Parce que les claques se perdent de nos jours + Lysael

Parce que les claques se perdent de nos jours
— with Lysandre.

Un soupir sortit de sa bouche alors, qu’il se retrouvait à s’habiller à une heure du matin. Il venait de se faire réveiller par son père et il n’était clairement pas heureux de savoir qu’il allait devoir jouer au patron parce que son père ne pouvait pas ramener son nez. Ael était juste en colère, il n’aimait pas être réveillé comme cela, parce qu’il devait faire quelque chose son sommeil était réellement important. Il se retenait de claquer la porte pour ne pas réveiller sa colocataire, il avait assez de soucis comme cela entre le défi qu’il avait avec la blondinette, ses histoires du passé qui revenait comme cela, c’était assez pour lui. Le bouclé ne pouvait clairement pas passer une journée tranquille, une journée sans se prendre la tête pour des conneries, parce que c’était exactement cela pour lui, des conneries. Il démarra sa voiture en prenant la direction de l’hôtel que son père avait implanté dans cette ville, il pensa vaguement à son propre projet qui avait l’air de plaire à son géniteur, ce qui était une bonne nouvelle pour lui. Le jeune homme montrait enfin qu’il pouvait prendre le rôle de son père, qu’il pourrait devenir un grand PDG et c’était exactement ce qu’il voulait, il voulait même le battre et il arriverait à le faire. Mais pour le moment, il devait faire attention que les choses se remettent dans l’ordre dans cet hôtel de malheur. Ael donna ses clés de voiture à la personne faite pour cela avant de prendre les informations auprès des employés de son père et ses dents se serrèrent fortement en entendant ce nom de famille, ce fils de pute ne pouvait pas rester calme au moins une fois dans sa vie. Le jeune homme respira doucement essayant de se calmer dans l'ascenseur sachant que se battre avec lui ne ferait qu'en sorte que le bordel soit présent dans l'hôtel et c'était l'inverse qu'il était venu faire. Marchant vers la suite du châtain, il leva les yeux au ciel en entendant la musique, il était réellement idiot de faire une soirée dans un hôtel. Le bouclé ne prit pas la peine de toquer, il rentra dans la suite et alla directement à la recherche du coupable de ce bordel.

La fin de l'année, une bonne raison pour Lysandre de faire la fête et il la faisait, avec plaisir, à grand éclat de rire en train de gesticuler et de bouger ses bras de gauche à droite ainsi que de haut en bas, en dansant, donnant l'air d'être à deux doigts de rejoindre le sol à tout moment. Miraculeusement, il arrivait à rester debout avec ses jambes tremblantes tandis que ses doigts seraient avec force la coupe qui contenait un liquide qui se rapprochait d'un cocktail. La question, c'était lequel ? Lui-même n'arrivait même plus à reconnaître le goût qui se perdaient sur sa langue, mais qu'importe, il avait les prunelles vitreuses, se sentant un peu étrange, sans aucun doute à cause de la quantité d'alcool qu'il avait déjà avalé. Et un nouveau rire lui échappa tandis qu'il s'appuyait à l'aide de son bras sur l'un des canapés de sa suite, là où la soirée avait lieu, là où tant de personnes étaient en train de danser sous le rythme de la musique qui était décidément très bruyante. Mais rien à foutre ! Ils avaient un événement digne de ce nom à fêter et puis... pour lui, toutes les occasions étaient bonnes pour se saouler., mais celle là... c'était la meilleure !  Il ne sût même pas ce qui lui prenait à la gorge, mais il rit, un de ses rires qui faisaient mal au ventre, qu'il se torde et finisse allongé sur le canapé, le liquide à l'intérieur de son verre ayant rejoint le sol, incapable de rester un minimum tranquille. La tête penchée d'un côté, il regardait tout ce qui se retrouvait juste devant ses yeux, que ça soit le plafond ou encore les visages des personnes invitées ou encore les vêtements qui disparaissaient des corps, à croire que le fait d'être pudique, c'était en option. Mais est-ce qu'il pouvait se permettre de faire un quelconque commentaire ? Étant donné que lui-même n'était pas du tout couvert... ou simplement d'un jean délavé qui tombait sur ses hanches au corps fin. Pourtant, son envie de se lever, de crier en bougeant les fameuses hanches disparu dès l'instant où il vit ce visage. Son étrangleur. « Regardez...qui voilou. » Dit-il d'une voix rauque tout en se relevant, s'aidant du dossier du canapé, les genoux pliés, les coudes contre le dossier, il le regarda droit dans les yeux en souriant, tenant toujours son verre, même si ça ne servait pas à grand chose. « Tu devrais pas ezza... ezza.. ya ? » Il pencha la tête d'un côté tout en fronçant les sourcils, ayant beaucoup de mal à parler convenablement. « Ze z'ai plu...De.. de.. » Il finit par lâcher le verre et de poser ses mains sur son propre cou pour faire mine de s'étrangler. Ce qui devait être bien ridicule, étant donné qu'il ne cachait pas son grand sourire, celui du bon gamin qui refusait toujours de grandir.

