Band-aids don't fix bullet holes-(pv Sabian)

Band-aids don't fix bullet holes

Parfois, c'était une nécessité de s'éloigner, prendre du recul et analyser la situation qu'on avait entre les mains. Voila qu'une semaine qu'Andrew était rentré à Londres avec ses enfants, laissant moi sa nouvelle fiancée complètement seule ici. Une chance qu'on était des amis depuis l'enfance parce que aussi non j'aurais mal digérer le coup. C'était un vendredi soir et j'avais décidé de me rendre dans un appartement qui n'était pas très loin de l'ambassade du Liechtenstein, je n'étais pas d'humeur à aller à la Cabot House car j'allais péter l'ambiance. Je décidais que j'allais me mater un film en dégustant une pizza et je sortirais plus tard, à la quête de nouvelles folleries ou de lois à enfreindre par pur plaisir, j'allais y aller selon le sentiment. Je n'avais pas envie de penser à ses stupides fiancailles, à mes parents les monarques les plus débiles que je connaissais, je me sentais trahi par eux, n'avait-il jamais pris mon avsis en contre dans leurs décisions? Bien sûr les femmes étaient si valorisées au Liechtenstein. Je me sentais bizarre, j'avais un drôle de sentiment mais je ne pouvais pas prédire ce qui m'attendait, qu'est-ce qui pourrait être de plus choquant que des fiancailles arrangés? J'avais perdu la dernière réplique du commentateur du match des Cavaliers vs Golden State, je me devais d'écouter la fin avant de mettre un film de filles à me faire pleurer. La sonnette retontit et j'allais aggriper mon argent, l'heure de la pizza! Il était pas trop tôt! J'ouvris la porte et j'étais un peu sous le choc, Sabian? Mais il foutait quoi la ? Je m'appuyais contre le rebord de la porte et dit: ''Je doute que tu sois le livreur de pizza, est-ce que tout va bien Sabian?''. Je tentais de lire son visage mais c'était tout simplement impossible.

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Who can say for certain that she is sincere, who can say that she believes ?
Ce soir, Sabian n'avait pas de combat de prévu et c'était bien dommage. L'envie de se défouler était bien présente et il ne savait pas comment faire pour évacuer ses émotions négatives. Un petit combat de rue avec un parfait inconnu aurait était de mise. Au lieu de ça, il restait perturbé par l'image de la semaine dernière. Clairement, cela obnubilait une bonne partie de son esprit. Le jeune homme était à côté de ses pompes, sur la défensive. Enfin, plus que d'habitude. Il avait envoyé bouler une bonne partie de ses amis cette semaine. Le besoin d'être seul s'était, plus que jamais, fait ressentir. Croiser Cecilia avec son fiancé n'était pas une bonne chose pour Sabian qui voyait rouge depuis le début de la semaine. Il n'avait pas réussi à se calmer et montait en pression tout seul. Alors qu'il était dans son footing depuis environ une bonne demi-heure, ses pas l'avaient conduits directement à l'appartement de la Cabot. Vêtu d'un bas de survêtement gris et d'un t-shirt foncé, il se rapprochait de Cecilia à chaque foulée. Il voulait en avoir le coeur net, il n'en pouvait plus de penser tout le temps à son couple. Sabian savait à quel point la blondinette n'était pas à l'aise avec sa famille. A quel point elle était différente quand elle était avec lui puis avec eux. A quel point il pouvait détester son côté princesse de merde. Le beau brun ne mit pas longtemps avant d'arriver à l'appartement de Cecilia. Il grimpa les quelques marches et prit une grande inspiration avant de sonner. La blondinette ne mit pas longtemps avant de venir ouvrir la porte. Elle fut surprise de le voir ici, bah tu m'étonnes. Sabian avait les traits tirés et ne laissait paraître aucune émotion. A l'intérieur de lui, il bouillonnait littéralement. « Non c'est pas le livreur. » dit-il sur un ton sec voir glacial. Sans chercher à comprendre, il passa devant Cecilia et entra dans l'appartement. Il inspecta rapidement la pièce des yeux avant de se retrouver sur la blondinette. « Il est où ? » lança-t-il agressivement. Sabian plissa les yeux, il ne rigolait pas du tout.

