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Si je ne disais rien, les gens supposaient toujours le pire.
— with Oska.
— with Oska.
Je n'avais jamais remarqué que les complexes sportifs de l'université étaient si loin de la dunster house. La mather party hard avait tourné au carnage une fois que les eliots étaient venu y mettre la pagaille. Ils avaient retourné les lieux, absolument tout détruit et avaient dépassé les limites. En avaient-ils encore après tout ? S'il y a quelques années les eliots étaient ceux avec la meilleure éducation, il semblait qu'à l'heure actuelle les choses aient bien changé. Je l'avouais, je n'en revenais toujours pas. Noah avait quand même pissé sur les chaussures à Wade et je comprenais totalement que mon meilleur ami ait voulu lui casser la gueule. Je profitais de ce chemin à pied et de l'air frais de la nuit pour reprendre mes esprits, souffler un peu et perdre quelques degrés d'alcool. Je n'étais pas ivre, juste un peu pompette, de quoi avec les joues rouges. J'étais plutôt fière de moi, j'étais restée calme, je n'avais pas fumé malgré l'odeur qui m'entourait et je rentrais avec aucune tache de sang sur moi, appartenant à moi ou un autre. J'étais une Alaska clean avec juste quatre ou cinq bières dans le nez. Une fois arrivée à la dunster, je toquais à la porte de la chambre d'Osean avant d'entrer toute seule comme une grande. Ça faisait seulement deux mois et demi que nous étions ensemble et pourtant, je faisais déjà comme chez moi. « Salut bébé » m'exclamais-je en retirant mes baskets à l'entrée de la pièce avant de me diriger vers lui, alors qu'il était obnubilé par l'écran de sa télé, une manette de jeu entre les mains. « Tu gagnes ? » lui demandais-je en riant, m'asseyant à ses côtés. Je lui demandais ça à chaque fois et je devais avouer que c'était surtout pour l'embêter ou me moquer gentiment de lui. Je n'étais pas certaine qu'il soit question de gagner ou de perdre dans ses jeux, mais étant donné que je ne voulais pas qu'il me pervertisse en essayant de me rendre geek, je faisais semblant de l'écouter quand il me racontait de quoi ça parlait. Je suis une littéraire merde, pas une geek. N'ayant pas vraiment d'attention de sa part, je me décidais à mener ma petite vie en commençant par me pencher vers lui pour le renifler bruyamment, « Ça pue » l'accusais-je avant de froncer les sourcils et de renifler mon t-shirt « Haaaaaaan c'est moi qui sens la mort comme ça ? » m'exclamais-je par la suite d'un air choqué. « C'est les déchets qu'on m'a balancés à la gueule j'pense, quel connard d'eliot ! » soupirais-je en enlevant mon perfecto pour le balancer sur son siège de bureau.
© SEAWOLF.
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