Parce que les claques se perdent de nos jours
— with Lysandre.

Il s’étonnait encore de la débilité de ce gamin, franchement une putain de fête dans une chambre d’hôtel ? Il n’avait pas trouvé plus idiot comme endroit pour faire une telle chose. Un idiot fini, il passa sa langue sur ses lèvres en regardant toutes les personnes devant ses yeux qui étaient en train de rigoler, de se bousculer, de s’embrasser sans gêne et surtout en train de se déshabille à deux doigts de baiser sur le sol. Le bouclé avait presque envie d’hurler, de dire à tout le monde sortir parce que c’était un hôtel et pas une putain de maison close ici. Mais il respira doucement essayant de se calmer le plus possible, il ne devait pas laisser la colère prendre le dessus sur son corps sinon il en mettrait bien rapidement une au visage du coupable et il n’était pas en état de se battre. Il avait été obligé de sortir de son lit pour ce bordel et qu’est-ce qu’il lui en voulait, mais zen attitude. Ael marcha entre les gens, repoussant certaines personnes qui essayaient de lui faire des avances, il est hors de question qu’il foute son nez dans cette sorte d’orgie. Le brun avait déjà passé une soirée avec le jeune homme et à la fin, une jeune femme avait finie morte dans un lit d’hôtel alors, franchement les fêtes du châtain, il préférait les éviter que foutre son nez dedans. Là, il n’avait juste pas le choix et continuant de marcher, il posa enfin les yeux sur la personne qu’il cherchait depuis son entrée. Il pencha la tête en le voyant dans un état plus que déplorable, il n’aurait qu’à le pousser à l’aide de son index pour qu’il retombe comme une merde sur le canapé, il n’avait pas envie de tenter le diable, mais sérieusement, l’envie de le faire était plus que grande. « On t’as pas appris à parler en étant enfant ? » Il ne comprenait absolument rien, il devait sûrement remercier l’alcool qui devait couler à la place du sang que devait avoir Lysandre. « Tu m’excuseras, mais le langage bébé je ne comprends pas. Alors, juste ferme ta gueule. » Il sourit doucement avant de le pousser pour qu’il finisse par retomber sur le canapé et qu’il arrête ses âneries. Il était plus qu’idiot d’agir comme cela avec lui, le bouclé passa sa main dans ses cheveux avant de secouer la tête et il reprit la parole. « Tu ne pouvais pas faire ton orgie autre part que dans cet hôtel ? Non, mais parce que tu casses un peu les couilles de faire ça. Ce n’est pas dans un hôtel qu’on fait une fête en plus espèce d’idiot. » Il secoua la tête encore une fois ne pouvant pas faire autrement trouvant son attitude juste stupide.

