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Appel ► Nevada vers James

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Bring me back to you.

Hier, je l'ai revu. J'ai été à ce cours de droit, et c'était lui l'avocat. Et je l'ai enfin retrouvé. Il a comblé ce vide que j'ai ressenti pendant trois mois, et je ne voulais plus le quitter. Malheureusement, il avait fallu que je le quitte pour rentrer chez moi, même si chez moi, c'était avec lui. Et aujourd'hui, j'étais dans mon canapé, je mangeais des sushis avec un petit appétit, des sushis que mon frère m'avait apporté avant de partir en cours. D'ailleurs, celui-ci avait été content de ne pas me trouver enfermé dans mon atelier, pour une fois. Il s'est demandé ce qu'il me prenait mais je me suis contenté de secouer simplement la tête, en souriant légèrement, comme je le faisais si bien depuis quelques temps. Et maintenant que j'étais seul, j'avais attrapé mon téléphone. Il fallait que je l'appelle. Je savais bien qu'on s'était retrouvé la veille mais je voulais l'entendre, encore. Je voulais qu'on discute, m'assurer qu'on soit ensemble à nouveau. Je n'en pouvais plus de ne plus être à ses côtés. Je voulais de nouveau dormir avec lui, me réveiller près de lui, pouvoir le sentir et le toucher quand je le voulais. Je voulais qu'on reparte de zéro, lui et moi, pour qu'on soit heureux tous les deux, même s'il suffisait qu'il soit dans la même pièce que moi pour que je me sente revivre. Alors, je compose son numéro que je connais par coeur, et attends impatiemment qu'il décroche. Et lorsque j'entends sa voix, je ne peux empêcher un doux sourire de s'accrocher sur mes lèvres. « Mon amour.. » Sa voix me donne chaud au coeur et je me mordille la lèvre en me levant pour marcher un peu. « T'es occupé..? »
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Certains moments ont un goût d'éternité.

Depuis longtemps, j'avais envie de travailler, j'avais envie de rédiger des dossiers et de les classer correctement. Et surtout, depuis longtemps. Je mangeais un repas correct. Affalé sur la chaise de mon bureau, l'assiette de salade face à moi, et les dossiers à côté, je scrutais attentivement mon téléphone en espérant recevoir un quelconque message de Nevada. Cars oui, je venais de le revoir, il y a simplement un petit jour. Il s'était rendu à un court où je témoignais, et depuis que nous avions échangé un regard, un baiser, je savais, que nous étions une nouvelle fois ensemble, que nous referions tout à nouveau. Un faible soupir de soulagement s'extirpait de ma bouche, alors que son doux prénom s'affichait sur l'écran de veille, c'est dans les secondes qui suivaient, que ma main relâchait la fourchette pour prendre possession de mon IPhone, l'accolant à mon oreille. Sa voix, sa voix me canalisait. Elle m'apaisait si facilement que j'en ai déjà le souffle coupé. < Mon ange.. > Je souriais, sans doute comme un idiot, mais je souriais véritablement, je ne cachais plus cette joie qui me submergeais depuis hier. Non, je voulais que n'importe qui, puisse voir à quel point, j'étais heureux. < Non, tu ne me dérange pas.. Tu ne me déranges jamais.. > Savait-il, l'effet qu'il me faisait ? Je passe machinalement ma main dans mes cheveux en les rabattants en arrière. Tout en mordillant sévèrement ma chaire inférieure. < Comment tu vas.. Depuis hier ? > Je voulais être rassuré, je voulais savoir si pour lui, aussi. Tout cela voulait dire un départ à zéro, mais sans se quitter. Ô grand jamais, je veux être séparé de cet homme. Je me lève, ne pouvant être éternellement dans cette position. Je prends de ma main libre ma salade en m'avançant dans cette grande maison qui est bien vide.. Je n'aime pas, être seul, je crois bien que c'est la première fois que j'arrive à rester plus de cinq minutes dans cette baraque sans l'intention d'aller dormir. Mais je la traverse, en posant le tout dans levier, m'y adossant en valsant mon regard sur cette maison, qui était la nôtre il y a seulement trois mois.
