Parce que les claques se perdent de nos jours + Lysael

Parce que les claques se perdent de nos jours
— with Lysandre.

Il essaya de reprendre son souffle, de se calmer tout en serrant avec force le canapé sur lequel il se retrouvait, du moins il se retrouvait sur le jeune homme qui était lui-même sur le canapé. Ael essaya de vraiment se calmer parce que ça n'allait pas l'aider et qu'il finirait encore une fois à entourer ce cou de ses mains pour le faire taire, pour faire en sorte qu'il ferme ses yeux, mais cette fois-ci pour toujours. Le bouclé en avait tellement envie, il avait tellement envie de lui faire du mal, de le faire souffrir comme il avait été capable de lui faire du mal en détruisant cette amitié. Il voulait tellement se venger, tellement venger la mort de cette jeune femme qui n'avait rien demandé, qui n'avait pas demandé de rencontrer les deux jeunes hommes et surtout le monstre. Mais n'était-il pas un monstre en sa présence ? Si, c'était le cas même s'il ne voulait pas l'avouer et il restait, il restait toujours, à croire qu'il aimait être un monstre. Finalement, il n'était pas mieux que lui, il pouvait même être considéré comme pire parce qu'il se rendait compte des choses, parce qu'il savait ce qu'il devenait au contact de ce mec. « Et t'es fière ? Tu es fière de savoir qu'un type qui était autrefois celui qui était comme ton grand-frère veuille te tuer ? » Ael laissa un rire sortir de sa bouche, il ne pouvait pas faire autrement en entendant ce genre de choses de la bouche de Lysandre. Dans tous les cas, il n'en avait rien à foutre de savoir que l'homme qui était sur son corps pourrait le tuer assez rapidement, qu'il n'avait qu'à entourer ses doigts autour de son cou pour faire en sorte que l'oxygène ne puisse plus jamais rentrer dans les poumons. Il sourit en coin en pensant à cela, en pensant au fait que son cœur s'arrêterait de battre juste sous ses doigts et finalement, il se détacha du jeune homme tout en secouant la tête ne devant pas se laisser bouffer par le démon, par le monstre qu'il était en train de faire naître dans son corps. « Je devrais laisser quelqu'un le faire, je n'aurais pas à me salir les mains pour un mec comme toi. »

Il rit, n'arrivant vraiment pas à se retenir avec les deux mains qui allaient dans ses cheveux et tiraient les mèches vers l'arrière tout en gardant son regard sur le bouclé, amusé réellement, parce que le voir en train de se battre contre lui-même, c'était vraiment risible. « … du m'aimes. » Dit-il finalement en continuant à sourire, parce que ouais, s'il le détestait autant c'est parce qu'il l'aimait, ce qui était normal, ils avaient étés durant des années tel des frères, constamment fourré l'un avec l'autre. Ça aurait été bien plus facile s'ils ne s'étaient plus vus, mais malheureusement, ça ne se passait pas toujours comme on le souhaitait et ils n'avaient pas d'autres choix que de faire face à l'autre, presque chaque jour dans cette Université ou encore dans cet hôtel. « Dellement lâche. » Il geint, comme déçu d'une telle chose, franchement il n'était visiblement pas assez mauvais pour avoir les couilles de faire ce qu'il voulait lui-même. Finalement, il se retira du canapé, en roulant jusqu'au bord pour terminer au sol. Et même si c'était pas un grand plaisir de finir de nouveau au sol. Ayant toujours un peu de mal à marcher. Il repartit en direction de son lit comme il l'avait fait pour venir jusqu'à la partie salle de séjour de la suite. « D'a bas couille ! » Il s'allongea au sol en se mettant à rire, allongé sur le dos, il éclata littéralement de rire, n'arrivant pas à se retenir parce qu'il faisait face à une lâcheté de ouf. Ce type croyait réellement qu'il était un homme ? Ben au final, il y avait niet ! « D'a rien dans le bandalon. » Et il rit, ses mains sur son visage, comme pour cacher son hilarité, même si c'était peine perdu. Le mettre mal à l'aise, c'était un grand plaisir, réellement.

Parce que les claques se perdent de nos jours
— with Lysandre.

