LARA • Une jolie fille comme toi ne devrait pas avoir mal.

Je ne peux pas cacher le fait que j'attendais une réponse à la question que je venais de lui poser, mais pas une simple réponse, je voulais tout savoir. J'avais sérieusement pas envie de tourner autour du pot, mais je n'avais pas le choix, c'était souvent délicat. Je la regardais timidement, le coeur battant, j'espérais ce qui était un miracle à mes yeux. « Oh tu sais, les vacances sont hélas trop courtes comme d’habitude même si j’ai hâte de revenir à Cambridge pour avoir l’occasion de retrouver quelques amis qui ne sont pas venus ici… Et je suis célibataire, je n’ai pas de petit-copain… Ni de petite-copine d’ailleurs… Et toi ? Il est où ton copain que je lui fasse savoir qu’il a une chance incroyable de t’avoir ? » "Ni de petite copine?" J'ai pas rêvé. Elle avouait carrément sa bisexualité, aucune gêne, aucune peur. J'étais surprise mais surtout surexcitée par ce qu'elle venait de me dire. Mon coeur était en émoi. Mais il fallait que je me calme et que je lui répondes aussi. Je...euh...je n'ai pas de copains, j'suis cé... mais je fus couper. En effet, Lara s'était penché sur moi pour... Oh godness, mon coeur venait de manquer un battement. Après avoir bu un peu de milkshake, je n'avais pas senti les quelques gouttes sur ma poitrine et Lara était venue " m'essuyer " ces petites gouttes. J'entrouvris la bouche, surprise, et aussi pour essayer de respirer. Elle m'en avait coupé le souffle. Je la regardais fixement... Toi... aussi... tu es bi ? avais-je murmurer alors que mon visage s'était approché du sien après ce petit coup de langue qui avait dévasté mon coeur sous un feux d'artifices des plus explosifs. Je posais le milkshake sur le coté, glissant ma main jusqu'à la sienne. L'envie était tellement forte. Elle avait dit être, surtout exprimé indirectement qu'elle était bi, elle venait de glisser sa langue sur mon sein, ce n'était pas un message ça ? Je ne pouvais que l'interpréter de la sorte. Je voulais l'embrasser, j'en avais envie... mais on était pas seules. Je m'écartais soudainement, frustrée de n'avoir pas pu gouter ses lèvres mais contrairement à mon visage, mes doigts se serrèrent entre les siens. Je... hm... on devrait aller au SPA! Sérieusement, je n'avais aucune envie de me faire masser par un mec, et surtout voir Lara se faire toucher alors qu'en plus, elle pouvait être mienne. Mais je devais calmer mon envie de lui sauter dessus ! Je marchais vite jusqu'à la salle où deux hommes attendaient, ils n'étaient pas franchement beaux mais bon. Je jetais un coup d'oeil vers Lara en rougissant, honteuse d'éviter ça, mais... c'était... j'avais qu'elle soit mienne, j'avais envie de gouter à ses lèvres, à son corps, mais... c'était vraiment tôt, ça serait irrespectueux de ma part de lui sauter dessus, et... elle risquerait de pas apprécier, même si elle savait déjà que j'étais capable de lui céder, j'avais tenté de l'embrasser, non ? Je lui faisais à présent dos, je dégraffais mon haut de maillot de bain avant de m'allonger sur le ventre, sur la table. Je ne disais plus un mot; je rougissais comme une tomate et je me sentais puéril d'agir et de me sentir ainsi.

