Invité
est en ligne
Invité
Please forgive me 'cause I'm a little unsteady.
EDELIAS ♥
EDELIAS ♥
Tu es devant cette grande bâtisse et tes jambes tremblent comme une feuille. Tu fixes le sigle de la maison des Mathers avec une boule dans la gorge. Tu ne vas pas y arriver, tu le sais mais tu dois rassembler toutes tes forces pour entrer à l’intérieur. Tes doigts ne peuvent pas s’empêcher de jouer les uns avec les autres, un grand signe de stress. Cela fait environ dix minutes que tu es devant les Mathers, les larmes aux yeux, à te parler toute seule, hésitant à rentrer, faisant quelques pas en arrière pour fuir. Ta tête va exploser, tu as l’impression d’être folle. Tu ne veux pas rentrer à l’intérieur, la dernière fois que tu y as mis les pieds, c’était pour cette fête où tout à dégénérer, où tu as tout perdu. Seulement voilà, si tu n’entres pas ici, tu perdras quelqu’un qui t’est devenu cher, Tobias. Tout allait si bien entre vous, tu étais enfin heureuse auprès de quelqu’un, tu ne rêvais que d’une chose, ses bras entourant ton corps, son sourire te perdant dans un autre monde de bonheur mélangé à de l’euphorie. Mais l’autre soir, tout a dérapé un peu trop vite et tu pensais pouvoir passer au-dessus de cela mais tes angoisses sont revenues et elles ont tout fait basculer en ta défaveur. Tu prends une grande respiration tout en fermant les yeux puis tu te décides à avancer sans regarder où tu vas. Tu arrives près des marches, tu les montes rapidement puis arrivée sur le pas de la porte tu regardes derrière toi, ce serait tellement facile de retourner en arrière… Tu te décides à entrer, tu regardes du coin de l’œil chacun Mathers qui te dévisage alors que tu baisses la tête. Tu t’es renseignée, tu sais quel numéro porte la chambre de Tobias. Tu connais les lieux, ils n’ont pas vraiment changé depuis la dernière fois, ce qui te rassure tout en te glaçant le sang. Tu fais des petits pas rapides pour atteindre la chambre, tu te sens déjà mal, tu suffoques, ta respiration se fait courte et ta tête tourne. Tu toques à la porte tout en priant pour qu’il ouvre, tu as déjà les larmes aux yeux. Le temps se fait long mais il finit par ouvrir. Tu souffles longuement et poses ton regard larmoyant sur lui. « S’il te plaît, est-ce que je peux rentrer, s’il te plaît Tobias… » Ta voix se fait suppliante, tellement qu’il doit avoir pitié de toi et te laisse entrer. Tu entres le plus vite possible et tentes de respirer une fois à l’intérieur, ici tu devrais être plus en sécurité…
(Invité)