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Si je m'attendais à passer une soirée tranquille en matant mon film de filles accompagné d'une pizza, je sentais que c'était désormais une histoire du passé en voyant Sabian devant ma porte. Je me demandais ce qu'il voulait, d'habitude il appellait quoi mais la en tentant de lire son visage, j'avais le droit à rien, le silence, ce qui ne pouvait que signifier plusieurs choses. J'avais bien tenté de le faire rire en disant que c'était peut-être le livreur de pizza, aucun succès. ''Je suis cont...'', même pas le temps de lui dire que j'étais quand même heureuse de le voir, j'adorais sa présence, il connaissait la véritable Cece lui, la marrante, l'amusante, elle qui était partante pour n'importe quel plan foireux qui avait en horreur la royauté de son pays. Il rentrait comme une flèche dans mon appart pour jouer au détective, cherchant quelque chose ou quelqu'un? ''Mais tu cherches quoi bordel?''. Il était impaisible, je sentais que j'allais avoir le droit à son Hulk intérieur une nouvelle fois. Il est où? Ne me dis pas qu'il était venu voir Andrew?! J'étais inquiète soudainement, je pliais mes bras sur ma poitrine et lui dit, sans essayer de m'énerver: ''Il? Tu cherches Andrew ? Il n'est pas ici...crois-moi c'est la vérité.''. Monsieur était déjà dans un avion pour Londres et m'oubliait déjà probablement. Je comprenais vraiment pas ce que Sabian tentait de prouver en le cherchant ainsi. Une chose était sûr, Andrew était en sécurité loin d'ici.

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Sabian venait de débarquer dans l'appartement de la petite Cécilia sans prévenir. Evidemment, il n'allait sûrement pas lui envoyer un SMS pour lui dire qu'il arrivait défoncer son fiancé. Cela aurait été complètement stupide de sa part car il voulait les surprendre, les obliger à l'affronter, son côté malsain reprenait ses droits depuis la semaine dernière. C'était assez compliqué pour lui de gérer cette émotion. A la base il était juste parti faire une jogging, histoire de se défouler mais même la course ne semblait pas le calmer. Il n'était pas transpirant, au contraire, il était sec et glacial. Sabian était donc rentré dans l'appartement sans chercher à comprendre. Il avait inspecté la pièce et si cela ne tenait vraiment qu'à lui, il n'allait pas tarder à faire les autres. L'appartement semblait vide de toute présence féminine, le beau brun était rassuré mais d'un sens, il aurait bien aimer tomber sur ce fameux fiancé pour lui régler son compte. Le beau brun ne supportait pas sa présence et ne comprenait pas ce que Cécilia faisait avec. Encore un mariage arrangé, il trouvait cela tellement lamentable. La Cabot ne semblait pas comprendre la raison de sa présence ici. Ou alors, ça l'arrangeait bien de ne pas comprendre. Il ne fallait pas être devin pour se rendre compte que Sabian était jaloux. Elle râla après lui, en lui demandant ce qu'il cherchait. « A ton avis. » répondit-il séchement. Sabian n'allait pas être aimable et n'allait faire aucun effort avant qu'il n'ai trouvé ce qu'il cherchait. Cécilia tilta ensuite qu'il cherchait Andrew. Ah parce qu'en plus, il avait un nom. A la simple écoute du mot Andrew, son sang ne fit qu'un tour. « Ne me mens pas, je vous ai vu ! » lança-t-il sur un ton accusateur, en la pointant du doigt. Bon, il les avait vu il y a une semaine mais l'intention était là. Pour une fois qu'il n'avait pas agit impulsivement, Cécilia devrait s'en réjouir. Car oui, il aurait très bien les prendre à parti en pleine rue et régler ses comptes directement avec eue.x Au lieu de cela, il s’était fait un film dans sa tête et avait alimenté cette haine. Dans le fond, je ne sais pas quelle situation était la meilleure. Surement aucune des deux. « Ça t'amuse de jouer avec nerfs ? » demanda-t-il sur un ton des plus agressif. Il ne pouvait plus contenir sa colère, il marcha dans l'appartement. « HEIN ? CA T'AMUSE ? » hurla-t-il. On pouvait sentir sa haine dans sa voix, c'était assez perturbant, surtout pour la blondinette qui ne devait pas comprendre grand chose à la situation. Sabian avança, prit le couloir et ouvrit brutalement les portes les unes après les autres, à la recherche du fameux fiancé, Andrew.

