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Une soirée comme avant + Bonaventure

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Une soirée comme avant
— with @Bonaventure S. Weasley  

Une soirée digne de son père, il fallait l'avouer. Pour épater toute sa richesse, il n'y avait pas mieux que lui c'était certain. Mais bien sûr, le bouclé avait prévu une très grande surprise pour lui, il avait amené sa demi-sœur dans cette soirée sans que personne ne le sache, personne ne savait qui elle était sauf lui et même elle n'avait aucune idée de la raison de sa présence. Du moins, elle pensait qu'elle était ici seulement pour parader à son bras comme de nombreuses fois au cours du temps, mais cette soirée était différente ce soir. Le pire était qu'il n'allait pas dire qu'ils avaient le même père, non pas du tout, il attendrait avant de lui dire voulant rendre chèvre son cher père. Mais pour le moment, il était en train de se promener dans le musée que son père avait loué pour l'occasion, il regarda différents tableaux tout en prenant des gorgées du liquide qu'il avait dans sa coupe et pour une fois, il était surpris de connaître beaucoup plus de personnes que d'habitude. Pendant les soirées mondaines, il avait l'impression de se retrouver comme dans une foire, ne connaissant personne malgré qu'il y ait beaucoup de monde, mais là c'était la soirée de son père. Ael passa sa langue doucement sur ses lèvres avant de froncer les sourcils en voyant son meilleur ami, parfait. Cette soirée était encore mieux qu'il n'aurait pu le croire et sans attendre, il s'avança vers lui parce qu'il passerait juste une soirée encore plus amusante en parlant avec Bonaventure. « Les Weasleys sont donc toujours acceptés dans les soirées des Raudenfelds alors. » Il sourit doucement ne pouvant pas s'en empêcher, il était évident que son père allait l'inviter durant cette soirée.

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Une soirée comme avant
Les soirées mondaines n’avaient jamais été une partie de plaisir pour Bonaventure car cela signifiait sourire hypocritement à un certain nombre de personnes qui, dans sa jeunesse n’avaient jamais eu des paroles très aimables le concernant. Lui, le petit africain adopté par un puissant homme politique. Le pire était sans doute de supporter les messes basses sur son passage : son expulsion avait fait les choux gras de la presse à scandales. Il y avait de quoi : le fils d’un sénateur, expulsé pour une adoption invalidée par un juge. Maintenant, il était de retour, marié à une femme qu’il connaissait à peine et qui paradait à son bras, le sourire ultra-Bright. Bon sang, il donnerait tout pour être ailleurs. Au moins, le musée lui offrait une échappatoire et il s’excusa bien vite du groupe de discussion dans lequel l’avait attiré son épouse en carton -oui, c’était ainsi qu’il la surnommait étant donné qu’elle n’était son épouse que pour la carte verte. Une voix masculine le fit quitter sa contemplation d’une œuvre et c’est avec un léger sourire qu’il se retourna vers nul autre que son meilleur ami. « Bien sûr, une soirée des Raudenfelds sans la famille Weasley, cela n’aurait pas le même charme. Il faut bien que nous restions votre caution de prestige » le taquina-t-il sur le même ton avant de le saluer. « C’est bon de te voir ici, je commençais à m’ennuyer » reprit-il. Ael avait sa tête des mauvais coups et Bonaventure se demandait non sans amusement ce qu’il prévoyait.
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— with @Bonaventure S. Weasley  

