était bon, sacrément bon de se retrouver de la sorte.
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Viens donc m'voir juste pour être là
Pour penser à autre choses qu'à ça
On fera comme si tout allait bien
Mais viens donc m'voir parce que je suis ton ami
Viens me raconter toutes tes menteries
J'te croirai pas de toutes façons
Quand tu va me dire
Qu't'es parti pour de bon.

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Le grand aveux qu'il avait à me faire! Nerveux comme pas deux, s'attendant à ce que je me barre pour si peu. Faut qu'il apprenne à relaxer, à avoir confiance ou bien je sais pas quoi, mais qu'il déstresse! C'est pas comme si, de toute façon, j'avais mon mot à dire sur ses relations. J'ai beau être son ami, il passe ses nuits et ses jours avec qui il veut! Fille, gars... bon d'accord s'il se tourne vers son chien, là je vais l'enligner de travers et m'en mêler, mais sinon... Qu'il se soit découvert un penchant pour les hommes, c'est lui qui voit. S'il est heureux comme ça, je vois pas l'intérêt d'en placer une. Et puis, honnêtement, si moi je lui pique une crise pour ça, ça serait l'hôpital qui se fout de la charité! Je ne sais plus avec combien de mecs j'ai été dans ma vie. Je ne tiens pas de compte, pas de tableau de chasse, mais je sais encore reconnaitre que j'ai plus assez de doigts pour les compter! Alors voilà : il était au bord de la panique pour rien. Qu'il aie décidé de me sortir le grand jeu et de me draguer, ça aurait été plus akward puisqu'il m'intéresse pas vraiment de ce point : je préfère encore de loin son ami au grand tatoué! De toute façon, si j'avais, à tord, pris Nevada pour une fille, ça n'en reste pas moins qu'il lui était tout dédié.

Il hausse les épaules, se voulant négligeant sur la question alors qu'il m'informe que son ancien copain le croit pire que tout. Ha, non! Non, j'achète pas ça! Tu me feras pas gober que ça te fait pas un pli! Je le laisse commander une nouvelle fois, attendant que la miss décampe après avoir validé la commande pour lui faire comprendre que je crois pas à sa mimique. Elle s'éloigne, le sourire aux lèvres : il va lui faire sa soirée s'il continue à ce rythme. À peine j'ouvre la bouche qu'il détourne le sujet, me demandant si je n'ai rien de neuf au menu. Très bien. Message reçu mec : tu veux oublier. Fallait que tu m'informe, mais tu veux oublier.

- Non, pas tant, répondis-je. Je m'habitue à vivre avec Blondie. Elle a une fâcheuse tendance à venir squatter mon lit et me prendre pour une peluche format géant, mais sinon, ça va.

Ouais, Robin m'avait prévenue qu'elle était du genre tactile, mais j'avais simplement pas prévu que je me réveillerais une nuit sur deux avec elle collée sur moi parce qu'elle a fait un cauchemar. Entre ça et sa manie de faire mes vêtements sa nouvelle garde-robe... elle repousse mes limites et me fait changer mes habitudes. Elle est pas méchante comme fille, alors j'arrive pas vraiment à lui en vouloir.  

La serveuse revient et je récupère mon coca, servant un sourire en coin à James qui se fiche clairement de moi parce qu'après un seul verre, j'ai repris les habitudes qu'il me connaît. Je ne bois que rarement, alors déjà, le rhum & coke... Puis quelque chose me dit que c'est moi qui vais devoir le ramener le grand brun. Je suis pas certain qu'il soit en état de ramener sa voiture. Alors qu'il prend son verre un peu brusquement pour trinquer, j'en ai une preuve. En le voyant pouffer de rire, c'est clair : pas question qu'il prenne sa bagnole! Mon verre tinte sur le sien avant que celui-ci ne s'éclate au sol et ensuite... c'est la limite qui saute. Alerter par le bruit vitre et les éclats de voix, la barmaid se ramène, paniquée. Tranquille, je lui fais signe que ça va aller. Avant de se faire jeter par la sécurité, je mets la main sur l'épaule de mon ami.  

- James. Viens, on sort, lui intimais-je en appuyant pour qu'il se dirige vers la sortie.

D'accord, t'as besoin de te défouler, mais c'est pas avec un inconnu que tu vas le faire. Fight club for the win : si t'as besoin d'en virer une, ça sera avec moi.

