J'aime quand les hommes ont un sens de l'humour, qu'ils savent avoir un sens de dérision envers eux-même et pour le moment ce mec en avait et pas qu'un peu. J'apprécie vraiment ça, c'est ce qui me fait généralement craquer. Suis-je prête à craquer ? Aucune idée mais, j'aime vraiment ce moment avec Dante.
Sublime double sens. Mais, dois-je comprendre que tu es du genre coureur ? lui demandais-je un petit rire dans la voix, vraiment admirative de ce qu'il est capable de faire seulement en quelques minutes. Il arrive vraiment à me charmer mais, hors de question que je le lui montre surtout qu'il joue beaucoup sur son côté italien et ça risque de lui donner pas mal d'idées. Mais, il faut admettre qu'il est vraiment différent des autres. Certains ne pensent qu'à parler d'eux ou de tout faire pour passer directement dans une tentative de me mettre dans leur lit.
Écrite sans aucune hésitation. Je déteste la routine ça me fait peur puis, j'ai envie de voyager, voir du monde, en apprendre plus sur d'autres cultures..tu vois ? Ca fait vraiment du bien d'avoir une véritable conversation avec un mec. Malgré tout avec ce que je sais des mecs, je reste quand même sur mes gardes laissant quand même une petite ouverture au cas où... Tout naturellement, notre conversation dévie sur les confréries et je dois admettre que ça me rassure au moins ça m'évite de parler trop de moi, de trop me dévoiler du moins jusqu'à ce qu'il rebondisse sur Wade. Si c'est un de ses amis... Bref, je prends une petite gorgée de mon verre avant de poursuivre répondant ainsi à sa question.
Wade Forbes, on se connait depuis...presque vingt ans maintenant... lui avouais,je sans trop m'étendre sur le sujet. J'ai vraiment pas envie de le faire fuir comme à chaque fois qu'un mec apprend ou voit la relation que je peux avoir avec mon meilleur ami. Puis, généralement, Wade n'aime pas les mecs avec qui je sors, qui sont dans ma vie. A croire que dans sa tête je suis toujours la petite Ivy vierge, pur, naïve à qui il ne faut pas toucher. Mais, le pire maintenant c'est que depuis le threesome avec lui et Briony l’ambiguïté entre nous est de plus en plus forte au point que d'être seul l'un avec l'autre devient difficile comme la dernière fois où l'on s'est vus... Enfin bref, si je commence à penser à tout ça, je vais tout simplement gâcher ma soirée et ça, il en est hors de question ! Je me concentre de nouveau sur le rital replaçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille sans le perdre du regard en approuvant totalement sa vision des Mather.
J'ai quelques amis là bas mais, je n'comprends pas leur vision des choses. C'était souvent un sujet de conflit avec Wade avant mais, j'ai lâché l'affaire même si je continue de m'inquiéter pour lui et sa santé. J'arrive pas à comprendre comment ils peuvent assurer leurs études en étant presque chaque week end bourré et défoncé puis, beaucoup n'ont toujours pas oublié qu'ils ont failli faire fermer les confréries et pourtant c'est la confrérie la plus en vogue. Personnellement, je pense que c'est l'image et la promesse de liberté qui attire les nouveaux étudiants même si je pense qu'il faudrait leur mettre un peu plus de limite mais ça, ce n'est que mon avis. Ouais, dès qu'on parle des Mather, j'en arrive à partir très vite en vrille surtout en sachant la mauvaise influence que ça a pu avoir sur Wade. Puis, j'ai fait quelques recherches et c'est pas beaucoup à voir quand on voit ce que sont devenu les anciens Mather ou le taux de réussite des étudiants de cette confrérie.
Je suis sans doute mal placée pour les juger... Il faudrait que je puisse passer quelques semaines voir un mois avec eux, vivre comme eux pour vraiment savoir comment ils fonctionnent. Juste l'idée ne me réjouit pas des masses mais, ce serait un bon sujet pour le journal l'année prochaine. Le voir se confondre en excuse tout en continuant à me faire son numéro de charmeur rital a le don de me faire rire. Que faire d'autre ? Il est vraiment...bref, secouant la tête, je chasse ce qu'il me passe par la tête en ce moment ne voulant pas être trop distraite afin de pouvoir lui répondre comme il se doit.
Je suis française. Je suis née à Paris et c'est à l'âge de cinq ans que ma mère a voulu retourner vivre à Londres. Et toi, tu viens d'où en Italie ? lui demandais-je en jouant avec mes doigts sur le bord de mon verre scrutant son regard sombre et mystérieux. On peut dire qu'il a vraiment quelque chose de spécial, d'attirant, de dangereux et c'est le genre de chose qui m'attire. Bien plus qu'il ne le faudrait malheureusement.