Il était heureux, vraiment beaucoup trop heureux de voir le jeune homme. Il se sentait un peu moins seul et il savait que la soirée serait encore plus intéressante bien qu'elle le sera déjà avec sa petite surprise. Franchement, il attendait tellement ce moment avec une patience non feinte, ça serait juste génial de voir la tête de son père et celle de Ruby en se rendant compte que son géniteur n'était rien d'autre qu'un grand PDG de différents hôtels dans le monde entier. Ael passa sa langue sur ses lèvres doucement avant de boire une gorgée de ce qu'il avait dans sa main, il sourit face à ce qu'il entendait de la part du jeune homme, c'était vrai que les deux familles étaient assez proches malgré le fait qu'ils ne travaillent pas du tout dans le même genre de domaine. « Je ne pense pas, ça rend juste ma soirée un peu plus amusante c'est le cas, plus de charme je ne pense pas, il suffit que je sois présent pour cela tu le sais bien. » Il sourit en coin n'étant aucunement modeste avec le temps il avait l'impression que les choses augmentaient au fur et à mesure et il n'avait pas envie de changer cela, il était parfait comme il était. « Crois-moi cette soirée va vite devenir très amusante. » Il passa sa langue sur ses lèvres en lui lançant un regard plein de mystère et surtout de surprise. Mais il ne pouvait pas dévoiler ce qu'il voulait faire de suite, il passa sa langue sur ses lèvres ayant envie de jouer avec son meilleur ami autant profiter le plus possible des retrouvailles qu'ils pouvaient avoir dans cette soirée. « On fait comme avant ? On se lance différent paris pour s'occuper comme il le faut dans ce genre de soirée ? » Ouais, les deux hommes avaient pour habitude s'occuper ensemble en se lançant différent défi, en faisant en sorte qu'ils s'amusent comme deux grands gamins mais n'était-ce pas ce qu'ils étaient ? Ael se voyait toujours comme un grand gamin. « Qu'est-ce que je pourrais faire faire à mon cher Bonaventure chéri ? »

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Une soirée comme avant
Bonaventure était soulagé et heureux de voir son meilleur ami. En même temps, il n’avait pas grand risque à se retrouver seul dans ce genre de soirée étant donné l’identité de l’organisateur. C’est juste qu’au moins, il savait qu’il allait s’amusait car les deux amis adoraient par-dessus tout, pimenter leur soirée grâce aux défis loufoques qu’ils se lançaient. « Mouais, l’atout charme… ça va les chevilles ?! Tout le monde le sait, les femmes les premières que JE suis celui qui a le plus de charme dans notre duo. La classe, le charme… Appelle moi Dieu veux-tu petit padawan » rigola-t-il de bon cœur.   « En prime, il parait d’après une source sûre qu’avec ma canne, je suis très sexy » continua-t-il son petit cirque en songeant à Athena. Cette dernière lui avait soutenu mordicus qu’il était réellement sexy avec sa canne bien qu’il doutât beaucoup de son objectivité. Il adorait son ami mais Bonaventure avait trop souffert de ses deux ans en fauteuil roulant. Il avait perdu beaucoup de sa confiance en lui mais sa fierté le poussait à ne pas se laisser abattre. Au moins, Ael lui permettait de retrouver sa gouaille d’antan.   « J’ai bien l’impression que tu as vraiment une grosse connerie à faire et que ça te plait… Ma foi, j’ai hâte de voir ce que tu trames mon pote » reprit-il le fil de conversation avec un grand sourire. Son meilleur ami mit bien vite les défis sur le tapis et Bonaventure se frotta les mains, prêt à livrer bataille. « Je suis ton homme, tu le sais bien Ael d’amour » répliqua-t-il un léger sourire en coin. « Je ne sais pas mais moi, je sais déjà ce que tu peux faire… Tu vois l’œuvre que regarde les deux femmes là-bas ? Chiche d’arriver à leur faire croire que tu en es l’auteur ? » le défia-t-il de jouer les artistes égocentriques.  
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Ael en avait clairement assez de ce genre de soirée, de l'hypocrisie alors, c'était avec une joie non feinte qu'il montrait son bonheur de voir son meilleur ami dans cette soirée, ce qui était bien c'est que malgré son handicap, le jeune homme ne se laissait clairement pas abattre et il était là, pour faire en sorte qu'il ait un sourire sur ses lèvres. « Mes chevilles sont parfaites, merci de t'inquiéter pour moi mon poussin. Mais on sait très bien que ce que tu dis est pur mensonge, je suis même étonné de voir que ton nez ne s'allonge pas. » Il sourit en coin avant de reprendre. « Je suis d'accord pour te donner la classe, mais pas du tout le charme. Je suis le charme, je suis la beauté entre nous et je ne t'appellerai jamais dieu, je préfère clairement mon lapin. » Un rire sorti de sa bouche doucement avant de secouer la tête doucement. « Mais dans n'importe quelle condition, tu serais sexy c'est l'évidence même. » On pourrait croire que c'est normal venant de lui de dire une telle chose de son meilleur ami, mais il ne le faisait pas parce que c'était seulement son meilleur ami, mais parce que c'était la vérité. A ses yeux, le jeune brun n'avait pas besoin de se rabaisser malgré sa maladie, parce qu'il restait l'homme plein de charme. « Ce n'est pas une super grosse bêtise, c'est juste une petite surprise à mon cher père adoré. J'imagine seulement sa tête et je te promets que ça sera parfait Bona'. » Il lui fit un clin d'œil imaginant déjà la tête de son père, il prendrait sûrement une vidéo pour pouvoir la regarder quand il serait chez lui. « Et c'est bien pour cela que je t'aime mon poussin d'amour. » Il adorait vraiment être avec lui, il adorait parce qu'il s'amusait tout le temps même sans les défis. Rien que parler avec lui était une bonne chose. « D'accord. » Il bougea la tête de haut en bas en allant vers les jeunes femmes, il n'attendit pas une minute pour prendre la parole. « Vous aimez ? Je ne la trouvais pas si belle que ça… » Il fit mine de réfléchir doucement avant de reprendre la parole. « Mais elle dégage quelque chose pas vrai ? Enfin, je n'en sais rien. Mais j'espère parce que vous savez être peintre de nos jours n'est pas une très bonne chose. Malgré que j'adore passer du temps dans mon antre. » Il sourit avant de reprendre ne laissant aucunement les jeunes femmes prendre la parole. « Mais revenons à la toile, j'avais en tête le désordre total d'où les différentes lignes que j'ai dessinées. J'ai essayé de faire paraître toutes les questions, tout le désordre présent dans ma tête et j'espère vraiment y avoir mis tous mon cœur dedans. »