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Pourquoi il fallait qu'il arrive ici et qui commence à gueuler comme un con? Je n'étais pas d'humeur à me prendre la tête avec quelqu'un mais je savais qu'avec Sabian, c'était loin d'être facile, c'était compliqué. Il devait savoir pourtant que je n'étais pas très heureuse de la position que je me retrouvais dedans, surtout que sa l'avait été fait sans mon consentement. J'en revenais pas que j'avais le droit à une scène de jalousie de sa part, je n'avais pas besoin de sa et honnêtement il faisait chier Sabian à agir comme sa, il comprenait pas ou quoi. Un côté de moi se demandait pourquoi il me faisait une crise de jalousie, il savait trop bien que si je pourrais oublier mes obligations de princesse, je le ferais. ''Arrête de faire le con! D'accord tu nous as vus mais il s'est barré. Pourquoi je te mentirais? Tu me connais mieux que sa non?!''. Je poussais le doigt qu'il me pointait, je pouvais m'y mettre moi aussi. J'avais tenté de limiter mes apparences à l'extérieur depuis mes fiancailles mais il semblait que mes amis les plus proches avait été au courant alors que sa faisait à peine une semaine, bonjour la discrétion raté. Je restais là, de marbre, fermant ma porte. Je revenais près de lui, croisant les bras sur ma poitrine. Je connaissais un peu trop cette situation, la meilleure chose à faire était d'attendre que la tempête passe, peu importe sa durée. Je roulais des yeux et lui répondu sec: ''Je ne joue pas à rien Sabian! BIEN SÛR J,ATTENDAIS QUE SA QUE TU DÉBARQUES EN FURIE CONTRE MOI EN CHERCHANT QUELQU'UN SUR QUI TE DÉFOULER, TU AURAIS DÛ TE TROUVER UN COMBAT DE RUE AU LIEU.''. Arghhhhhh mais il me rendait folle celui-là comme il pouvait me perturber jusqu'au plus profond de mon âme. Le connard, il allait sérieusement fouiller partout?! Je me mis à sa poursuite dans mon appartement tentant de l'aggriper par le bras pour l'arrêter: ''Fouille mon tiroir de sous-vêtements si sa te chante mais je te dis qu'il est pas ici! Il est à Londres en ce moment!!!! TU TROUVERAS RIEN! ARRÊTES!''.

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Sabian faisait toutes les pièces de l'appartement dans l'espoir de tomber sur Andrew, le fameux fiancé de Cécilia. L'envie de lui casser la gueule était omniprésente dans l'esprit du jeune homme, il voulait se défouler sur lui. Cette situation était incompréhensible et cela l'énervait au plus haut point. La blondinette n'était pas cette poupée hypocrite et superficielle que sa famille voulait qu'elle soit. Sabian venait de lui parler méchamment et déjà il s'en voulait. Il aurait préféré lui dire calmement les choses mais c'était clairement impossible, surtout le connaissant. Une rage infinie l'animait et il ne pouvait visiblement pas lutter contre ses violentes pulsions. Cécilia ne mit pas longtemps avant de riposter et de râler après lui. Elle n'avait pas vraiment tord et il le savait. Clairement, Sabian n'avait rien à faire là. Sa place aurait du être dans un vieux hangar désinfecté, une maison ou un quartier craignos, à exploser la gueule d'un parfait inconnu pour le spectacle, pour l’adrénaline mais également pour l'argent. Il aimait se battre et revenait souvent dans un sale état. Ce soir, pas de combat de prévu, juste une furieuse envie de défoncer son fiancé. Alors qu'il parcourait les pièces les unes après les autres, Cecila lui attrapa le bras pour essayer le raisonner. Elle lui hurla dessus en essayant de temporiser la situation. Sabian entra en rage dans la chambre avant de se retourner brusquement vers elle, le regard noir. Lorsque son regard croisa celui de la blondinette, son sang ne fit qu'un tour. Il était fou de rage, il ressentait une haine incontrôlable. Il s'approcha de Cecilia et la poussa violemment contre le mur de sa chambre. « Arrête de m'embrouiller. » dit-il agressivement. Une veine ressortait sur son front, son visage était fermé et froid. Son côté malsain et dominateur ressortait et il fallait être aveugle pour ne pas comprendre qu'il ne contrôlait plus grand chose. « Pourquoi tu t'es affichée avec lui ? Il te plait c'est ça ? Tu t'es subitement découvert une passion pour lui ? Ca m'rend fou. » lança-t-il. Sans blague, on avait pas remarqué. Sabian s'approcha de Cecilia et se colla à elle d'un air menaçant. « Il te rend heureuse ? T'as décidée de devenir une garce superficielle, ça y est ? T'en auras mis du temps ! » hurla-t-il. Cette idée lui était clairement insupportable.