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Cela faisait longtemps que je n'avais plus eu l'envie de sortir mon nez de mes bouquins, ou de mon atelier. Mais depuis hier, c'était différent. Tout était différent maintenant que je l'avais retrouvé. Ca me paraissait si irréel, et à la fois, tant attendu. Cette nuit, j'avais peiné à m'endormir, à réalisé ce qu'il venait de se passer. Pourtant, il avait été là, plus beau que jamais, malgré les coups qu'il portait sur le visage et la fatigue qui se lisait facilement dans ses yeux. J'avais vécu un réel ascenseur émotionnel. Et le point culminant avait été le paradis. Je n'avais que très peu dormi, en passant la bonne moitié de la nuit à me repasser en boucle ce moment où j'avais été seul avec lui dans cette salle de classe. Alors entendre de nouveau sa voix à travers le téléphone me faisait un bien fou. C'était bien meilleur que n'importe quel psychotrope. Mon sourire s'élargissait à ses mots, et je marchais à travers la pièce, avant de prendre une cigarette que j'allume tranquillement. « Ca va. » Dis-je alors dans un automatisme, avant de me rappeler que je n'avais plus besoin d'être un robot sans vie. Je soupire ma fumée en fermant les yeux. « J'ai mangé, un peu. Des sushis. Et je me sens mieux. » Cette fois-ci, j'étais bien loin de mentir. Je l'avais au téléphone, ça ne pouvait qu'aller. « Et toi ? Tu t'es reposé ? Comment vont tes blessures..? » J'étais inquiet, j'espérais seulement qu'il n'était pas retombé dans ce cercle vicieux, comme il le faisait avant. En entendant la voix de James à travers le téléphone, Lucky se faufile sur mes genoux et tente de lécher le téléphone, en jappant doucement. Un plus large sourire étire alors mes lèvres, tandis que je caresse le chiot qui a grandi depuis. « Lucky te passe le bonjour. »
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Entendre sa voix, était pour moi la plus belle chose au monde. Je ne me lassais pas de penser aux événements de la veille. Comme si de le revoir m'avais en quelques secondes changés. Je voulais devenir quelqu'un de bien pour lui, je voulais qu'il considère cette nouvelle chance comme une réussite dans sa vie. Je désirai qu'il soit fier de moi. Il me parlait, en articulant le fait qu'il va assez bien, et qu'il déguste des sushis. Ce qui me fait allonger un sourire des plus larges, à tel point que ma main vient effleurer mes lippes, comme si je n'y croyais pas. < Vraiment ? Des sushis ? J'espère que tu penses à moi.. Tu sais à quel point je suis fou de sushis. > Et à quel point, je suis fou d'amour. Je m'oriente désormais en direction du salon, où un paquet de cigarettes traînait sur la table basse, dans un geste habile, j'en plaçais une entre mes chaires, et d'un zip, j'allumais l'embout tout en avalant cette fumée, qui me tire chaque jour un peu plus vers la fin. < Mes blessures. Elles vont bien, j'ai juste un peu mal aux joues, mais sinon, je vais très bien. Tu as pris tes cachets Nevada ? > Les sourcils froncés, je le revoyais aussi faible, cernés, et cette piqûre qui m'a aussitôt alerté. Cela m'énervait qu'il se mette dans un tel état pour ma personne, et surtout qu'il ne le réalise pas. Tout en me figeant devant la première grande fenêtre de l'entrée, j'enfouissais ma main dans l'intérieur d'une des poches de mon jogging, alors que j'écoutais attentivement chaque parole qu'il m'autorisait à écouter. < Lucky ? Il va bien ? J'imagine qu'il a bien grandi depuis.. Je n'ai personne qui pourrait te dire bonjour, de mon côté. > Dis-je dans un faible rire. Bien avant que je réalise, que oui. J'étais lamentablement seul dans une maison bien trop grande, pour une seule personne. J'avale difficilement ma salive, en chassant les mauvaises ondes qui m'entouraient d'un relevé de main. < Tu sais, la brunette qui m'a posé la question, si j'étais célibataire. Elle m'a envoyé son CV, en notant son numéro de téléphone. Ainsi que la blonde, qui a voulu que je me présente.> Hilarant, mais assez répugnant dans l'ensemble. Le mettre en colère ? Peut-être pas, mais le taquiner. Oui.