Et Lysandre éclata de rire en rejetant violemment sa tête en arrière, si bien que le reste de son corps suivit et qu'il termina par se cogner la tête contre le sol. Un aïe sonore sortit de sa bouche alors qu'il posait ses mains sur l'endroit douloureux, tout en grimaçant. « Za vait mal ! » Geint-il en fermant ses paupières tandis qu'il frottait son crâne en essayant de calmer la douleur. Il avait rit, n'arrivant vraiment pas à se retenir, comment le pourrait-il alors qu'il faisait face au brun, réellement en colère contre lui, cela faisait tout de même prés de deux mois qu'il ne l'avait pas vu, la dernière fois, il avait finit, allongé sur le sol, avec l'aîné qui s'éloignait de lui après avoir essayé de littéralement l'étrangler. Comme quoi, ça serait sans aucun doute bien lui qui allait le tuer un jour, restait plus qu'à voir s'il allait changer sa manière de faire ou s'il trouverait un autre moyen. « D'ai nul ! » Hurlât-il en ouvrant grand les bras et en gardant son regard posé sur le plafond. Et malgré le cri qu'il venait d'avoir, personne ne tournait la tête en sa direction, à croire que l'alcool dans le sang faisait en sorte que toutes les personnes autour ne lui porte aucune attention, tant mieux, il n'avait pas besoin que quiconque sache que l'eliot et lui se connaissait plutôt bien... même plus que bien. Et il rit de nouveau, à croire qu'il ne pouvait pas faire autrement, il en avait rien à foutre, franchement, il savait que le bouclé ne pouvait pas le foutre à la porte, parce qu'il rapportait beaucoup d'argent et avoir des relations tendues avec un homme aussi puissant que son père, ce 'était pas très intelligent. Il profitait, comme un beau salaud, Lys' profitait de tout les avantages et finalement, il se retrouva à passer sa main tout le long de son torse, de bas en haut avant d'arriver à ses lèvres, déposant trois doigts sur celle-ci en regardant l'homme qui le regardait de haut, se moquant réellement de son attitude. « Z'ai la vête ! »

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— with Lysandre.

Blasé ? Bien sûr qu'il l'était en voyant le comportement du jeune homme. C'était réellement n'importe quoi et pourtant, il devait y faire face. Putain de géniteur de merde, putain de châtain qui ne savait pas ce qu'il faisait et il était en colère parce qu'il avait dû se lever pour ça, pour cette connerie. Il secoua la tête en le regardant par terre ne l'aidant pas, il le regarda en levant les yeux au ciel doucement avant de soupirer. « Tu ne bouges pas. » Et il se dirigea vers l'endroit d'où venait la musique pour la couper, il devait avant tout mettre de l'ordre dans cette chambre avant de s'occuper du jeune homme. C'était bien plus fort que lui malgré que sa mort l'arrangerait pas mal, il avait tellement pris soin de lui et de toute manière, il n'aurait aucun souvenir de cette soirée alors, bon autant faire un acte symbolique. Il rit un peu en pensant à cela, il n'était pas capable d'avoir un geste gentil pour lui, du moins plus du tout capable pourquoi ? Parce qu'il était devenu bien trop con pour qu'il puisse le considérer comme son petit frère, comme une personne à protéger des autres. C'était plus l'inverse qu'il avait envie de faire, il avait envie de prévenir tout le monde qu'il ne fallait pas s'approcher de lui, qu'il fallait rester le plus loin possible parce qu'il était un monstre, il l'avait vécu alors, il savait parfaitement de quoi il parlait. Mais non, il le laissait juste faire sa vie sans se poser de question, il éteignit rapidement la musique prévenant tout le monde qu'il était temps de sortir de la suite parce que la fête prenait fin maintenant. Ael retourna vers le jeune homme avant de laisser un grognement sortir de sa bouche en le voyant debout pour rallumer la musique, il se foutait réellement de sa gueule ? Merde, il était trop tôt pour qu’il se prenne la tête à cette heure-ci. Putain, il tira une poignée de cheveux avant de fermer les yeux doucement, la zen attitude, mais elle était tellement dure à garder dans le fond. Mais il soupira avant de se diriger vers le jeune homme pour le porter par la taille faisant en sorte qu’il ne touche plus du tout le sol. C’était la meilleure chose à faire pour ne pas qu’il finisse la tête la première sur le sol, image qui serait plus que jouissif pour lui, il fallait l’avouer. « Toi tu vas dans ton putain de lit et t’arrête la vête. » Ael se moqua de lui sans se cacher, il pouvait faire ce qu’il voulait, il n’aurait plus aucun souvenir de toute manière.