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Une soirée comme avant
Passer du temps avec Ael était toujours synonyme de détente et surtout de franche rigolade. Les deux se comprenaient sans trop de mots et surtout, ils savaient combien le monde auquel ils appartenaient pouvait être sournois et hypocrites. Chacun avait souffert de harcèlement dans leur jeunesse et si Bonaventure avait toujours eu tendance à se méfier des autres, à ne pas accorder sa confiance très rapidement malgré ses sourires chaleureux, Ael avait su gagner son amitié en un temps record. Peut-être est-ce tout simplement dû au fait que dans le fond, ils se ressemblaient plus ce qu’ils ne le croyaient. « Tu sais très bien que tes chevilles sont ma priorité numéro 1 trésor ! Je m’en voudrais si tu ne pouvais plus marcher » rétorqua-t-il avec un sourire en coin, s’empêchant de ne pas éclater de rire mais il faut quand même avouer que d’un point de vue extérieur, leur conversation avait des allures somme toutes irréalistes. « Si seulement je pouvais vraiment jouer les lapins mais en ce moment, j’agite la carotte et rien ne se passe » osa-t-il dire avant de reprendre « Je t’accorde la classe et moyennement le charme… Je veux bien me contenter d’être le plus sexy de nous deux » lâcha-t-il d’un ton faussement hautain en bombant le torse. « Après tout, tu viens de le dire toi-même, je suis sexy, c’est l’évidence même »