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James & Benji
Acho que cansei, apenas acho. Meu coração dói, mas não vou ser fraca, não de novo. Não agora. Eu aprendi a ser forte, mesmo que todos tentem me derrubar. Sabe, as pessoas cobram muito de mim. Não admitem erros, exigem o que eu não posso dar. Querem que eu seja algo ou alguém que eu não sou, que é completamente o contrário do que eu sou. Querem que eu seja perfeita, coisa que estou muito longe de ser. Eu não estou aguentando mais, mas não quero ser fraca. E não vou ser. Eu não posso, não quero isso. Mas a cada dia que passa, fica mais difícil de obedecer essa regra.

Je sens que je vais exploser, c'était inévitable. J'ai toujours été une bombe, après tout ce temps, après tout ce que j'ai accumulé ? Non, je ne pouvais pas tout garder au fond de moi, et surtout, je ne le désirais absolument pas. Je juge l'homme qui se trouve face à mon être, il est plus baraqué que moi, il a de la barbe, un style négligé qui me donne limite des nausées tant il est dégoûtant. Pourtant, il ne riposte pas. Il me regarde, tout bonnement surpris de ma réaction exagérée. Ouais, je sais, mais j'avais réellement pensé qu'il allait m'en coller une droite, histoire de remettre de l'ordre dans mon esprit. Mais au contraire, il est là, comme à un con à reculer avec les mains suspendues dans le vide. Pauvre merde, t'as peut-être l'apparence d'un dur, mais au fond, il doit pleurer sous les jupes de sa mère. À l'instant où je sens une phalange s'imposer sur mon épaule tendue, je relâche la pression, et je peux sentir les doigts de Benji y faire une certaine pression. Honnêtement, s'il n'avait pas été là, je me doute que je sois dans cet état. Je soupire, les yeux injectés de sang. Je bouscule l'homme, et Benji, sans réellement le vouloir. Je prends ma veste accoudée au siège d'où j'étais précédemment installé, et je sors, je sors prendre l'air, je sors envahir mes poumons jusqu'à n'en plus pouvoir. Je tiens mon visage comme s'il allait tomber, mes deux phalanges sont plaquées contre mes tempes, et je fais le vide, trois putain de secondes, un, deux, trois... Je veux juste prendre sur moi, ne pas écouter les bruits qui traînent autour, et les regards perçants des passants. Non, ils ne comprennent pas, personne veut réellement comprendre le pourquoi du comment. J'ai l'air d'un con, n'est-ce pas ? Un sacré con qui déprime pour l'amour, alors que ce dernier s'est ouvertement foutu de sa gueule. Toutes ces promesses envolées, toute cette affection que je n'ai plus, cette présence qui a disparu. C'est une torture, de rentrer chez soi, de vouloir ne serait qu'un " alors, ta journée ? " Alors que tu n'as que du vent, un silence qui te prend aux tripes, et tu ne peux rien y faire, non, la musique n'y chance rien, elle rend juste ce moment de déprime un peu plus joli. Je décide de relever mon visage, et d'affronter la réalité, mon regard cherche un visage familier, celui de Benji, qui doit certainement payer ce que j'ai brisé, ou expliquer à je ne sais qui, que je ne suis pas un véritable connard, enfin, si, mais pas aussi souvent. Je vais l'attendre. En m'adossant contre le premier mur qui est accessible, j'y accole mon crâne en espérant que la fraîcheur me monte à la tête et me calme ces nerfs qui sont préparés à débarqués à la seconde, où un me bousculerait, ou me parlerait un peu trop mal à mon goût.