Il fronça les sourcils quand la musique s'arrêtait, c'était vraiment pas plaisant et il essaya comme il pouvait de se lever, de se relever et il s'appuya sur le dossier du canapé pour se lever tandis que des cris se faisaient entendre dans la suite à cause du fait que la musique n'était plus présente, donc plus aucune raison de bouger, de danser et surtout de s'éclater comme il se doit. « Maiiiiis ! » Il geint tout en se levant tant bien que mal, à l'aide de ses jambes flageolantes, les muscles vraiment pas en état, mais qu'importe s'il se retrouvait rouer de coup et au sol, il se battrait, il était ainsi, il avait été élevé ainsi.. ou plutôt, il s'était élevé de cette manière, dans la violence. Et il arriva à être debout, cependant il n'avait plus vraiment son verre dans la main, ce qui était un dommage tout de même, il y était tellement bien accroché. Avançant vers la musique, il se retrouva avec le corps penché en avant, essayant de voir l'endroit où il fallait appuyer pour que la musique revienne, ses yeux presque fermés, regardant avec attention l'objet juste sous ses yeux, à croire qu'il devenait bigleux et pourtant il continuant à chercher, avec son index qui se retrouvait presque dans les airs et le bout de sa langue sur ses lèvres, totalement concentré dans sa tâche. Cependant, se faire porter d'un coup fit en sorte qu'il panique, qu'il ouvre grand les yeux, choqué. Certes il n'était pas très lourd à cause de son côté à boire plutôt que de manger, il faisait en plus beaucoup de sport, résultat, on se demandait si c'était vraiment des muscles ou autre chose sur ses bras et son ventre. « Zache-moi ! » Il hurla tant bien que mal tout en gesticulant des jambes comme il pouvait, peine perdu quand son agresseur le prenait par derrière. Comment fait pour obtenir ce que l'on voulait ? « Ze veut pas dormir ! » Rencontre avec son lit, il se mit grogner tout en bougeant, se mettant à quatre pattes pour quitter le lit, il dût faire face au bouclé à chaque coin, il l'empêchait vraiment de s'en aller, mais c'était quoi ce bordel ! Et merde, il avait mal à la tête, ça lui donnait le tournis de bouger autant. Il gémit tout en enfonçant sa tête dans le lit, tout en serrant sa prise sur les bouts de couverture, voulant que son aîné ait pitié de lui et relâche un peu sa méfiance, quand il cru réussir, il ricana avant de sauter hors du lit et de se mettre à courir avec beaucoup de mal en travers de la suite, riant aux éclats comme l'enfant qu'il était.

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— with Lysandre.

Le bouclé se demandait encore dans quelle merde il se trouvait à l'heure actuelle avec le jeune homme, il avait tellement envie péter un câble alors qu'il le mettait dans son lit. « Arrête de faire l'enfant. » Il leva les yeux au ciel n'en pouvant plus, il est vrai que l'alcool ne l'arrangeait pas, mais il ne pensait pas qu'avec le temps ça serait pire. Ael avait l'impression de garder des enfants, de gérer une garderie qu'un mec de vingt-deux ans. Bon dieu, les choses ne seraient réellement pas facile ce soir enfin il devrait plus dire ce matin, mais il comptait toujours retrouver son lit pour finir sa nuit et il était hors de question que cet enfant l'empêche de fermer les yeux pour retourner dans ses rêves. Parce que dans ses rêves, il ne courrait pas dans tous les coins pour que Lysandre reste dans son lit et un grognement de rage sortis de sa bouche en le voyant courir dans la suite tel un enfant qui essayait de fuir à ses parents. « Je ne vais pas courir après toi. De toute façon, tu vas finir par tomber. Tu es tellement soûl que tu ne tiendras pas longtemps debout. » Ael se laissa tomber sur le lit croisant ses bras derrière sa tête regardant le plafond attendant d'entendre un bruit sourd qui lui prouverait que le jeune homme aurait rencontré le sol comme il pensait, ce n'était pas possible autrement avec le taux plus qu'énorme d'alcool qu'il doit avoir dans le sang. Mais c'était sans compter sur cet enfant pour rallumer la musique en se mettant à chanter, il tourna avant d'enfoncer sa tête dans le premier oreiller pour crier sa colère face à ce qu'il était en train de faire, il avait tellement envie de…Ael ferma les yeux assez rapidement ne pouvant clairement plus se calmer, ce gamin venait d'aller trop loin. Il était presque deux heures du matin bordel, il ne pouvait pas juste aller dormir tout en fermant sa gueule ? C'était trop lui demandait de faire une telle chose ou quoi. A croire que même dans un état différent que son état normal, Lys' ferait en sorte de le rendre dingue. Il finit par se lever ne courant pas derrière le plus jeune, il ne s'abaisserait pas à faire une telle chose. Il s'avança vers lui avant de rire en le voyant essayer de bouger des hanches complètement bourré, il ne pouvait pas faire autrement sachant que la scène était assez drôle finalement. « Tu es en train de chauffer Casper tu devrais continuer. »