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Mon sourire ne me quittait plus d'une semelle désormais. Comme s'il était collé à la glue, je ne pouvais plus m'en défaire. Il n'y avait que sa voix pour me faire cet effet-là, il n'y avait que lui pour me faire cet effet-là. Tirant sur ma cigarette, je penche la tête sur le côté d'un air attendri, en marchant à travers l'appartement. Oui, je me souviens à quel point il était fou de sushis. Ca en était adorable. « Je pense toujours à toi, James.. Avec ou sans sushis. » Avouais-je alors, en me mordillant la lèvre. Un rien me faisait penser à lui, j'avais passé tant de temps à chercher tout ce qui pouvait se rapporter à lui, n'importe quoi. Mais même les yeux fermés, je pensais à lui. Lorsqu'il me dit qu'il a mal aux joues, je soupire ma fumée en secouant doucement la tête. Dans quelle sorte de coups s'était-il encore fourré ? Je pense avoir visé juste en devinant qu'il cherchait encore la bagarre. Je n'ai jamais su pourquoi il faisait ça, mais il faut qu'il arrête. Je ne veux plus jamais le voir mal. Plus jamais. « Mh.. Oui, j'ai pris mes cachets. » Je savais qu'il avait vu la marque de piqûre sur mon bras, il en avait peut-être déduit que j'avais arrêté mes cachets, ce qui n'était pas faux d'ailleurs. Mais c'était il y a deux mois. Maintenant, je les prends encore. Il faut que je le rassure. « Oui, il a grandi ! Mais c'est toujours une espèce de petite boule de poils super-active.. Ah bon ? Même pas la femme de ménage ? Tu l'as congédié ? » Un sourcil levé, je finis par me rasseoir sur le canapé pour terminer ma cigarette. Et je fais bien, car la suite de ses paroles ne me plaît pas du tout. Si bien que je fronce les sourcils, en déglutissant. « Ah ouais, ben j'espère qu'ils sont partis directement à la poubelle. » dis-je alors le plus sérieusement du monde. Il est à moi, c'est mon James, je ne permettrais pas à quiconque de l'approcher de trop près.
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Je ne savais pas comment j'allais lui faire, pour lui avouer que j'ai renvoyé la femme de ménage, et que désormais, je vivais sous mes propres ails, et que oui, c'était difficile, surtout au niveau de la nourriture. En soit, il était préférable d'éviter ce sujet qui pouvait soit le blesser, soit le mettre hors de lui. Il est question de sincérité dans un couple, mais l'intérêt n'était pas de blesser l'autre, surtout que nous venions de nous retrouver il y a quelques heures seulement. Je me réfugie dans un silence qui tourne assez court, puisqu'il reprend immédiatement le sujet qui pourrait l'agacer d'autant plus, mais qui cette fois, me faisait littéralement sourire jusqu'aux oreilles, ouais, j'aimais le rendre ainsi, j'imagine parfaitement son visage tordu de haine et de jalousie, à tel point qu'il éviterait de me regarder ou qu'il ajouterait des mots au sens assez prononcés. Je creusais mes joues de l'intérieur, me faisant violence pour ne pas céder à ce rire qui se menace de s'évacuer de ma bouche. < Je ne sais pas.. Tu sais, j'ai besoin d'une assistante, l'autre m'a laissée tomber, à la suite de plusieurs dossiers trop chargés.. > Je me tais. Mais je reprends bien vite, pour le rassurer, ce jeu ne devait en aucun cas dépasser quelques vagues minutes, le but n'était clairement pas là. < J'ai jeté les cv dans la poubelle mon ange, tu sais très bien comment je suis. > Mon sourire s'appuyait sur mes chaires, alors que j'orientais à grandes enjambées en direction du frigo, que j'ouvris dans un élan. Rien, je n'ai rien à manger. Je serre des dents, en soupirant faiblement, histoire qu'il ne puisse pas m'entendre.