Il finit par sortir, et d'un signe de la main, pour l'informer de ma position, je le laisse s'approcher, et dans un geste amical, je pose ma main sur son épaule, que je tiens de mes doigts. < T'aurais dû m'en coller une. J'me serai directement calmé. > Un sourire guette les coins de mes lippes, je prends une cigarette que je cale entre mes chaires, et que j'allume à l'aide de mon briquet, qui reprend bien vite sa place au fond de ma poche. Je ne sais pas quoi dire, me comporter comme un gros enfoiré, qui ne pense qu'à sa gueule, c'était le rôle que j'avais depuis le début de la soirée. < Il me faut un verre. Je te paye une tournée ? On va ailleurs, il y a pleins de bars. Celui-ci, est à chier. > Je jugeais d'un simple coup d'oeil, le bar que Nevada aimait tant. Je n'ai plus envie de revenir ici, de débarquer dans ce genre d'endroit où lorsque mon regard croise quelque chose, tout me revient en tête. Je ne peux pas, parce que ça va finir par me démolir, plus que je ne le suis maintenant. Je passe un bras sur les épaules de Benji, j'accole mon front contre sa tempe, en ricanant, joyeusement, et peut-être ouais.. D'un air enfantin. < J'te remercierai jamais assez d'être là. > Jamais ouais, qu'il n'en profite pas, j'ai l'impression d'être une guimauve, et c'est pas mon genre.
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JAMES & BENJI

► I MUST TELL YOU THE TRUTH

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Étrangement, je n'ai pas besoin de répéter ma demande ou d'insister pour le pousser hors du bar. Récupérant sa veste, il obtempère rapidement, me bousculant un peu au passage. Réaction somme toute légère, je me serais attendu à ce qu'il explose un peu plus. La serveuse, au bord de la panique derrière le comptoir, n'en finit plus de geindre qu'elle devrait appeler la police.

- Ça va, répondis-je en tentant de garder mon calme. Il est sorti, y'a pas eu de bagarre et il causera pas d'autre ennuis. Pas besoin de faire un drame.

Sérieusement, ta gueule la grande. Récupérant la carte de James, je dois la lui arracher d'un brusque mouvement pour qu'elle finisse par arrêter de s'y agripper. Fouillant dans mon propre porte-feuille, j'en tire quelques billets et les glissent sur le bois vernir du meuble. Pour la facture, le verre brisé, le dédommagement... Je m'écoeure moi-même par mon comportement. Si y'a bien quelque chose que je déteste me faire faire c'est un "Prends l'argent et ta gueule.", mais le monde fonctionne encore assez comme ça. D'ailleurs Miss se calme automatiquement en voyant le montant qui s'accumule, le chippant pour le faire disparaître rapidement dans coins de sa brassière. Mes avis que le patron verra jamais le remboursement de la verrerie! Je ne sais pas ce qui aie pire. Que j'aie payer son silence ou qu'elle aie si facilement accepter. Et stupidement, je me dis que j'aurais probablement pu payer moins et qu'elle se serait tue quand même.

Levant les yeux, un grimace voulant se pointer sur mes lèvres, je me dirige vers la porte, espérant que le poto aura pas décidé de filer avec sa caisse! J'ai pas songé à celle-là en laissant sortir seul. Me retrouvant sur le trottoir devant l'établissement, je le vois plutôt appuyé au mur, me faisant signe pour que je remarque sa présence. Quelques pas et je me retrouve à ses côtés, sa main se posant des plus naturellement sur mon épaule. Mouais. Passons pour le moment. J'ai un sourire en coin alors qu'il me dit qu'il y aurait eu un autre moyen de le calmer directement. Chose que je ne crois pas du tout en vérité. J'ai plus tendance à penser que ça aurait été de tremper l'allumette dans l'essence avant d'y foutre le feu.

- Je peux toujours le faire si c'est tout ce qui manque à ton bonheur, plaisantais-je tranquillement.

S'il veut vraiment se battre pour se défouler, je n'ai rien contre. Seulement, ça ne sera pas ici au risque se faire embarquer. Manquerait plus que de passer la nuit en garde à vue comme deux imbéciles! Je le laisse s'allumer une cigarette, sans qu'il m'en offre, parce qu'il sait d'office que ma réponse sera négative. Question d'habitude.

- Avant de penser à me payer une tournée, faudrait peut-être que tu récupères ça, fis-je en lui tendant sa carte de crédit. Je te laisse le choix de la prochaine destination : le bar, la boxe ou on rentre et tu vides ton propre bar.

Quels besoins est prioritaire? Au fond, c'est ce que je lui demande. Je suis pas contre l'idée d'échanger quelques coups avec lui et je sais qu'il y a un gym pas si loin. Pour l'alcool, s'il veut se siffler quelques verres encore, c'est pas plus un inconvénient pour moi : c'est lui qui se tapera la gueule de bois demain! Moi, faudra simplement que je m'assure qu'il se fracasse pas la tête d'ici à demain matin. Ça rappellera des souvenirs, tiens! Lorsqu'il me prends l'épaule, moi qui suit pas tactile, je choisis pourtant d'en rire, lui accordant quelques tapes amicales dans le dos.