Je n’étais pas vraiment connue pour être une quelconque fille timide à Harvard, au contraire ma réputation était légèrement fondée et je n’avais pas honte d’être franche et cash. Que ce soit en amitié, lorsque je détestais quelqu’un et même lorsque quelqu’un me donnait clairement envie de faire l’amour je n’hésitais pas à le lui faire savoir directement. Je n’étais jamais intimidée par quelqu’un, du moins, c’est ce que j’aurais cru puisque Doll avait complètement une présence qui me rendait toute chose, nerveuse et timide même si j’étais loin du puceau de base qui abordait pour la première fois une fille à l’université dans l’espoir qu’elle sorte au cinéma avec lui. Non, je restais moi-même mais il était clair que je ne lui ferai pas savoir tout de suite qu’avec elle je voulais faire des choses peu catholiques et même lui mettre la corde au cou ? Pour cette dernière option le doute persistait mais j’étais envieuse de découvrir de nouvelles options à ses côtés, le coup de foudre ? Soyons sérieux, je n’y croyais pas personnellement mais c’était tout comme à entendre mon coeur qui fort comme très peu de fois jusqu’à maintenant. Je ne manquais pas l’occasion de lui faire savoir que j’étais bisexuelle, avec un peu de chance elle me révelerait aussi son orientation sexuelle et avec un peu plus de chance à nouveau je pourrais la violer dans une cabine du parc aquatique avant la fin de la journée. Oui, je mourais d’envie de m’attarder sur ses formes intimes, de la rendre folle, folle de moi. Cette idée m’arrachait des frissons. « Je...euh...je n'ai pas de copains, j'suis cé...» A ce moment-là je lui coupais la parole pour m’occuper des quelques gouttes de milkshake qui venaient de tomber de notre verre, j’avais été très appliquée dans ma tâche prenant un mâlin plaisir à la titiller sans savoir si elle était ou non bisexuelle. « Toi... aussi... tu es bi ? » Elle s’approchait rapidement de mes lèvres et je me sentais à nouveau chavirer comme emportée par un tourbillon, hélas ça n’était que de courte durée puisqu’elle reculait avant d’avoir pu entrer en contact avec mes lèvres, frustrée comme jamais je baissais la tête pour masquer ma déception même si elle se lisait à quinze mètres à la ronde. Sa main restait dans la mienne mais ça ne me suffisait plus, j’étais énormément frustrée. « Je... hm... on devrait aller au SPA! » Je hochais simplement la tête en guise de réponse me précipitant dans la salle aux côtés des deux hommes pas vraiment attirants qui étaient là pour nous masser. Remarquant la pudicité de Doll je décidais de faire un nouveau pas vers elle, je retirais mon haut de bikini devant elle sans aucune gêne lui laissant le temps d’admirer la marchandise. Je m’allongeais lentement et sur le ventre prête à être massée par les beaux inconnus. « Aufaite... Concernant ta question tout à l’heure, je suis bisexuelle en effet ! »

Je n'avais jamais imaginé à quel point une attirance envers une fille me rendrait folle. Son charme était dévastateur, Lara me plaisait énormément et je le ressentais dès l'instant ou nos regards s'étaient croisés tout à l'heure. Et puis, je fuyais, j'étais timide, je ne voulais pas me faire de films, je ne voulais pas perdre cette petite perle. Je la savais pas fragile, je connaissais sa réputation étant donné qu'elle était populaire. Allongée sur le ventre, le masseur commençait son boulot alors que je regardais Lara. Mon cœur faillit s'arrêter de battre lorsqu'elle enleva son haut de maillot de bain sans aucune pudeur. Je ne manquais pas de détailler cette poitrine que j'aurais aimé dévoilé moi-même, pour ne pas dire que j'aurais aimé y gouter. Aufaite... Concernant ta question tout à l'heure , je suis bisexuelle en effet. Je me pinçai la lèvre inférieure. ok.. J'avais mes possibilités pour sortir avec elle, mais il fallait que ce soit réciproque sinon je risquais de me prendre un énorme vent. Je ne savais pas comment faire pour continuer la situation sans que les deux masseurs nous écoutent, c'était vraiment gênant. Je posais ma tête sur mes avant-bras, essayant de me reprendre. Que dire? Que faire? Puis soudainement, je tournais la tête vers Lara, et lorsque mon regard croisa le sien, je glissai ma langue le long de ma lèvre inférieure avant de lui sourire tendrement. Et... tu as déjà eu des copines ? Hum... je lançai un regard froid avec les masseurs. si tu veux pas le dire ici, je comprendrais... c'est plutôt indiscret comme question désolé... Le seul aspect positif c'est que leur massage me détendait un peu, mais ne m'empêchait de rougir après lui avoir poser la question. Je ne pouvais m'empêcher de la regarder, et pas seulement son visage. Son dos, ses fesses, ses jambes, je détaillais tout ce que je pouvais voir. Elle était vraiment magnifique.