Cette petite joute l’amusait profondément mais ce qui lui donnait le plus envie de rire, c’était de voir Ael en mode complot contre son père. « Dommage, j’ai oublié le popcorn mais compte sur moi pour filmer la scène histoire que tu en gardes une trace » rigola-t-il finalement en secouant la tête. Le pire ? C’est qu’il allait le faire ! Les défis furent rapidement mis sur le devant de la scène et Bonaventure profita de l’hésitation de son meilleur ami pour lancer les hostilités. Ce dernier devait se faire passer pour l’artiste de l’œuvre et c’est tout naturellement qu’il le suivit pour l’écouter. Les deux femmes buvaient littéralement ses propos, comme si elles avaient réellement gobé son mensonge. « Vraiment ?! Oh mon dieu, cela doit prendre un temps fou de réaliser un tel chef d’œuvre… » se pavanait l’une d’elle en le regardant comme s’il était le messie. « Bébé d’amour, je trouve enfin ! Toujours a faire le malin auprès de ces femmes… Alala les artistes, ils veulent toujours être adulés » soupira-t-il en passant un bras autour de la taille d’Ael, jouant les petits-amis faussement exaspérés. Quoi ? Il n’y a pas de honte à se taper un délire n’est-ce pas ?! « Dire qu’à moi, tu n’arrêtais pas de me dire que cette œuvre était le fruit de ton amour pour moi, les lignes représentant les courbes divines de mon corps… Je suis vexé ! » dit-il en continuant de s’amuser des deux naïves.
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Le jeune homme ne se prenait pas la tête avec Bonaventure, il parlait simplement, souriant en réellement le penser. Il n'avait pas besoin de se dire que ses mots seraient mal pris ou alors, qu'il n'allait pas rigolé avec lui. Il savait que son meilleur ami serait capable de rire, qu'il ne prendrait pas mal ses mots et surtout, il était bien avec lui parce qu'ils se comprenaient, qu'ils se ressemblaient plus que les autres personnes pouvaient le croire. Ael ne se sentait pas comme un monstre d'avoir eu une enfance pas facile, d'avoir changé à cause de cela parce qu'il savait que cela était de même pour son Bona', qu'il n'avait pas eu une enfance si parfaite que cela et c'était pour cela qu'il était content de lui avoir donné sa confiance dès le premier jour sans se poser de questions. « Mais tu es vraiment adorable mon chaton ! » Il papillonna des yeux comme une jeune femme réellement heureuse d'entendre cela de la bouche de la personne qu'il aimait. « Tu es mon super héros, tu trouveras toujours un moyen pour que je puisse faire une telle chose. » Son sourire ne faisait qu'augmenter parce qu'il se retenait d'éclater de rire face à ce qu'il était en train de dire, il voulait réellement le faire, mais il préférait se retenir pour ne pas gâcher le moment avec son meilleur ami. « Oh mon pauvre chéri, je comprends mieux pourquoi je suis sexuellement frustré alors. Il faut que tu remédie à ce souci. » Il sourit en coin avant de continuer dans les mêmes bêtises. « Mais je suis tout autant sexy de toi voir même plus, mais je sais que tu n'oses pas te l'avouer à toi-même. » Dit-il doucement en le regardant dans les yeux. « Je pense qu'on va pouvoir dire qu'on possède tous les deux le charme et la classe parce que sinon on n'arrêtera jamais ce débat. » L'amusement avait pris le dessus sur tout le reste, il ne pouvait pas s'en empêcher surtout que les défis venaient de reprendre avec le jeune homme alors, Ael s'amusait encore plus. « Parfait, je voulais tellement en avoir une trace que tu me sauves la vie. Et puis, on pourra la regarder ensemble avec du pop-corn cette fois-ci. » Il lui fit un clin d'œil en souriant doucement sachant qu'il ne pourrait jamais s'arrêter de rire devant cette vidéo.

Ael ou le pseudo artiste de cette toile hocha la tête tout en écoutant les jeunes femmes prendre enfin la parole depuis le monologue qui venait de faire et honnêtement, il n'aurait jamais cru une personne qui venait de lui dire une telle chose. Mais à croire que certaines personnes étaient plus naïves que d'autres, il passa sa langue sur ses lèvres prêtes à répondre avant de sentir un bras autour de sa taille et une moue boudeuse se dessina sur ses lèvres comme déçu de le voir, rentrant parfaitement dans la peau de l'artiste qui retrouvait la personne qui partageait sa vie. « Moi adulé ? Tu ne me connais pas mon poussin au chocolat, je passe mon temps à être dans l'ombre. » Il regarda le brun avant de reposer ses yeux sur les deux jeunes femmes. « Vous savez je fais seulement ça pour le plaisir de peindre, je ne cherche aucunement la célébrité. » Une grimace se dessina sur ses lèvres en démontrant aux jeunes femmes que rien que ce mot le rendait malade. « Oh… » Il posa main sur le torse du jeune homme en le caressant doucement essayant de la draguer, essayant de l'amadouer comme serait capable de faire un homme à l'autre homme qu'il aimait. « Tu sais parfaitement que ma tête est en désordre depuis que je te connais. Tu me fais tellement tourner la tête que je n'ai plus aucune pensée cohérente donc je dois en quelque sorte cette œuvre grâce à notre amour mon poussin. »

