@Emilia S. de Bourbon : Etant donné que j'ai un problème avec le code, je poste l'histoire ici :
Firenza Salvoni est née le 13 mars 1993 dans un hôpital de Florence, en Italie. C’est d’ailleurs par rapport à sa ville natale que ses parents, Milo & Tiziana, l’ont nommé ainsi. Encore étudiants dans un prestigieux lycée italien, le moins que l’on puisse dire c’est que les jeunes tourtereaux ne s’attendaient pas à être parents tout de suite. Issus de familles très conservatrices, ils furent contraints de se marier avant l’âge. Cependant, très ambitieux, ils avaient décidé – d’un commun accord – de poursuivre leurs études dans le but d’assurer un bel avenir à leur fille et ce, même s’ils devaient sacrifier les premières années d’apprentissage. C’est donc ainsi que, dès son plus jeune âge, la petite fille fut placée sous la responsabilité de Loredana, sa grand-mère. C’était une femme généreuse et extrêmement douce qui lui transmit sa passion pour l’art. Sous toutes ses formes. Cette ancienne danseuse de ballet était particulièrement patiente avec les enfants. C’était comme si elle lisait en elle comme dans un livre ouvert. Lorsque Firenza était triste ou agitée, Loredana s’empressait de l’emmener dans un musée, à un atelier créatif, au théâtre pour voir un ballet ou à l’école de musique pour que l’enfant se calme instantanément. Autant dire que ça leur arrivait souvent. Très souvent. En effet, bien qu’étant une fille sage, ses parents lui manquaient affreusement. Stagiaires dans des ambassades, l’un dans l’optique de devenir ambassadeur et l’autre traductrice, il s’écoulait parfois plusieurs mois sans qu’elles ne les voient. Ils avaient beau revenir quelques mois plus tard les valises pleines de cadeaux, Firenza ne se laissait pas acheter aussi facilement. Sa grand-mère lui avait appris à ne pas être matérialiste, de toute façon. Petit à petit, un fossé s’était creusé entre eux et elle se rendit rapidement compte que ses propres parents ne la connaissaient pas. Ce qu’elle prenait à l’époque pour un manque d’intérêt faillit lui coûter la vie… Firenza était à l’époque âgée de 8 ans et ils s’étaient aperçus que leur relation s’était grandement détériorée. C’était donc dans l’idée de renouer de vrais liens familiaux que Milo & Tiziana avaient décidé d’emmener leur fille en Grèce, la ville où ils s’installeraient 6 mois plus tard, si tout se passait bien. Seulement voilà, au cours d’un dîner dans un grand restaurant, ses parents commandèrent pour Firenza un plat contenant de l’arachide, aliment auquel l’enfant était gravement allergique. Elle fit une réaction anaphylactique qui faillit lui être fatale. Profondément choqués, ses parents décidèrent de retourner en Italie et d’abandonner le poste qui leur était destiné en Grèce afin de rester auprès d’elle. Pendant que sa mère occupait un poste de traductrice, son père se fit un nom au sein du ministère italien. Il s’avéra finalement que la relation avec Firenza n’était pas la seule à battre de l’aile car Tiziana et Milo s’était éloignée au cours de ces dernières années. Leur famille désormais unies, ils se sentaient tous un peu revivre. Le jour de Noël, Tiziana leur annonça même qu’elle attendait un second enfant. En d’autres circonstances, Firenza aurait pu se réjouir de la nouvelle, mais elle avait 10 ans et venait à peine de construire un véritable lien avec ses parents. Impossible de ne pas jalouser l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur. Pourtant, à peine quelques semaines après cette annonce, sa mère fut emmenée d’urgence à l’hôpital où on lui diagnostiqua une grossesse extra-utérine sur le tard, ce qui eut pour conséquence de la rendre stérile…
Malgré son jeune âge, Firenza culpabilisa de ne pas avoir souhaité que ses parents aient un second enfant. Sa grand-mère étant très pieuse, elle lui avait expliqué ce qui arrivait lorsqu’on mettait Dieu « en colère », mais ce malheur ne fit que les souder davantage.
Dès lors, Firenza continua à grandir dans l’Amour. Elle décida de devenir un modèle de sagesse et de gentillesse pour expier ce qu’elle pensait – et pense aujourd’hui encore – être la faute de ses idées négatives. En dehors des cours et de ses activités artistiques diverses, elle donnera bénévolement de son temps des associations. Chaque année, une association et une cause différente et ce, jusqu’à ses 17 ans, âge à laquelle Firenza fit ses adieux à Loredana, sa grand-mère.
Le décès de cette femme qui représentait une figure maternelle aussi forte fut très difficile à supporter. Tellement difficile que Firenza ne voulait plus vivre à Florence. D’un commun accord avec ses parents, ils s’expatrièrent aux Etats-Unis, plus précisément à New York où Milo & Tiziana entrèrent à l’ambassade italienne. Son père monta les échelons et obtint, deux ans plus tard, le poste d’ambassadeur. Quant à sa mère, elle travaillait à mi-temps comme traductrice et, l’autre partie du temps, elle donnait des cours de langues dans le lycée de New York où étudiait sa fille, histoire de s’assurer qu’elle tenait le coup moralement.
Au final, Firenza s’épanouissait aux Etats-Unis. Elle avait l’impression que, dans ce pays, il y avait une certaine liberté artistique. De toutes les choses qu’elle a pu tester, la photographie est l’activité qui l’attire le plus. Elle décide donc de s’orienter dans ce cursus. Reçue dans une prestigieuse université de Cambridge, elle laisse ses parents derrière elle pour rejoindre le campus en décembre 2014, mais la prise d’otage dont elle est victime près de deux semaines plus tard l’oblige à abandonner l’université avant même d’avoir eu l’occasion d’être bizutée... Pendant près d’un an, elle voyagera avec ses parents et son appareil photo avec lequel elle capturera des photographies poignantes comme par exemple quelques clichés de survivants après un naufrage au large des côtes grecques. Ses parents lui imposèrent également des stages de self-défense, seule condition assurer son retour sur le campus d’Harvard.
Après plusieurs mois de pénibles négociations, Firenza obtient finalement l’aval de Milo & Tiziana pour son retour à Harvard. La position de son père au sein de l’ambassade et ses clichés pris lors de ses voyages l’ont particulièrement aidé à faire valoir son retour auprès du conseil administratif de l’université. Cependant, compte-tenu de sa longue absence, elle n’intégrera pas la 5ième, mais la 4ième année pour combler ses lacunes.