Ma réputation n’était plus à faire sur le campus et j’en avais bien conscience, de toute manière ce que les gens pouvaient dire de moi m’importait vraiment peu. J’étais qui je voulais être et si ça plaisait tant mieux, dans le cas contraire tant pis. Je n’étais pas réputée pour être une fille facile au niveau du caractère, lorsque j’avais envie de faire l’amour je pouvais néanmoins l’être au niveau sexuel. La seule chose sur laquelle je restais discrète en temps normal c’était à propos de mes nuits avec des autres filles, il y avait trop d’homophobes sur le campus, le petit copain de ma meilleure amie en était un lui-même et je devais faire attention, ma plus grande peur était de perdre Apple à cause de ça. Doll avait quelque chose de différent, je n’étais plus capable de dissimuler ma bisexualité, je n’étais même pas envieuse de le faire, la seule chose que je voulais c’était qu’elle se rende compte qu’elle m’intéressait, qu’une chose inexplicable se passait entre nous et qu’il m’était impossible de faire comme si de rien était. Hélas c’était difficile, dur dur de savoir si ce que je ressentais malgré la complexité de mes sentiments au moment présent pouvait être partagé par elle. La seule solution était de mettre un coup de fouet à notre conversation, d’abord la goute de glace sur son sein, à présent mes seins que je lui dévoilais sans aucune pudeur. « Et... tu as déjà eu des copines ? Hum... » Je voyais qu’elle jetait un regard sur les deux masseurs qui m’observaient à présent. « Si tu veux pas le dire ici, je comprendrais... c'est plutôt indiscret comme question désolé... » Je pouffais de rire lui répondant du tac au tac aussi naturellement que possible. « Rassures-toi, si les masseurs doivent entendre que je suis une amatrice des foufounes il n’y aucun soucis, je n’en ai pas honte et non… Je n’ai jamais eu de copines, juste une nuit avec une autre fille… Et toi ? »

Parce qu'elle me faisait un effet monstre, je me sentais pas à l'aise du tout. Je ne savais pas comment engager la conversation, autant parler « filles » histoire de la connaître un peu à ce sujet, savoir si elle faisait partie des filles qui l'étaient pour faire beau ou si sortir avec une fille l'intéressait vraiment. « Rassures-toi, si les masseurs doivent entendre que je suis une amatrice des foufounes il n’y aucun soucis, je n’en ai pas honte et non… Je n’ai jamais eu de copines, juste une nuit avec une autre fille… Et toi ? » Sa réponse me prit vraiment de court sur le coup. Elle n'avait pas froid aux yeux, et encore plus, elle n'était pas gênée de parler avec moi. Je voulais l'apprendre à la connaître, à savoir si je pouvais lui plaire, même si au fond, le coup de la glace sur mon corps m'avait vraiment chauffé, je ne savais pas si je pouvais continuer à croire en quelque chose. Cette fille était vraiment intimidante, mais elle n'avait pas eu tellement de relations avec les filles, si ça ne lui plaisait pas ? Si je me faisais des films et qu'elle n'était peut-être pas la fille qu'il me fallait ? Je n'en savais trop rien. Il fallait que je garde mon calme, et puis avec le temps, je le saurais. Je n'ai jamais eu de copines, en fait... Je rougis, un peu, un peu honteuse. Ce n'est pas une question de choix juste que... La présence des masseurs me gênait vraiment, j'aurais bien voulu lui parler, qu'on fasse connaissance était simplement normal. Mais qu'on puisse nous écouter, j'y arrivais pas. Je pris la serviette pour entourer mon buste et je me relevais. Je tournais mon regard vers l'homme qui m'avait massé, il semblait plutôt surpris. ça ira, merci. dis-je timidement. On en parlera quand on sera toutes les deux. Je descendais de la table, me mettant dans une sorte de coin pour pouvoir remettre mon haut de maillot de bain. Je ne voyais pas la glace qui était à coté de moi, qui permettait de voir le reflet de ma silhouette, de ma poitrine visible aux yeux de Lara, et sûrement des masseurs. Une fois que j'avais remis mes vêtements, je me tournais vers elle. Le massage est bien ? reprenais-je en m'asseyant sur le banc.