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Ce n'était pas lui qui devrait être en furie et de vouloir régler le compte d'Andrew mais moi, c'était moi qui soufrait dans cette histoire, c'était moi qui avait été abandonné alors qu'on venait d'apprendre que nos parents avaient planifiés nos fiançailles pour un mariage qui allait sûrement jamais arriver de toute façon. C'était pas dans ses habitudes de me parler si durement et froidement , il était mieux que sa, je le savais bien. En même temps, c'était Sabian de parler avec autant de colère, il était impulsif et surtout agissait sur le coup de l'émotion, j'en avais la preuve. Je répliquais, comme j'avais l'habitude de faire lorsqu'on se prenait la tête sauf que cette fois-ci, c'était plus intense que les autres fois. Je m'étais mise à suivre Sabian pour éviter qu'il détruit tout sur son passage comme un ouragan. Je fus traînée contre moi-même, toujours accrocher à son bras cette fois dans ma chambre. J'étais pas stupide, si j'aurais vraiment cacher Andrew, jamais je l'aurais cacher ici. La suite des choses, jamais j'aurais cru le vivre. Je me retrouvais poussée violemment contre le mur de ma chambre. J'encaissais le choc, j'étais chanceuse que c'était mon corps qui avait reçu le choc et non ma tête. Je dis faiblement: ''Et toi de me perturber...''. Mes mains appuyés contre le mur, ma tête regardait le plancher, si il croyait que je lui donnerais le plaisir de le regarder de nouveau. Je répondis à ses propos, sentant la rage monter en moi: ''Pour les apparences, Sabian! Je dois jouer le jeu pour la monarchie. Non, je ne peux pas dire qu'il me plait alors que la dernière fois que j'ai vu j'avais à peine 16 ans. Ca te rend fou? Qu'un homme aille pu poser les yeux sur moi peut-être, sa devrait pas pourtant...''. Cette situation me ramenait directement dans un passé que je voulais oublier, merci sale con. Il revenait se coller contre moi, menaçant mon regard croisait le sien et en sifflant entre les dents, je lui dis au bord de la crise: ''NON SABIAN ARRÊTES DE ME RENDRE DINGUE! ARRÊTE DE VENIR TOUT PERTURBER! J'ai l'air heureuse en ce moment?! Ouvre les yeux, je suis seule ici, seule, abandonnée et surtout sans le sentiment d'être aimer...''. Moi qui trouvait que la jalousie était sexy chez quelqu'un chez Sabian c'était terrifiant. ''C'est sa que tu penses de moi? Que je suis qu'une garce superficielle? ''. Je ramenais mes mains, au lieu de le gifler, je le poussais tant bien que de mal pour me sortir de son emprise assez pour le déséquilibrer, qu'il aille faire le dominant ailleurs. Je sortais de ma chambre, sous le choc et j'en revenais pas de cette scène qu'il me faisait, pourquoi ! pourquoi il me déstabilisait de nouveau?!