- Allez, le grand sentimental! Fis-je en l'entraînant vers le camion. On bouge, avant que tu fasses encore des bêtises.

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L'ami
James & Benji
Acho que cansei, apenas acho. Meu coração dói, mas não vou ser fraca, não de novo. Não agora. Eu aprendi a ser forte, mesmo que todos tentem me derrubar. Sabe, as pessoas cobram muito de mim. Não admitem erros, exigem o que eu não posso dar. Querem que eu seja algo ou alguém que eu não sou, que é completamente o contrário do que eu sou. Querem que eu seja perfeita, coisa que estou muito longe de ser. Eu não estou aguentando mais, mas não quero ser fraca. E não vou ser. Eu não posso, não quero isso. Mas a cada dia que passa, fica mais difícil de obedecer essa regra.

Je me surprenais à réagir d'une autre façon, à prendre sur moi, et surtout à me calmer petit à petit. J'avais eu des réactions exagérées, j'avais été rapidement influencé par l'alcool qui ne m'avais pas donner de cadeau. A chaque fois, c'est la même chose. J'ai envie de me battre, j'ai envie de me secouer, de sentir ne serait qu'un sentiment pour me convaincre que j'allais mieux. Foutaise, je n'allais pas mieux, et même si j'essayais de me le dire à maints reprises, à regretter mes actes en présentant des excuses. Cela ne servirait à rien, je reste le même gars, la même merde. En posant mon regard sur mon ami, je lui souris, en guise de remerciement. Il est toujours là, par je ne sais quel miracle. Il reste, auprès de moi. Je prends mon courage pour débuter une marche, en premier temps, j'apprécie le silence, qui ne dure que quelques fractions de secondes, histoire d'avoir pu mettre l'ordre dans mes pensées, qui se bousculaient dans ma tête. Il m'avait proposé deux solutions, sois la boxe, sois boire encore. et honnêtement, vu l'était de mon foie, je valse dans la première catégorie. < La boxe. > J'aimais le sport, j'ai toujours été un grand sportif, bien que depuis l’arrivée de Nevada, je n'étais plus allé courir, je me retrouvais souvent en retard pour le boulot, être avec lui était ma seule priorité. Les mains dans les poches, je le suis attentivement du regard, en laissant néanmoins un sourire apparaître sur les coins de mes chaires masculines. < Tu vas me mettre la pâtée, ça fait un plomb que j'ai pas faire de sport. > Malgré ma carrure dominante, et mes muscles qui diront le contraire, je sens en moi, que je n'ai plus la même force, que je n'ai plus cette agréable sensation d'avant, en posant mon regard sur le reflet du miroir. Mais je me tâte, je sais que je dois reprendre des forces, cela serait un moyen de me vider la tête. < On pourrait aller faire du sport ? Un de ces jours. Histoire que je reprenne petit à petit. > Ma voix est toujours pâteuse, mon estomac toujours aussi remplit d'alcool, et je ne parle pas de ma vision qui est faible, et à peine troublée.

Les yeux rivés sur la direction que nous prenions, je lui incitais à aller à pied, si nous allons nous battre il faut réellement que je décuve, et ce, avant de me prendre une raclé venant de mon ami. Cars soyons honnêtes, ce n'est pas dans l'état que je suis, que j'allais gagner, loin de là, mais cette hypothèse reste coincé dans un coin de ma tête, et peut-être même que c'était un but, un but précis en cette soirée. Cette soirée qui d'ailleurs, été assez étrange, entre commencer à boire, déprimé, lui avouer la vérité me concernant : qui d'ailleurs a été rapidement digérée, puisqu'il ne m'a plus reparler de ce sujet. Et ensuite, la fameuse montée d'adrénaline qui s'est rapidement terminé par une partie de boxe. Comme quoi, les choses inattendues peuvent quelques fois êtres bonnes. En m'allumant une énième cigarette, je la coince entre mes lippes en respirant cette fumée qui me tire de plus en plus vers ma fin.