Le jeune homme avait réellement envie de prendre ses affaires et partir, le laisser dans cette putain de merde dans laquelle il était parce qu’il ne méritait pas, il ne méritait pas qu’il reste pour ce mec, qu’il reste à se prendre la tête pour ne pas quelque chose de mal ne lui arrive. Il ne méritait même pas sa présence, il ne méritait pas d’être en sa présence parce qu’il ne faisait que de faire ressortir le pire de lui. « Je n’aime personne et ce n’est sûrement pas toi qui va échapper à cette règle. » Ael avait presque envie de rire, de lui rire en plein visage qu’il puisse pensait une telle chose de sa personne. Il n’aimait personne, il avait déjà du mal avec sa mère alors, ce n’était pas pour aimer un mec de ce genre-là. Le brun passa sa main dans ses cheveux ne répondant pas, il savait que faire une telle chose causerait encore plus de soucis qu’ils en avaient déjà. Il avait presque l’envie d’aller vers lui pour lui donner des coups dans le ventre, pour le voir gémir de douleur face à ce qu’il était capable de lui faire. Mais il se retenait, il se retenait vraiment de faire une telle chose alors, qu’il était en train de le chercher, en train de le pousser à bout et ce fut plus fort que lui. Ael se retourna vers lui pour lui donner un coup en plein dans le ventre se foutant, se foutant de savoir comment il allait prendre, ce qu’il serait capable de faire. Le brun se pencha pour plonger sa main dans les cheveux pour lui tirer la tête en arrière tout en lui lançant un regard noir, démontrant que sa colère était bien plus grande qu’il ne pourrait le croire. « Tu vas enfin fermer ta gueule oui ou non ? » La pression augmenta sur la touffe de cheveux qu’il avait dans les mains souriant en coin voyant qu’il avait mal, voyant que le jeune châtain souffrait de ce qu’il était capable de faire malgré qu’il ne le dise pas.

Et alors qu'il entendait ce genre de réponse, il ne rit même pas, cela ne servait à rien, non il se contenta simplement de se mettre presque assit, avec les paumes de ses mains en arrière pour ne pas finir dos contre le sol, il planta ensuite son regard sur le brun alors qu'il prenait la parole. « Alors qu'est-ce que tu fais là. » Le pire était sans doute le fait que ses mots furent dites parfaitement bien, tout en ne cherchant pas à regarder ailleurs, comme pour faire comprendre la réalité. Il l'aimait, parce qu'il avait adorait cette sensation qu'on compte sur lui, qu'il y ait quelqu'un capable de prendre un billet d'avion pour le rejoindre dans n'importe quel pays dès que c'était nécessaire, parce que l'idée qu'un petit garçon lui courant après, en éclatant de rien, tellement il était heureux. Vraiment heureux. Et ce bonheur, il avait volé en éclat parce que ça ne durait pas, jamais longtemps, quelque chose venait pour tout briser, parce que la vie était ainsi, toujours et ça ne risquait pas de changer. Et il se cambra en sentant le coup dans le ventre, décidément, il était encore plus lâche qu'il le croyait, il profitait carrément qu'il soit incapable de se défendre pour se défouler sur lui et le savoir, faire face à une telle chose, à une telle évidence, fit en sorte qu'il rit, son bras autour de son ventre, la tête baissée, ses épaules bougeant sous le rire, ce rire plutôt faible à cause de la douleur, douleur qui restait présente à cause du coup. « Du vas faire guoi ? » Il sourit, de cet air mauvais en sentant cette main dans ses cheveux et naturellement ses mains allaient vers la touffe blonde, pour qu'il arrête de tirer dessus, il avait juste à attendre, à attendre qu'il soit sobre, parce qu'il était clair qu'il allait se demander ce qui s'était passé, avec cette douleur, ce mal être et tout cela, les caméras filmaient tout, que ça soit ce qui se passait dans cette pièce ou même dans le couloir, il finirait par savoir. Et il allait s’esclaffer, rire de la lâcheté de cet homme qu'il regardait en souriant. « Me duer en me dabant ? Du finira en daule... papa d'en voudra... dellement fort. » Il rit ensuite puis commença à gesticuler pour qu'on le lâche et il planta avec colère ses ongles dans la main, la griffant avec rage. « Bauvre merde. » Crachat-il finalement tout en s'affalant un peu plus contre le sol, sachant qu'il ne pouvait pas utiliser trop de force.

Parce que les claques se perdent de nos jours
— with Lysandre.