Ça, c'était exactement pour ça qu'il adorait boire à en perdre la tête, parce qu'ainsi, il oubliait, il oubliait qui il était réellement, il oubliait qu'il avait des putains de responsabilités sur ses épaules, il oubliait qu'il y avait toujours un regard plein d'autorité posé sur sa personne à chaque action qu'il effectuait, il oubliait et il était tout simplement lui. Lui, Lysandre, celui qui avait sans doute le syndrome de Peter Pan, enfin tant qu'il ne grandissait pas, il refusait de le faire un jour, il voulait... il voulait qu'on s'occupe sans cesse de lui, qu'il n'ait pas à trouvé un travail, à faire ne sorte qu'on compte sur lui parce qu'il allait décevoir tout le monde, absolument tout le monde, il était ce qu'il était et il en avait parfaitement conscience. Alors ouais, il refusait que la fête ne s'arrête et quoi de mieux que de rallumer la musique et de la rendre encore plus forte que tout à l'heure, même s'il y avait personne, il était assez saoul pour pouvoir s'amuser tout seul, il n'avait pas besoin d'autant de monde autour de lui, il avait juste besoin de lui, de lui-même, de sa propre personne. Et il se mit à bouger des hanches, sous un rythme qui se voulait sensuel comme l'était la musique, l'accompagnant donc dans ce monde de luxure, tout en fermant ses paupières en imaginait des mains se baladaient sur sa peau alors que c'était que les siennes, contre son torse, tandis qu'il fermait ses paupières juste un peu plus fortement avant de les ouvrir doucement pour poser ses prunelles sur le bouclé qui était face à lui, qui avait contrairement à lui toute sa tête et qui semblait encore et encore, comme d'habitude, le grand frère parfait qui n'avait jamais rien se reprocher. Ça c'était quelque chose qui auparavant faisait en sorte que Lys' voir le bouclé comme un sorte de dieu, parce qu'il était exactement ce qu'il avait envie d'être et aujourd'hui... c'était tout le contraire, toutes cette perfection lui donnait surtout l'envie de le descendre, de lui faire connaître la honte et la gêne, la colère, le mal-être. « Ah ouais... » Et finalement, il fit monter deux de ses doigts jusqu'à sa bouche et refermer ses lèvres sur son index tout en regardant toujours le bouclé tandis que ses hanches continuaient leur danse. « Et là ? Je le chauffe encore plus ? » Il se mordit sa lèvre inférieure tout en faisant glisser ses mains jusqu'au bord de son jeans ou plutôt au milieu où se trouvait sa braguette, braguette qu'il descendit lentement avant de déboutonner le bouton. « Tu penses qu'il veut voir le reste ? » Demandat-il en penchant la tête tout en souriant de cet air mutin, comme à deux doigts d'enlever le reste de ses vêtements.  

Parce que les claques se perdent de nos jours
— with Lysandre.