En fait, je ne savais pas où se trouvait la salle, où est-ce que Benji voulait aller combattre, honnêtement je l'ai obligé d'aller à pied alors que je n'avais strictement aucune idée où cela pouvait se trouver. Creusant mes joues de l'intérieur, je dévie mon champ de vision vers lui, levant les bras en l'air et les mains suspendues dans les vides. < Bon, j'avoue que je ne sais pas où on va, et encore moins si c'est loin ou pas. Mais, je suis plus trop bourré, alors... On peut dire que cette petite balade à servis à me faire décuver sans dégueuler, ou sans... Me foutre un verre d'eau sur la tête ? > D'habitude, je suis loin d'avoir cette attitude. Sérieux, concentré. Réfléchis. Là, c'était une facette qui me gagnait quelques fois, le genre de facette que je n'aimais pas vraiment montrer.
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JAMES & BENJI

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Je le laisse se dégourdir les jambes et prendre les devants, tandis que je le suis les mains dans les poches, assez relax. Il doit plus ou moins savoir où il va. Et si c'est pas le cas, il est quand même sensiblement dans la bonne direction. Peut importe le choix. Le camion est en bas de la rue et... Il finit par répondre à ma question. Boxe, ce sera. Ça fait un moment que j'ai pas enfilé de gants. Les derniers combats que j'ai eu n'était pas... well, c'était plus du combat de ruelle. Pas le même but. Ni la même volonté. Je chercherai pas à m'acharner sur James pour être certain qu'il ne soit plus capable de se relever comme je l'ai fait avec mon dernier opposant. Il a juste besoin de se défouler un peu, de s'éclaircir les idées. Les coup risques de me pleuvoir dessus plus que je vais lui en donner et c'est tout à fait normal pour la situation.

- Tu vas me mettre la pâtée, ça fait un plomb que j'ai pas faire de sport.
- Alors, on va essayer de pas frapper trop fort. Faudrait pas que t'aie peur de m'approcher. Déjà que t'es traumatisé chaque fois que tu dois m'annoncer quelque chose, dis-je, baveusement, avec un sourire en coin.

Ouais, j'ai le goût de l'emmerder un peu. Agir comme un gosse, je lui aurais tiré la langue. On a beau être à peu près de la même grandeur, niveau carrure, c'est pas tout à fait ça. Il est plus large et plus massif que moi. Mais, je saurais pas dire dans un vrai challenge lequel de nous deux l'emporterait. Là où lui doit dominer en force, je dois probablement compenser en rapidité. C'est le caractère qui viendrait changer la donne. Et je l'ai jamais vraiment vu exploser pour savoir ce que ça donnerait. La même chose pour lui, me concernant. On ne saurait ni l'un, ni l'autre à quoi s'attendre. Le genre de match que tu peux tirer ta mise à pile ou face.

Lorsqu'il me propose d'aller faire du sport sur une base régulière, j'hausse négligemment les épaules, pas froid à l'idée. Ça pourrait être pas mal, ouais.

- Quand tu veux, acceptais-je avec un hochement léger de la tête. Ça dépends simplement quoi. Qu'est-ce qui te branche normalement?

J'ai jamais été fan des sports d'équipe de manière générale. Partie de basket ou de baseball à l'occas, sinon je suis plutôt solitaire. Surf, skate, snowboard, kite... sensiblement tout avec une planche se classe dans le top. Inversement, plus ça prends d'équipement, moins je risque d'en avoir fait. Le hockey, même si c'est super populaire dans le nord, j'en ai pas trop fait. Qui plus est, je suis pas super agile sur des patins. Ça parait un peu stupide considérant ce que je peux faire avec un skate, mais bon... Sinon, y'a le parkour, que j'ai appris sur le tas, par nécessité quand j'étais plus jeune. C'était la même chose pour la boxe. Dans un cas, fallait apprendre à fuir, dans l'autre à se défendre un jour. Du coup, je suis pas toujours réglo, parce que je suis loin d'avoir tout appris sur le ring.

Finissant par m'avouer qu'il n'a aucune idée de où on va, même s'il a décidé de prendre les devants. Je me la joue découragé un moment avant de lui signifier le rue sur laquelle on se trouve d'un mouvement de tête. On est encore dans le bon sens.

- Trois coins de rue, puis à gauche, fis-je simplement. C'est écrit Gym en grosse lettre sur la façade, tu devrais pas le manquer, même si tu vois double, ajoutais-je pour déconner alors qu'il vient de m'affirmer le contraire.

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
 


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