< Je vais commander à manger.. La femme de ménage n'est pas là.. Aujourd'hui. > Un petit mensonge, certes, mais un mensonge pour un bien. J'approchais de mon ordinateur en affichant le restaurant qui commandait en ligne, mes doigts pianotaient gracieusement sur les touches en marquant les plats que je désirais avoir, et quel temps j'approuvais pour cette livraison. Vu ma faim, elle ne devrait pas dépasser les 1h00. Pendant ce temps, quelques questions me passaient par la tête. < Je n'ai pas osé te demander ça.. Hier. Mais, tu vois quelqu'un Nevada ? Tu as rencontré quelqu'un.. Durant note.. Séparation ? > Ce mot, rien que ce mot me prends aux tripes. Et pourtant dans ma voix, on peut entendre une assure, une confiance digne de notre couple.
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Il ne me répond pas sur la question de la  femme de ménage, et je ne sais pas quoi en déduire. Était-il vraiment tout seul..? Moi, j'avais eu l'aide de mon frère, qui avait toujours été là pour moi après notre séparation. Mais lui, s'il avait réellement été tout seul.. Mon dieu, ça a dû être horrible. Car même si je n'avais parlé de ça à personne, tous mes amis, du moins ceux qui étaient au courant, savaient que mon mal avait un rapport avec ma relation. Peut-être qu'il ne l'avait pas été. Peut-être qu'il avait parfois été avec ses amis, lui aussi. Enfin, j'enchaîne rapidement sur un autre sujet, un sujet qui me fâche, alors que j'écrasais hargneusement ma cigarette dans le cendrier. Et ce qu'il dit ne me calme pas pour autant, et ma réaction ne se fait pas attendre. « Non, mais il est hors de question que tu prennes Lavina comme assistante, ou bien l'autre ! T'as perdu la tête ou quoi ? Tu. Mais.. » Et avant que je ne puisse continuer ma tirade, il me coupe en me disant que oui, les CVs étaient bien à la poubelle. Je soupire alors de soulagement en secouant la tête, me détendant instantanément. « Oui. Merci. Je n'aurais pas supporté de toute façon. » Je souris légèrement en secouant la tête, me trouvant bête de m'être fait avoir si facilement. J'avais pourtant confiance en lui. Mais il est clair qu'après ces dernières semaines, ma confiance en moi-même et mon état lamentable n'étaient pas au top.

« Ah bon ? Elle a pris des congés ? » Que la femme de ménage ne soit pas là aujourd'hui était quelque peu étonnant pour moi. Enfin, je trouvais ça étonnant dans la mesure où je savais bien que ni lui ni moi de savions cuisiner, et qu'elle avait dû être là impérativement pour chaque repas que l'on partageait à la maison. Alors, ça m'étonnait un peu, forcément. Mais tous les employés ont le droit à quelques jours de repos, alors je ne m'en faisais pas plus que ça. Me posant un peu plus confortablement dans le canapé, j'attrape les sushis pour en manger un, avec lequel je m'étouffe à la question de James. Était-il sérieux ? Pensait-il vraiment que je pouvais aller voir quelqu'un d'autre alors que je mourais de douleur de ne plus l'avoir à mes côtés ? Non. C'était une blague ? C'était une blague. Forcément. Je tousse quelque peu, et attrape la bouteille d'eau en posant le téléphone sur la table pour boire et éviter de m'étouffer davantage. En soupirant après quelques secondes, je reprends le téléphone. « Tu plaisantes j'espère ? Non. Non je ne vois personne. J'ai rencontré personne. Je t'ai été fidèle. J'ai pratiquement pas quitté mon appartement le premier mois sauf pour.. Enfin je l'ai pas quitté quoi. Et je sortais que très rarement. Alors non. J'ai rencontré personne. »
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Je voulais passer à être chose, passer le fait que j'étais bien seul depuis trois mois, même s'il m'arrivait de sortir auprès de mes amis, la plupart du temps, c'était pour boire, ou déprimer à n'en jamais finir. C'est un fait, après tout. J'assumais pleinement avoir été au fond du trou et je ne savais si j'avais pu vraiment m'en sortir. À l'écoute des dernières paroles de Nevada, j'avais bien évidemment compris qu'il avait soupiré, et qu'il avait déposé le téléphone sur un meuble, ou une table. Intérieurement, ça me faisait bizarre, mais je comprenais sa réaction. J'avais confiance envers lui, la seule chose, c'était que je n'avais certainement pas confiance envers les autres. Je me tais, pour laisser place au silence qui débordait autour de lui et moi. Avant de reprendre la parole, plus doucement, à la limite d'un murmure élancé et tendre. < C'était une question Nevi, pas besoin de t'énerver de la sorte. Je voulais simplement connaître la réponse à cette question qui me trottait dans la tête depuis trois mois. Si tu veux savoir, c'est la même chose de mon côté. Je n'ai rencontré personne. Je n'ai couché avec personne. > Un soupir s’éclipsait de ma voie respiratoire. Je détournais le regard sur les alentours, avant de me redresser de mon bureau, pour rejoindre le salon où j'allumais la télévision, histoire de n'être pas totalement seul. Débile ? Sans doute, mais c'était ma manie à moi, tous les soirs de l'allumer et de m'endormir sur le canapé, qui sans même le savoir, était mon nouveau lit. Je m'y installais, dégotant une cigarette que je pinçais entre mes lèvres masculines, et d'un zip habituel, je brûle l'embout en avalant une bouffée de fumée.