« J’essaye de faire en sorte que tes conneries ne niquent pas l’hôtel de mon père. Si j’avais su que c’était toi le débile qui faisait une fête, je ne serais pas venu. » Ael le regarda dans les yeux en disant cette chose, il croisa ses bras devant sa poitrine en ne détournant pas le regard. Il ne voulait pas, il ne voulait pas que le jeune homme puisse savoir autant de lui, qu’il sache lire en lui comme cela. Bien sûr qu’il y avait toujours quelque chose envers ce type, il avait été son petit frère pendant tellement d’années, qu’il ne pourrait pas cracher comme cela sur son ancienne amitié avec lui. Bien qu’il restât totalement blessé face à cette soirée, le brun ne voulait pas, non, il ne devait pas savoir qu’il pouvait toujours s’inquiéter pour lui, qu’il serait toujours obligé de le protéger au fond de lui. Ael ne devait pas, il ne devait pas être comme cela parce qu’il allait encore une fois se brûler les ailes et ce n’était pas une bonne idée. La première chute avait été assez violente comme cela pour qu’il s’en prenne une deuxième et il augmenta encore une fois sa pression sur les cheveux qu’il avait en mains, se foutant clairement de sa douleur, de ce qu’il pourrait penser de lui. Il se foutait de tous du moment qu’il souffre, qu’il ait un minimum conscience de la douleur qu’il avait été capable de lui faire vivre après cette nuit, avec cette nuit. Il lui en voulait tellement, il était tellement en colère qu’il n’était pas capable de faire autre chose que de le frapper quand il était en face de lui, sa colère était juste trop grande, trop grande pour qu’il ne puisse se calmer comme il avait essayé de le faire durant le début. « Ne t'en fais pas, je ne vais pas le faire ce soir. Ce ne serait pas réellement juste comme tu n’as pas toutes tes capacités, j’ai envie de voir juste la peur dans tes yeux, de voir que tu te rends compte que finalement, tu n’es pas si fort que ça. » Et il sourit en disant ses mots, en tirant un peu plus la tête vers l’arrière pour qu’il le regarde dans les yeux, pour qu’il souffre et il sentait les ongles du jeune homme dans sa main, se planter au point de la faire saigner. Ael finit par le lâcher, laissant la tête retrouver le sol, l’endroit qu’il aimait tant durant cette soirée. Il avança dans la chambre pour prendre un quelconque vêtement pour nettoyer sa main, il enroula le haut autour de sa main pour que le sang puisse s’arrêter de couler même s’il ne lui avait pas fait mal à ce point. « Une personne m’en voudra. Mais combien de personnes seront heureuses d’apprendre que le cher Lysandre d’York ne respire plus ? Beaucoup, beaucoup de personnes et au moins t’ira la rejoindre. » Un sourire en coin se dessina encore une fois sur ses lèvres avant qu’il ne s’accroupît pour le regarder dans les yeux. « Tu t’es vu peut-être ? Tu es loin d’être mieux que moi, chéri. »

Il le regarda d'un air moqueur, parce qu'il n'y croyait pas une seule seconde, mais alors pas du tout. Mais soit, si le brun voulait se raconter des histoires, c'était son délire, il n'avait pas à faire le psy en lui disait la réalité de chaque acte qu'il effectuait, non il se contenta que de rejeter sa tête en arrière tout en frottant ses doigts contre le cuir chevelu qui avait été tiraillé. C'était tout de même douloureux, dire le contraire n'était même pas envisageable. Il sourit tout en passant son pouce sur sa lèvre inférieure, tout cela avant qu'il y plante ses dents, tout en regardant droit devant lui. Et ce qu'il avait devant lui, c'était cet homme, celui qui avait été son grand frère durant une époque, une très longue époque. Il plissa ensuite les yeux, tout en sentant de nouveau sa tête tournée, franchement, c'était beaucoup trop douloureux, réellement. « Tsss... » C'était des excuses, des mauvaises excuses en plus, parce qu'il se gênait pas pour le brutaliser, il se faisait un malin plaisir et au finale, le fait de le malmener était bien plus pire que de le tuer, à ses yeux ouais, c'était comme de frapper quelqu'un qui était déjà à terre, parce qu'il était dans l'incapacité de se défendre. « Et adrès... brêdant bas... être une dersonne qui n'a rien zait. » Il passa sa langue sur ses lèvres. « Rajoude... une victime... D'es bien un dueur en zérie. » Il leva son bras ou plutôt son index en direction du plafond, doigt qu'il bougeait à droite puis à gauche. « Dic... dac.. » Il jouait, oh ouais, il s'esclaffait énormément, mais il n'avait pas toutes ses capacités et il entreprit de retourner en direction de son lit, bien décidé à y rester. « Au moins moi... je brêdant bas l'êdre... lâche. » Il atteint au final son propre lit et il retira tout en cambrant son dos, les pieds sur le matelas pour retirer son unique sous-vêtement, ayant horreur de dormir avec des couches de tissus sur lui. Puis il tira sur sa couverture, pour couvrir son corps, il n'avait même plus envie de jouer, ce type était encore pire qu'on ne pouvait le croire. Parfait ? Mon cul ouais !

