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YOU BETTER FUCKING KIDDING ME.
— sergeï & felix
— sergeï & felix
« C'est toi, qui réagi comme un con. J'te rend juste la monnaie d'ta pièce. » Qu'avait-il cru ? Que vous seriez tous à l'attendre à l'aéroport, avec des banderoles et des confettis, félicitant le retour de votre Roi parmi les humains de Boston et faisant une petite danse autour de l'avion pour le remercier de ne pas s'être crashé avec Sergeï à l'intérieur ? Que parce qu'il était parti faire un petit séjour sur un autre continent, une fois de retour tous les problèmes qu'il avait pu avoir avec les uns et les autres seraient oubliés et effacés face à la joie de le revoir remplir à nouveau votre vie ? Et qu'appelait-il encore connerie ? Car tu n'étais pas une connerie comme il le disait, et tu pensais que votre amitié ne l'était pas non plus. C'était plutôt lui qui semblait remplit de conneries, lorsqu'il te disait que de toutes manières, tu avais également tes tords, et que tu ne lui avais envoyés aucun message auxquels il aurait pu répondre durant son séjour en Russie. Oh. Vraiment ? T'aimais pas ça. Évidement, tu étais quelqu'un qui n'avait aucun scrupule à mentir, mais qui détestait absolument lorsque cette possibilité se retournait contre lui. Dans cette situation, la frustration venait surtout du fait que tu ne comprenais pas à quoi mentir lui servirait, puisque vous étiez que deux dans la pièce et que forcément, vous connaissiez tous les deux la vérité. Tu posais tes yeux sur lui, et tu haussais tes épaules, je m'en foutiste. « Y a pas d'problèmes. Une fois que t'es en dehors du continent, tu n'connais plus tes potes, ok. J'te savais juste pas si snob. » Tu disais comme si ça ne te faisait rien, comme si ça ne changerait pas ta vie ni ta vision des choses, alors que lui se mettait à attraper son téléphone et à fouiner dedans. La vérité, c'est que malgré tes airs de petit con que rien ne pouvait toucher, tu avais un ego qui pouvait facilement se dégrader, et c'était peut-être pour cette raison, que tu avais besoin d'être constamment adulé. Il finissait par littéralement t'envoyer son portable, et tu le rattrapais de justesse – il n'avait pas peur de casser son précieux cellulaire au moins. Tu t'arrêtais un instant, un sourire malicieux prenant place sur le coin de tes lèvres quant à ses dernières paroles. « Ne soit pas jaloux, tu seras toujours le destinataire de tous mes messages d'amour. » Tu disais dans un clin d'oeil amusé, avant de baisser tes yeux sur son téléphone, et enfin regarder l'écran qui s'allumait pour te laisser observer la page de vos conversation par sms. Effectivement, il n'y apparaissait pas les messages que tu lui avais pourtant bien envoyé il a de cela quelques jours – et tu avais une explication toute simple pour expliquer cela. « Woaw. Très intelligent de supprimer mes messages pour faire semblant d'avoir raison. » Tu répliquais, avant de sortir à ton tour ton appareil cellulaire et après quelque pianotage, lui montrer ce qui apparaissait de ton côté. « Qui de nous deux continue de mentir, hein ? » Tu lançais sans vraiment attendre de réponses, puisque c'était si évident. Tu lui faisais remarquer que tu ne savais pas qu'il était rentré, puisqu'on avait pas pris la peine de t'en parler et de te prévenir d'une telle chose, et lui osait dire que c'était peut-être une bonne chose. Connard va. « C'est ton comportement qui me fait chier. » Tu lui avouais, puisque c'était lui qui dégradait du jour au lendemain votre amitié. C'était lui qui décidait subitement de reprendre ses vieilles habitudes d'homophobes. C'était lui qui avait l'air de s'éloigner pour un rien. Tu levais tes mains en signe d'innocence, alors qu'il se tournait vers la sortie. « Non. C'est toi qui te les créer les problèmes. »
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