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Sabian ne se rendait absolument pas compte de ce qu'il venait de dire. Plus aucun filtre n'était présent entre sa bouche et son cerveau. En fait, il ne supportait pas son côté princesse et ses obligations familiales. Le jeune homme avait une vision tellement positive de la Cecilia loin de son fiancé et des devoirs qui l’obligeaient à se comporter en une véritable snobinarde. Ils avaient eu de bons délires ensemble et ne comprenait vraiment pas comment un tel clivage était possible. Il adorait la façon qu'elle avait de le charmer et détestait cette peste prétentieuse. Sabian était vraiment partagé entre deux personnalités et ne savait pas comment réagir face à ça. Clairement, voir Cecilia avec son fiancé, l'avait rendu fou. Il était énervé mais n'avait finalement, aucune raison de l'être. Ils n'étaient pas en couple, ils n'avaient même jamais couchés ensemble. Mais c'était plus fort que lui, il n'y pouvait rien. Un soupçon de jalousie mélangé à une rage et à une incompréhension palpable. Sabian l'avait écouté sans vraiment le faire. Ses mots résonnaient dans son esprit sans capter son attention. Il était perturbé par sa propre réaction, par son mal être qu'il devait évacuer. Il venait harceler Cecilia chez elle alors qu'elle n'y était pour rien. Il le savait mais n'arrivait pas à se raisonner. « Ouais. » répondit-il sans chercher à comprendre. Sa voix était autoritaire et froide. La blondinette essayait tant bien que mal de gérer la situation, elle le poussa pour se défaire de lui et quitta la chambre. Sabian fronça les sourcils, il ne pouvait se résigner à la laisser partir. Il ne mit pas longtemps avant de pousser la porte et de la rejoindre dans le couloir de son appartement. « Tu comptes aller où comme ça ? On a pas fini de parler toi et moi. » lança-t-il séchement. En fait, ce n'était pas une question mais plus un ordre. Sabian lui agrippa le bras et la fit se retourner vers lui brutalement. Prit d'une pulsion de haine, il avança et la plaqua violemment contre le mur. Cecilia semblait tétanisée la pauvre. Il plongea son regard dur et accusateur dans le sien. Son visage était anormalement fermé. Le jeune homme se pinça les lèvres et serra sa mâchoire de toute ses forces. « Tu ne vas nulle part. » dit-il alors d'un souffle. Sabian sentait bien que la situation lui échappait, il savait qu'il était en train de la perdre. « Pas tant que tu m'auras pas dit ce qu'il foutait là. » Sa voix était méconnaissable. Un frisson lui parcouru alors tout le corps, Sabian ne pu lutter contre la pulsion destructrice qui allait suivre. Il serra son poing le leva devant elle. « QU'EST CE QUE TU FOUTAIS AVEC LUI, RÉPONDS-MOI ! » hurla-t-il et dans une rage sans précédent, il appuya son poing, de toutes ses forces, contre le mur. Son poing passa à quelques centimètres du visage de Cecilia mais ne le toucha pas. Ses doigts s'écrasèrent sur le mur et il fit un mince trou dans le plâtre. Heureusement d'ailleurs qu'il ne s'agissait pas de placo, sinon la blondinette n'avait plus de mur. Quoiqu'il en soit, il laissa son poing au même endroit et baissa la tête. Il n'arrivait pas à la frapper, il n'arrivait pas à la frapper, il en était clairement incapable.

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Je me disais que j'étais probablement victime d'un karma en ce moment. Un, je me faisais abandonné par mon fiancé alors que mes parents venaient de me faire vivre mon pire cauchemar, me forcer d'épouser un homme que je connaissais ou mais il le faisait dans leurs propres intérêts sauf le mien. J'avais eu besoin de prendre du recul face à la situation, après j'aurais appeler Sabian mais il avait devancé mes plans. Si mon appartement pouvait être si chaleureux et accueillant, c'était désormais autant froid que l'Antarticque. Je sentais que ma tête allait exploser, je devais quitter la pièce car la présence de Sabian était nocif pour moi, ma tête et mon coeur se basculait et sérieusement, j'allais finir par péter un câble. Je le repoussais et tenait ma tête entre mes mains, je ne devais pas pleurer devant lui, je ne pouvais pas me montrer faible, il n'aurait pas ce privilège. Je voulais qu'il me laisse tranquille, si il ne pouvait pas être ma bouée de sauvetage alors qu'il fout le camp et dès qu'il aurait fini de passer ses nerfs sur quelqu'un, il pourrait remettre les pieds chez moi. Cette aggressivité, être aussi physique me ramenait quelques années en arrière et je n'aimais pas sa. Je me retrouvais de nouveau prisonnière de son impulsivité. Je me retrouvais plaquer violemment au mur et je frissonnais, la peur commençait à m'envahir. Je devais combattre jusqu'au bout, mon regard soutenait le sien sauf que mes yeux bleus brillaient par les larmes qui luttait pour ne pas couler. ''Comment je peux pas aller nulle part quand même, grand malade!''. Je tentais de calmer ma respiration, il fallait que je me contienne. Je le regardais durement, sentant la folie monter en moi: ''Bordel Sabian! Laisse moi parler au lieu de me faire souffrir ainsi! On devait faire quelques apparitions pour sauver l'image de la royauté du Liechtenstein et de l'Angleterre, ce n'est que pour les apparences.''. Je voyais son point se lever et sur le coup, je me fermais les yeux. La sensation était trop familière, je voulais qui porte le coup final, que le fait qu'il me touche soit pour lui une libération de la colère. J'entendais son poing s'écraser contre le mur et j'échappais un soupir de soulagement, en sanglot. Dieu merci, qu'il ne m'avait pas toucher parce que sa aurait été terrible, ma colère aurait été pire que la sienne. J'ouvrais les yeux et vit sa tête penché, c'était fini désormais, du moins je l'espérais. Je prenais sa tête entre mes mains et la releva. Mon front contre le sien, je sentais mon coeur se débattre dans ma poitrine. Je dis doucement: ''Je l'aime pas Sabian...si je pourrais renoncer au trône, je le ferais. S'il te plaît, parle-moi. Tu me connais mieux que personne, tu connais la vraie Cecilia.''. Je me risquais, il était aveuglé par la jalousie, dieu sait ce que sa faisait sur une personne.