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Une soirée comme avant
Ils n’y avaient qu’eux deux pour se lancer des surnoms mielleux à la tête et faire les cons. Ael était son meilleur ami, celui vers qui Bonaventure se tournait quand cela n’allait pas mais aussi quand tout allait bien. Pour le Quincy, il était impensable de se passer de lui. C’était son pote tout simplement. « Ouais partons sur une égalité ! De tout de manière, nous allons conquérir ce monde, tout ce beau monde ne le sait pas mais ils bosseront un jour pour nous » continua-t-il son délire de tyran en culotte courte. Bonaventure se destinait plutôt à une brillante carrière au FBI. Cela avait toujours été son rêve d’intégrer les forces de l’ordre. « En parlant de sexualité, je crois que j’ai fait une grosse connerie » lâcha-t-il car il avait besoin de parler à quelqu’un de ce qui lui était arrivé quelques jours plus tôt. Il ne savait pas vraiment si c’était une bonne chose d’en parler mais il allait finir dingue à tout garder pour lui. A force d’être une tombe, le jeune homme allait péter un câble un jour ou l’autre. « Mais je suis toujours là pour te rendre service mon bichon… et je vais être bon prince en amenant le popcorn si on mate le film sur ton grand écran » rétorqua-t-il quelques instants plus tard au sujet de cette fameuse vidéo qu’il comptait faire du père de son meilleur ami. Malgré lui, il était vraiment curieux de connaitre les plans d’Ael mais il connaissait suffisamment ce dernier pour savoir qu’il n’en saurait rien même sous la torture.

Du coup, les deux amis partirent sur leurs délires habituels et Bonaventure le mit au défi de se faire passer pour l’artiste d’une œuvre d’art qui retenait l’attention de deux jeunes femmes. Bien sûr, rester inactif n’était pas son truc et il intervint rapidement dans leur conversation en se faisant lui, passer pour le petit-ami de ce dernier. « Dans l’ombre… c’est vite dit ! Regarde je te retrouve déjà en bonne compagnie petit canaillou » soupira un Bonaventure décidément bien remonté ce soir niveau connerie. Leurs deux victimes semblaient réellement concernées par les problèmes que rencontraient Ael avec la célébrité. « Oui, cela ne doit pas être facile tous les jours… La presse à scandales est vraiment méchante ! » rétorqua la rouquine. « Oh mon petit rouleau de printemps… mon cœur bat plus fort, tu le sens » lui répondit-il en papillonnant des yeux comme si les mots de son meilleur ami l’émouvaient. Puis, Bonaventure se retourna vers la fameuse rouquine. « Vous avez raison… La presse est si cruelle avec mon petit trésor ! Vous vous rendez compte qu’elle prend toujours son profil gauche !! Tout le monde sait pourtant que c’est le droit qui le magnifie… Ils sont tous des jaloux de la beauté de mon étalon ! Ils salissent son image, j’en suis encore retourné d’avoir vu cette photo dans le dernier tabloïd alors que j’étais chez la manucure » pleurnicha-t-il en songeant que vive les cours de théâtre.

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Il laissa un rire sortir de sa bouche avant de secouer la tête de gauche à droite en entendant ceci de la bouche de son meilleur ami, il avait trouvé plus qu’un ami avec Bonaventure et c’était une bonne chose, une très bonne chose. « Exactement ! Dans quelques années, ils seront tous à nos pieds en train de les baiser alors, qu’on passera au milieu de la foule ! Ils seront à genoux pour nous supplier de les épargner. » Dit-il avant qu’un grand sourire ne se dessine sur ses lèvres rentrant complètement dans la bêtise de son meilleur ami, comment ne pouvait-il pas la faire ? Ils avaient pour habitude de faire cela quand ils étaient ensembles, puis ses sourcils se froncèrent doucement en l’entendant redevenir sérieux assez rapidement. Ael posa ses yeux sur lui avant de pencher sa tête. « Quel genre de connerie ? » C’était aussi son rôle d’écouter Bonaventure s’il avait le moindre souci, il n’était pas seulement là pour faire des conneries même si c’était assez drôle dans le fond, mais il ne pouvait pas. Malgré qu’on ne dirait pas comme cela, les deux hommes pouvaient être assez sérieux dans le fond et c’était le cas en ce moment même. « Franchement, je me demande ce que je ferais sans mon cher prince charmant. Je serais tellement perdu sans toi. » Une moue se dessina sur ses lèvres avant de poser sa main sur l’épaule tout en le regardant dans les yeux comme ci, ils étaient dans un moment romantique alors, que ce n’était clairement pas le choix. Il finit par rire attendant avec une impatience non feinte l’événement qui ferait de cette soirée, une fête plus que géniale entre eux.