< Je suis seul. À la maison, totalement seul. Et limite, ça me fout les boules en fait, de dormir ainsi, quasiment toutes les lumières sont allumées. Je n'ai pas réussi à dormir une seule nuit depuis ton départ. Et mon lit, c'est le canapé, parce que c'est envisageable de dormir dans notre ancienne chambre, ou de dormir dans les autres. Ton atelier, n'a pas bougé. Il y a toujours de la peinture.. Et.. > Je me coupe, réfléchissant de la manière que j'allais sortir mes prochaines paroles. < Je vais vendre la maison. > Je veux partir d'ici, je ne peux pas rester seul encore longtemps dans une maison qui est bien trop grande, qui me fait mal, à chaque fois que je pose un regard sur un coin. Non, c'est malsain. J'entends sonner à la porte, et je m'empresse d'arriver vers cette dernière en posant le téléphone sur le meuble près de l'entrée. " Bonsoir, livraison chez Mr Daniels. " Une femme, plus jeune, plus petite. Plus fine. < Oui, c'est bien moi. Combien ? > Elle me dit le chiffre, et j'insistais pour lui donner un petit plus. Après tout, tout le monde devait gagner sa vie. Je reprends le téléphone, en claquant la porte après son court passage.
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C'était une simple question. Oui, c'est vrai. Il fallait que je me calme. Il ne comprenait pas l'importance qu'avait la confiance pour moi, mais en même temps, je le comprenais totalement. Je comprenais pourquoi il me posait cette question là, et moi-même, je lui faisais confiance, mais j'étais heureux de savoir qu'il n'avait touché à personne d'autre. Il me confortait dans mes idées, et je souris à travers le téléphone. « J'en suis heureux. » M'enfonçant dans le canapé, je soupire légèrement et bois quelques autres gorgées d'eau. Je pose la bouteille pour attraper une nouvelle cigarette, j'avais vachement augmenté depuis notre rupture, déjà que je fumais pas mal à la base, mais là, ça me revenait cher. Mais ce n'était pas grave, parce que de toute façon, je ne faisais pas grand chose d'autre à côté. Même pas les courses, c'est pour dire. Enfin. J'écoute ses paroles et me mords la lèvre en l'entendant. Il est seul, tout seul. Et j'en ai mal au coeur. Je ne peux imaginer la douleur que ça a dû être pour lui. « Je vais vendre la maison. » Mon coeur loupe un battement. Quoi ? Je me redresse soudainement, sentant mon coeur se serrer davantage, alors qu'une boule se forme dans ma gorge. « Qu.. Quoi ? » dis-je alors, comme si j'avais mal compris. Alors qu'en fait, j'avais très bien entendu. Tremblant, je me relève et fais les cents pas en attendant qu'il paie sa commande, et dès lors que j'entends la porte claquer, je craque. Je craque littéralement, je fonds silencieusement d'abord en larmes, avant de laisser mes sanglots faire monter ma voix dans les aiguës.