Ael se demandait comment il avait pu être proche de lui pendant des années, comment il avait été capable de prendre le premier avion pour le rejoindre dès qu'il l'appelait. Au fond, il savait pourquoi, il voulait seulement le protéger, il voulait seulement faire en sorte qu'il se sente moins seul et qu'il puisse compter sur quelqu'un. Le bouclé ne pouvait pas oublier le fait qu'ils avaient passé beaucoup de temps ensemble, à courir dans les différents hôtels de son père quand ils étaient petits, des soirées qu'ils avaient passés ensemble quand ils étaient adolescents. Maintenant, il se retrouvait à se prendre la tête, à se battre comme des animaux pour faire mal le plus possible à l'autre. Le jeune brun savait aussi qu'ils aimaient faire chier l'autre et c'était la chose qui était en train de se passer sauf que lui ça ne l'amusait clairement pas. Il était trop tôt à ses yeux pour qu'il se prenne la tête avec lui, qu'il se mette à jouer au grand-frère alors, qu'il ne ressentait plus le besoin de l'aider, mais de se sauver lui de ce monstre qui était juste devant ses yeux. Ael avait été capable de tuer une jeune femme avec lui, il avait été capable de faire perdre la tête à une jeune femme jusqu'à la retrouver morte le lendemain matin ce qui n'était une sensation agréable à ses yeux. Mais pour l'instant, il devrait mette ça de côté, il devrait mettre ses pensées de côté pour que ses yeux bleus ne se pose sur le corps de Lysandre en train de danser sensuellement comme ci une personne était à ses côtés ce qui n'était aucunement le cas puisqu'il avait réussi à foutre tout le monde dehors. Il passa sa langue sur ses lèvres tout en penchant la tête en le voyant continuer, en train de se mettre plus à le chauffer lui que ce stupide fantôme qui était dans la pièce avec lui. Ael laissa un sourire en coin se dessinait sur ses lèvres en le regardant faire, bien trop amuser par son comportement, l’alcool ne lui réussissait vraiment pas, c’était un fait qu’il ne pourrait jamais nier. « J’en sais rien, ce n’est qu’un doigt que tu mets dans la bouche, ce n’est pas si exceptionnel que ça. » Ses épaules se haussèrent avant qu’il ne laisse sa langue glisser sur ses lèvres d’un geste sensuel tout en le regardant dans les yeux, l’ambiance avait changé de tout au tout. Il s’était retrouvé à engueuler ce mec pour avoir fait une fête dans l’hôtel de son père et là, il se retrouvait à le regarder limite le chauffer ce qui était juste étrange dans le fond, très étrange. Et il finit par s’approcher de lui, il tira sur le pantalon pour que le jeune homme se rapproche de lui avant de faire glisser ses mains dans les poches de derrière pour le faire glisser au sol tout en le regardant dans les yeux. « Autant aller au bout des choses, tu ne penses pas ? »

« Hm... Zonsieur Gasder zoudrait blus.. » Il fronça les sourcils n'arrivant toujours pas à parler convenablement, pas alors qu'il avait autant d'alcool dans le sang et il rit un peu, n'arrivant pas à se retenir, si bien qu'il termina pas sourire, avec ce doigt toujours coincé entre ses dents, ses prunelles noisettes bien plus brillante posé sur le grand frère qu'il avait eut. Un membre réel de la famille et pourtant, il s'était laissé bouffé par ce monstre qui était à l'intérieur de lui, il n'y pouvait rien, c'était... certainement génétique à son avis... Et non, il n'avait pas pris ce petit côté de sa mère, elle était bien trop parfaite pour cela. Un vrai ange tombé du sol. Il fit glisser la main tout le long de son torse tout en ne détournant pas le regard, pas du tout, même quand le bouclé s'approcha de lui, semblant jouer le jeu. Mais le jeu de quoi ? Lysandre ne savait pas vraiment ce qui se passait, il faisait n'importe quoi et se marrer à tout va, pour un tout et un rien, parce qu'il était bourré encore et encore. C'était même étrange de se dire que sobre, il n'était pas ainsi, non il était bien plus méfiant, bien plus mystérieux, bien plus froid, bien plus calculateur. Saoul, il redevenait le gamin qui restait en lui, refoulant le monstre au plus profond de son être... mais Lys' aimait ces deux parties de lui-même, l'un comme l'autre étaient des barrières, des barrières très très solide qu'il utilisait constamment. Même si celle du gamin n'était pas aussi incassable que celle du monstre, qu'importe. Il plissa juste un peu les yeux en voyant l'autre se rapprocher de lui, si bien qu'il effectua une petite moue, sa bouche entrouverte, il l'observa se baisser pour retirer son pantalon avant de sourire tout en plantant ses dents dans sa lèvre inférieure. « Z'est bat zusde... Moi, ze voit rien de Gasper.. » Il sourit un peu plus, presque sournoisement puis leva ses jambes, de sorte à laisser son corps simplement vêtu de son boxer tandis qu'il effectuait quelques pas en arrière, dans l'espoir de s'éloigner un peu plus du bouclé. « D'ai où Gasder ? » Il regardait à droite à gauche, comme cherchant réellement le fantôme tout en souriant un peu plus.