Parce que les claques se perdent de nos jours
— with Lysandre.

Son calme avait disparu depuis bien longtemps, mais ce n’était pas très surprenant quand il était au contact de cet homme. Homme qui était juste en train de le rendre dingue, il se demandait vraiment comment il avait fait pour être proche de ce type, mais il avait été jeune et il avait juste besoin de se faire des amis parce qu’à l’école, il en avait très peu. Il avait juste pensé qu’avec Lysandre les choses seraient différentes, mais il était tombé bas quelques années plus tard. Ael avait réellement pensé que les choses seraient, pas parfaites, mais durable entre eux puisqu’ils avaient presque grandis ensemble, qu’il était en quelque sorte la famille que le châtain n’avait jamais eue. Mais il s’était mangé le sol face à cette soirée, cette soirée qu’il aimerait oublier dans le fond, mais il ne pouvait pas, il ne pouvait pas faire une telle chose parce que rien qu’en vivant, en étant devant lui, le jeune homme faisait revivre cette soirée dans son esprit et surtout le réveil. « Je voulais juste m’amuser ce n’est pas un crime. C’est toi qui as ramené toutes ses merdes dans la chambre et c’est à cause de ça qu’elle a claqué. » Dit-il d’une voix rageuse n’aimant pas entendre une telle chose. Il avait juste voulu s’amuser pendant cette soirée et à deux ce n’était pas terrible, du moins pour eux, alors, ils avaient fait en sorte que la jeune femme les suivent, mais lui n’avait jamais voulu la retrouver morte dès le lendemain, au contraire. « Mais bien sûr, continue de dire de la merde vas-y, tu sais très bien le faire de toute manière. » Lui une victime ? N’importe quoi, Lys’ aurait juste ce qu’il mérite parce qu’il faisait en sorte de détruire tout le monde qui voulait l’approcher, il était comme cela, c’était une évidence. Alors, lui aussi aimerait le détruire, il aimerait faire en sorte que le monde, que son monde soit bien meilleur sans ce type qui le rendait juste dingue au fur et à mesure. « Ouais, ouais. » Le brun leva les yeux au ciel avant de le voir aller dans son lit, enfin, il pourrait partir pour retourner chez lui ayant assez de faire la nounou et surtout de s’énerver pour des conneries. « Bon comme ta petite fête est terminée, je peux rentrer chez moi. »

Et il rit, un grand éclat de rire suivit de sa tête renversé en arrière alors qu'il se retrouvait allongé sur le dos, les doigts serrant les draps pour se retenir, à croire qu'il allait rejoindre le sol d'un coup, tellement il n'arrivait pas à rester sur place et il passa sa langue sur ses lèvres. Tandis que son hilarité se calmait, les jambes écartés, les bras de même, il resta silencieux, observant simplement le plafond, il ne pipait pas un seul mot, parce qu'au final. Ça n'en valait pas la peine, parce que ça recommençait, encore et encore dans un combat acharné, un tourbillon de sensation forte et destructrice. Aucun des deux ne voulaient et ne voudraient abandonner, parce qu'ils étaient comme ça et ils ne changeaient pas, malgré les années qui s'écoulaient. « Ze zait même bas ce que du fais encore là. » Claquât-il telle une réponse alors qu'il tendait la main pour prendre l'oreiller le plus éloigner de lui, tout en terminant ventre contre le matelas, il ferma finalement ses paupières, voulant commencer à s'endormir et se laisser avaler par morphée. Il s'était beaucoup trop dépensé niveau énergie. La grande question était de quelle manière il allait se réveiller le lendemain, enfin, ce n'était pas vraiment important, il semblait avoir totalement oublié la présence de cet homme dans sa suite, il n'avait même plus l'envie de s'en préoccupé. L’épuisement ? Sans aucun doute. Le petit démon, le petit monstre préférait rester en lui, sans un petit cocon, comme protéger, protéger par cette apparence humaine et presque angélique. Lysandre n'avait aucune peur, aucune inquiétude, ce type ne pouvait rien lui faire, deux tentatives et au final, il n'avait pas été capable d'aller jusqu'au bout, c'était sans doute cela le plus drôle et il aurait encore plus rit s'il n'était pas ivre, s'il n'avait pas mal au crâne à cause de tout ces bruits, tout ces sons autour de lui qui l'empêchait de penser convenablement.