« Non. Non. T'as pas le droit de la vendre.. T'as pas le droit James. Je veux pas. Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi ? Elle est à nous cette maison t'as pas le droit de décider comme ça de la vendre sans me demander mon avis ! Non ! Y a mon nom sur l'acte de propriété, elle est aussi à moi, je t'interdis de la vendre tu m'entends ?! T'as pas le droit putain ! C'est.. Non t'as pas le droit.. C'est notre bulle cette maison.. C'est notre endroit à nous, t'as pas le droit de la vendre.. T'as pas le droit, c'est nous cette maison, c'est nous, et t'as pas le droit James.. Fais pas ça.. Fais pas ça.. » Mes paroles, des supplications, et mes derniers mots sonnaient dans des gémissements tremblotants alors que je me laisse glisser contre le mur, me retrouvant recroquevillé par terre, la cigarette tenant encore par la légère pression qu'exercent mes doigts dessus. J'étais pitoyable, dans un état lamentable, tout ça pour une maison. Mais c'est la nôtre, cette maison. Je voulais faire ma vie dedans, avec lui. C'était nous, et je ne voulais pas m'en séparer, comme je ne voulais pas me séparer de lui.
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Au moment où je prenais le téléphone, c'était le monde qui venait de subitement s'arrêter. J'entendais les pleurs successif de Nevada, j'entendais sa peine et surtout ces paroles qui me donnaient.. Les pleurs de Nevada résonnaient toujours dans mon oreille, et ciel, j'essaie en vain de le calmer, qu'il respire. J'avais moi aussi de la peine, à m'imaginer vendre cette maison. Mais c'était difficile, bien trop dur à expliquer et mettre les paroles qu'il faut. Cependant, je revenais avec ma livraison dans le salon, que je posais sur la table base. Je n'ai plus faim. Je n'arriverai même pas à mettre une bouchée à l'intérieur de ma bouche. < Nevada, s'il te plaît. Il faut que tu comprennes. J'ai passé les trois pires mois de toute ma vie, mais je sais que toi aussi, là n'est pas la question.. J'étais perdu, je tournais en rond dans cette maison. Elle n'est plus pareille.. Je veux dire.. > Je me braquais un instant. Devrais-je lui informer que je suis retombé dans l'alcool ? Non, ce n'est pas une bonne chose, pas pour le moment. Je fermais les yeux, et cette fois, je me rendais dans l'armoire où se trouvait plusieurs bouteilles, j'y sorti celle de Whisky, en versant un fond de verre. Les pleurs de Nevada résonnaient toujours dans mon oreille, et ciel, j'essaie en vain de le calmer, qu'il respire. < Calme toi Nevi, on pourra en parler prochainement, si tu le veux bien, d'accord ? Je n'ai rien signé, rien du tout, tu as raison, tu as tes droits. Et je veux en parler avec toi. >  Mon coeur se serrait, et je me surprenais à passer le dos de ma phalange sur mes yeux, canalisant mes larmes qui menaçaient de longer mes joues creusées. Ciel, pourquoi ai-je évoqué cela ? Ainsi ? Je suis un idiot, mais à l'intérieur de moi, il était préférable d'avouer cela maintenant, que d'attendre, et qu'il s'imagine revivre dans cette maison, avec moi. La bouche sèche, je bois une gorgée, puis une deuxième en me sentant aussitôt sous l'influence de l'alcool, cette sensation prenante que j'accueillais les bras ouverts.

< Je suis désolé, de t'avoir parlé de ça, ainsi.. Ce n'était pas dans mes projets. Écoute-moi Nevi.. Reste calme.. Bébé.. Mon amour, je suis là, d'accord ? On va réfléchir ensemble pour cette maison, les deux. Tranquillement.. > Ma voix devenait plus douce, plus fine, à la limite d'un murmure, une douce mélodique. Ma muqueuse passait sur mes chaires masculines, alors que je versais un peu de liquide dans le verre, en m'installant sur le divan, dos appuyé sur ce dernier. < Je t'aime Nevada. Je ne veux pas te blesser, tu le sais.. N'est-ce pas ? > Il dois le savoir, il dois se douter que si je faisais cela, c'était pour me protéger, que cette maison pendant trois mois, à été un enfer pour moi, je n'y voyais aucune sorti, aucun bon côté. Je pince mes yeux, retenant de m'effondrer sous cette tristesse qui circulait en moi. < J'ai envie de t'avoir près de moi, là. En cet instant.. Je me sens si seul Nevi.. > J'éclate en morceaux. C'est marrant, quand on dit j'éclate de rire, mais éclater en morceaux ? C'était les mots parfaits, pour exprimer un coeur qui venait de se briser une nouvelle fois.
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