Le brun se retenait, il se retenait vraiment d’éclater de rire face aux deux jeunes femmes. Ael ne devait pas rater son défi, mais c’était tellement drôle qu’il faisait du mieux qu’il pouvait de se retenir de rire en voyant qu’elles tombaient rapidement dans ce piège, le pire, c’est qu’elles ne se posaient aucune question sur le pseudo-artiste et le pseudo couple qui était devant elles. « Mais tu sais bien que tu n’as pas être jaloux mon poussin des îles, il n’y a que toi que j’aime… » Répondit-il avant de poser sa main sur la joue pour la caresser doucement tout en papillonnant des yeux agissant comme un couple. Ce n’était pas très compliqué pour lui de faire une telle chose, puis ce n’était que Bonaventure alors, les choses étaient plus que claires entre eux. Ael détourna la tête comme ci, il était gêné, comme ci, il était touché face à ce que le brun venait de dire alors, qu’il se retenait encore une fois d’éclater de rire parce que les choses étaient folles, complètement dingue entre eux et putain qu’est-ce qu’il adorait ça, adorait passer ce genre de moment avec lui. « Oh mon bébé d’amour, tu sais bien qu’ils ne cherchent qu’à faire en sorte de me briser le cœur. Mais je suis plus fort que ça, ils peuvent montrer le pire visage de moi, je resterai toujours ce peintre qui se fou de tout. » Il sourit doucement en regardant les deux jeunes femmes. « Il prend vraiment les choses à cœur, j’ai presque l’impression que c’est lui l’artiste et pas moi, vous savez. » Il rit un peu avant de tourner sa tête vers l’homme qui était toujours pressé contre lui.

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« Et nous aurons toutes les femmes à nos pieds » ajouta-t-il avec un grand sourire. Venant de Bonaventure, c’était tout de même fort. Le jeune homme n’était franchement pas un séducteur, c’était même tout le contraire. Il ne savait absolument pas draguer dans le sens strict du terme. Il arrivait à avoir des conquêtes, comme tout le monde, car il n’était pas moche ni désagréable à écouter. D’ailleurs, son humour pourri était très certainement sa meilleure arme. Le jeune homme redevint sérieux quelques instants pour confier qu’il avait fait une connerie récemment. « J’ai couché avec une amie et je ne sais franchement pas comment faire pour briser la glace. Je veux dire, je l’adore, elle est même au courant pour Suzanne mais le problème, c’est que c’est une amie et qu’on a rien trouvé de mieux que de se brouiller en prime lors d’un speed dating » lui expliqua-t-il. Suzanne, son épouse en carton. Un petit rire retrouva rapidement le chemin de ses lèvres tandis qu’Ael le qualifiait de prince charmant. « Mais mon petit amour, tu serais totalement perdu, c’est le moins qu’on puisse dire ! Je suis ton GPS dans la vie » ricana le Quincy. Il n’y avait décidément pas le moyen de sombrer dans la déprime ou de ruminer de tristes pensées avec son meilleur ami et c’était bien pour cela qu’il l’adorait.

Il y avait aussi autre chose qu’il adorait : leurs conneries. Oh ils devaient être beaux à voir tous les deux, en train de jouer au couple d’amoureux transis. Le problème, c’est que Bonaventure avait trop envie d’éclater de rire devant la tête que faisaient les deux jeunes femmes, leurs deux pauvres victimes. « J’espère bien sinon je te promets que je me suicide au Nutella »répliqua-t-il avant de dissimuler son rire derrière une quinte de toux. Non mais on avait le droit d’être naif pas à ce point quand même. Et Ael qui venait lui caresser la joue. Bordel, il n’allait jamais réussir à se retenir. « Tu es mon véritable héros ! » lâcha-t-il d’un ton énamouré, sa tête venant se poser sur l’épaule de son meilleur ami, comme les amoureux pouvaient le faire. Le pire serait sûrement si un étudiant d’Harvard passait dans le coin. Avec leurs conneries, c’était un coup à se faire épingler par CS. « Ooooh mon canard laqué, c’est tellement beau et profond ce que tu dis là… Tu es véritablement l’artiste de notre couple ! » papillonna-t-il des cils avant que les jeunes femmes ne décident de les quitter. A peine avaient-elles tourné dans une autre salle du musée qu’il éclata de rire. « Sérieux, tu crois qu’elles nous ont cru ? »


AVENGEDINCHAINS
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