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Les yeux de Cecilia étaient humides mais cela ne semblait pas l'atteindre, d'ailleurs peut-être ne les avait-il même pas remarqués. Sabian était en rage, il ne contrôlait plus cette colère grandissante en lui. Prisonnier de son propre corps, il assistait impuissant à la scène. C'était plus fort que lui, cette haine était beaucoup trop intense pour qu'il puisse y faire face. C'était impensable de se mettre dans cet état là pour si peu. Après tout, Cecilia et lui n'étaient absolument pas en couple et n'avaient même jamais couchés ensemble. Mais il y avait une certaine attraction entre les deux étudiants, quelque chose d'inévitable qui se devait d'être dévoilé au grand jour. La blondinette était une très belle femme, il ne pouvait décidément pas le nier. Elle avait des formes magnifiques et un corps de tigresse. Lorsqu'ils passaient du temps ensemble et que la complicité était au rendez-vous, Sabian ne se gênait pour laisser ses yeux se balader sur son corps. Elle était très bien foutue et elle le savait la garce. Le jeune homme n'a jamais eu de type de femme idéal, il ne s'arrêtait pas tellement à l'aspect physique. Quelles soient blondes, brunes, rousses, petites, grandes, minces ou plutôt rondelettes, il marchait au feeling. Et avec Cecilia, le contact était plutôt bien passé. Elle ne se comportait pas pareille quand elle était avec lui et lorsqu'elle était en présence de sa famille. Sabian ne supportait pas son petit côté princesse insupportable. Le mot famille ne voulait pas dire grand chose dans la bouche du beau brun. Il ne comprenait vraiment pas les deux facettes de la belle blonde et la préférait largement lorsqu'elle était en sa compagnie. La voir avec son fiancé l'avait rendu fou, il fallait qu'il évacue sa frustration, il le devait. Certes il ne s'y prenait pas de la bonne manière mais c'était plus fort que lui. La haine avait prit possession de son corps et il restait animé par des pulsions destructrices. Sabian était comme ça et ne s'en était jamais caché auprès de Cecilia. Cette dernière essaya tant bien que mal de se justifier sur son apparition publique avec Andrew. Toutes ces obligations le dépassaient et il ne semblait pas comprendre les enjeux du mariage forcé. Il lui parlait d'une façon froide et étrangère. Peu de temps après, il laissa son poing se fracasser violemment sur le mur, juste à côté de son doux visage. Sabian avait baissé la tête, démuni face à toute cette colère. Contre toutes attentes, elle posa délicatement son front contre le sien et posa délicatement ses mains sur son visage. Il ne bougea pas, il ne releva même pas le regard. Sa mâchoire était fermement close, son coeur battait très vite et on pouvait apercevoir sa forte respiration. Elle parla calmement. Le jeune homme posa son regard sur ses lèvres. Il était très instable et la moindre parole déplacée pouvait facilement réveiller ses pulsions meurtries. « Je ne connais pas cette Cecilia et je ne veux pas la connaître, ça ne m’intéresse pas. » dit-il faiblement mais sur un ton tranchant. Un long silence s'installa entre les deux. Les yeux toujours rivés sur ses lèvres sensuelles, il inspira profondément, il semblait se calmer petit à petit. Son souffle se mélangeait avec le sien. Il approcha son visage du sien mais ne la regardait pas pour autant. Sa rage s'atténuait légèrement. Cette proximité le rendait plus calme et un peu moins la défensive. « Qu'est-ce-que tu veux que je te dise ? » murmura-t-il. Sabian pencha sa tête sur la droite et se risqua de lever les yeux vers les siens. « Tu vas l'épouser ? » demanda-t-il d'un calme déconcertant. Le beau brun approcha toujours un peu plus son visage et laissa leurs lèvres se frôler. Il posa sa main dans la nuque de Cecilia en appuyant son étreinte contre elle. « Tu vas l'épouser ? » répéta-t-il sur un ton un peu plus agressif. Sabian n'arrivait pas à obtenir les informations par la force, il essayait la méthode douce.

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